Le Pen n’est qu’UN symptôme de cette France qui va mal. Le constat vaut aussi pour le vote des représentants trotskystes, l’abstention ou les votes blancs et nuls. A l’arrivée cela fait beaucoup, beaucoup de monde.
D’ailleurs, Le Pen râtisse énormément dans les anciens fiefs communistes ( et le PC lui est anéanti ).
Je sais pas ce qu’il vous faut de plus à tous : se prendre un 82p100 dans la face c’était pas déjà suffisant ? Là on remet le couvert pour la plus grande satisfaction de ceux qui veulent tout foutre en l’air.
SI l’on veut respecter le système, que l’on commence déjà par respecter les choix de nos élus qui accordent leurs signatures. Ceux-ci voulaient éviter un nouveau 21 avril 2002 et ont décidé de ne plus accorder leurs signatures à n’importe qui. C’est là la première étape fondamentale de notre démocratie – ne l’oublions pas – et voilà que les logiques politico-politiciennes ont pris le dessus pour des questions de calculs électoraux ( cf les consignes du PS et de l’UMP ). Je vois là un échec du système puisque la volonté des élus n’est pas respectée.
Voilà bien le problème. On s’inquiète plus de l’hypothétique réaction des électeurs de Le Pen ( qui votent avant tout pour l’homme, pas forcément pour le parti sinon il y a longtemps que l’Assemblée Nationale aurait croisé nombres de cadres du FN ) que du désarrois de l’ensemble de l’électorat qui trouve à 75p100 que cette campagne est minable. Résultat ? Abstentions, nuls, blancs, etc. Et bien sûr des voix de plus pour Le Pen.
Il a déjà été battu 4 fois, 4 fois de trop. Allez hop, à la poubelle de l’Histoire et place aux autres, c’est pas le nombre de partis qui manquent dans ce pays et qui ont leur mot à dire : là ou là ( en espérant que ça marche ) edit : non, ça marche pas. U_U
copiez/collez ça : Partis et mouvements politiques français dans la petite fenêtre “recherche” sur la gauche.
Simple constat : la seule présence de Le Pen dans ces élections suffit à pourrir les débats et contraint les électeurs à faire des calculs. Du coup, il s’installe un climat tendu où tout et n’importe quoi peut arriver.
Imaginez une campagne sans Le Pen, sans crainte d’un second tour tronqué, où les candidats débattront devant des téléspectateurs sereins car parfaitement conscients qu’il n’y a aucune chance que le vainqueur du premier tour soit aussi le vainqueur du second, une campagne où la qualité d’écoute des électeurs s’en trouvera fortement améliorée car libérée de toute inquiétude quand aux conséquences de leurs choix, des choix plus libres et plus raisonnés justement. Naïf ? Ce serait au contraire une chance me semble-t-il, tant l’électorat de Le Pen est hyper volatil.
Edité par bub le 08-03-2007 à 17:15