Episode 11
Le Virtuose du Jeu
“Joseph, le sang de Jonathan coule bien dans tes veines. En apparence, ton attitude est différente, mais ton tempérament te pousse à te pencher sur les mystères et à oser l'aventure ! Et à cause de ce tempérament, tu viens de t'envoyer dans une destinée à laquelle tu ne peux déjà plus t'échapper.”
Avant de parler de l'épisode en lui-même, il faut signaler qu'à partir de cet épisode, un nouvel OP fait son apparition. Ce qui est logique puisqu'on change de génération, et que ces génériques sont en adéquation avec l'histoire, jusque dans leurs paroles ! Et c'est encore le cas ici, avec le nouveau générique, intitulé Bloody Stream, plus funky que Sono Chi No Sadame. Efficace et bien rythmé, je lui préfère néanmoins le plus hard-boiled premier OP.
Straights (ou Straizo) est devenu un vampire, comme l'était Dio cinquante ans auparavant. Nous assistons ici à la fin du combat débuté dans l'épisode précédent.
Straights affronte donc le fantasque Joseph Joestar, qui, connaissant la nature de son adversaire, n'hésite pas à se servir d'une mitraillette pour canarder le vampire, sous les yeux médusés puis effrayés des clients du restaurant ! Toujours aussi imprévisible, le gars !
Straights déclare être plus prudent que Dio, cherchant à contrôler ses capacités de manière optimale.
L'issue du combat emmènera JoJo au Mexique, devancé néanmoins par l'armée nazie qui a également repéré l'Homme du Pilier ! Quel est leur but ? C'est un peu plus loin dans la série qu'on l'apprendra.
C'est en tout cas l'occasion pour Stroheim de faire son entrée en scène !
Un personnage plus intéressant qu'il ne le semble aux premiers abords, pas si monolithique qu'il peut le faire paraître !
Quoi qu'il en soit, il jouera un rôle important dans l'histoire.
Niveau technique, les passages les plus gores sont toujours assombris. C'en est presque esthétique, à force ! Ils en deviennent emblématiques de la série, un peu comme les onomatopées. Cependant, je trouve que ces dernières sont devenues un poil plus discrètes, dommage.
On garde aussi toujours cet étonnant mélange entre scènes aux couleurs sobres (lorsque l'ambiance “vie de tous les jours” s'y prête) et déluge soudain de couleurs pétantes dans les moments où le surnaturel domine. Autre marque de fabrique de la série ! 😃
Etant en train de relire le manga, je peux toujours affirmer qu'on a là l'un des anime les plus fidèles à son original ! ça pourrait être un défaut pour certains, mais le fait est que l'oeuvre est si dense et si âgée que les auteurs ont de quoi tenir le rythme sur plusieurs dizaines d'épisodes sans avoir à dévier du chemin !
Et puis, j'ai du mal à imaginer quelqu'un essayant de faire du JoJo sans la touche Araki, sans que ça paraisse fade ou caricatural à côté ! Ce gars est inimitable !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead