En même temps dans la Mythologie grecque, les dieux et les héros sont rarement présentés comme des modèles de vertu 😂 (cf. Oedipe et Heracles pour ne citer que ces deux-là). C'est une conception très chrétienne, cette idée d'une divinité immaculée qui juge les hommes.
Merci pour les quelques infos sur les trois étudiants ayant participé au reportage, Yupa. Je me demandais justement ce qu'ils étaient devenus après leurs études. Le reportage date a tout de même déjà une dizaine d'années. 😉
Bon, moi j'ai vu un film se SF sorti y a bien longtemps en France sous tous les noms improbales et qui à la surprise générale a été réédité en 2008 avec une nouvelle VF ! J'ai nommé :
Luke L'invincible (ou Luc l'intrépide si vous préférez)
Bon n'allons pas par quatre chemins : ce n'est pas un chef d'oeuvre. Le film a été réalisé en 1984, mais vu ses thèmes on croirait plutôt qu'il date des années 60, un peu comme s'il était sorti à la même période que les deux premiers films de Cyborg 009. Je pense en particulier au méchant de l'histoire, dont je ne révélerai rien pour éviter le spoil. Mais toute sa conception du monde, ses motivation, son apparence sont trop prévisibles, au point qu'à un moment j'en venais à me dire ''Bon alors Luke va faire ceci et le méchant apparaîtra et sa forme sera''… ce qui s'est révélé parfaitement exact ! Donc oui, sur ce point il n'y a aucune surprise. D'ailleurs le héros ne sort pas des conventions de l'époque : jeune Esper immortel qui préfère vivre en paix au milieu de ses brebis, mais qui doit tout de même combattre car c'est son devoir. Il est plutôt sympathique et attachant, mais rien de franchement original. Par contre, son design très années 60 saute pas mal aux yeux comparé aux autres personnages plus conventionnels dans le style des années 80.
Le film se distingue tout de même par la mise en avant des Esper, un thème peu courant avant la sortie d'Akira, mais aussi par le traitement de certaines idées vraiment inattendues et qui évitent les clichés, de même pour les relations entre les personnages parfois intéressantes. Il y a aussi pas mal d'humour dans le film, notamment au travers de Ryu Yamaki, jeune premier qui n'a aucune chance avec les filles et perd la tête dès qu'il rencontre la jeune Esper Jessica.
Sinon la réalisation est pas trop mal même trente ans après (enfin rien de navrant qui m'ait sauté aux yeux). Il y a quelques bons moments d'animation et même une tentative d'utilisation de l'ordinateur sur une scène, moins voyante que sur Golgo 13 sorti l'année précédente. Le film est assez long (presque 2 heures), mais il a le mérite de ne pas être ennuyeux. Après, c'est certain que face à des monstres comme le Nausicäa de Miyakzaki, le film de Macross ou même Lensman (jamais sorti en France, rah), également produits en 1984, Luke l'invincible ne fait guère le poids mais il assume son côté divertissant. Un film à voir pour tous les amoureux de la SF des années 80. Après c'est un style qu'il faut bien sûr aimer.
Luc l'intrépide (son premier titre français) est sorti en 1985 chez un obscur éditeur qui est parvenu à proposer sous l'appelation ''Dessin-animé pour enfant'' un long-métrage violent (les scènes gores se comptent par dizaines) avec quelques scènes de nues plutôt explicites. Bref, la belle époque du ''Le DA c'est pour les enfants, même si y a des filles à poil et des têtes défoncées''. Je suis surprise que ce titre n'ait pas rapidement disparu des étalages VHS de l'époque et qu'il ait même été réédité à plusieurs reprises. Surtout que même amputé de trente minutes (Oui, Luc l'intrépide c'est un peu le petit frère de Vidocq et Warriors of the Wind), la plupart des scènes qui auraient pu poser problème sont intégrales ! J'adore la logique des censeurs… Sans doute est-il suffisamment passé inaperçu pour qu'il n'inquiète personne parmi les détracteurs de la japanime.
A noter que le nouveau doublage est vraiment très réussi et soigné, même si l'ensemble des voix ne me disent rien (on a tout de même Alexis Tomassian pour Luke), avec un petit côté rétro pas désagréable. Surtout que pour une fois, ce redoublage était amplement nécessaire vu la piètre qualité de la précédente VF. Et non ce n'est pas parce qu'il y avait Michel Gatineau dans l'équipe que ça change quoi que ce soit, on est bien loin du boulot qu'il avait effectué dans Goldorak. Bon après je n'ai pas vu l'intégralité du film version 1985, mais la plupart des avis semblent aller dans ce sens.
. Jamais vu un couple aussi cliché et qui n'apporte pas grand-chose à l'intrigue. Certes Saori s'est plutôt bien débrouillée dans Hadès, mais ce n'est pas ça qui me l'a rendu plus sympathique alors que bizarrement Seiya m'a moins cassé les pieds que durant le Sanctuaire. Je n'ai pas vu l'épisode 30, mais je garde des souvenirs mitigés du passage dans le manga où ils se rapprochent l'un de l'autre alors que Seiya vient de la sauver des corbeaux de Jamian : j'avais l'impression de me retrouver devant les pires soap opera des années 80 😌 
