Keiko SUENOBU : Vitamine, Life & le ijime

20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 51)

Posté dans : Anime / Manga

  • Kaiser-Panda
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    Kaiser Panda le #145863

    Vitamine… Attention gros morceau !

    A ne pas confondre avec son homonyme anglophone « Vitamin » qui je crois est un shojo plus classique. Nous avons ici affaire à un simple One Shot, mais d’une rare intensité ! Ceux qui l’ont lu devrait savoir de quoi je parle. Keiko SWENOBU nous trace le parcours d’une lycéenne en dernière année de collège surprise dans une position compromettante certes, mais qui lui vaudra tout de même de la part de ses chers « camarades » de classe le pire des châtiments. Traitée comme une chienne, seule contre tous, harcelée, frappée, humiliée à outrance, rien ne nous ne sera épargné dans ce manga fort. Ce phénomène est paraît il loin d’être rare au Japon, et il porte même un nom : l’hijime.

    Certains ont critiqué l’auteur d’en avoir un peu trop fait, d’avoir exagéré les faits, etc… Disons que le format de 200 pages a dû la forcer, à mon avis, à condenser les choses, sans doute s’est elle basée sur les témoignages de multiples personnes pour écrire l’histoire d’une seule (qui du coup s’en prend plein la gueule, c’est sûr). Cela peint par conséquence un paysage du phénomène que je qualifierai d’inquiétant, nous qui nous nous plaignons parfois d’être la tête de turc à l’école (enfin je dis ça, mais sûrement que des gens vivent ça aussi en France), au Japon il faut savoir que la différence est difficilement acceptée ! (Il n’y a qu’à voir la multitude d’œuvres traitant le sujet).

    Une deuxième critique que l’on pourrait faire est la fin, sous forme de happy-end. L’éditeur a eu la chouette idée de laisser la parole à l’auteur a la fin du volume, qui s’explique sur ses raisons. Elle ne voulait non pas faire un truc gnan-gnan ou politiquement correct (donc vendable) mais voulait donner espoir a travers son histoire aux éventuels lecteurs victimes du mal décrit (en tout cas c’est ce qu’elle dit ^^). Le manga comme nouvelle thérapie psychologique ? o_O

    En tout cas, la chose sûre, c’est qu’on le bouffe ce bouquin, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, pire qu’un shonen. Je l’ai lu 3 fois le jour où je l’ai acheté quand même… ^^° On rentre vraiment bien dans l’histoire, les situations sont tellement vraies (ou du moins crédibles) au début (quand tout dégénère) que l’on veut savoir ce qui en découlera, réalistement, et jamais ça ne sonne faux, (sauf peut être la fin pour certains, la tout dépend des parents que l’on a). Le dessin, s’il est loin d’être exceptionnel, suffit pour ne pas rejeter le lecteur. Par contre, les expressions des personnages dans les situations dures sont réussies je trouve. En gros, ce n’est pas « beau », mais c’est efficace.

    Pour résumer : un manga qui tape fort, a cent lieues des histoires d’amourettes, de fantasy, de combats, de thriller, d’humour con, ou même de vie quotidienne « où il ne se passe rien » (NB : ça m’empêche pas de lire tout ça ^^°), histoire de changer (et pourquoi pas, d’être changé ?).

    Edité par Kaiser Panda le 19-11-2008 à 22:44

    Pandasax
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    Pandasax le #145864

    Ben en fait j’ai entendu parler de Vitamine mais je ne l’ai pas lu….

    Par contre j’ai assez entendu parler des hijimes au japon pour te dire que tu peux voir des choses horribles dans nos contrées…

    En effet j’ai ( excusez l’expression ) pas mal roulé ma bosse pour un « gamin » ( certains diront ) de 18 ans… Mais en attendant, j’ai vu et vécu des chose pas jolie non plus montrant la connerie ( encore pardon ) de certaines personnes….

    Quand je me rappelle au collège le racket, les passages à tabac, et pas que la tête dans la cuvette des toilettes, car me croiront ou pas mais la gendarmerie ou les pompier venaient au moins une fois toutes les 2 semaines et là encore je pèse les mots…..

    Je vais peut être pas me faire beaucoup d’amis mais le problème des cités est malheureusement bien présent dans certains endroits et je pourrais dire certaines choses qui me donne envie de tout casser encore quand je vois ce qui c’est passer rien qu’aujourd’hui près de l’IUT…..

    Edité par Pandasax le 02-02-2006 à 18:29

    Pimousse
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    pimousse le #145865

    tout ce que je sais c ‘est que le phénomène de l’Hijime est très courant au Japon et que malheureusement c’est un sujet qui reste assez tabous. Pas mal de personnes se voilent les yeux devant ce phénomène qui n’est pas présent que dans les lycées oul es collèges mais aussi dans les entreprises. Malheureusement, celà conduit à pas mal de suicides voire à des personnes qui se coupent totalement de la société et qui ne sortent plus du périmètre de leur chambre. J’ai vu un reportage sur ce nouveau phénomène qui prend de l’ampleur au Japon.

    Sinon, en ce qui concerne Vitamine, au début on pense à un banal shojo et finalement le décalage entre le dessin et l’histoire est assez intéressant.

    Saffran
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    Saffran le #145866

    Ijime sans h…

    Mais bon, ce n’est pas le plus important.

    J’ai lu le fameux tome (il est sorti en Allemagne aussi) et moi j’avais trouvé ca bof bof… mais plutôt courageux comme histoire.

    Franchement dit, les francais sont des enfants de choeurs face à leurs homologues Japonais.. car je trouve que les pires, ce ne sont pas les plus violents…

    Nicolas-Penedo
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    Nicolas Penedo le #145867

    http://www.animeland.com/index.php?rub=articles&id=283 : un article sur le sujet…

    Pimousse
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    pimousse le #145868

    très interessant cet article. On prend vraiment consience de l’ampleur de ce phénomène au Japon. C’est un vrai problème de société. En France, les phénomènes connus de bizutage sont en moyenne moins extrèmes (sauf certains cas très dur vues dans certaines grandes écoles)que ce qu’on trouve au Japon et surtout ne dure pas dans la durée comme çà peut être le cas chez nos amis nippons.

    En France, la chance (si on peut dire) que l’on a, c’est que la loi à statué sur le phénomène de bizutage. Mais c’est quand même pas comparable avec le (h)ijime japonais…

    Je ne sais pas s’il existe des phénomènes de cette ampleur dans d’autres sociétés??

    Edité par pimousse le 03-02-2006 à 11:07

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    Anonyme le #145869

    J’ai moi aussi lu ce manga (il y a déjà quelques temps d’ailleurs), et j’avoue avoir été très touché. Ce one shot est d’une rare intensité, c’est certainement le manga de l’année 2005 qui m’a le plus marqué. Je l’ai d’ailleurs recommandé à tous ceux dans mon entourage qui lisent des mangas. Autant l’histoire, que les trais, les expressions, le sujet traite en plus d’un phénomène courant au Japon, ce qui rend ce manga encore plus impressionnant de vérité. Je ne le revenderai jamais, c’est sûr, mais je conseille à tout le monde de le lire.

    Pimousse –> Je ne sais pas s’il existe des phénomènes de cette ampleur dans d’autres sociétés??

    Moi je pense au harcèlement moral, qui peut descendre une personne au plus bas, voir même la pousser jusqu’au suicide. Ce phénomène a souvent lieu au travail. Un collègue à ma mère en a été victime, elle a vécu un enfer. Moralement c’est très dur, en plus c’est quelque chose d’extrèmement subtil qui est difficile à prouver pour s’en sortir. A moins de démissionner, auquel cas ton amour propre en prend un coup car c’est toi qui t’en vas alors que tu sais que c’est pas de ta faute. Enfin bref, c’est pas cool quoi.

    Edité par pistache le 03-02-2006 à 17:15

    Mikaa
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    Mikaa le #145870

    Je viens de lire l’article sur le ijime qui etait en lien, c’est vraiment interessant. Ce one shot m’a l’air vraiment pas mal, je pense que je vais me le procurer. J’ai une amie il y a quelques année qui a fait sa scolarité dans un lycee japonais pendant 2ans, elle a eu de la chance, elle a été accepté de suite malgré le fait qu’elle ait des trait européens. Une chance pour elle etait sa parfaite maitrise de la langue japonaise, et sa grande taille ^^ ou peut etre la chance d’être tombé sur une classe avec des etudiants ouvert d’esprit…

    Edité par Mikaa le 03-02-2006 à 20:18

    Reiichido
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    Reiichido le #145871

    Je ne crois pas qu’en étant occidental, on a plus de chance que les autres d’être maltraité. Je pense même le contraire. La victime la plus désignée étant certainement japonaise (qui s’accorde avec victime, hein, ce ne sont pas forcement des filles), peut-être un petit peu trop gentille où un poil trop différente. J’ai une amie japonaise qui avait choisi de venir en France parce qu’elle était maltraitée au lycée, tout simplement parce que sa famille avait de l’argent. (Et elle a eu droit à tout, vétements de sports lacérés au cutter, etc…)

    Pandasax
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    Pandasax le #145872

    Je viens de m’acheter et par la même occasion de lire Vitamine, c’est vrai que le message est fort et que la situation des ijimes est dur mais même à la fin du livre, j’ai quand même eu le cafard pour cette fille, on dirai vraiment que les élèves japonais sont des enfants, se moquer de la relation entre 2 personne.De plus je continu à penser que la situation de certain élève est pareil voir pire que la situation exposée dans le manga…

    Kawai_gwen
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    kawai_gwen le #145873

    moi aussi j’ai beaucoup aimé ce one shot que je conseille à tous. Je pense qu’il m’a touchée car j’ai eu une année difficile en seconde, j’ai subi des persécutions mais heureusement rien d’aussi dur que dans ce manga.

    C’est assez inquiétant de voir jusqu’où des jeunes peuvent aller pour faire souffrir leurs camarades, et même si certains détails ont pu être exagérés, j’espère qu’il y a des élèves qui osent se lever pour défendre ceux qui sont victimes de telles pratiques car à mon avis, même une “petite” persécution peut marquer plus ou moins quelqu’un.

    Meko
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    Meko le #145874

    “Certains ont critiqué l’auteur d’en avoir un peu trop fait, d’avoir exagéré les faits, etc… Disons que le format de 200 pages a dû la forcer, à mon avis, à condenser les choses, sans doute s’est elle basée sur les témoignages de multiples personnes pour écrire l’histoire d’une seule (qui du coup s’en prend plein la gueule, c’est sûr).”

    ben heuuuuuuu… non, pas d’accord, pas d’accord.

    les habitués d’animeland.com me connaissent surtout pour apparaitre tous les trois mois pour venir mettre des coups de ventres aux detracteurs de la nouvelle maquette, mais la j’interviens, puisque ce sujet me touche à un point que moi même je ne mesure que difficilement.

    Si certains d’entre vous ont lu la chronique consacrée en tant que manga du mois dans AnimeLand, sachez que lorsque ce manga me fut mis dans les mains, j’ai laissé des larmes nerveuses couler sur mon clavier.

    j’ai fermé le volume et fini ma tache assignée, et je suis rentré chez moi reprendre calmement ma lecture. Dans mon intimité les larmes se sont transformées en rivière, et il m’a fallu plusieurs heures pour me calmer et arréter le flot de souvenirs enfouis de mon année de troisième. (il y a 16 ans)

    c’était début novembre, je crois, et c’est resté présent dans mon esprit jusqu’à mi-janvier.

    Pour expliquer le pourquoi de ma citation et de mon intervention, j’ai vécu une année aussi violente que celle que narre l’auteur de vitamine, et curieusement, j’ai décidé en fin d’année que le dessin deviendrait ma raison d’être à la fin de cette même année. pour situer, l’année d’avant, j’étais un petit con de premier de la classe, avec une moyenne inquiétante et un cartable tannn’s mal réglé sur le dos, emplis de livres et de légos. L’année d’après (à 14 ans), j’étais punk, en perfecto, découvrant le sexe, la bière, les concerts a pogo, le tarot, et les 2 sur 20 en mathématiques, et les torgnoles.

    je ne me répandrai pas sur les brimades que j’ai subi, mais ne sous estimez pas les mefaits perétrés en france.

    rappellez vous d”une chose, un ijime ne PEUT PAS EN PARLER, même à sa famille, à ses profs, à ses amis (si l’on en a encore qui s’accroche quand on devient une sous-merde), à son frêre, rien, si vous avez un petit frêre qui s”endurcit trop vite, un cousin qui ne parle plus, essayez de lui donner des armes pour combattre cette fatalité.

    La princiale cause reste l’effet de groupe qui fait disparaitre trop vite le sens des responsabilités…

    Edité par Meko le 10-02-2006 à 15:29

    Pandasax
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    Pandasax le #145875

    Je pense que l’on est tous passé par là à un moment ou à un autre, c’est à dire que même pour des choses anodines, certaines personnes le vive très mal….

    Kawai_gwen
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    kawai_gwen le #145876

    très bien dit Meko, le pire c’est qu’il est impossible d’en parler, donc on prend tout sur soi, et c’est psychologiquement traumatisant. Finalement, j’ai été contente de redoubler ma seconde car mes parents m’ont changée d’école, sinon je ne sais pas comment j’aurais pu supporter ça 2 ans.

    Meko
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    Meko le #145877

    Pandasax, on à effectivement tous eu des difficultés un jour ou l’autre pour s’intégrer, mais de la à dire que l’on est tous passé par la, je me sens découragé…

    “Je me souviens, j’étais géné quand ej méttait une jupe au collège, les garçons faisaient rien qu’à me dire des trucs pour m’embêter”

    “lorsque je rentrait dans mon lit après avoir été tabassé sous la douche par 5 types, je sentait des petits pots de confiture qui avaient été déversés dans mes draps. En retirant ceux-ci, il y avait écrit au marqueur, “je vais encore pisser au lit”, et mon walkman etait ouvert dans la confiture”, mais je m’en foutait, car il me fallait me concentrer pour me préparer psychologiment à la deuxième vague qui viendra vers 2 heures du matin. Le lendemain, il y avait un excrement dans mon basket gauche. évidement je n’avait pas d’autres chaussures à l’internat, et plus aucun ami pouvant se permettre de m’en prêter.”

    les deux ont ressentis une profonde injustice, certes, mais non, Ijime n’ets pas un terme générique, Ijime implique des statistique de tentatives de suicide, pas des crises existencielles à soigner au nutella.

    Donc NON, je refuse d’entendre que l’on est tous passé par la…

    Rajiku
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    Rajiku le #145878

    Yo,

    Après l’avis de KP sur ce One Shot, j’ai décidé de me le procurer afin de donner mon avis personnel sur l’Ijime. J’ai fait aussi un « petit » résumé…^^°

    C’est la première fois que je lis un manga de ce genre…Qui parle d’un sujet de société à polémique, voir Tabou. Je trouve l’idée de ce One Shot très intéressante car je suis sur que beaucoup ne connaisse pas l’Ijime.

    Résumé :

    Vitamine est un One Shot racontant la vie de Sawako Yarimizu. Une collégienne de 15 ans qui vie « normalement », elle est en phase d’examen d’entrée au lycée, elle a des amis et a aussi un petit ami…

    Quand un jour tout bascule… Sawako est surprise par un élève dans une position indécente dans une salle de cours…

    Depuis ce jour, Sawako est victime des persécutions et humiliations de ses camarades de classe. Et pour elle débute un cauchemar…

    Vitamine aborde comme sujet le Ijime .

    Qu’est ce que le Ijime ?

    Le Ijime est un mot Japonais du verbe Ijimeru qui veut dire en Français Persécuter.

    Le Ijime est un phénomène qui touche principalement la société Japonaise, on peut le retrouver dans le milieu du travail, à l’école, dans des clubs sportifs, etc.

    Dans ce One Shot on reste dans la vie scolaire. On peut le comparé au « Bizutage » mais en plus violent.

    Le Ijime sont les « victimes » de d’autres personnes qui s’en servent pour extérioriser leur haine. Un « bouc émissaire ».

    Engendré principalement de la jalousie et de la concurrence (Surtout au Japon). En s’en prenant aux plus « faibles » mentalement ou physiquement pour se venger. Une sorte de « Punching Ball Humain »…

    [Spoiler On]

    Le manga Vitamine se compose de trois parties :

    -Nuit sans fin (Le basculement, le pourquoi du comment en quelque sorte…La plus grosse partie du Manga)

    -Cauchemar éveillé (L’horreur de se sentir dépasser par cet événement…)

    -Vitamine (Le point d’accroche, ce qui lui permet de s’en sortir…)

    Nuit sans fin (Le basculement, le pourquoi du comment en quelque sorte…)

    Le collège Tomaru est un établissement réputé pour avoir le meilleur corps enseignant de la région. La pression pour les élèves y est extrêmement forte. La tenue vestimentaire ainsi que la coupe de cheveux est réglementées.

    « La persévérance dans les études prépare la vie dans la société. »

    Voilà ce qui est écrit en haut du tableau dans les salles de cours, afin de stimuler les élèves.

    Sawako est une jeune fille de 15 ans qui s’entend bien avec ses amies et son petit ami Kôta. Le début fait penser à un Shojo…

    Mais Kôta ne pense qu’a profité d’elle sexuellement… Sawako ne pense pas la même chose, pour elle ce n’est qu’une humiliation, mais le garde pour elle même. Elle n’est qu’un « objet » dans ses mains. Kôta s’excuse de son comportement et Sawako en est contente…

    Un jour, elle doit rangée du matériel dans une salle de classe. Elle rencontre Kôta qui est de corvée de ménage. Sawako décide de l’aider…Mais Tôka a encore une pulsion sexuelle…Celui ci abuse encore d’elle, malgré son refus…

    Un camarade de classe passe à ce moment dans le couloir et observe la scène. Sawako croise son regard sans savoir qui peut être cette personne…Kôta s’excuse encore…Et lui promet de la soutenir…Sawakoest hanté par ce qui s’est passé…

    Le lendemain, en cours tout bascule…Sur le tableau un message est inscrit « Sawako Yarimizu est une grosse chaudasse !! » avec un dessin pour illustrer la scène, preuve que la personne à tout vu…Aussitôt elle est victime des moqueries de ses camarades…Elle perd la confiance de ses amies en leur cachant qu’elle avait fait plus qu’un simple baiser.

    Par hasard elle entend une conversation ou Tôka nie avoir une relation avec Sawako…Alors que celui ci dit qu’il la soutiendrait…Après une discussion entre Sawako et Tôka, il s’agenouille et s’excuse de nouveau…

    Mais Tôka « plaque » Sawako… Et rejette la faute sur Sawako en lui disant qu’elle l’a trompée avec un autre…

    Les événements s’enveniment de plus en plus. Elle est malmenée et humiliée par ses camarades. Son professeur pense qu’elle prend tous çà trop à cœur…

    Se retrouve seul sans que personne ne la comprenne…

    Elle s’oblige de mentir à ses parents . Cauchemarde la nuit de l’école, car à chaque fois elle victime de ses camarades. Cela devient une phobie.

    Alors arrive le jour des tests…Ou elle décide de fuir, pensant mettre un terme à ce cauchemar.

    Elle a une discussion avec ses parents sur son refus d’aller à l’école. Sa mère veut à tout prie qu’elle entre au lycée en suivant l’exemple sa grande sœur qui à réussi son entrée à la Faculté, mais son père n’est pas du même avis que sa femme…Et lui dit qu’elle peut rester étudier à la maison.

    Sa mère cherche à comprendre sa fille et demande à Sawako de ranger sa chambre pour se changer les idées. En rangeant sa chambre elle retrouve ses premières planches de manga. Elle se remémore ses bons souvenirs, ainsi que son rêve d’enfant de devenir dessinatrice de manga.

    Elle se remet au dessin et reprend goût à la vie. Mais sa mère pensant qu’elle étudiait trouve ses dessins…Sawako lui annonce qu’elle veut devenir Mangaka est prépare le concours. Mais sa mère veut vraiment qu’elle retourne à l’école et de nouveau recommence son cauchemar…

    -Cauchemar éveillé (L’horreur de se sentir dépasser par cet événement…)

    Elle a peur de revivre ces moments douloureux et refait une rechute, elle perd goût à la vie…Ses forces l’abandonnent, se sens encore plus seul…Son professeur lui apporte une lettre de ses camarades de classe, lui annonçant leur excuse ainsi que son retour parmi eux. Sawako est ému, elle en pleure de joie…

    Le lendemain, elle est sur pied heureuse de reprendre l’école. En approchant petit à petit de la classe, elle se rappelle de ces moments d’humiliation et persécution.

    Elle entre dans la classe, mais tout le monde lui rient au nez…Le choc de trop…Désemparée, elle rentre chez elle et tente de se suicider.

    Heureusement, sa mère l’en empêche etSawako fond en larmes en lui disant qu’elle est persécutée…

    Elle se referme sur elle même…Pensant que le monde entier lui en veut…Elle devient anorexique…

    Sawako reste accrochée à son rêve…Et remporte un prix pour son manga, mais sa mère la fait déchanter rapidement en ne lui disant que ce n’est qu’un rêve. Sawako déçue de la réaction de sa mère, lui dit :

    « Pourquoi tu passe ton temps à dire que je n’ai pas d’avenir ? Alors qu’en fait j’ai toute ma vie devant moi !! »

    Sa mère ouvre les yeux et comprend que pour sa fille, seul son désire de devenir Mangaka est le plus important. Et elle la soutient…

    Sawako surprise de la réaction de sa mère est heureuse. Et trouve la force de se battre pour son rêve et décide de racontait sa propre vie. Pour ne plus fuir cette réalité cruelle.

    Elle reçoit un appel de son professeur lui demandant de venir pour la remise des diplômes. Elle décide d’y aller car elle ne veut plus fuir.

    -Vitamine (Le point d’accroche, se qui lui permet de s’en sortir…)

    Une phrase très importante et qui m’a beaucoup touché. Quand elle se prépare à partir pour la cérémonie.

    « A présent que je me suis trouvée…Je peux exprimer ce que j’ai à dire la tête haute ! »

    Sawako arrive confiante à l’école, ignorant les insultes de ses camarades. Et dit qu’elle a porté plainte et que aucune école ne les prendraient pour leur comportement…Aussitôt tout le monde à peur et s’excusent auprès de Sawako. Certaines filles lui demandent de mettre un mot sur le carnet, Sawako est de nouveau ému…Mais elle s’est fait tellement avoir. Qu’elle prend leur carnet et les balancent par la fenêtre. Et fini en leur disant « Bye-bye ».

    Arrive le moment de la remise des diplômes. Quand son nom est annoncé, elle se dit qu’elle n’est plus le bouc émissaire de l’école. Prend son diplôme et le déchire à la vue de tous. Tout le monde est choqués et dans le fond de la salle une seule personne l’applaudit…

    Sa mère qui la soutien et Sawako rayonne de joie.

    « Je n’ai plus besoin de rien ! J’ai découvert ce qui compte pour moi !! »

    Sa mère et son père sont heureux que leur fille ait repris goût à la vie.

    « Les humains ne peuvent vivre sans vitamines. »

    Vitamine : Substance organique, sans valeur énergétique, mais indispensable à l’organisme, apporté par petite quantité par l’alimentation.

    En quelque sorte une chose essentiel pour vivre…Un but, un rêve, une personne…Voilà ce que peut dire cette phrase…

    Pour Sawako sa vitamine est son manga et pour sa mère sa fille. Sawako est félicitée par sa mère, et ressent enfin le bonheur d’être aimée. Le manga se termine par la publication du manga de Sawako.

    [Spoiler Off]

    Conclusion :

    Vitamine est un très bon manga nous parlant de ce sujet tabou très présent au Japon : l’Ijime.

    Pendant tous le manga nous voyons l’évolution de Sawako. De sa vie « normale », à son basculement et pour finir son retour.

    Nous montre à quel point les gens peuvent être sans coeur, tous simplement par la jalousie envers les autres, de choses que certaines personnes n’ont pas et donc qui persécutent ces personnes qui ne peuvent pas se défendre…Un comportement lâche et complètement immoral.

    Tôka abuse de la naïveté de Sawako pour l’utiliser à sa guise. Personne n’ose aider Sawako, peur de subir le même sort…Tout va de travers pour elle. Elle devient la marionnette de sa classe. Et garde toujours un sourire de désespoir après s’être fait humilier. Un grand sourire cache une énorme tristesse. En croyant que le monde entier, lui en veut…Toute allusion lui fait pensé qu’elle en est la cible.

    Mais ce manga se termine par un « Happy End »…Le seul reproche que je fais est la façon dont se termine le manga. Bien sur l’auteur à voulut nous donner une once d’espoir.

    Mais tout le monde n’a pas la chance de se relever et trouver la force de se battre…

    Même si à un moment elle tente de mettre fin à ses jours. Car personne ne la comprend…

    Je fini sur cette phrase de moi. De ce fléau advient, le suicide, l’anorexie, la boulimie…Quand on est seul, sans repère, on passe son temps a se morfondre…Même si ce n’est pas facile, parler permet de se libérer, au lieu de souffrir pour l’éternité sans que son âme puisse reposer en paix.

    Rajiku

    Supersab
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    supersab le #145879

    pour ma version de Vitamine, direction Orient-extreme

    http://www.orient-extreme.net/index.php?me…ques&article=80

    je trouve cette histoire vraimant percutante à tout point de vue, mais un one-shot c’est beaucoup trop court…

    Life, série en 10 volumes, de la même mangaka traite de l’ijime de façon encore plus poussée. Cela serait bien que cette série sorte un jour en France.

    Sinon, une série toute aussi magnifique sur l’école au japon ou plutot sur le malêtre de jeune broyé par le système: X-Day de Setona Mizushiro.

    ma critique

    http://www.orient-extreme.net/index.php?me…ques&article=21

    Meko
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    Meko le #145880

    Rajiku, je comprend pas bien l’utilité de ton gigantesque résumé du manga… je l’ai lu en diagonale, et j’y ai pas vu d”analyse, juste un texte qui rend la lecture du manga totalement inutile…

    Par contre la ou j’aimerai comprendre ta pensée, c’est quand tu me dit que t’aime pas le happy end.

    Pour prédator ou Alien, un happy end fout les boules, d’accord.

    Mais la le propos de l’auteur c”est un message supeer couillu sur un sujet tabou au Japon,(SI, c’est Tabou!) pour tenter de suciter une vocation, trouver un truc auquel se raccrocher quand on est au plus bas.

    Moi personnellement, ce fut , exactement comme dans l’histoire de Suenobu, le dessin qui m’a redonné un peu d’amour propre et qui a laissé les voies ferrées propres à l’époque. Ce happy end, pour moi est la caution morale de l’ensemble de ce bouquin, et fi de violons a l’américaine, al fin reste quand même hors normes. il reste réaliste je trouve.

    darthantos , je fait 100 kilos et je te M****** (^-^)

    Rajiku
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    Rajiku le #145881

    Citation (Meko)
    Rajiku, je comprend pas bien l’utilité de ton gigantesque résumé du manga… je l’ai lu en diagonale, et j’y ai pas vu d”analyse, juste un texte qui rend la lecture du manga totalement inutile…

    Par contre la ou j’aimerai comprendre ta pensée, c’est quand tu me dit que t’aime pas le happy end.

    Pour prédator ou Alien, un happy end fout les boules, d’accord.

    Mais la le propos de l’auteur c”est un message supeer couillu sur un sujet tabou au Japon,(SI, c’est Tabou!) pour tenter de suciter une vocation, trouver un truc auquel se raccrocher quand on est au plus bas.

    Moi personnellement, ce fut , exactement comme dans l’histoire de Suenobu, le dessin qui m’a redonné un peu d’amour propre et qui a laissé les voies ferrées propres à l’époque. Ce happy end, pour moi est la caution morale de l’ensemble de ce bouquin, et fi de violons a l’américaine, al fin reste quand même hors normes. il reste réaliste je trouve.

    Yo,

    En faite, j’avais fait mon analyse…Mais il y a certain “truc” que je juge personnel, alors vu que j’avais commencé, je l’ai poster.

    Ensuite le Happy End…Je trouve que la plus part du temps celà se termine mal…Alors je penserais plus pour une fin plus “choquante” mais bon c’est mon point de vue.

    Ensuite celui de l’auteur est différent et je suis d’accord sur sa fin. Ce manga est un espoir.

    Rajiku:pcomputer:

    Mina-Chan
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    mina-chan le #145882

    C’est un de mes mangas préféré et le meilleur one shot que j’ai lu! Et j’aimerais bien que les autre mangas de Keiko Suenobu sorte un jour chez nous surtout “Life” il est encore mieux!:love:

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