Le topic de Shinichi Ishizuka

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Posté dans : Manga & BD

  • Takeda-Shingen
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    Kuronoe le #527470

    Alors je ne viens plus souvent, mais il manque ici un topic dédié à mon « favorite » auteur des dernières années qui mérite, à mon sens, toute votre attention : Ishizuka « good vibrations » Shinichi.
    Ishizuka c’est l’auteur de deux séries que vous connaissez nécessairement : Vertical et Blue Giant.

    Et il est intéressant de prendre un peu de recul sur sa carrière (bientôt 20 ans) et de dégager des ingrédients qui font la Ishizuka « touch ». Il a vécu une longue période de sa vie aux Etats Unis d’où il a ramené une passion pour la musique et la montagne. Et c’est peut-être sa principale caractéristique : ses séries respirent la passion, elles sont extrêmement bien documentées et l’immersion en est, de fait, immédiate. Qu’il s’agisse de Sanpo ou de Dai, ses héros sont animés par une flamme, un amour communicatif. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’ils ne sont pas des autistes, enfermés dans leur univers, ils sont parfaitement conscients du monde qui les entoure, attentifs aux autres, et tâchent au contraire d’ouvrir leurs univers et de les diffuser.

    Par ailleurs, on trouve dans le message une apologie du travail régulier, du sérieux et de la concentration tout en restant dans une optique réaliste. On n’est pas dans l’esprit nekketsu et le dépassement de soi n’amène pas nécessairement le succès. Chacun a ses limites chez Ishizuka et si t’es une baltringue à la trompette, tu peux bosser 24/24, tu seras toujours une baltringue. En revanche, le cœur du propos est de faire des efforts pour être satisfait de soi. Chaque victoire est donc personnelle, et spécialement dans Vertical.

    Les événements de la vie : la pauvreté, la mort, les galères sont appréhendées sans gravité excessive. Ils font partie de la vie, il ne s’agit pas de les occulter, mais il faut bien continuer. Donc on serre les dents et on avance, avec respect et humilité.

    Et finalement, quand vous terminez un volume d’Ishizuka, vous ressentez cette sensation de « feel good ». C’est frais, enjoué, positif sans être naïf et dans le contexte socio-sanitaro-economico actuel, c’est une bouffée d’air frais. Il est facile d’être cynique, osons l’optimisme. Achetez Ishizuka !

    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 ans et 9 mois par Takeda-Shingen Kuronoe.
    Takeda-Shingen
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    Kuronoe le #527472

    Alors je ne viens plus souvent, mais il manque ici un topic dédié à mon « favorite » auteur des dernières années qui mérite, à mon sens, toute votre attention : Ishizuka « good vibrations » Shinichi.

    Ishizuka c’est l’auteur de deux séries que vous connaissez nécessairement : Vertical et Blue Giant.

    Et il est intéressant de prendre un peu de recul sur sa carrière (bientôt 20 ans) et de dégager des ingrédients qui font la Ishizuka « touch ». Il a vécu une longue période de sa vie aux Etats Unis d’où il a ramené une passion pour la musique et la montagne. Et c’est peut-être sa principale caractéristique : ses séries respirent la passion, elles sont extrêmement bien documentées et l’immersion en est, de fait, immédiate. Qu’il s’agisse de Sanpo ou de Dai, ses héros sont animés par une flamme, un amour communicatif. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’ils ne sont pas des autistes, enfermés dans leur univers, ils sont parfaitement conscients du monde qui les entoure, attentifs aux autres, et tâchent au contraire d’ouvrir leurs univers et de les diffuser.

    Par ailleurs, on trouve dans le message une apologie du travail régulier, du sérieux et de la concentration tout en restant dans une optique réaliste. On n’est pas dans l’esprit nekketsu et le dépassement de soi n’amène pas nécessairement le succès. Chacun a ses limites chez Ishizuka et si t’es une baltringue à la trompette, tu peux bosser 24/24, tu seras toujours une baltringue. En revanche, le cœur du propos est de faire des efforts pour être satisfait de soi. Chaque victoire est donc personnelle, et spécialement dans Vertical.

    Les événements de la vie : la pauvreté, la mort, les galères sont appréhendées sans gravité excessive. Ils font partie de la vie, il ne s’agit pas de les occulter, mais il faut bien continuer. Donc on serre les dents et on avance, avec respect et humilité.

    Et finalement, quand vous terminez un volume d’Ishizuka, vous ressentez cette sensation de « feel good ». C’est frais, enjoué, positif sans être naïf et dans le contexte socio-sanitaro-economico actuel, c’est une bouffée d’air frais. Il est facile d’être cynique, osons l’optimisme. Achetez Ishizuka !

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