Se souvenir de moi

[Membre OfflineHabitué★★★]

Meko le 27 mars 2008 à 15 h 13 min #116873

Yep ça motive grave ! promis qu’onvas en refaire, si les ventes suivent..

Appel du fond du coeur :

Ce mag est sous cellophane, donc vous seuls pouvez en faire la pub, si vous l’appréciez, motivez votre entourage a l’achat… sinon y’en aura plus…

[Membre OfflineNouveau★]

watanuki le 3 avril 2008 à 20 h 31 min #116874

Yop salut Méko, Tu te souviens de moi ???

Sinon salut tout le monde aussi (j’ai pas trouvé le topic où me présenter, désolé),

dis-moi, une question me hante depuis que j’ai acquis la chose en question : l’article sur Hamtaro est une vanne géante non ? C’était pour faire un peu relâche entre deux articles insoutenables, ou le rédacteur y croyait-il vraiment (non, je refuse d’envisager cette solution)

😁

Edité par watanuki le 03-04-2008 à 20:31

[Membre OfflineAncien★★★★]

Kaiser Panda le 3 avril 2008 à 21 h 39 min #116875

Salut !

Pour se presenter cherche donc le SANPP (à ne pas confondre avec le SSAPP ^^), tu comprendras une fois dessus…

Pour le coup d’Hamtaro, oui c’est bien une vannes à la noix : j’aime bien !

Je profite de ce post pour moi aussi faire l’eloge du papier (je viens de le finir, enfin), qui une fois encore a su prendre les clichés par les cornes, le retourner, l’analyser & le presenter de maniere sinon complete, du moins assez pour se faire une idee des genres, des styles, & des personnalités maitresses du domaine. Je plussoie Bub, quoi.

Deux choses m’ont etonnées quand meme : on ne parle pas tant que ca des yokai (trop old school ?), et l’absence decriée mais tellement reelle (à mes yeux) d’Ebichu, qui aurait eu une place de choix en double page en face de Hamtaro ou encore (au moins), une petite mention dans l’article sur le kawai trash.

Sinon j’aurais plus developpé la violence psychologique, mais c’est deja bien d’en parler je suppose (panorama VS exhaustivité, etc.).

Mais bon je pinaille, je pinaille mais ne boudons pas notre plaisir !

Question à la con : A quoi allez vous bien pouvoir vous attaquer, sur votre prochain gros coup dans ce style ?

Si c’est à un studio, je propose Gainax… (KP, mode “vive Gurren Lagann”)

[Participant OfflineHabitué★★★]

Cielago le 4 avril 2008 à 10 h 09 min #116876

Citation (El Panda)

Deux choses m’ont etonnées quand meme : on ne parle pas tant que ca des yokai (trop old school ?), et l’absence decriée mais tellement reelle (à mes yeux) d’Ebichu, qui aurait eu une place de choix en double page en face de Hamtaro ou encore (au moins), une petite mention dans l’article sur le kawai trash.

Il me semble qu’Ebichu avait déjà été traité dans le HS Q, ça aurait fait doublon, non ?

[Participant OfflineHabitué★★★]

Cielago le 9 mai 2008 à 16 h 10 min #116877

Bon, j’arrive encore des plombes après la bataille, mais j’ai mis du temps avant de lire tout le hors-série, et encore plus de temps à me motiver à écrire le présent message.

Tout d’abord, je me joins à mes amis pingouins et félicite Méko et tous les rédacteurs qui ont travaillé sur ce numéro. Loin d’une revue d’effectif de toutes les œuvres trash nous venant du Japon, vous nous avez offert de véritables analyses de la violence dans ces œuvres de fiction, et ce non sans humour. J’ai parcouru avec grand intérêt et plaisir (à la lecture des textes, certaines images étaient quand même “hardcore”) les articles de ce hors-série. Le contenu était assez exhaustif et donnait un panorama vaste des différentes formes de violence présentes dans les manga. Je regrette juste le peu d’information sur les manga les plus anciens, en particulier les œuvres de Go Nagai, qui a été selon moi un précurseur dans ce domaine au Japon. Vous allez peut-être me dire que vous avez déjà tout dit à son sujet dans le HS 1, mais ça fait quand même presque dix ans et une piqûre de rappel ne fait pas de mal. Mais bon, on ne peut pas tout mettre et je pardonne aisément ce petit défaut.

En ce qui concerne le fond des articles, j’aimerais revenir sur le pourquoi de la violence dans certains manga. Je passe sur le passé violent du Japon et sur les besoins d’exutoire d’individus étouffés par le poids de la société, tant de raisons particulièrement intéressantes sociologiquement, mais pour lesquelles je ne me sens pas de taille à évaluer leur impact sur la population japonaise d’aujourd’hui.

Même si la violence ne me rebute pas (je lis Berserk, Vagabond, Eden, Gunnm, Parasite…), j’ai tout de même été choqué par la description des scènes de certains manga, plus encore que par les images qui illustraient les articles. C’est particulièrement la partie “Trauma” qui m’a surpris, car je ne connaissais que très peu de manga de cette catégorie. En lisant les descriptifs de certaines œuvres (tout particulièrement le recueil d’illustrations de Samura) j’ai pensé que les auteurs de ces trucs devaient quand même avoir une case de déplacée. Je comprends la violence quand elle sert à installer une atmosphère (Vagabond, Gunnm), à introduire un monde sans lois (Berserk, Ken, Gunnm), à interpeller sur la cruauté de notre monde et des êtres humains (Eden), mais quand ça paraît gratuit, c’est plus difficile à avaler.

De plus, en comparant avec l’article sur le cinéma d’horreur japonais, je me suis rendu compte que les auteurs de bandes dessinées sont beaucoup plus proches personnellement de la violence que leurs homologues cinéastes. Un metteur en scène et des acteurs qui tournent une scène de violence observent de visu tous les trucages, ne sont pas touchés par la musique et l’atmosphère qui passent en post-production et ont donc, selon moi, moins de mal à se détacher ensuite de leur scène. Malgré la puissance de l’imagination, un romancier qui écrit une telle scène ne sera face qu’à des mots au final. Mais un dessinateur, s’il veut faire un travail propre, devra passer plusieurs heures, voire des jours, sur une seule illustration et en soigner tous les détails. Franchement, je n’ai regardé certaines illustrations que quelques secondes et ça m’a suffi. Mais quand je pense au dessinateur qui a imaginé, représenté et travaillé pendant des heures sur ces dessins, je me pose des questions. Parvient-il à oublier ces scènes, ou pire à les banaliser ?

Alors suis-je parano de m’inquiéter de la santé mentale des auteurs, ou alors impressionné de manière exagérée par ces dessins ? Il est vrai que nous ne sommes pas tous touchés de la même manière par la violence, mais je ne me considérais pas jusqu’à présent comme facilement impressionnable.

Edit : hmm, la lecture de ce HS m’a fait pas mal réfléchir… y’a encore plein de choses dont j’aimerais parler, mais je n’arrive pas à formuler correctement pour l’instant. Je parviendrai peut-être à y mettre un peu d’ordre plus tard. Wait and see…

Edité par Cielago le 09-05-2008 à 16:13