http://www.animeland.com/forum/topic/jojo-39-s-bizarre-adventure/page/11/#post-362917
Voilà LA nouvelle que j’attendais impatiemment !
Warner Home Video va sortir la première saison de JoJo’s Bizarre Adventure (Phantom Blood et Battle Tendency) par chez nous !
Il faudra attendre le 6 juillet pour mettre la main sur cette merveilleuse série !
Source : Manga NewsJe n’ai qu’une hâte, c’est d’entendre la VF, en espérant, mais ça va être très difficile vu le niveau de la VO, qu’elle soit à la hauteur !
Croisage de doigts en bonne et due forme !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Okuyasu et Josuke découvrent en marge du quartier commerçant de Morio, près du cimetière, un restaurant italien tenu par Tonio Trussardi, jeune immigré italien ayant parcouru le monde à la recherche des meilleurs ingrédients pour sa cuisine. Ici, pas de menu, c’est Tonio qui concocte un plat adapté à l’état de santé de ses clients !
Alors qu’Okuyasu se régale des succulents plats du jeune chef, d’étranges phénomènes touchent son corps qui semble réagir physiquement à la nourriture qu’il ingurgite. Pour Josuke, il n’y a pas de doute, Tonio Trussardi est un manieur de Stand, et Okuyasu risque bien de regretter d’avoir mangé de la… salade de tomate et mozzarella !
Allons Manger Italien est un épisode particulier puisqu’il joue avec les codes typiques de la série et entretient jusqu’à la fin le doute quant aux intentions de Tonio Trussardi. Ainsi, Okuyasu semble véritablement hypnotisé par les plats que le chef italien lui apporte, et son corps réagit de manière totalement surnaturelle et particulièrement dégoûtante (les yeux qui se ramollissent, la peau qui se déforme et s’arrache, les dents qui sautent). Des situations qui paraissent habituellement être les signes précurseurs d’un ennemi pour le héros dans les JoJo’s. Et n’oublions pas la traditionnelle cruauté envers les animaux chez le vilain dont Hirohiko Araki ne manque jamais de nous rendre témoins ! Tout est là, y a pas d’absent à l’appel, même le pétage de plomb du vilain est aussi de la partie ! Tous les radars du fan assidu de JoJo sont donc ouverts et dans sa tête, y a une grosse lumière rouge qui clignote et qui l’avertit : “Attention gros vilain repéré ! Gros vilain repéré !”
De ce fait, Araki montre qu’il sait faire preuve de recul et de suffisamment d’autocritique dans son travail pour nous livrer une histoire autoparodique et très futée. Même quand on connaît les tenants et aboutissants de l’histoire, on accepte malgré tout de rentrer dans le jeu. C’est un excellent moment qu’il nous fait passer, et inutile de dire qu’on aimerait plus souvent voir des tentatives de ce genre !
Techniquement, l’épisode est honnête, pas mirobolant mais honnête. Mais l’ambiance en tout début d’épisode est excellente. Inédite par rapport au manga, elle joue avec les codes du slasher, et comme dit l’autre, on s’attend à ce que “ça charcute et que ça trucide” !
Tout le reste est 100% fidèle au manga et le sublime de par son doublage, avec un Tonio Trussardi qui oscille entre le gentil gaijin et l’inquiétant manipulateur de Stand pour redevenir tout de suite après l’aimable chef de restaurant accueillant ses clients, avec une parfaite maîtrise dans le ton !
Il serait facile, et assez malavisé, de qualifier cet épisode de parenthèse, voire d’exception dans cette quatrième partie, parce qu’au contraire il est plutôt emblématique de cette nouvelle génération. C’est un tournant que prend la série avec Diamond wa Kudakenai, avec de nouvelles règles, que ce soit dans la narration comme dans le genre abordé par ce shônen atypique.
A suivre !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Tandis que Jotaro est prévenu par la fondation Speedwagon de la venue prochaine de Joseph Joestar, Josuke glande devant la télé. Et c’est le moment que choisit le mystérieux possesseur du Stand électrique pour se présenter à lui, à travers son Stand appelé Red Hot Chili Peppers, et en profiter pour tester sa force en vue d’affronter ultérieurement Jotaro et son Star Platinum.
Peu de temps après, Jotaro réunit l’équipe pour les prévenir de l’arrivée d’un manieur de Stand capable de trouver Red hot Chili Peppers, mais ce dernier les espionnait et s’apprête à aller tuer Joseph. C’est l’occasion qu’attendait Okuyasu pour venger la mort de son frère.
Red Hot Chili Peppers, Stand téléguidé à distance et tirant sa puissance de l’électricité environnante, entre véritablement en action, et pour ses débuts il frappe fort, le sagouin ! Sur le plan moral, ce n’est certes pas un personnage intéressant (difficile de connaître ses réelles motivations, surtout quand on ne voit que le Stand), mais ses pouvoirs, sa ténacité, ainsi que cet excès de confiance en lui en font un adversaire redoutable qu’il serait dangereux de ne pas prendre au sérieux.
Physiquement, Red Hot Chili Peppers cultive une certaine ressemblance avec Freezer (Dragon Ball Z, faut-il le préciser ?), et ce ne sera pas la dernière fois qu’on rencontrera un ersatz du tyran dans JoJo’s, soit dit en passant !
Peu d’esbroufe technique dans cet épisode, qui va à l’essentiel et ne s’éloigne pas du manga jusque dans le cadrage, alors que la série nous a habitué à une mise en scène plus audacieuse. Cela dit, plus les épisodes passent et plus il sera dur de faire plus original que l’oeuvre originale elle-même en matière de cadrage !
On remarquera aussi, à ma grande joie, que l’Opening retrouve sa première version, laissant tomber la version plus dance du remix ! Et pour la petite anecdote inutile, Josuke ne joue pas à la Super Famicom comme dans le manga mais à la Nintendo 64. Un point de détail qu’on pourrait qualifier de plus logique pour l’époque…
En conquelusion (erreur velue voulue), un adversaire plus dangereux que tous ceux qui le précèdent dans cette quatrième partie a enfin commencé à agir ! Malin, prudent et calculateur, il préfigure un autre manieur de Stand à venir et autrement plus dangereux et redoutable, qui ne tardera d’ailleurs pas à faire son apparition ! En attendant, Red Hot Chili Peppers fait son taf, et il le fait bien, même si on perçoit déjà ses limites et ses points faibles.
A suivre !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Grâce à Josuke, Red Hot Chili Peppers n’a pas pu tuer Okuyasu, mais il se dirige toujours vers le port de Morio pour se débarrasser de Joseph Joestar qui est sur le point d’arriver. Afin d’assurer sa protection, Jotaro et Okuyasu rejoignent le navire en bateau, tandis que Josuke et Koichi sont assignés aux quais afin de trouver où se cache le Stand télécommandé.
Frustré de voir son plan déjoué par la stratégie de Jotaro, le manieur de Chili Peppers se dévoile enfin aux yeux de Josuke et Koichi. Il s’appelle Otoishi Akira (ou Tristan des Bee Hive, y a encore débat sur la question) et a bien l’intention de tuer ses adversaires en trois minutes (quand ton Stand ressemble quasiment à Freezer, tu te dois d’aller jusqu’au bout dans la caractérisation), puis d’utiliser un avion télécommandé pour arriver à Joseph avant Jotaro, après quoi il se voit déjà devenir une superstar du rock au même titre que Jimi Hendrix ou Jeff Beck.
Il y a une règle tacite, assez juste, assez juste, qui veut que que l’inconnu, l’irrésolu, soit plus effrayant ou plus fascinant que ce qui est dévoilé. C’est un peu le cas dans cet épisode. Si Red Hot Chili Peppers est un Stand puissant dont il faut se méfier, une fois son manieur révélé au grand jour, la sauce prend moins, tout-à-coup. Akira n’est pas très intéressant en l’état. C’est un jeune homme de 19 ans sans personnalité (dans une série comme JoJo’s, c’est un comble) semblant faire sa crise d’ado en retard et dont il est difficile de comprendre les motivations. Le fait qu’il soit un aficionado de la guitare électrique découle juste du fait que Hirohiko Araki a certainement dû faire une fixation plus ou moins passagère sur l’instrument, ou qu’il désirait transmettre une de ses passions à travers un personnage dont il ne savait manifestement pas quoi en faire. Je l’ai déjà dit dans la précédente revue, sur plusieurs points Red Hot Chili Peppers préfigure un prochain ennemi autrement plus travaillé et intéressant par sa psychologie, Killer Queen, et rien que pour cela, ça valait largement le coup ! Et puis, au moins, le Stand Chili Peppers en lui-même était suffisamment classe pour maintenir l’intérêt. C’est l’effet Freezer ! Et un autre plus amené par l’anime, c’est de pouvoir apprécier les riffs de guitare d’Akira, et tout particulièrement sa version toute personnelle du “vas ni**** ta mère !” 😆
Enfin, la relation entre Josuke et Joseph est plus touchante dans la version animée, les mouvements retranscrits et les regards appuyés y étant plus détaillés, l’œil s’y attarde plus que dans le manga.
Malgré un ennemi fade et ayant moins de prestance que son Stand, l’épisode était très correc’ dans l’ensemble. Les effets étaient plutôt discrets cette fois-ci, tout comme l’ambiance et la mise en scène, mais voir le Jimi Hendrix du pauvre se prendre une mandale dans la tronche par Okuyasu, je sais pas pourquoi, mais ça fait un bien fou ! Peut-être une frustration venue de ma plus tendre enfance qui a enfin trouvé de quoi la combler… Allez, maintenant, amenez-nous un clone de Mathias et on est bon ! 😆
A suivre !
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Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Otoishi Akira a pris cher, à tous les niveaux. D’une part, la terreur que lui inspire Jotaro est suffisante pour qu’il se tienne à carreau, et même si ce n’était pas le cas, les trois ans de prison ferme qu’il va purger pour les innombrables vols qu’il a commis (500 millions de yens, soit plus de trois millions d’euros) devraient le calmer bien comme y faut. Quant à l’arc et la flèche, ils sont entre les mains de la fondation Speedwagon, ce qui devrait logiquement calmer le jeu à Morio.
Josuke accompagne son père, Joseph Joestar, à la demeure familiale. Si le malaise entre le garçon et son père qu’il vient tout juste de rencontrer est assez palpable, la glace se brise lorsque Joseph bute littéralement contre un être invisible à ses pieds. Après quelques hésitations et tâtonnements, il découvre que ce n’est pas à un Stand qu’ils ont affaire mais à un bébé invisible !
Episode parenthèse dans l’histoire, cette petite mésaventure sert surtout de prétexte à créer une véritable relation de confiance entre Josuke et Joseph, au travers de ce bébé dont on ne sait fichtre rien. Comment a-t-il obtenu un tel pouvoir ? Est-ce vraiment un manieur de Stand, ou plutôt une manieuse de Stand ? Et surtout, d’où vient-elle ? Où se trouve sa famille ? Comment a-t-elle survécu jusqu’ici (c’est une situation terrible quand on y pense réellement) ? Aucune de ces questions n’est vraiment soulevée ici, seul le lien entre Josuke et Joseph est développé.
On peut cependant s’amuser à constater une fois de plus la tendance maniaque de Hirohiko Araki à détailler des passages anodins, comme lorsque Joseph part acheter des couches et un biberon pour l’enfant. Un souci du détail propre à l’auteur, et qui amène une scène assez rigolote, c’est toujours ça de pris !
L’histoire, courte dans le manga, est meublée ici par quelques rajouts plus ou moins pertinents, comme la radio Morio, “l’entretien” entre Jotaro et Akira, la mère de Josuke, l’apparition hors caméra d’un certain mangaka habitant la ville, ainsi qu’un court épilogue avec Josuke.
En conclusion, c’était un bon divertissement, avec ce qu’il faut de rebondissements et toutes les situations dangereuses que la présence d’un bébé invisible implique. Comme signalé précédemment, c’est surtout l’occasion de construire la relation entre Joseph et Josuke. D’un côté comme de l’autre, c’est agréable à suivre, ça n’a pas de répercussions énormes mais ça n’avait pas d’autre ambition, après tout.
A suivre !
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Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Koichi rencontre Hazamada, sorti de l’hôpital depuis deux jours, et ce dernier lui révèle que le célèbre mangaka Kishibe Rohan, auteur du manga à succès Pink Dark no Shônen, habite à Morio. Tous deux décident alors de se rendre à son domicile afin de lui demander un autographe. Arrivés sur place, ils obtiennent même de Kishibe le droit de visiter son atelier. Si la proposition enchante les deux fans du maître au plus haut point, ils commencent à se rendre compte que le mangaka, en plus d’être un véritable génie du dessin, fait preuve d’une curiosité envers toute chose qui vire véritablement à l’obsession malsaine.
Kishibe Rohan fait son entrée dans la série ! Il est indéniable que ce personnage de mangaka obsessionnel et psychotique ait marqué son propre auteur au fer rouge, tant il lui a consacré d’histoires spin-off par la suite, dont le fameux album Rohan au Louvre, disponible par chez nous dans une très belle édition colorée !
Le personnage dénote moins pour son caractère que pour son activité. Il faut dire que dans un univers où les psychopathes vivent presque en communauté tellement ils sont nombreux, il se situerait un chouïa en-dessous de la moyenne, même. En revanche, un mangaka, c’est un tire-l’oeil dès le départ. Alors quand en plus il s’agit d’un manieur de Stand dont le pouvoir permet d’améliorer la qualité de ses histoires, cela ouvre tout un monde de perspectives à la raison d’être des Stand !
Pour être honnête, il ne s’agit pas là du premier essai de l’auteur en la matière. Tonio Trussardi, le jeune chef italien installé à Morio, a ouvert le bal, et Rohan ne sera pas le dernier, d’ailleurs. Le Stand comme outil servant non pas à combattre mais à faire son métier, c’est la véritable nouveauté apportée par cette quatrième génération.
Cela étant dit, si Rohan n’est donc pas le premier personnage de ce genre à apparaître dans la série, c’est en revanche celui qui se démarque le plus de cette nouvelle donne, et ce n’est pas difficile de savoir pourquoi, une fois qu’on a vu le gus en action.
Difficile de dire si Rohan est un avatar de Hirohiko Araki, une caricature, ou simplement une parodie dont il se servirait pour critiquer ou simplement s’amuser de l’univers de l’édition de BD japonaise. Toujours est-il qu’il marque facilement le spectateur (ou lecteur), au moins autant qu’il a marqué son propre créateur !
Techniquement, l’épisode est assez moyen, par contre. Peu d’onomatopées et une mise en scène reposant surtout sur les dialogues et les plans fixes, même si certaines scènes se démarquent quand même, comme lorsque Rohan partage sa vision du mangaka, transformant l’écran en cases de manga, moment malheureusement trop court dans l’épisode et même pas renouvelé !
Autrement, l’intérieur de la maison de Rohan respecte les codes couleurs de la série, donnant une atmosphère dérangeante au lieu. Le vert pomme et le violet comme couleurs dominantes chez le mangaka, et sur ses habits mêmes, auraient dû mettre la puce à l’oreille de Koichi et Hazamada quant au danger potentiel qu’il représente !
Cette première partie est très bavarde, il faut dire. L’épisode se situe majoritairement en lieu clos, et si on ressent bien une certaine oppression sur les deux fans de Rohan, l’étroitesse du lieu laisse moins de place à l’action qu’à la contemplation, et c’est là qu’un personnage tel que Rohan est capable de ressortir tout le potentiel malsain de son pouvoir !
A suivre !
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Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Je reviens de quelques emplettes, et je suis tombé avec joie (mais je l’attendais quand même) sur le “coffret dvd” de la première saison de JoJo’s Bizarre Adventure (les deux premières générations, Phantom Blood et Battle Tendency, soit 26 épisodes) ! 😀
Bon, on va commencer par les défauts.
D’abord, le packaging est moche. C’est du simple boîtier amaray qui contient les trois disques, et l’illustration de la jaquette, comme vous pouvez le voir, est pô terrible terrible… De plus, le titre a été traduit en français… Les Aventures Bizarres des JoJo. C’est pas un drame non plus, mais voilà, la présentation n’est pas flatteuse.
C’est une édition américaine, celle de Warner Bros, alors les habitués des séries de super-héros de l’éditeur ne seront pas perdus par la présentation actuelle très sobre des menus interactifs. En clair, un menu de présentation vous donne le choix entre la lecture continue des épisodes du disque, le choix des épisodes, et le choix de la langue (vo ou va, pas de vf, et je n’ai pas encore testé la va, ou à peine) et des sous-titres. Oui, il y a des sous-titres français, pas d’inquiétudes ! ^^
Pour le menu du choix d’épisode, là encore on reste dans la présentation habituelle, c’est-à-dire pas de titres, juste les numéros d’épisodes… le désert, en quelque sorte. Et malheureusement pas de bonus, juste les épisodes.
Et voilà les points faibles ! Pour les points forts, la série n’a pas été remaniée ou censurée, ce qui est déjà un très bon point ! Les onomatopées sont toujours là et sans traduction àlacon à côté ! 😀
A ce stade du visionnage (un épisode et le début du suivant, jusqu’au générique de début, histoire de voir), je ne saurais dire si nous nous trouvons face à la version diffusée à la télé japonaise, c’est-à-dire avec les moirages sombres sur les aspects les plus sanglants de la série, ou face à la version rehaussée pour la sortie DVD / BR, sans la censure et avec de légères retouches pour embellir le tout !
Le début de la série datant de 2012, il m’est difficile de me souvenir de tout… Je reviendrai là-dessus lorsque j’aurais terminé la première partie, parce que je me rappelle parfaitement d’une scène censurée, avec une mère
devenue zombie et qui dévore son enfant devant Dio
. Cela dit, je devrais savoir bien avant de quelle version il s’agit ! ^^
Enfin bref, si vous ne la connaissiez pas, je ne peux que vous conseiller de vous procurer cette série, c’est déjà un miracle qu’elle soit finalement sortie chez nous, c’était pas gagné en 2012, même si je l’espérais de tout coeur !
Et pour 15 boules, c’est pas de l’argent foutu en l’air ! Pour la suite, on pourra toujours aller gueuler chez Warner France pour qu’ils nous sortent quelque chose qui ait plus de gueule niveau esthétique, ce serait pas un mal ! Mais en dehors de ça, c’est du tout bon ! 😀
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Koichi ne s’en souvient pas, mais il sous l’emprise du Stand Heaven’s Door de Kishibe Rohan. Sans savoir pourquoi, ses pas l’amènent inconsciemment chez le mangaka au lieu du lycée. Il assiste alors aux performances hors du commun du prodige de la plume, qui remplit ses planches en jetant littéralement l’encre dessus !
Koichi l’ignore, mais c’est parce que sa personnalité et son vécu l’inspirent que Rohan est autant passionné dans l’élaboration de son oeuvre, et il ne compte pas se passer d’une telle source sans y puiser jusqu’à la tarir. Et pour Koichi cela signifie une perte de poids intrigante, expliquée par le fait que chaque nouvelle information sur le lycéen se matérialise sous la forme d’une page sur une partie de son corps, grâce à Heaven’s Door, une page que Rohan arrache aussitôt. Cette action se traduit par une perte de poids conséquente pour Koichi. De plus, une autre capacité du Stand de Rohan lui permet de contrôler sa cible en écrivant des informations sur ses pages. Ici, Rohan a fait en sorte que Koichi ne puisse jamais l’attaquer et qu’il ne se souvienne jamais du danger que représente le mangaka une fois qu’il l’a quitté. Heureusement, Okuyasu et Josuke ont vu Koichi entrer chez Rohan, et la curiosité les pousse à venir s’incruster.
On pourrait presque dire que l’intérêt de cette seconde partie réside principalement dans l’intervention de Josuke, qui nous montre ici qu’il n’y a rien de plus précieux au monde à ses yeux que sa coupe de cheveux ! On savait déjà que se moquer de lui à ce sujet, c’est quasiment signer son arrêt de mort, mais on ignorait l’étendue de la rage qui l’animait, et c’est Rohan qui en fait les frais. L’origine de cette obsession nous est même révélée.
Cela dit, c’est aussi très appréciable de voir Kishibe Rohan à l’oeuvre dans son métier ! Son style inimitable et sa technique de dessin particulière renvoie tous ses confrères au rang de petits joueurs. Une semaine pour rendre une vingtaine de planche encrées ? Lui vous fait tout le boulot en deux jours à peine ! C’est presque hypnotique de le voir balancer ses gouttes d’encre à l’endroit précis où elles doivent être sur la planche, et parfois même sans y accorder le moindre regard. Ah ouais, le gars, y fait pas semblant !
Reste que le plus surprenant dans cet épisode se situe ailleurs. L’opening est changé après quatorze épisodes seulement, et pour la première fois dans la série, je dois dire que malgré un aspect technique de très bonne facture, on est très loin de l’ambiance des précédents génériques. Plus classique et contemporain des adaptations de shônen actuelles, et surtout moins personnel : pas une seule évocation de “JoJo” ! Cela dit, les paroles comme l’animation évoquent sans le nommer l’ennemi principal de la quatrième partie, qui va bientôt faire son apparition, Yoshikage Kira.
Malgré un rythme entraînant (à la deuxième écoute), Chase du groupe Batta fait vraiment passe-partout… J’ai déjà dit à quelques reprises que certains des génériques de la série ne me plaisaient pas au premier abord, pour finalement changer d’avis et les trouver absolument essentielles et géniales. Le dernier générique, Crazy Noisy Bizarre Town, n’était pas mon OP préféré, mais il restait dans l’esprit des génériques précédents. Là, vraiment, je ne sais pas.
En bref, c’est un bon épisode, mais comme le précédent, malgré quelques cadrages audacieux, il lui manque cette touche de folie propre à la série, même si la scène où Rohan réfléchit plus longtemps que possible alors que Josuke fonce vers lui et que le temps se dilue à tel point qu’un chrono affiche le temps que cela lui a pris (façon transformation de X-Or), était une excellente preuve d’autodérision ! 😆
A suivre !
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Akira Otoishi, manieur du Stand Red Hot Chili Peppers, a avoué à Jotaro qu’il a utilisé l’arc et la flèche sur un rat, peu de temps avant d’avoir été démasqué. Josuke est ainsi convié par son neveu à une chasse au rat manieur de Stand !
Sincèrement, j’ai beau avoir lu et relu cet épisode de JoJo, je ne suis jamais parvenu à en saisir le but, ou plutôt l’intérêt. Et la version animée ne changera rien à cet état de fait. Certes, on reste dans l’ambiance coutumière de la série, mélange de bizarrerie et d’horreur (amplifiée si vous êtes de plus du genre à ne pas supporter la vue des gaspards), avec un côté également très repoussant, lorsqu’on découvre les effets du pouvoir du Stand du rongeur. Et il y a aussi cet aspect documenté sur le sujet, en l’occurrence les mœurs des rats, là encore une habitude de l’auteur qui aime visiblement détailler à l’excès les sujets particuliers qu’il aborde, afin de livrer une expérience particulièrement réaliste à son public, au sein d’une histoire fricotant avec le fantastique (un trait partagé par son avatar Kishibe Rohan).
Reste que la façon dont cette histoire est amenée est tirée par les cheveux. On a l’impression que c’est juste une idée qui passait dans la tête de Araki, peut-être après qu’il a vu un documentaire sur les rats, va savoir ! Et puis bon, les animaux possesseurs de Stand, la troisième génération nous en avait déjà livré quelques-uns. Cela dit, le comportement du rat est ici plus proche d’un comportement animal que ne l’étaient ceux d’Iggy ou du faucon Pet Shop.
Ce qui est encore plus dommage, en parlant de la troisième partie, c’est que ce n’est pas souvent que Jotaro participe à l’action, et encore moins au premier plan, dans cette quatrième partie. Oui, il a eu son heure de gloire avec Stardust Crusaders, mais même Joseph Joestar, héros de la deuxième génération, avait plus de temps d’antenne dans la troisième partie.
Il n’y a pas grand-chose à rajouter, en définitive. L’épisode reste dans le standard technique de la série, et l’adaptation va directement à l’essentiel en coupant quelques scènes de dialogue du manga, histoire de faire passer les cinq chapitres en un seul épisode. Ce qui est plutôt une bonne idée, étant donné l’aspect assez anecdotique et limité de cette aventure.
Oui, c’est un bon résumé : Bon épisode, mais thème anecdotique.
A suivre !
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Décidément pas très chanceux dans ses rencontres, Koichi tombe sur Rohan. Mais ce dernier lui assure qu’il n’a plus rien à craindre de lui, rapport à ce gros Bill de Josuke. Le jeune mangaka explique à son nouvel ami qu’une rue de Morio ne se trouve sur aucune carte de la ville. En se rendant sur les lieux, ils finissent par se retrouver emprisonnés dans une espèce de labyrinthe quantique, les empêchant de quitter l’endroit. Alors que Rohan en vient logiquement à conclure qu’il s’agit là de l’oeuvre d’un Stand, une jeune fille apparaît devant eux. Après utilisation de son Heaven’s Door, Rohan en conclue que cette Sugimoto Reimi n’est pas une manieuse de Stand. Cependant, son comportement est étrange, surtout lorsqu’elle commence à évoquer l’existence d’une maison hantée et du sort de ses habitants.
Voilà une histoire assez atypique, même dans l’univers de JoJo’s. Reposant sur le principe des poupées russes, au fur et à mesure que l’épisode avance, on passe d’un mystère à l’autre au gré des révélations, et le vrai danger se dévoile avec la révélation finale, un danger futur pour la bande à JoJo !
En attendant, on se retrouve ici bringuebalé avec bonheur d’une ambiance à l’autre, avec une parfaite maîtrise de la mise en scène, Araki ayant déjà prouvé à maintes reprises qu’en matière de fantastique horrifique il n’avait de leçon à recevoir de personne. Et le plus intéressant reste qu’il est difficile de déterminer quel est le véritable danger au cous de l’histoire.
C’est également à partir de cette histoire que Rohan prend une place importante dans l’oeuvre globale de Araki, qui lui a consacré divers épisodes hors-série le posant généralement comme protagoniste ou spectateur d’histoires fantastiques. Si son caractère égocentrique et sa curiosité extrême prévalent, il sait néanmoins faire preuve d’une certaine compassion, comme ici avec Reimi, avec laquelle il partage un lien qu’il ignore ou plutôt qu’il a oublié.
En tout cas, c’était un épisode dense, et d’autres auraient très bien pu en tirer un film, même ! L’adaptation animée survole malheureusement quelques passages, leur faisant perdre leur tension originelle, et donc presque leur intérêt. Il faudra un jour revenir sur ce problème de l’adaptation des histoires de cinq chapitres en un seul épisode. Pourquoi attendre d’avoir six chapitres pour passer à deux épisodes, quand certaines histoires en cinq chapitres peuvent être bien plus denses ?
Malgré l’aspect quelque peu hâtif par certains moments, cet épisode reste toujours aussi bon qu’il l’était à la lecture. Sa construction atypique, mettant l’accent sur l’inconnu, finit d’introduire Rohan comme personnage récurrent (et fait aussi office de pilote des HS portés sur le mangaka, d’ailleurs) et présente également le plus terrible danger que la bande à JoJo quatrième du nom devra affronter !
A suivre !
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Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Josuke est à sec niveau finances, mais une opportunité comme souvent les manieurs de Stand en rencontrent se présente à lui, évidemment sous la forme d’un Stand… minuscule. Après qu’il a été rejoint par Okuyasu, qui a lui aussi assisté à la prestation de cet étrange Stand, JoJo découvre qu’il ne s’agit pas d’un Stand unique mais d’une multitude de versions du même Stand, une véritable nuée dont il découvre rapidement le manipulateur, Yangu Shigekiyo, ou Shigechi pour les intimes. A l’aide de son Stand, le jeune garçon récupère une énorme quantité de pièces perdues dans Morio, et Josuke voit dans la capacité du Stand un moyen pour lui, Okuyasu et Shigechi de se faire bien plus d’argent encore.
Voilà une histoire qui repose entièrement sur la personnalité du personnage qu’elle présente ! Si son Stand multiple est visuellement intéressant, ce n’est pas le cas de ses capacités, quoique, dans la seconde partie, il sait faire preuve d’efficacité.
Mais Shigechi, lui, est un numéro étonnant. Au premier abord, c’est un garçon naïf et plutôt sympathique qu’on imagine aisément être la cible privilégiée des racailles de lycée et autres profiteurs du calibre de Josuke ou Okuyasu. Mais ce serait faire abstraction de son étrange ressemblance physique avec Dodoria (Dragon Ball) que de s’arrêter à cette première impression. Le contraste entre le Shigechi que JoJo et Okuyasu rencontrent et celui qu’il devient une fois que la perspective de garder l’énorme somme d’argent accumulée lui traverse l’esprit, est tout à fait saisissant… mais pas si surprenant que cela, finalement. Il n’est pas rare de rencontrer des personnes qui changent radicalement de personnalité dès lors que l’aspect pécuniaire devient prépondérant !
Toujours est-il que c’est ce qui fait la force de cette histoire, et son intérêt principal. Certes, Josuke et Okuyasu ne sont pas innocents non plus, puisqu’ils cherchent d’abord à profiter de la naïveté et du pouvoir de Shigechi, mais une fois qu’un accord profitable pour les trois est trouvé, ce dernier fait preuve d’un comportement déroutant et détestable. On en vient à se demander s’il n’y a pas deux Shigechi tant la différence est frappante. L’histoire suscite ainsi chez le spectateur une certaine implication, devant un personnage qui lui paraissait au premier abord sympathique, ce qui crée ainsi l’empathie envers Josuke et Okuyasu, renforçant l’immersion dans une histoire sans véritable enjeu dramatique. Efficace !
Si cette première partie ne fait que poser le décor et présenter le personnage de Shigechi, elle n’en reste pas moins attrayante. Sans artifice, ou si peu, l’épisode parvient néanmoins à rendre une scène banale dynamique par sa mise en scène et l’exubérance des personnages. C’est principalement du blabla quasi non-stop entre trois jeunes gens, mais c’est du blabla à la JoJo’s, et ça fait toute la différence !
A suivre !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Coup de bol phénoménal, parmi les nombreux tickets de loto ramenés par le Stand Harvest de Shigechi se trouvait un ticket gagnant d’une valeur de cinq millions de yens : C’est Okuyasu qui l’a découvert, fouillant au pif dans le tas parti à la poubelle alors que nos lycéens cherchaient un type précis de tickets échangeables contre de l’argent.
Se rendant tous les trois au bureau de change pour encaisser le gros lot, ils se heurtent sur place à la suspicion du banquier, visiblement décidé à ne pas laisser ces “vulgaires gamins” repartir avec un tel pactole. Mais rien d’insurmontable, au final, pour des manieurs de Stand ! Le vrai problème se situe plutôt du côté de Shigechi qui n’a aucunement l’intention de donner la moitié de cette somme aux deux autres. Après tout, c’est son Stand qui a fait tout le boulot, pense-t-il.
Cette seconde partie est bien plus traditionnelle dans sa construction, et surtout par le combat entre Stand, que ne l’était la première. Shigechi et son avidité poussent Okuyasu et Josuke à bout, mais même à deux contre un, le Dodoria de poche ne se démonte pas et clame haut et fort la supériorité de son Harvest sur The Hand et Crazy Diamond réunis. Et il a des raisons d’être confiant, le bougre ! Ses 500 mini-Stand sont aussi dangereux qu’un banc de piranha féroces et affamés.
Construction classique donc, puisque le but est de découvrir le point faible de(s) Harvest, ou tout au moins de Shigechi. Cette seconde partie est aussi en majorité consacrée au combat, avec un enjeu somme toute assez léger, si ce n’est qu’une bonne correction ne peut faire que du bien au petit Shigechi. Va falloir apprendre à partager, p’tit con ! 😆
L’adaptation animée apporte un plus assez notable lors de la scène où Shigechi saoule littéralement Josuke et Okuyasu. Dans la bd, les deux lycéens ne montrent pas de véritable changement dans leur attitude alors qu’ils sont censés être ronds comme une queue de pelle, tandis que c’est assez comique de les voir tituber, le regard dans le vide, baragouinant et beuglant dans l’anime, sans non plus que cela vire à l’excès, mais suffisamment pour qu’on puisse l’apprécier !
C’est donc encore un nouveau personnage qui fait son apparition dans la série, au caractère tout aussi unique que celui de ses prédécesseurs. L’histoire en elle-même, si elle est loin d’être inoubliable, a le mérite d’impliquer le spectateur grâce au comportement lunatique de Shigechi, comme je l’ai déjà expliqué dans la revue précédente.
Toujours est-il qu’il s’agit là d’une parenthèse comique dans l’histoire. Une parenthèse certes, mais une parenthèse réussie.
A suivre !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Elle se morfond, la belle Yukako. Belle, certes, mais également psychopathe à ses heures perdues. Cela dit, elle semble s’être calmée depuis ses déboires avec Koichi, qu’elle avait kidnappé et séquestré il y a de cela onze épisodes. Toujours amoureuse mais bien moins psychopathe donc, et forcément, elle se morfond. Comment conquérir le coeur de votre aimé quand vous lui avez mis la misère (Misery, référence cinématographique de fort bon aloi) et probablement dégoûté à jamais de votre personne ? Mais l’air est bien connu, et c’est même certainement le plus vieil adage au monde : l’amour a ses raisons que la raison ignore !
Koichi ne semble pas si insensible au charme de la lycéenne malgré leur passif commun. Pourquoi ne pas aller faire un tour chez cette esthéticienne dont le panneau devant l’entrée précise : “Un maquillage pour trouver l’amour” ? Telle Cendrillon aidée par sa sorcière de marraine, Yukako va trouver dans ce salon de beauté dirigé par Aya Tsuji un coup de pouce du destin, ou plutôt un coup de Stand !
Mais c’est trop mignon, cette histoire ! L’amûr, voilà de quoi il est ici question ! Oui, m’sieur, une histoire d’amour dans JoJo’s Bizarre Adventure qui ne se réalise pas dans des ellipses (à la manière de Phantom Blood ou Battle Tendency), une histoire d’amour à la sauce Araki, donc avec force Stand et situations incongrues. C’est ce genre de chose qui fait que cette quatrième génération est de loin ma partie préférée de la longue saga.
L’histoire est rondement menée, partant d’un constat simple (Yukako se morfond, donc) pour le développer, le construire en y apposant peu à peu diverses couches d’intrigue, le tout menant à l’idylle entre les deux jeunes tourtereaux.
Oui, il se passe des choses entre temps, notamment l’intervention du Stand Cendrillon, spécialisé dans la chirurgie esthétique à effet immédiat, mais à durée limitée (suspense ! Yukako réussira-t-elle à embrasser Koichi avant que les effets ne s’estompent ?), ou encore l’irruption des amis et de la famille de Koichi pendant leur rendez-vous (les mauvaises habitudes de Yukako referont-elles surface ?), sans parler des tourments de ce pauvre Okuyasu, mais tout cela reste secondaire. L’important, c’est la rose, chantait Gilbert Bécaud, et il avait raison le père Bécaud ! C’est une histoire d’amour, une histoire ordinaire, on est tout simplement, simplement… un samedi soir sur la Terre, et c’est mignon, oui, je le dis et le maintiens ! Le final est digne d’un roman à l’eau-de-rose, ou plutôt d’un conte de fée (Cendrillon, tout ça), où l’amour des deux personnages est mis à rude épreuve, pour en ressortir évidemment plus fort.
Voilà six chapitres du manga condensés en un seul épisode. Forcément, il y a des raccourcis. De plus, dans le manga cette histoire se déroule après un évènement qui n’a pas encore eu lieu dans l’anime. Pourquoi l’avoir adaptée maintenant ? Peut-être parce que l’évènement en question est trop important et que cette histoire sur Yukako, casée entre deux autres bien plus sombres ferait alors un peu tache, ou trop décalée dans la chronologie officielle, et ferait retomber inutilement la tension.
Que rajouter de plus ? C’est un épisode qui devrait faire battre votre petit coeur de jouvencelle et vous rappeler comment c’était bien, votre première histoire d’amour, comment le monde semblait s’écrouler autour de vous quand ça se passait mal, ou comment vous vous sentiez pousser des ailes quand ça se passait bien !
A suivre !
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Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
“Yoshikage Kira, 33 ans, célibataire. Au travail, il est sérieux et efficace, mais il bosse sans aucune passion. Avec son allure distinguée digne de la haute société, il plaît aux collègues féminins. Mais l’entreprise ne lui confie que des petits jobs de coursier ou autres. Il n’est pas méchant, mais bon… ce mec est sans caractère… il se fond dans la masse.”
C’est en ces mots qu’un de ses collègues présente Yoshikage Kira. Si la description est plutôt juste, il y a un point important d’oublié, mais comment pourrait-il en être autrement ? C’est un secret qu’il cultive jalousement depuis l’âge de dix-huit ans. Yoshikage Kira est un tueur en série, et personne n’a jamais réussi à le démasquer. C’est qu’il est prudent, le Kira.
Seulement, il croise la route de Josuke, Okuyasu et Shingechi, et un malheureux coup du sort voit Shingechi emporter la main de sa victime, dissimulée dans un sac de nourriture à emporter qu’il a pris pour le sien. C’est le début d’un jeu du chat et de la souris au cours duquel Kira va tout faire pour reprendre ce sac, et le cas échéant supprimer les témoins.
La menace numéro un de cette quatrième partie de JoJo’s Bizarre Adventure vient de faire on entrée en scène officielle ! Et c’est un méchant comme rarement vous en aurez vu, spécialement dans l’oeuvre de Hirohiko Araki, l’auteur étant un habitué (et certainement un aficionado) des vilains théâtraux, grandiloquents et magnifiques, des adeptes du discours à rallonge et des grands coups d’éclat. Or, c’est ici tout le contraire avec Kira, véritable négatif de Dio Brando. Comme le titre l’indique, ce tueur en série fait tout pour ne pas être remarqué, et Araki a profondément établi son background dans ce sens, comme on le verra ultérieurement dans la série. Cette tendance à la discrétion mise en perpétuel danger par son insatiable faim de meurtre le rapproche beaucoup d’un Dexter Morgan, autre tueur en série de fiction notoirement connu.
Ici, Kira est clairement le personnage central de l’histoire, anti-héros au sens premier, sa révélation au grand jour est un tournant important dans Diamond is Unbreakable. Il n’est pas l’instigateur de tous les malheurs de la ville de Morio mais il en est certainement la plus terrible conséquence, et s’il n’a pas le charisme de Dio, il est tout aussi dangereux, voire bien plus, n’étant pas du genre à attendre patiemment que ses ennemis viennent le débusquer. C’est une menace qui se cache, et si vous trouvez son repaire, il en cherchera un autre !
L’épisode est de bonne facture techniquement, mais le visage de Shigechi est excessivement expressif, à la limite de la caricature, on dirait presque un personnage sorti d’un cartoon. La BO joue sur l’ambiguïté de Kira, on ressent dans la première partie de l’épisode quelque chose qui cloche, quelque chose de malsain, de dérangeant, à travers les instruments à cordes et à vent ! C’est d’autant plus dommage alors, que la suite appuie trop lourdement sur le côté dangereux de Yoshikage Kira, avec force exagération sur la carte suspense / thriller à chaque apparition du tueur. C’est dommage de passer du subtil à l’exagéré. Pour revenir sur la ressemblance avec Dexter, on va passer dans le domaine du personnel, mais j’aurais bien aimé un air de mandoline comme pour le générique de la série US, un thème qui siérait parfaitement au tueur en série de Morio !
Cette première partie installe parfaitement Yoshikage Kira dans la série, et bien que la BO insiste sur le côté dangereux avec de gros sabots, il faut attendre la fin pour mesurer véritablement le danger qu’il représente. Ce n’est pas vraiment une surprise bien sûr, mais le découpage en deux parties est juste, parce qu’après cette partie d’exposition, la suite va explicitement étayer son propos. Kira est dans la place, ça va saigner !
A suivre !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
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