Les Animés "occidentaux"

20 sujets de 1,161 à 1,180 (sur un total de 1,532)

Posté dans : Anime & Animation

  • Geoff34
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    geoff34 le #493913

    à noté la sortie récente de L’Île aux chiens, le second film d’animation de Wes Anderson après Fantastic Mr. Fox sortie en 2009, séance en VO obligatoire, bien que la VF fut dirigé par Wes Anderson lui-même, c’est un casting composé de star talent, de plus la VO est excellente avec la présence de comédien talentueux comme Bryan Cranston et Bill Murray

    https://www.cinezik.org/critiques/jaquettes/ile-aux-chiens.jpg

    Xanatos
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    Xanatos le #493914

    Tu fais bien de parler de L’île aux Chiens, ce film m’intéresse énormément et il semble réellement original et de sortir des sentiers battus.

    Il y a un cinéma relativement proche de chez moi qui le projettera en VOSTFR ce dimanche, j’essaierai de le voir dans cette version.

    Quant aux acteurs, Bill Murray je l’adore et c’est l’un de mes chouchous, quant à Bryan Cranston, je l’ai réellement découvert dans Breaking Bad où il interprétait l’infâme mais néanmoins fascinant Walter White, et, oui, il était brillant dans cette série. J’espère qu’il est tout aussi bon dans le domaine du doublage. 😉

    Ce sera en tout cas le premier film de Wes Anderson que je verrai.

    Geoff34
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    geoff34 le #494283

    Real Inside, court-métrage canadien de 1984 combinant vrai acteurs et personnages en dessin animé, c’est arrivé 4 ans avant la sortie de Roger Rabbit.

    Xanatos
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    Xanatos le #494329

     

    L’île aux Chiens

    Réalisation: Wes Anderson

     

    Une épidémie a frappé une grande partie de la population canine d’une ville. Le maire Kobayashi a décidé que tous les chiens de la ville soient déportés sur Trash Island alias l’île aux ordures afin qu’ils ne contaminent pas les humains.

    Le premier chien a être exilé est Spots, le chien de Atari Kobayashi, neveu et pupille du maire. Le scientifique Watanabe de son côté travaille d’arrache pied pour trouver un remède qui soignerait les chiens et condamne l’ostracisme auquel se livre le maire et bon nombre de ses concitoyens envers ces pauvres bêtes.

     

    6 mois se sont écoulés depuis. Le jeune Atari s’est emparé d’un avion et s’est écrasé sur l’île aux ordures. Il se liera d’amitié avec plusieurs chiens: Rex, King, Boss et Duke. Seul le bagarreur et misanthrope Chief se méfie du jeune garçon, son credo étant “I bite!/je mords !”. Atari s’est fixé pour objectif d’aller secourir son chien, y parviendra-t-il ?

     

    Je suis donc allé voir hier après midi le dernier film de Wes Anderson.

     

    Mon verdict ? Et bien, j’ai apprécié le film, j’ai passé un bon moment devant, mais j’ai malgré tout été un peu déçu.

     

    Techniquement parlant, le film est un véritable joyau. L’animation image par image est extrêmement soignée et est très convaincante. Mention spéciale aussi aux chiens dont les regards expriment beaucoup d’émotion et reflètent parfaitement bien l’état d’esprit de chacun d’entre eux. Il y a aussi un effet de style intéressant, lors des diffusions télévisées des programmes, on voit de l’animation traditionnelle ! Les décors sont quant à eux très détaillés.

     

    Le film est caractérisé également par un humour décalé assez drôle qui fonctionne bien. Par exemple dans une scène, on voit un hélicoptère larguer un sac empli de nourriture. Deux meutes de chiens s’apprêtent à s’affronter car ils convoitent tous les précieux victuailles, ils se mettent à grogner… Quand tout à coup, l’un d’entre eux s’exprime avec un langage très sophistiqué et distingué et déclame “Excusez moi messieurs, mais ne serait il pas plus judicieux de nous assurer du contenu du sac en question avant de nous écharper ? Ce serait une attitude plus rationnelle et pertinente”. “Soit ! Allons nous enquérir de la nature de ce sac !”  😆

     

    J’ai vu le film en VOSTFR et le doublage est convaincant. Si les chiens parlent en Anglais, les Japonais parlent dans leur langue natale, bien qu’il y ait souvent des sous titres français ou des interprètes pour traduire leurs paroles. Pour les comédiens, Bryan Cranston est particulièrement convaincant dans le rôle de Chief.

     

    Les cinq chiens principaux sont plutôt bien caractérisés et Atari est un jeune garçon attachant.

     

    Au niveau des défauts… Et bien à partir du milieu du film, la plupart des chiens de la bande originelle, sont complètement mit de côté et seul Chief demeure aux côtés de Atari. J’avais trouvé cela très frustrant car les caractères opposés et complémentaires des chiens donnaient du sel à leurs relations et leurs interactions étaient savoureuses, et que cet aspect là ait été abandonné par Wes Anderson m’a désappointé. Heureusement l’évolution du caractère de Chief au contact de Atari, bien que classique, n’en demeure pas moins bien menée.

     

    Je trouve aussi que le réalisateur manquait parfois d’audace:

    Spoiler

    à la fin du film, Spots sauve héroïquement le maire (qui a fait amende honorable) d’une explosion, mais perd un oeil et une patte et s’effondre… On pense qu’il est mort, d’autant plus qu’une statue qui lui est dédiée fut érigée pour lui rendre hommage… Et bien non, il a survécu, il est en piteux état mais il vit heureux avec sa bien aimée et leurs chiots. Il aurait été plus cohérent et poignant que le valeureux canidé succombe à ses blessures et soit porté à la postérité

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    .

     

    De même, Anderson aborde parfois des idées intéressantes qui ne sont pas développées comme

    Spoiler

    les chats qui sont évoqués mais pas du tout traités. Il aurait été intéressant de savoir si, depuis la nuit des temps, ils avaient influencé la famille Kobayashi et leur avait insufflé l’idée de persécuter les chiens et que ceux ci soient brimés et conspués par les humains. Ou même, il aurait été bien de voir des chats allant à contre courant des idées de leurs congénères et prenant fait et cause pour les chiens !

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    Ensuite, il est toutefois vrai que le long métrage aborde des thèmes comme la lutte contre l’intolérance et l’extrémisme, même si ces sujets auraient gagné à être davantage développés.

     

    L’île aux chiens m’a un peu désappointé, car, vu les critiques élogieuses que j’ai lu à son sujet sur le net ou dans la presse, je m’attendais à un chef d’oeuvre, or ce n’est pas le cas.

     

    Le film n’en demeure pas moins agréable et est assez réussi et il vaut tout de même la peine d’être vu au cinéma.

    Il a aussi le mérite d’aller à contre courant de la plupart des films d’animation Américains actuels via sa narration originale, sa réalisation et son atmosphère particulière.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #494358

    Tu as très bien fait de poster cette analyse rapide du film, Xanatos, car je me demandais justement si j’allais le voir avec une amie (tu la connais déjà) enthousiaste de Wes Anderson. Comme je n’ai rien vu de ce cinéaste, j’hésite un peu, et ta légère déception me laisse dans l’expectative ; le sujet / message me semble un peu naïf. On verra, de toutes façons on le joue encore dans de nombreuses salles, et on le jouera sûrement encore la semaine prochaine.

    Xanatos
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    Xanatos le #494359

    Oui je vois de quelle amie tu parles, qui est au demeurant très gentille et franchement adorable. 😉

    Tu as encore le temps Yupa, le film marche bien en France (la salle était assez pleine) et il sera encore à l’affiche la semaine prochaine. 😉

    Oui le film m’a un peu déçu, mais il est quand même bon, je pense qu’il vaut le coup.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #494699

    C’est aujourd’hui que je vais voir “L’Île aux Chiens” et en reparlerai donc §

    Tempête de boulettes géantes a été diffusé à la téloche récemment. Je l’avais vu mais m’en souvenais mal et j’ai donc revisionné le film.
    C’est l’assez déjantée histoire d’une petite ville insulaire qui ne vit que de la pêche à la sardine. Un jeune homme, seul à ne pas soutenir l’activité cruciale, ne cesse d’inventer des choses géniales, mais trop farfelues pour fonctionner. Or un jour il invente une machine à transposer l’humidité de l’air en aliments variés. Elle se dérègle, part dans l’espace, puis se met à bombarder l’île de hamburgers, de steaks, de gâteaux !
    Tout va bien, c’est l’euphorie, et l’île draine bientôt un colossal tourisme de consommation, c’est le cas de le dire ! Bien entendu, tout finira par tourner au désastre dans une dantesque surabondance et dans l’aveuglement jusqu’au-boutiste du maire cupide et démago, devenu un monstrueux obèse ainsi qu’il le propose à ses administrés.
    La qualité remarquable du film, c’est sa thèse, très proche de celle du film “Wall-E” : la critique habituelle de la surabondance ne s’appuie en général que sur la morale, qui ne la remet nullement en cause mais dénonce son “égoïsme”, face à tant de gens trop pauvres pour se bien nourrir. Mais ici la critique n’est pas indirecte, elle est fondamentale : tout recevoir gratuitement et pour tous du ciel n’est pas un bon cadeau à faire aux humains. De même dans “Wall-E”, les humains dans un immense astronef sont tous devenus des obèses sur des couchettes mobiles, les machines et robots effectuant tous les travaux à leur place. Comme dans “Tempête de boulettes géantes”, quelque chose n’est pas là, mais quoi ? L’Homme n’a t-il pas d’autre mission que le confort et l’abondance ? Fussent-ils pour tous et gratuits ? Bien sûr tous les matérialistes refusent ce questionnement.
    Les points plus faibles du film sont dans la loufoquerie de l’invention, et dans le cliché éculé du père simple et brut de coffre qui ne comprend pas le génie de son fils “inadapté”.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #494735

    L’Île aux Chiens
    Je reviens de voir le film avec deux amies, dont une Japonaise.
    Voilà un film bien étrange, normal c’est du Wes Anderson ! Finalement je me suis souvenu que l’excellent “Grand Budapest Hotel” est de ce cinéaste, ainsi que le très drôle “La Famille Tannenbaum”.
    “L’Île aux Chiens” me laisse sur une impression plus mitigée. Je me demande un peu à qui au juste il pourrait plaire complètement. Aux écolos protecteurs des chiens ? Mais les chats ? Comme tu le pointes avec justesse Xanatos, on a un manque de ce côté, car il s’agit à l’origine de deux clans qui s’opposent au nom des deux races animales. Ce que le film oublie carrément ensuite.
    En ce qui me concerne j’ai trouvé le petit Atari bien peu attachant, d’autant qu’il débloque à cause d’un bout de ferraille planté dans sa tête et que ses discours en japonais ne sont pas traduits. Heureusement, les chiens s’expriment avec humour et abattage ! Effet de style ? Humanisation inversée ?
    La petite contestataire pro-chiens n’a qu’un trop modeste rôle, au regret de mon amie française, et elle séduit pourtant davantage.
    Mon amie Yoshiko, Japonaise, a estimé qu’à travers le dictatorial et implacable Kobayashi ainsi que certains tics attribués aux Japonais il y avait une certaine confusion entre le Japon et les méthodes employées par la Chine… Je doute donc d’un gros succès du film au Japon.
    Le meilleur du film sans conteste, ce sont les chiens, leurs faciès jouissifs, leurs dialogues d’une fine drôlerie, bien que les côtés glauques nuisent à un humour “familial”.
    La musique de tambours japonais (taïko) offre un très bel opening et ending, mais en continuant à battre sourdement et hypnotiquement tout le long du film elle m’a plutôt indisposé et presque endormi !
    En bref, bien que Wes Anderson n’ait rien perdu de son imagination débordante et de ses idées visuelles baroques, inattendues, il me semble au-dessous de ses meilleurs films. Pour moi non plus, ce n’est pas un chef-d’oeuvre et bien que j’aie été content de le voir il est douteux que j’ajoute ce film à ma collection de DVD quand il sortira.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #494736

    L’Île aux Chiens
    Je reviens de voir le film avec deux amies, dont une Japonaise.
    Voilà un film bien étrange, normal c’est du Wes Anderson ! Finalement je me suis souvenu que l’excellent “Grand Budapest Hotel” est de ce cinéaste, ainsi que le très drôle “La Famille Tannenbaum”.
    “L’Île aux Chiens” me laisse sur une impression plus mitigée. Je me demande un peu à qui au juste il pourrait plaire complètement. Aux écolos protecteurs des chiens ? Mais les chats ? Comme tu le pointes avec justesse Xanatos, on a un manque de ce côté, car il s’agit à l’origine de deux clans qui s’opposent au nom des deux races animales. Ce que le film oublie carrément ensuite.
    En ce qui me concerne j’ai trouvé le petit Atari bien peu attachant, d’autant qu’il débloque à cause d’un bout de ferraille planté dans sa tête et que ses discours en japonais ne sont pas traduits. Heureusement, les chiens s’expriment avec humour et abattage ! Effet de style ? Humanisation inversée ?
    La petite contestataire pro-chiens n’a qu’un trop modeste rôle, au regret de mon amie française, et elle séduit pourtant davantage.
    Mon amie Yoshiko, Japonaise, a estimé qu’à travers le dictatorial et implacable Kobayashi ainsi que certains tics attribués aux Japonais il y avait une certaine confusion entre le Japon et les méthodes employées par la Chine… Je doute donc d’un gros succès du film au Japon.
    Le meilleur du film sans conteste, ce sont les chiens, leurs faciès jouissifs, leurs dialogues d’une fine drôlerie, bien que les côtés glauques nuisent à un humour “familial”.
    La musique de tambours japonais (taïko) offre un très bel opening et ending, mais en continuant à battre sourdement et hypnotiquement tout le long du film elle m’a plutôt indisposé et presque endormi !
    En bref, bien que Wes Anderson n’ait rien perdu de son imagination débordante et de ses idées visuelles baroques, inattendues, il me semble au-dessous de ses meilleurs films. Pour moi non plus, ce n’est pas un chef-d’oeuvre et bien que j’aie été content de le voir il est douteux que j’ajoute ce film à ma collection de DVD quand il sortira.

    Xanatos
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    Xanatos le #494754

    Merci de ta critique détaillée Yupa ! C’est intéressant en tout cas que tu y sois allée avec deux amies dont une Japonaise. D’après les propos de cette dernière, la confusion qu’a faite le metteur en scène entre les méthodes Japonaises et Chinoises pourrait être préjudiciable pour le succès du film au Japon.

    D’ailleurs, je me demande comment ils se débrouilleront pour le Japonais, étant donné qu’aucune traduction là bas ne sera nécessaire pour les dialogues des personnages Japonais.

    En ce qui concerne Atari, oui, je dois dire que le personnage est en fin de compte assez stéréotypé et pas si attachant que cela. Certes, sa détermination à retrouver et sauver son chien bien aimé est touchante, mais c’est à peu près tout à son sujet.

    Oui, je pense que moi non plus je n’achèterai pas le film lors de sa sortie en vidéo. Je l’ai apprécié, mais de là à le posséder en vidéo ? Non.

    Mais je pense que lorsqu’il sera diffusé à la télé, rien que pour ses chiens si bien campés et intéressants, je le reverrai. 🙂

    L’île aux Chiens est un bon film mais un poil surestimé à mon goût.

    Xanatos
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    Xanatos le #494821

    Jungle Jack

    Mauser91 a publié hier une fiche pour Planète Jeunesse sur le film d’animation Jungle Jack 🙂 :

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3021-jungle-jack.html

    Une excellente fiche Mauser qui est comme toujours très informative ! J’avais longtemps cru que ce film était d’origine Américaine (à cause de son graphisme) alors qu’en fait il est d’origine Danoise !

    Je n’ai jamais vu ce film mais je me souviens que dans les années 90, la presse avait fait beaucoup de publicité autour de celui ci, notamment lors de sa sortie en cassette vidéo !

    Le fait que des animateurs talentueux ayant travaillé aux côtés du grand Don Bluth aient aussi bossé sur ce film est un gage de qualité qui donne fortement envie de le voir !

    Cela, plus le fait qu’il serait doté d’un humour décalé n’est pas pour me déplaire car j’adore ce type d’humour. 😉

    Je ne savais pas que Jungle Jack fut censuré par Miramax aux Etats Unis, heureusement qu’on a eu la version intégrale !

    Mauser91
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    Mauser91 le #494853

    Miramax (enfin, mister Weinstein) faisait des coupes sur toutes ses productions internes, alors les films étrangers….

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #494859

    Ce qui me rappelle que dans le dépliant-bonus du long métrage animé danois Ronal le Barbare, ses auteurs Thorbjorn et Kersten produits par la Nordisk Film (une des plus vieille compagnie de cinéma du monde, comme tu le signales avec justesse, Mauser) se sont plaint du doublage en anglais édulcoré de leur film. Je suppose que même ainsi on ne l’a diffusé aux E.-U. que dans le circuit parallèle élitiste des “films art et essai”, qui existe là-bas mais loin des masses.

    Maigrichon et catastrophiquement maladroit, Ronal vit dans une tribu de Barbares qui le considèrent avec une gentille pitié, car tous sont dotés d’une énorme musculature (même les femmes écrasent des noix de coco entre leurs seins et balancent de colossales mandales). Mais un jour Volcazar le Seigneur des Ténèbres et ses Orques battent et capturent tous les Barbares, sauf Ronal passé inaperçu. Ce dernier, bien que déprimé et sans illusions comme d’habitude, estime de son devoir d’essayer au moins de libérer sa tribu. En ce voyage épique il sera soutenu moralement par le barde Alibert, encore moins courageux que lui, par Elric, un elfe métrosexuel, et par Zandra, jeune Valkyrie guerrière à la recherche (vaine) d’un homme capable de la vaincre en combat pour s’unir à lui.
    Cette parodie du “Seigneur des Anneaux” est très drôle ! Mais également très bien menée, approfondissant les caractères et les questions de loyauté et d’éthique. Ainsi Ronal montrera peu à peu sa lucidité et son vrai courage ; Zandra apprendra de lui à s’affranchir de ses Lois primitives ; Alibert passera de témoin peureux à fidèle ami.
    Sans rien de porno, quelques passages sont d’un humour rabelaisien (ou nordique ?) autour du sexe : par exemple le général des Orques est clairement sado-maso, avec des anneaux passés à travers ses mamelons ; il y a aussi ce qui arrive à nos héros masculins une fois capturés par les Amazones ; et le moment où Ronal, se préparant à un vol dans le donjon des Trolls, à court d’onguent d’invisibilité doit laisser en vue ses parties intimes (dans son cache-sexe en cuir), et parlant de cuir, il lui en cuira !
    La fin est très spectaculaire, ironisant et jouant à plein sur l’Héroic-Fantasy et tous ses codes diabolisants de rigueur !
    Le BR / DVD de ce film de 2011 est toujours très disponible, n’hésitez pas !!!!

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #494860

    Ce qui me rappelle que dans le dépliant-bonus du long métrage animé danois Ronal le Barbare, ses auteurs Thorbjorn et Kersten produits par la Nordisk Film (une des plus vieille compagnie de cinéma du monde, comme tu le signales avec justesse, Mauser) se sont plaint du doublage en anglais édulcoré de leur film. Je suppose que même ainsi on ne l’a diffusé aux E.-U. que dans le circuit parallèle élitiste des “films art et essai”, qui existe là-bas mais loin des masses.

    Maigrichon et catastrophiquement maladroit, Ronal vit dans une tribu de Barbares qui le considèrent avec une gentille pitié, car tous sont dotés d’une énorme musculature (même les femmes écrasent des noix de coco entre leurs seins et balancent de colossales mandales). Mais un jour Volcazar le Seigneur des Ténèbres et ses Orques battent et capturent tous les Barbares, sauf Ronal passé inaperçu. Ce dernier, bien que déprimé et sans illusions comme d’habitude, estime de son devoir d’essayer au moins de libérer sa tribu. En ce voyage épique il sera soutenu moralement par le barde Alibert, encore moins courageux que lui, par Elric, un elfe métrosexuel, et par Zandra, jeune Valkyrie guerrière à la recherche (vaine) d’un homme capable de la vaincre en combat pour s’unir à lui.
    Cette parodie du “Seigneur des Anneaux” est très drôle ! Mais également très bien menée, approfondissant les caractères et les questions de loyauté et d’éthique. Ainsi Ronal montrera peu à peu sa lucidité et son vrai courage ; Zandra apprendra de lui à s’affranchir de ses Lois primitives ; Alibert passera de témoin peureux à fidèle ami.
    Sans rien de porno, quelques passages sont d’un humour rabelaisien (ou nordique ?) autour du sexe : par exemple le général des Orques est clairement sado-maso, avec des anneaux passés à travers ses mamelons ; il y a aussi ce qui arrive à nos héros masculins une fois capturés par les Amazones ; et le moment où Ronal, se préparant à un vol dans le donjon des Trolls, à court d’onguent d’invisibilité doit laisser en vue ses parties intimes (dans son cache-sexe en cuir), et parlant de cuir, il lui en cuira !
    La fin est très spectaculaire, ironisant et jouant à plein sur l’Héroic-Fantasy et tous ses codes diabolisants de rigueur !
    Le BR / DVD de ce film de 2011 est toujours très disponible, n’hésitez pas !!!!

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #494861

    Ce qui me rappelle que dans le dépliant-bonus du long métrage animé danois Ronal le Barbare, ses auteurs Thorbjorn et Kersten produits par la Nordisk Film (une des plus vieille compagnie de cinéma du monde, comme tu le signales avec justesse, Mauser) se sont plaint du doublage en anglais édulcoré de leur film. Je suppose que même ainsi on ne l’a diffusé aux E.-U. que dans le circuit parallèle élitiste des “films art et essai”, qui existe là-bas mais loin des masses.

    Maigrichon et catastrophiquement maladroit, Ronal vit dans une tribu de Barbares qui le considèrent avec une gentille pitié, car tous sont dotés d’une énorme musculature (même les femmes écrasent des noix de coco entre leurs seins et balancent de colossales mandales). Mais un jour Volcazar le Seigneur des Ténèbres et ses Orques battent et capturent tous les Barbares, sauf Ronal passé inaperçu. Ce dernier, bien que déprimé et sans illusions comme d’habitude, estime de son devoir d’essayer au moins de libérer sa tribu. En ce voyage épique il sera soutenu moralement par le barde Alibert, encore moins courageux que lui, par Elric, un elfe métrosexuel, et par Zandra, jeune Valkyrie guerrière à la recherche (vaine) d’un homme capable de la vaincre en combat pour s’unir à lui.
    Cette parodie du “Seigneur des Anneaux” est très drôle ! Mais également très bien menée, approfondissant les caractères et les questions de loyauté et d’éthique. Ainsi Ronal montrera peu à peu sa lucidité et son vrai courage ; Zandra apprendra de lui à s’affranchir de ses Lois primitives ; Alibert passera de témoin peureux à fidèle ami.
    Sans rien de porno, quelques passages sont d’un humour rabelaisien (ou nordique ?) autour du sexe : par exemple le général des Orques est clairement sado-maso, avec des anneaux passés à travers ses mamelons ; il y a aussi ce qui arrive à nos héros masculins une fois capturés par les Amazones ; et le moment où Ronal, se préparant à un vol dans le donjon des Trolls, à court d’onguent d’invisibilité doit laisser en vue ses parties intimes (dans son cache-sexe en cuir), et parlant de cuir, il lui en cuira !
    La fin est très spectaculaire, ironisant et jouant à plein sur l’Héroic-Fantasy et tous ses codes diabolisants de rigueur !
    Le BR / DVD de ce film de 2011 est toujours très disponible, n’hésitez pas !!!!

    Xanatos
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    Xanatos le #494951

    Jungle Jack 2

    Mauser91 a publié une fiche dédiée à Jungle Jack 2 qui, comme son titre l’indique si bien, fait suite au premier opus 🙂 :

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3023-jungle-jack-2-la-star-de-la-jungle.html

     

    Autant le premier film m’a toujours intéressé, autant cette suite ne m’attirait pas plus que cela, cependant, je dois dire que ta fiche m’a fait changer d’avis ! 🙂

    Ce second volet de Jungle Jack semble être dans la lignée du premier opus, et on constate qu’il aborde de nouvelles thématiques, tout en approfondissant  certains sujets traités dans le film original. 🙂

    Le casting de la version française est en effet différent, mais c’est compréhensible, notamment pour Adrien Antoine dont la voix avait mué et est devenue celle d’un jeune adulte: il n’y qu’à comparer sa voix quand il doublait Glen, le frère aîné de Iria dans la magnifique série d’OAVs éponyme, il n’avait plus le même timbre que celui qu’il avait quand il doublait Danny le héros de Last Action Hero.

    Et puis son successeur Aurélien Ringleheim est un brillant comédien qui a toujours été à l’aise dans les rôles de jeunes garçons: on peut penser bien sûr à Sacha le héros de Pokémon ou encore Diablo dans X-Men Evolution.

    Je suis tout de même intrigué par le fait que cette suite soit sortie chez nous en DVD mais pas le premier film ce qui est particulièrement illogique !

    Dès que possible, je regarderai les deux films.

    Idem pour Ronal le Barbare,  Yupa ta critique élogieuse me donne envie de voir ce film qui semble à la fois hilarant, original et très drôle !

    Mauser91
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    Mauser91 le #494998

    Merci ^^ Oui, cette suite est aussi bonne que l’original, et j’avoue préférer Cupmann à Isabella niveau méchant (c’est un peu comme le cas de Bernard et Bianca, dans le premier on a une sous-Cruella juste là pour être ridicule et dans le second film c’est un vrai méchant dangereux avec des répliques plus drôles).

    Xanatos
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    Xanatos le #495148

    Anne et Andy

    Mauser91 a publié il y’a  quelques jours de cela une fiche consacrée au film d’animation Anne et Andy diffusé uniquement au cinéma en France:

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2936-anne-et-andy.html

     

    Une excellente fiche, comme toujours Mauser ! 🙂

    Il est très intéressant de savoir que ce film fut réalisé par l’immense Richard Williams, légende de l’animation mondiale. Le fait qu’il crédite les noms des animateurs et les personnages dont ils se sont occupés démontrent en effet son respect envers le métier.

    Ce qui est étonnant, c’est que, même si je n’ai jamais vu ce film, les personnages de Anne et Andy me sont familiers et je suis persuadé de les avoir déjà vu avant. Soit, j’ai vu d’autres dessins animés les mettant en scène (tu avais évoqué ceux réalisés par Chuck Jones) au cours de ma désormais lointaine enfance, soit je les ai vu dans une vidéo du Nostalgia Critic évoquant les oeuvres les plus étranges du cinéma.

    Tu crois que Anne et Andy est sorti en DVD au Royaume Uni ? Comme je parle couramment anglais, la langue ne serait pas une barrière.

    Quant au fait que l’on sache que Philippe Dumat ait travaillé sur la version française de ce film, je crois que c’est dû au fait que ce grand comédien tenait un agenda répertoriant l’ensemble de ses rôles, ce qui est très utile ! 🙂

     

    Et, pour changer de sujet, je prévois de voir aussi bientôt Jungle Jack 2, toutefois, je regarderai dans un premier temps le premier volet. 😉

    Mauser91
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    Mauser91 le #495158

    Pour Philippe Dumat, c’est en effet grace aux notes qu’il avait confié à Rémi que j’ai pu en savoir plus sur le doublage, ou même que le film ai été doublé tout court.

    Il y’a aussi eu un cartoon réalisé par les frères Fleischer, et je crois me souvenir d’un dessin-animé européen adaptant les livres de Gruelle….

    Xanatos
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    Xanatos le #495617

    Wallace et Gromit: les grands classiques

    Mauser91 a publié aujourd’hui une fiche consacrée à un immense classique de l’animation Britannique et Mondiale: les moyen métrages de Wallace et Gromit 🙂 :

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2939-wallace-et-gromit-classics.html

    Excellente fiche comme toujours Mauser91 ! 😀

    J’ai trouvé cela très intéressant de savoir qu’à l’origine Wallace devait être un postier et non un inventeur et qu’il s’appelait Gerry et que Gromit était originellement un chat et non un chien !

    Tu as bien souligné dans ton commentaire la créativité de ces quatre films ainsi que le talent des animateurs d’insuffler de l’émotion à leurs héros, notamment Gromit qui est dépourvu de bouche et qui pourtant n’en demeure pas moins très expressif !

    Tu me rappelles d’ailleurs qu’il faut que je vois le quatrième moyen métrage qui est le seul que je n’ai pas encore vu et qui a l’air encore meilleur, plus fou et inventif que les autres !

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Cyril
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