Fans des années 80, fans jusqu'au bout des seins !

20 sujets de 121 à 140 (sur un total de 327)

Posté dans : Anime & Animation

  • Bub
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    bub le #273853

    Citation (Tom le chat @ 17/12/2009, 23:35)
    Enfin, en ce moment, il y a au moins Cross Game qui est en cours de diffusion au Japon ; c'est à la fois très fidèle au manga d'Adachi tout en intégrant avec brio des éléments originaux (le baseball féminin).

    Oui, Cross Game est d'un très bon niveau ( en tout cas pour ce que j'en ai lu en manga ).

    Reste qu'à cette époque, nous n'étions pas encore dans ce délire typique des années 90 qui a vu l'éclosion ses séries romantiques genre “harem” ( pour mémoire : Ah my Goddess; Tenchi Muyo; El Hazard; ou encore… Ranma 1/2 ).
    Si Madoka ou Kyoko restent encore aujourd'hui gravées dans les mémoires des animefans, c'est plus pour l'extraordinaire richesse de leurs caractères respectifs, que pour leur jolis minois ( tous deux signés Akemi Takada ou Tagada chais plus ).

    J'ai pas l'impression que l'on retrouve encore ce genre de personnage, à la fois grave, mystérieux, mais aussi au charme irrésistible qui nous scotchait devant nos écrans.
    Autant dans les années 90 on a tout misé sur le chara design des persos ( remember Ah My Goddess… ), pour ne rester que dans le superficiel au niveau de leur personnalité ( il y a la douce, la furie, l'intello, la gamine, la blasée, bref, à boire et à manger chez toutes ces greluches qui ont pu défiler de AMG à Love Hina ); autant dans les années 80 les héroïnes pouvaient fasciner et devenir des icones inoubliables. Vraiment, je veux dire pas des personnages de dessin anime que plus tard on prend plaisir à revoir comme ça avec cette petite nostalgie sympathique mais sans plus. Non non non, ces filles-là, elles marquent.

    C'est marrant, mais il me semble que les héros galéraient comme jamais pour faire la cour à ces dames, se mettaient à nus, faibles, humbles, alors que maintenant il faut que l'on se farcisse au choix : des blaireaux puceaux entourés de jolies nénettes qu'ils sont incapables de toucher ( shonen ); ou alors des gueules d'amour parfaites sous tous rapports, qui connaissent sur le bout des ongles les règles délicates de l'amour courtois afin de faire succomber des collégiennes ou des lycéennes ( shojo ).
    Je caricature à peine.

    Je fais pas mon vieux chieur blasé hein.
    Mais quiconque viendra me dire que Kyoko est une héroïne creuse comparée aux nouveaux canons du XXIème siècle devra souquer ferme pour me convaincre.

    Xanatos
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    Xanatos le #273854

    Citation (bub @ 18/12/2009, 20:25)
    Mais quiconque viendra me dire que Kyoko est une héroïne creuse comparée aux nouveaux canons du XXIème siècle devra souquer ferme pour me convaincre.

    Tout à fait d'accord avec toi mon cher Bub. Personnellement Kyoko est mon héroïne préférée de Rumiko Takahashi et c'est l'une des héroïnes de mangas et de DAs les plus charismatiques et attachantes de tous les temps.

    Aaaah Maison Ikkoku…
    Pour tout vous dire, “Juliette je t'aime” était un dessin animé que j'adorais déjà étant enfant, je ne loupais jamais un épisode de cette série lors de sa première diffusion dans le Club Dorothée. C'est un DA qui m'a fait rire, mais qui m'a aussi ému et fait rêver.
    Je ne l'avais vu qu'une seule fois à l'époque, mais je l'avais vu dans son intégralité et j'en ai gardé un souvenir magique.
    Quand j'ai redécouvert la série en 2003, j'avais ressenti un véritable choc: non seulement le DA n'avait pas pris une ride, mais il était encore meilleur que dans mes souvenirs d'enfance. Les dessins sont superbes et homogènes sur l'ensemble des épisodes, et l'animation très bonne sur les 26 premiers épisodes, devient excellente à partir du 27e épisode, dans certains épisodes les mouvements des personnages sont d'un réalisme saisissant et d'une fluidité époustouflante.
    Alors que Ken le survivant, Dragon Ball ou Ranma 1/2 avaient au niveau de l'animation pris un sacré coup dans l'aile, ce n'était absolument pas le cas de Juliette je t'aime.

    Si la redécouverte du DA de Juliette je t'aime/Maison Ikkoku m'a autant enthousiasmé, c'est que je m'étais rendu compte à quel point le titre était d'une grande richesse et profondeur.
    Bien que cette comédie sentimentale soit extrêmement drôle (les nombreux quiproquos donnent lieu à des situations loufoques et véritablement hilarantes) elle traite de sujets de société grave et très sérieux comme tu l'as souligné Bub comme la misère, le chômage, le deuil…

    Kyoko est effectivement un personnage à la psychologie complexe et fouillée. Elle a été bouleversée et traumatisée par la mort de son époux Soïchiro qu'elle aimait plus que tout au monde. Au début du récit, elle refuse catégoriquement de se marier avec qui que ce soit, car d'une part, elle aurait l'impression de trahir son mari, et d'autre part, je crois qu'elle avait peur aussi de connaître à nouveau, la même douleur, le même chagrin, la même souffrance auquel elle a du faire face lors du décès de son premier amour…

    Certains épisodes sont loufoques et à mourir de rire, mais il y en a d'autres qui sont très calmes, très tendres…
    J'ai été marqué par l'épisode empreint de nostalgie et de mélancolie ou Kyoko se remémorait avec émotion l'époque ou elle était lycéenne et ou elle était tombé amoureuse de Soïchiro qui était alors son professeur et qu'elle essayait de le séduire…

    Et puis il y a aussi celui, bouleversant, ou son chien Soïchiro disparaît… Car cet animal est le seul “élement” dans sa vie actuelle qui est rattaché à sa vie passé auprès de son époux puisqu'il était encore vivant, le jour ou ils avaient adopté ce chien pataud mais affectueux…
    Et le flash back ou elle s'effondre en larmes après avoir a dit à son chien que son mari était mort était réellement poignant.
    Heureusement, l'épisode se terminera bien puisque Yusaku retrouvera le chien de Kyoko.

    Kyoko est une héroïne extraordinaire. Elle a certains gros défauts, elle est têtue, jalouse, susceptible et a trop tendance à sauter trop vite aux conclusions.
    Mais c'est aussi une femme gentille, généreuse, sensible et incroyablement touchante…
    Il y a tellement à dire sur ce personnage fascinant mais aussi sur cette série phare.
    A mon humble avis, Maison Ikkoku est LA référence des comédies sentimentales, et c'est le chef d'oeuvre de Rumiko Takahashi. C'est une série drôle, tendre, passionnante, parfois poétique, et qui se lit (et se regarde) surtout avec le coeur…

    Bub
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    bub le #273855

    Je suis d'accord, Maison Ikkoku est LA série sentimentale par excellence, tout bonnement parce que dans ce titre rien n'est superflu : pas de pouvoirs magiques ( max & cie ), pas de gens au talent extraordinaire ( comme dans karekano par ex ), pas de harem, etc.
    Toutes les situations et scènes qui se passent dans Maison Ikkoku sont crédibles, sans tomber pourtant dans le pathos façon cinéma français ( "je t'aime, je suis veuve, j'ai le sida, je suis alcoolo, j'ai pas de boulot, tu peux pas comprendre, vive le cinéma français" ). C'est là le miracle.
    Takahashi a trouvé l'équilibre parfait qui fait que le héros, bien qu'étudiant sous doué, ne soit pas pathétique; que son principal rival, prof de tennis à qui tout a réussi, ne soit pas insupportable – bien au contraire, et franchement qui n'a pas eu un pincement au coeur pour ce brave gars quand il sent vers la fin que tout lui échappe.
    Et puis surtout, faut bien le dire, ici on a affaire à des adultes, pas à des lycéens, et la maturité des dialogues, des échanges, n'en est que plus subtile ( et takahashi n'élude nullement la question du sexe entre ses personnages ).

    En matière de sentiments, je pense sincèrement que Maison Ikkoku tutoie la perfection, et fait honneur à la bande dessinée mondiale.

    Une seule fois j'ai pu lire un manga publié chez nous qui se rapprochait de cette qualité : c'est Family Compo de Hojo.
    J'en avais déjà parlé sur la V2, mais ces deux titres partagent plus d'une chose en commun.
    Le héros étudiant, sans projet de vie clair, qui se laisse toujours emporté par les événements, et qui échoue dans une maison de "fous" qui sera le théâtre de scènes toutes plus délirantes les unes que les autres. La trame générale de Family Compo se calque presque sur celle de Maison Ikkoku. Si le sujet est bien moins grave ( le travestissement c'est pas non plus le deuil d'un être aimé, encore que l'on pourrait philosopher pendant des heures là dessus… ), il n'en reste pas moins que les ressorts comiques et sentimentaux de ces deux oeuvres sont très proches ( les beuveries, les aveux impossibles, les intrus tous plus dingues les uns que les autres, les passages sentimentaux intenses et jamais malvenus, les délires de l'auteur sans cesse exponentiels, etc. ).
    Les deux héroïnes n'ont par contre pas grand chose à voir à première vue, mais en avançant un peu dans le récit on découvre vite que toutes deux ont des blessures au coeur particulièrement profondes, la seule différence résidant dans le fait qu'elles n'y réagiront pas de la même façon.
    Kyoko repousse toutes avances du fait de son deuil douloureux, de son côté, Shion ne s'est jamais vraiment remise de son premier amour, et celle-ci joue peut-être de son ambiguïté sexuelle comme d'une sorte de protection pour décourager tout prétendant – Kyoko, plus adulte, mettra un terme définitif à son deuil en mettant au monde un enfant, ce qui paraît ici comme une renaissance symbolique de ce personnage qui ne "vivait" plus vraiment et restait prisonnière d'un fantôme; Shion, encore adolescente, ne s'est pas encore vraiment remise du "deuil" du changement de sexe de son premier vrai amour. Blessée de la sorte, elle attend dorénavant que tout prétendant "assure en tant que mec" afin de ne pas la blesser davantage – sinon la sanction sera immédiate : moi Shion, je peux me comporter en Homme bien mieux que toi. A la fin Shion n'a pas vraiment réussi à surmonter ce traumatisme, mais confie à ce pauvre Masahiko qu'il peut lui l'aider à surmonter tout cela : elle casse enfin sa bulle et l'auteur peut mettre un point final à sa série.
    En somme, difficile de résister à Family Combo quand on a déjà succombé à Maison Ikkoku.

    A contrario, j'ai jamais compris pourquoi on a tant insisté sur une pseudo comparaison entre maison Ikkoku et Love Hina : les deux se passent dans une pension, et alors ? On a pas tant jasé quand est sorti Niea_7 il me semble.

    Xanatos
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    Xanatos le #273856

    Je procède à ce petit remontage de topic pour vous faire découvrir un article que j'ai rédigé il y a plus d'un an, pour le blog de la rédaction de Mata Web.

    http://www.mata-web.com/anime-manga/index….e&Itemid=65

    Il s'agit d'une critique de la série animée Ashita no Joe 2, réalisée et dessinée/animée par le légendaire duo Osamu Dezaki/Akio Sugino, et qui est tiré du manga mythique de Asao Takamori et Tetsuya Chiba.
    Je l'avais écrit, non seulement pour rendre hommage à l'oeuvre (Ashita no Joe avait fêté ses 40 ans en 2008) mais aussi pour donner envie aux néophytes de découvrir cette série d'animation majeure qu'est Ashita no Joe 2 et qui a fait date dans l'histoire de l'animation japonaise.

    De plus comme la deuxième série télévisée fut produite de 1980 à 1981, elle a tout à fait sa place dans le topic de Bub et c'est aussi pour saluer la sortie événement du manga original enfin publié chez nous grâce à Glénat. 😁

    Xanatos
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    Xanatos le #273857

    J'ai plusieurs nouvelles à vous annoncer au sujet de Dirty Pair.

    Tout d'abord, Ialda a rédigé un excellent dossier très exhaustif qui répertorie TOUT ce qui existe autour de la franchise: les romans originaux de Haruka Takachiho, les différents animes produits par la Sunrise, les très bons comics d'Adam Warren…

    Voici le lien:

    http://www.mata-web.com/anime-manga/index….s&Itemid=66

    C'est l'un des meilleurs dossiers que j'ai lu sur Dirty Pair, et de loin le meilleur dossier français du web sur ce classique de la science fiction. 😁

    Autre bonne nouvelle, la sortie en DVD prévue cet automne au Etats Unis de la série télévisée!
    Elle sera disponible en deux coffrets regroupant les 24 épisodes de la série TV ainsi que les deux OAVs spéciales “L'otage” et “l'argent de la vengeance”.
    L'édition sera en version originale sous titrée en anglais.
    Toutes les OAVs et le film sont sorties aux USA et avaient remporté un franc succès, espérons qu'il en sera de même pour la série animée.
    C'est aussi une bonne nouvelle pour celles et ceux d'entre nous parlant la langue de shakespeare, puisque Dybex et les autres éditeurs français ne semblent toujours pas intéressés par ce titre…

    Autre nouvelle, Dirty Pair vient de sortir en manga (à part Dirty Pair Flash, les Lovely Angels n'avaient jamais été adaptées dans un manga officiel).
    Je ne sais pas ce que vaudront les histoires de ce manga, mais une chose est sûre, je n'aime pas du tout le graphisme!
    😕

    Entre ça:


    l'anime

    ça:


    le comics

    et (hum) ça:


    le manga

    Je préfère personnellement, et de loin le design de l'anime et des comics!

    Reste à savoir si les scénarios de ce manga de Dirty Pair seront à la hauteur…

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #273858

    Citation (Xanatos @ 29/03/2010, 13:50)

    le manga

    Je préfère personnellement, et de loin le design de l'anime et des comics!

    Reste à savoir si les scénarios de ce manga de Dirty Pair seront à la hauteur…

    Mon Dieu ! bien d'accord avec toi, Xanatos !!
    Et ça sent tellement le sous-produit de troisième et dernier étage de galerie commerciale nipponne (là où il y a les magasins d'animés pornos) que je suis très pessimiste sur les contenus ( les contes nus ).
    Elles ont l'air bêtes et ne sont pas belles !
    A côté, les comics paraissent presque pas si malencontreux… J'en avais lu, et je trouvais cela surtout parodique ; marrant, sans plus.
    Merci pour le lien Xanatos, de la part d'un grand fan de Kei et Yuri ! j'irai le voir dès demain (là j'ai sommeil).

    Xanatos
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    Xanatos le #273859

    Glass no Kamen/Laura ou la Passion du Théâtre (1984)

    Je viens de terminer le visionnage de “Glass no Kamen/Laura ou la Passion du Théâtre”…

    J'ai eu un vrai coup de foudre pour cette magnifique série, c'est certainement l'une des meilleures séries d'animation que j'ai découverte en DVD cette année! 😃

    Le character design est rétro mais a beaucoup de charme (il me rappelle agréablement le design des premiers épisodes de Lady Oscar réalisés par Tadao Nagahama), l'animation est correcte, ni excellente, ni médiocre.

    Les atouts majeurs de l'oeuvre sont la qualité du scénario, les personnages et la mise en scène fantastique de Gisaburo Sugii.

    Laura/Maya est vraiment un personnage exceptionnel. Sa passion dévorante pour le théâtre et la comédie est captivante, et on brûle toujours d'envie de voir les progrès qu'elle va faire.

    Ce qui extraordinaire chez elle, c'est qu'elle s'implique totalement dans les rôles qu'elle interprète. Elle ne joue pas des rôles, elle les vit!

    La persévérance, le courage, l'obstination dont elle fait preuve pour livrer les interprétations les plus convaincantes et les plus sincères des protagonistes qu'elle joue laisse pantois d'admiration.

    J'ai été marqué entre autres par cet épisode ou elle devait interpréter un personnage secondaire d'un film qui est une fille à la jambe cassée.
    L'actrice qui incarne l'héroïne faisait des caprices de diva, elle arrivait toujours en retard sur le plateau de tournage et faisait très peu d'efforts.
    Alors qu'en comparaison, Laura s'investissait complètement dans son rôle et a fourni une prestation magnifique qui a époustouflé le public.

    L'actrice principale admirative face au talent de Laura et rouge de honte face à son comportement peu professionnel a décidé à l'avenir d'être beaucoup plus appliquée dans son travail.

    La relation que Laura entretient avec Chloé de Saint Fiacre/Chigusa Tsukikage est également très intéressante.
    Mme de Saint Fiacre est une personne sévère, intransigeante, et exigeante et elle n'hésite pas à gronder, voire gifler Laura quand elle ne travaille pas comme il faut. Néanmoins, quand la jeune fille livre une interprétation à la hauteur, Mme de Saint Fiacre ne manque pas non plus de la féliciter.

    La relation unissant les deux personnages me fait un peu penser à celle entre Héléna et son entraîneur Mallet dans “Jeu, Set et Match”. Mallet comme Chloé de Saint Fiacre sont très durs envers leurs élèves préférés, mais à côté de ça, ils aiment énormément Héléna et Laura et tiennent beaucoup à eux.

    Laura est une héroïne très attachante: elle est drôle, sensible et passionnée. Elle n'est pas infaillible pour autant, commet des erreurs, et se remet parfois en question sur ce qu'elle doit accomplir à l'avenir.
    Mais dès qu'elle est sur scène, on se rend compte à quel point le théâtre lui permet de s'épanouir et de déployer toute l'étendue de son talent.

    Je suis également stupéfait par son sens de l'improvisation et de la débrouillardise comme l'épisode ou elle doit jouer seule sur scène.

    J'aime beaucoup aussi Léa la meilleure amie de Laura, elle joue un peu le rôle de la grande soeur de celle ci, elle est bienveillante envers elle, la soutient et l'encourage et elle a la tête sur les épaules.
    C'est une jeune fille très mûre.

    Mr Maxime Darcy/Masumi Hayami est également un personnage très typé, c'est un homme qui éprouve une affection (voire de l'amour) sincère envers Laura, mais qui ne se résout pas lui dévoiler sa vraie nature et se fait passer auprès d'elle pour un homme d'affaires sans scrupules exclusivement intéressé par l'argent.

    N'oublions pas bien sûr la rivale de Laura, Sidonie Lecuyer/Ayumi Himekawa qui est une comédienne au talent exceptionnel. D'abord, elle méprisera Laura, mais très rapidement, elle réalisera le talent inné de celle ci et elles auront beaucoup d'estime et de respect l'une envers l'autre.
    Chacune d'entre elle donne le meilleur d'elle même dans l'ensemble des pièces de théâtre auxquelles elles jouent, leur relation de compétition les galvanise toutes les deux.

    Quel dommage que la série animée n'ait pas duré plus longtemps, je n'ai jamais ressenti à aucun moment qu'elle s'essoufflait, loin de là même.

    En tout cas la mise en scène de Gisaburo Sugii est remarquable, elle nous prend véritablement “aux tripes” tant elle est intense et soignée.

    Ce metteur en scène a réalisé certains excellents animes (la série animée de Touch, le film animé de Street Fighter II), d'autres passables (le téléfilm de Lupin III “Le Secret du Twilight Gemini”) et d'autres exécrables (la série animée de Street Fighter II V).

    Heureusement “Glass no Kamen” fait partie du haut du panier du réalisateur. 😃

    Cette série animée donne en tout cas vraiment envie de lire le manga original de Suzue Miuchi ainsi que de voir les autres adaptations animées (en particulier la seconde série TV).

    Sinon, j'ai vu la série en VF et je l'ai trouvé très bonne. 😁
    Le casting est assez limité, mais le talent de comédiennes comme Danièle Hazan et surtout Evelyne Grandjean à camoufler leurs voix et à en faire plusieurs différentes compense aisément ce défaut.
    Les voix sont assez bien adaptées aux personnages, les comédien(ne)s ont travaillé avec professionnalisme et leurs prestations sont très naturelles.

    En tout cas, Evelyne Grandjean à travers son interprétation magistrale de Mme de Saint Fiacre a su parfaitement ressortir à travers son jeu, la détermination inébranlable de celle ci de faire de Laura une grande actrice.

    Quant à Dorothée Jemma qui interprète Laura, il y a certaines scènes ou son doublage manque très légèrement de conviction: pas dans les scènes de vie quotidienne ou elle est impeccable, mais dans quelques scènes ou l'héroïne joue au théâtre ou sa performance manque très légèrement de pêche…
    Mais cela ne concerne que les premiers épisodes, ensuite, elle trouve très rapidement ses marques sur ce personnage.
    Par exemple, dans l'épisode ou Mme de Saint Fiacre flanque des baffes à Laura pour qu'elle fasse ressortir avec passion la colère de l'héroïne de la pièce qu'elle interprète, on entend parfaitement que Dorothée Jemma se donne à fond!

    Et puis j'aime beaucoup le timbre de voix très doux qu'elle a employée pour doubler Laura qui lui convient tout à fait.

    Il y a aussi Nadine Delanoë (Lady Oscar) que j'ai trouvé géniale et très crédible dans le rôle de Léa, elle lui insuffle beaucoup de charisme je trouve. 😁
    Elle campe également une narratrice irréprochable, et pour la secrétaire de Darcy, elle a optée pour une voix plus douce que celle de Léa, sans la rendre niaise pour autant.

    Pour l'édition DVD VO/VF de DI elle est bonne: l'image et le son sont d'une qualité tout à fait honnête pour une oeuvre de cet âge et tout à l'heure, je me regarderai l'interview de la mangaka.

    J'ai un gros coup de coeur pour “Glass no Kamen”, c'est indubitablement une des meilleures séries animées que j'ai vu cette année! 😃

    Sotelo
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    Sotelo le #273860

    En effet, Glass No Kamen est une très bonne série. C'est vrai que ça faisait pas mal d'années que je l'avais pas vue mais je l'ai revue avec beaucoup de plaisir. Les persos sont bien construits, l'intrigue est fluide et toujours intéréssante.

    Les seuls défauts sont que graphiquement ça a tout de meme un peu vieilli, il faut le dire. Et la série est trop courte, ce qui est dommage, car ça devenait vraiment passionnant et voilà que c'est fini ! La fin est ouverte mais je suis resté un peu sur ma faim, je dois le dire.

    Reste que malgré tout, c'est une série de très bonne qualité, qui mérite d'etre (re)vue.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #273861

    Cette série est un succès au Japon, ils ont même fait un remake en 2005 (voilà l'opening pour le coup d’œil). Il y a aussi eu des OAV et un drama !

    Xanatos
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    Xanatos le #273862

    Hop là, je procède à ce remontage de topic pour souhaiter un bon anniversaire à deux immenses classiques de l'animation japonaise:

    Tout d'abord:

    Happy Birthday Maison Ikkoku! 😃

    Le manga original de Rumiko Takahashi, a débuté il y a 31 ans mais cela fait maintenant un quart de siècle que la magnifique série animée qui l'adapte a été diffusée pour la première fois au Japon.
    Cette adaptation animée est un modèle du genre: le character design est homogène sur l'ensemble des épisodes, les 26 premiers épisodes sont très beaux et le graphisme devient magnifique à partir du 27e épisode avec l'arrivée d'Akemi Takada.
    L'animation est également excellente et très fluide et n'a pas vieillie d'un iota, Maison Ikkoku étant techniquement très supérieur à bon nombre de productions animées de la même époque.
    Les musiques de Kenji Kawaii sont somptueuses et envoûtantes et nous plongent directement au coeur de l'ambiance.
    Et puis l'un de ses atouts est d'avoir vu le jour un an avant la fin de la publication du manga original: résultat des courses, non seulement l'adaptation animée est très fidèle et respectueuse, mais il y a aussi relativement peu de fillers ou d'épisodes bouche trous qui ont partiellement gâché d'autres adaptations animées de mangas phares. Et les quelques histoires inédites propres à l'animé sont fidèles à l'esprit de l'oeuvre.

    Enfin, non seulement la série est hilarante (les nombreux quiproquos donnent lieu à des situations cocasses ô combien irrésistibles et marrantes) mais elle est également très émouvante: l'histoire d'amour de Kyoko et Yusaku est magnifique, très touchante et ne sombre jamais dans la guimauve.
    Les personnages évoluent énormément au cours du récit, mention spéciale évidemment à Yusaku Godai et Kyoko Otonashi. Kyoko est sans l'ombre d'un doute l'une des héroïnes les plus charismatiques, complexes et attachantes de l'histoire des mangas et de l'animation.
    Il s'agit incontestablement de la plus belle comédie sentimentale de l'animation japonaise. Au même titre que le manga de Takahashi, la série animée est un chef d'oeuvre, et comme tous les vrais chefs d'oeuvres, elle ne vieillira jamais.

    Happy Birthday Saint Seiya!

    Et oui, cela fait 25 ans aussi que la fabuleuse série animée télévisée de Saint Seiya a vu le jour et elle adapte avec maestria le manga phare de Masami Kurumada.
    Le récit est traversé par un souffle épique prodigieux digne des plus grandes épopées de la mythologie grecque tel que l'Illiade et l'Odyssée.

    Elle met en avant des héros charismatiques, attachants et profondément humains qui s'impliquent totalement dans leurs objectifs pour concrétiser leurs rêves, leurs espoirs et pour sauver l'humanité. De plus certains de leurs ennemis ne sont pas stéréotypés et l'intrigue n'est pas aussi manichéenne qu'il n'y paraît: la saga d'Asgard en est un bel exemple, bon nombre de leurs valeureux adversaires y sont crédibles et très touchants.

    La série animée a des défauts incontestables (une trame répétitive, des épisodes magnifiques en côtoient d'autres très moches), mais elle est servie également par de grandes qualités: une histoire entraînante riche en sensations fortes regorgeant de joutes homériques extraordinaires et elle est très émouvante, les passages dramatiques ou tragiques touchant directement le coeur du spectateur. Saluons aussi les musiques absolument grandioses de Seiji Yokoyama qui subliment les scènes dramatiques en les rendant encore plus touchantes et elles sont tout bonnement épiques lors des scènes d'action.

    Un grand merci aussi à Shingo Araki et Michi Himeno qui ont transcendé le trait maladroit de Masami Kurumada, leur character design est magnifique et les épisodes sur lesquels le tandem légendaire a travaillé sont des oeuvres d'art animées à part entière.

    Et puis l'histoire prône des valeurs nobles et positives telles que le courage, l'amitié, la solidarité, les vertus de l'effort, la générosité…

    En bref, Saint Seiya est un immense classique qui aura su marquer toute une génération et dont le charme n'est pas prêt de s'étioler.

    Et un grand merci à Seiya, Shiryû, Shun, Ikki et Hyôga pour nous avoir tant émus, fait vibrer et rêver à travers leurs fantastiques aventures. 😃

    Sotelo
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    Sotelo le #273863

    C'est vrai, je souhaite aussi un joyeux anniversaire à ces 2 classiques absolus de l'animation japonaise !
    Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce que tu as écrit Xanatos, car je suis entièrement d'accord avec toi, si ce n'est de dire qu'il faut regarder ces 2 séries encore et encore car ce sont tout simplement les 2 références dans leur domaine encore aujourd'hui.

    Mais ce ne sont pas les seules animes majeurs à fêter leurs 25 ans cette année, c'est aussi le cas de de la série animée de Dragon Ball, pour beaucoup (dont moi) la meilleure de toute la saga et c'est aussi les 25 ans du Château dans le ciel, l'un des meilleurs Miyazaki !

    Xanatos
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    Xanatos le #273864

    Citation (Sotelo @ 20/12/2011 14:02)
    C'est vrai, je souhaite aussi un joyeux anniversaire à ces 2 classiques absolus de l'animation japonaise !
    Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce que tu as écrit Xanatos, car je suis entièrement d'accord avec toi, si ce n'est de dire qu'il faut regarder ces 2 séries encore et encore car ce sont tout simplement les 2 références dans leur domaine encore aujourd'hui.

    Entièrement d'accord avec toi. De toute manière, ce sont des séries que j'ai aimé, que j'aime et que j'aimerai. Mais je trouvais qu'il était important de leur rendre une fois de plus hommage, surtout qu'elles le méritent amplement.

    Citation (Sotelo @ 20/12/2011 14:02)
    Mais ce ne sont pas les seules animes majeurs à fêter leurs 25 ans cette année, c'est aussi le cas de de la série animée de Dragon Ball, pour beaucoup (dont moi) la meilleure de toute la saga et c'est aussi les 25 ans du Château dans le ciel, l'un des meilleurs Miyazaki !

    Exact! Si je n'ai jamais aimé sa “petite soeur” (bien que je reconnaisse qu'elle soit un classique), j'adorais en revanche Dragon Ball qui fut l'une des séries animées majeures de mon enfance, une série trépidante qui a su mélanger habilement l'humour, les combats et l'aventure. 😁
    Et puis l'univers dans lequel évoluent les protagonistes est très riche et l'histoire a de jolies trouvailles comme les petites capsules de Bulma qui pouvaient contenir des maisons, des voitures et même des avions!
    Encore aujourd'hui, c'est une série que je revois avec beaucoup de plaisir. J'ai par ailleurs acheté les deux coffrets collector qui m'ont fait passer de très bons moments. 😃

    Quant à Laputa alias Le Château dans le Ciel, c'est un magnifique film d'aventures superbement réalisé par Miyazaki ainsi que l'un des long métrages majeurs du maître.
    Certains éléments du films font penser à des oeuvres antérieures du maître, les courses poursuites entre Pazu, Shiita et les pirates font fortement penser à celles entre Moriarty et Holmes dans Sherlock Holmes (sans oublier l'inspecteur Lestrade) et certaines scènes de l'intrigue ainsi que quelques thèmes font penser à “Conan le fils du Futur”.
    C'est un très beau film, onirique, palpitant et captivant. Une vraie merveille! 😃

    1986 a en effet été une grande année pour l'animation japonaise.

    Sotelo
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    Sotelo le #273865

    Citation (Xanatos @ 20/12/2011 14:19)
    1986 a en effet été une grande année pour l'animation japonaise.

    Un grand cru, en effet !

    Et tu as raison, on ne rend jamais assez hommage à ces chefs-d'oeuvre. 😉

    Xanatos
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    Xanatos le #273866

    Je viens de terminer le visionnage du troisième coffret de Maison Ikkoku.

    J'ai globalement beaucoup aimé la plupart des épisodes de ce coffret.
    Pour les épisodes fillers, mon avis est mitigé.
    Les épisodes sur le promoteur immobilier sont les plus faibles, ils sont lents, ennuyeux, pas drôles et pas touchants.
    J'aurais nettement préféré que les scénaristes adaptent le personnage de Mikado, il était beaucoup plus drôle et ses “duels” avec Yotsuya ont donné lieu à des situations hilarantes dans le manga, surtout que le pauvre Yusaku se trouvait entre deux feux.
    En revanche, j'ai trouvé l'épisode ou Yotsuya tournait en bourrique les autres locataires très drôle et celui ou lui, Akemi et Mme Ichinosé voulaient l'aider à surmonter sa peur des chiens franchement poilant.

    Mais les meilleurs épisodes sont incontestablement ceux tirés du manga.

    Pour les épisodes ou Yusaku se casse la jambe et est hospitalisé, on constate tout de même qu'il y a une légère édulcoration par rapport à l'oeuvre originale.

    Dans le manga, Yusaku était décidé à rompre avec Kozué, mais celle ci a eu la grande gentillesse de lui offrir un cadeau, et notre étudiant a renoncé à casser avec elle.
    Cela avait énervé Kyôko qui espérait que Yusaku rompe avec Kozué et n'a pas tenu ses engagements, elle n'a pas manqué de le gronder pour cela.

    De retour dans sa chambre, il a traité Kyôko d'imbécile, mais celle ci a tout entendu s'est mise en colère après lui et ce dernier a refusé de lui parler tellement il était énervé.
    Et après, c'est là que notre concierge tombe et s'accroche in extremis au toit.

    Dans l'animé, Kyôko n'était pas rentrée dans ses gonds quand elle a vu Yusaku de retour à la pension, quand il a hurlé “imbécile” il a dit qu'il se parlait à lui même et ne la désignait pas elle. Elle lui avait demandé si il ne voulait pas se confier mais il a refusé, et c'est là qu'elle tombe dans le vide et s'accroche.

    On ne voit pas non plus la cousine de Yusaku venu lui rendre visite à l'hôpital, dommage, c'était un personnage intéressant de la BD.

    Heureusement, la suite est assez fidèle au manga, on a notamment droit à l'une des plus belles scènes de la série avec Kyôko qui empêche Yusaku de tomber par terre et l'enlace tendrement…

    J'ai également adoré l'épisode ou Kyôko faisait son maximum afin que Yusaku puisse réviser en toute tranquillité et empêchait les trois trublions de le déranger.
    La fin est émouvante, elle se culpabilisait de ne pas s'être réveillé en retard, de ne pas avoir prévenu à temps Yusaku et de lui avoir fait rater son épreuve. Le moment ou elle a avoué au jeune homme, que, même s'il redouble, elle sera prête à attendre un an de plus est très important, puisque là, on voit de plus en plus qu'elle éprouve des sentiments très forts envers lui…
    Heureusement pour Godai, il s'est trompé et l'épreuve qu'il a raté ne le concernait et faisait partie d'un autre cursus, ainsi il n'a pas redoublé (de justesse!).

    Il y a aussi le joli épisode ou Kyôko rend visite à sa mère malade et bien sûr, ses parents inventent des prétextes bidons pour qu'elle reste plus longtemps chez eux. Elle en invente un autre aussi ou elle prétexte qu'elle ne peut pas bien dormir chez eux sans son oreiller qui est resté à la Maison Ikkoku. La fin est très intéressante, puisque Yusaku avoue l'amour qu'il éprouve envers Kyôko et évoque les qualités qu'elle a, sans toutefois la nommer. Heureusement pour eux, les parents de Kyôko ne sont pas très perspicaces. On sent aussi que notre héroïne a été profondément touchée par la déclaration de Yusaku. 😁
    Et puis c'est quand même plus classe et moins dégradant que la fois ou complètement ivre, il a hurlé à tout le quartier qu'il est amoureux de sa concierge.

    Mais l'épisode le plus poignant est incontestablement celui ou elle se recueille sur la tombe de son mari. Après l'avoir fait, elle est revenue à la pension, Mme Ichinosé lui a demandé de quoi elle a parlé à son défunt époux… et elle réalise qu'elle n'a pas pensé à lui de la journée, tellement elle était inquiète à l'idée que ses parents manigancent encore un mauvais coup.

    Elle prend conscience que le temps passe depuis la mort de Soïchiro, et sa vie est devenue tellement animée (elle s'est faite de nouveaux amis, elle refait du tennis, elle est très occupé par les divers travaux dont elle doit s'occuper à la pension) qu'elle pense “moins” à son mari.

    La deuxième scène ou elle se recueille à nouveau sur la tombe de son mari est l'une des plus émouvantes de l'oeuvre, elle lui déclare qu'autrefois à chaque fois qu'elle se remémorait sa mort, elle n'avait plus la force de se relever, alors qu'à présent, elle se souvient surtout des moments heureux vécus auprès de lui.

    C'est un épisode qui va très loin dans l'introspection psychologique de notre héroïne, on se rend compte à quel point elle a évolué et tout le chemin qu'elle a parcouru jusque là.

    La douleur et le chagrin d'avoir perdus son mari sont toujours là et forts, mais se sont un peu atténués avec le temps, et elle déclare sincèrement être heureuse à l'heure actuelle.
    J'aime beaucoup aussi la fin de cet épisode qui se conclue sur une note optimiste, puisqu'on voit Yusaku et Kyôko qui ont hâte de contempler les cerisiers en fleurs…

    Yagami (Clémentine) apparaît dans les 4 derniers épisodes du coffret et je dois dire que cette jeune fille m'a depuis toujours énervé: je la trouve capricieuse, possessive, sans gêne, agaçante et la plupart du temps égoïste.
    C'est néanmoins un personnage indispensable à l'histoire car elle pousse nos deux héros dans leurs derniers retranchements et va contribuer à faire évoluer leur relation (à son grand dam!).

    Mais elle fera plus tard de bonnes choses comme lorsqu'elle prendra la défense de Yusaku tandis que son père le prend pour un bon à rien.

    J'ai vraiment adoré la majorité des épisodes de ce coffret, certains d'entre eux faisant partie à mon avis des meilleurs de toute la série.

    La réalisation technique est toujours aussi impressionnante: le character design est magnifique, l'animation est excellente et les décors sont sublimes, il n'y a aucune fluctuation entre les épisodes.

    Kitty films et Deen ont dû allouer un gros budget à Maison Ikkoku, c'est de loin l'une des séries animées japonaises les mieux réalisées des années 80 avec Ashita no Joe 2, Sherlock Holmes, Cobra et Cat's Eye.
    Et bien entendu, les musiques de Kenji Kawaii sont toujours aussi somptueuses et envoûtantes.

    L'histoire quant à elle demeure toujours aussi magnifique et intemporelle. 😃
    Maison Ikkoku ne vieillira jamais de toute manière.

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    Sotelo le #273867

    Citation (Xanatos @ 25/02/2012 14:34)
    L'histoire quant à elle demeure toujours aussi magnifique et intemporelle. 😃
    Maison Ikkoku ne vieillira jamais de toute manière.

    + 1.

    Xanatos
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    Xanatos le #273868

    J'ai terminé le visionnage des 40 derniers épisodes de Maison Ikkoku il y a quelques semaines.
    J'ai bouclé le visionnage des deux derniers coffrets en trois semaines pour faire perdurer le plaisir le plus longtemps possible. 😁

    Il y a énormément de choses à dire au sujet de ces épisodes surtout que bon nombre d'entre eux font partie des meilleurs de la série.

    Certains sont absolument hilarants et m'ont fait rire aux éclats.
    Ainsi dans une histoire, Yusaku veut déclarer sa flamme à Kyôko et lui parler de ses projets d'avenir, mais n'a pas encore le cran de le faire. Et d'un autre côté, il y a une petite fille qui s'est amouraché de lui à la garderie (décidément ce Yusaku quel tombeur, il séduit toutes les tranches d'âge! 😂 ), et bien qu'éprouvant de la sympathie pour cette fillette, il n'a bien entendu pas l'intention de l'épouser…

    Il enregistre alors deux cassettes, l'une ou il avoue son amour à Kyôko et l'autre ou il dit à la gamine qu'il l'aime bien mais qu'elle est trop petite pour lui et qu'elle trouvera sûrement quelqu'un de très bien quand elle sera plus grande…

    Manque de pot, ce gaffeur a interverti les cassettes! 😂
    Les têtes de Kyôko et des trois joyeux lurons sont à mourir de rire quand ils entendent la cassette originellement destinée à l'enfant, de même que celles des parents de la petite fille quand ils croient que Yusaku est amoureux de leur enfant! 😂

    Evidemment, il y a aussi les épisodes déchirants ou Yusaku et Asuna (la jeune femme amoureuse de Mitaka et qui adore les chiens) ou suite à un énième quiproquo croient que Kyôko et Mitaka sont ensembles.

    Yusaku est complètement désespéré, et ivre de chagrin et ne laissant pas l'occasion à son égérie de dissiper le malentendu, il lui affirme qu'il pourra poursuivre sa vie sans elle… ce qui brise le coeur de cette dernière.
    Sûrement un des passages les plus tristes de l'oeuvre et on se rend déjà bien compte à ce stade du récit que notre héroïne est profondément amoureuse de notre héros.

    Heureusement, quelques temps plus tard dans une station de sources d'eau chaude, nos deux tourtereaux pourront enfin s'expliquer…

    Et comme de bien entendu lors du moment fatidique ou nos deux amoureux se rapprochaient encore davantage, les trois zigotos de la pension appellent notre concierge préférée pour qu'elle revienne d'urgence afin qu'elle répare les canalisations.

    On peut citer également les épisodes ou Yusaku galère pour trouver un travail et juste au moment ou le père de Ibuki lui a permis d'être engagé dans une entreprise grâce à sa lettre de recommandation (et après que sa fille l'ait surtout harcelé), celle ci fait faillite peu après.

    N'oublions pas également ceux ou lui et Sakamoto sont obligés de travailler dans un cabaret pour éponger leurs dettes car ils n'avaient pas assez d'argent pour payer toutes les boissons qu'ils ont commandé.
    De plus, ce bouffon de Sakamoto a trouvé un prétexte pour se défiler laissant tout à son meilleur ami.
    Ceci dit ce qui est intéressant c'est que le patron du cabaret n'est pas un mauvais bougre: bien qu'exigeant et sévère, il éprouve beaucoup de sympathie pour Yusaku, lui prodigue de bons conseils sur ses histoires de coeur et ne manque pas de le féliciter quand il fait de l'excellent travail.

    De son côté, Shun Mitaka, au prix d'énormes efforts sur lui même a adopté un chien dénommé McEnroe, et après plusieurs mois éprouvants a fini par conjurer sa phobie des chiens. Ainsi il annule (selon lui) sa seule faiblesse et peut enfin déclarer son amour à Kyôko.

    Hélas pour lui, il fera les choses trop vite, essayera de forcer la main de sa bien aimée et se rendra compte finalement que celle ci n'a jamais été réellement amoureuse de lui. Cela donne lieu à une scène très touchante avec Kyôko qui tente en vain de dire à Mitaka qu'elle n'éprouve aucun sentiment amoureux envers lui en tentant en vain de ne pas le blesser et qui finalement s'effondre en larmes, avec Mitaka la réconfortant. Difficile aussi de ne éprouver de la pitié envers Mitaka qui a tout mit en oeuvre pour conquérir le coeur de Kyôko… pour rien.

    De plus, suite à un quiproquo malencontreux, il prendra en fiançailles Asuna croyant celle ci enceinte de lui… avant de se rendre compte un peu tard que c'est la chienne de celle ci qui attend des petits! 😯 😂
    Heureusement, Mitaka finira par aimer Asuna, bien qu'il n'oubliera jamais son premier amour.

    Ce qui est intéressant aussi dans les ultimes épisodes, c'est que Yusaku trouve enfin sa voie, sa vocation: il sera éducateur.
    Il réalisera que c'est réellement dans ce métier qu'il peut s'épanouir et ou il est extrêmement doué. De plus ses qualités humaines sont bien mises en avant: sa très grande gentillesse, son caractère chaleureux et sa sensibilité. La scène ou il hurle à Mitaka qu'il réussira ses examens et qu'il demandera la main de l'élue de son coeur montrent enfin sa détermination et sa volonté inébranlable à concrétiser ses objectifs.
    Les moments ou l'on apprend qu'il a réussi ses examens, décroché son diplôme et obtenu un travail sont forts en émotion…

    Kozué quant à elle, et là encore suite à un malentendu ne voudra plus voir Yusaku pendant un certain temps et acceptera la demande de mariage d'un homme qu'elle a considéré longtemps comme un ami.
    Heureusement Kozué et Yusaku pourront s'expliquer et se quitteront bons amis. 😁

    Parmi les tout derniers épisodes, il y a également celui absolument bouleversant ou Kyôko demande à Yusaku de vivre plus longtemps qu'elle, ne serait ce que d'une journée.

    On sent que le décès de son époux l'a traumatisée et a laissé une blessure profonde dans son coeur et dans son âme, heureusement, Yusaku trouvera les mots pour la réconforter et l'apaiser et plus incroyable encore, le père de Kyôko lui donnera sa bénédiction.

    L'avant dernier épisode est également remarquable avec Kyôko qui se rend en compagnie de son bien aimé dans le village natal de ce dernier afin qu'elle connaisse ses beaux parents. De plus Yukari la grand mère fera un cadeau admirable à son petit fils: elle lui donne l'argent qu'elle avait mit de côté pour ses obsèques afin qu'ils puissent financer leur mariage. J'ai été très touché aussi par la scène ou nos deux amoureux contemplent de magnifiques paysages enneigés.

    Quant au dernier épisode, il est magnifique, extrêmement émouvant et conclue en beauté cette fabuleuse série. 😃

    Il est riche en émotion pure et véhicule un formidable message d'espoir, Kyôko étant parvenue à surmonter le deuil de son premier époux, à aller de l'avant et de couler des jours heureux auprès de Yusaku…
    La scène finale ou tous les deux montrent leur petite fille aux membres de la pension est belle à pleurer…

    Maison Ikkoku est incontestablement l'une des plus grandes séries animées des années 80.
    Le character design est superbe et très homogène sur la quasi totalité des 96 épisodes, fait relativement rare pour les séries longues de cette époque. De plus l'animation est véritablement excellente et n'a pas vieillie d'un iota pouvant rivaliser aisément avec bien des productions animées contemporaines.

    Enfin, les personnages ont une psychologie complexe et recherchée et sont profondément humains.

    Les musiques s'harmonisent à merveille avec le récit, certaines d'entre elles sont très drôles et dynamiques, d'autres sont très mélancoliques et touchent directement le coeur du spectateur/ de la spectatrice.
    Certainement la plus belle BO composée par Kenji Kawaii avec celle des films de Ghost in the Shell et de Ranma 1/2.

    Et puis c'est vraiment une oeuvre mature qui gagne à être redécouverte à l'âge adulte qui traite de sujets et de thèmes qui nous parlent, renforçant notre identification envers les protagonistes.

    Maison Ikkoku est une série hilarante, réaliste, poétique, passionnante et très émouvante. Et c'est aussi l'une des plus belles histoires d'amour de tous les temps.

    Le manga original de Rumiko Takahashi est un chef d'oeuvre du 9e art, la série animée est un chef d'oeuvre intemporel de l'animation. 😃

    C'est un immense classique que je recommande à toutes et à tous, aussi bien aux fans de la première heure qu'aux néophytes voulant découvrir une magnifique histoire d'amour.
    Je conseille aussi très fortement la série animée à celles et ceux ayant lu et adoré le manga d'origine, la série animée est exceptionnelle et lui fait vraiment honneur.
    De plus l'édition DVD VO/VF de la série animée est très bonne (image et son d'excellente qualité, traduction fidèle pour la VOSTFR, aucune censure).

    VIVE MAISON IKKOKU!

    😃

    Sotelo
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    Sotelo le #273869

    Rien de plus à ajouter. Lisez Maison Ikkoku, regardez Maison Ikkoku, encore et encore ! Chef-d'oeuvre !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #273870

    En 1988 paraissait un animé culte hélas devenu introuvable :
    Gunbuster !
    Je profitais de mes derniers jours en terre nipponne pour faire d'autres recherches en manga / animé, notamment dans les 4 ou 5 "gros"Book-Off d'Osaka, lorsque je suis tombé sur l'intégrale de la série.
    Mais j'ai reculé devant le prix (plus de 70 euros) pour une série en seule version japonaise.

    Je me demande une chose : ce "classique" sera t-il réédité chez nous ?

    Bub
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    bub le #273871

    Citation (Lord Yupa @ 06/09/2012 11:15)
    En 1988 paraissait un animé culte hélas devenu introuvable :
    Gunbuster ! J
    Je profitais de mes derniers jours en terre nipponne pour faire d'autres recherches en manga / animé, notamment dans les 4 ou 5 Book-Off d'Osaka, lorsque je suis tombé sur l'intégrale de la série.
    Mais j'ai reculé devant le prix (plus de 70 euros) pour une série en seule version japonaise.

    Je me demande une chose : ce “classique” sera t-il réédité chez nous ?

    Je pense que tu peux le trouver d'occasion encore assez facilement, j'ai trouvé mon intégrale de la série (et de Gunbuster 2) à Gibert Joseph pour la modique somme de 12 €.
    Je ne sais pas si tu commandes sur le net, mais sur amazon je vois des exemplaires à 15 € neufs.

    En revanche, je suis blasé : mon bluray de Nausicaä ne passe pas sur mon lecteur (écran Disney, choix de la langue et… plus rien !)… et comme ça fait des mois qu'il trainait et que je l'ai acheté… quelle poisse. =__=

    Xanatos
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    Xanatos le #273872

    Oh mince c'est vraiment pas de chances Bub! 😢

    Ou as tu acheté le Blu Ray? As tu le moyen de l'échanger contre un Blu Ray fonctionnel?
    Le truc, c'est de savoir si tu as conservé le ticket de caisse, parce que sinon ça risque d'être difficile. 😒

    Soit tu l'as acheté dans un magasin spécialisé, le patron te connaît bien et te croira sur parole, soit tu l'as acheté dans un super marché et là ce sera plus délicat!

    En revanche si tu l'as commandé sur Internet, il y a possibilité de contacter le site de VPC pour leur faire part de ton problème, s'ils sont professionnels, ils écouteront ta requête.

    Pour Gunbuster attention le DVD de Beez est décevant: l'image est moyenne et surtout le traducteur a fait une bourde énorme: dans le dernier épisode, lors des scènes ou des chefs militaires s'expriment, le traducteur a traduit leurs noms… mais pas leurs dialogues!

    Le sous titrage est très approximatif et hasardeux.

    Dommage que l'édition DVD de ce chef d'oeuvre du studio Gainax ait été autant bâclé. C'est le seul DVD Beez qui m'a déçu car j'ai toujours été très satisfait de leurs autres éditions (Ghost in The Shell Stand Alone Complex et 2nd GIG, Gurren Lagann, Gundam 00, Wolf's Rain…).

    Je suis content d'avoir découvert Gunbuster après avoir redécouvert “Ace Wo Nerae!/Jeu Set et Match”, les OAVs de Gainax rendent un bel hommage à ce classique du manga et de l'animation japonaise, surtout que Noriko a beaucoup de points communs avec Hiromi/Héléna. Idem pour les deux coachs des deux oeuvres respectives (Kouichiro Ohta et Jin Munakata/Jean Mallet): ils sont tous les deux exigeants, à la limite de la tyrannie, néanmoins, ils sont très attachés à leurs élèves et ils les aiment beaucoup.

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