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Kuronoe le 13 septembre 2012 à 19 h 08 min #288817

Thanks for le lien.
Il semblerait qu'au Comic Con ce soit le Marvel Now qui ait attiré l'attention au détriment du bilan du relaunch, certaines séries ayant visiblement du mal à redémarrer (perso Superman et Flash me déçoivent un peu dans l'ensemble, malgré le Flashpoint qui n'était pas dégueu)

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Feanor-Curufinwe le 13 septembre 2012 à 20 h 00 min #288818

Citation (kuronoe @ 13/09/2012 19:08)

Thanks for le lien.
Il semblerait qu'au Comic Con ce soit le Marvel Now qui ait attiré l'attention au détriment du bilan du relaunch, certaines séries ayant visiblement du mal à redémarrer (perso Superman et Flash me déçoivent un peu dans l'ensemble, malgré le Flashpoint qui n'était pas dégueu)

Les annonces au comic con de Marvel ont quand même laissé dubitatif (faut dire qu'ils avaient pratiquement tout dit une semaine plus tôt les nigauds…)… C'est surtout au niveau de ses annonces de films que Marvel a fait bouger les foules.
Tiens, encore un pitit dossier de Comics Blog, fait à l'occasion de l'évènement.

En ce qui me concerne, sur le relaunch de DC, mes coups de coeur vont à Flash, que j'ai trouvé très intéressant (les nouveaux pouvoirs qui se développent), surtout au niveau graphique, avec de très belles pages, un peu comme avec Batwoman, d'ailleurs!
Ensuite, SuperGirl m'a beaucoup touché, avec son côté perdue, seule contre tout le monde.
Green Lantern et Batman me passionnent toujours autant (Sinestro! 😃 La cour des Hiboux! 😃 😃 )! Batman et Robin, avec un Damian Wayne, complètement déglingué par sa mère, qui a du mal à se faire aux codes de son paternel, est tout aussi passionnant à suivre!
Justice League fait dans le simple: Action et présentations entre deux bastons des perso! Personnellement j'ai adoré, même si j'aurais quand même préféré voir Darkseid un peu plus longtemps! ça se lit vite, mais on y retourne facilement! Un petit côté Shônen Manga qui ne me déplaît pas! ^^
Red Lantern aussi me plaît beaucoup (j'aime bien Atrocitus depuis l'arc sur les Red Lanterns), et plus encore le Green Lantern Corps, avec Guy Gardner en grande forme!
Superman est pas mal non plus, même si on voit gros comme une maison ce qui va lui arriver. J'attends de voir le numéro 1 d'Action Comics qui s'intéresse à ses premières actions à Metropolis!

Celui-là aussi sort ce mois-ci! On nous promet un Superman plus dans l'esprit “social” de celui de Siegel et Schuster!

Edith: Oh la vache! Je viens de me rendre compte que je radote! J'ai écrit plus ou moins la même chose que dans la page d'avant! 😪

"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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Xanatos le 24 septembre 2012 à 16 h 48 min #288819

Justice League: La Tour de Babel de Mark Waid (scénario) et Howard Porter (dessins)

J'ai un avis assez proche de celui de Cyril.
L'histoire en elle même est très bonne et très intéressante, Ra's Al Ghul démontre une fois de plus qu'il est un ennemi d'envergure intelligent et brillant qu'il ne faut pas sous estimer…
Mais comme l'a souligné Cyril, on a la sensation que le grand potentiel de l'intrigue n'est pas pleinement exploité et l'intensité dramatique pêche un peu.

On a un peu la sensation que Mark Waid s'est focalisé sur le scénario au détriment des relations entre les personnages principaux à l'exception de celle entre Batman et Superman.
Il aura été beaucoup plus inspiré sur son fabuleux run des Fantastic Four ou il a accordé énormément de soin à la psychologie de Red Richards, Jane et Johnny Storm ainsi que Ben Grimm.
Les histoires sans super vilains ou l'auteur se concentre sur la vie quotidienne de cette "famille" sont magnifiques de sincérité et touchantes.

Sinon, j'aime beaucoup le look qu'avait Aquaman dans les années 90 ou il était barbu et avec un harpon à la place de sa main dévorée par des piranhas: il est bien plus charismatique comme ça qu'avec son look classique, dommage que ce dernier ait été repris dans les années 2000.

En bref, un bon comics mais qui manquait de tension et d'adrénaline, ces éléments convenablement développés auraient pu donner lieu à une aventure beaucoup plus exaltante.
Je pense que le film d'animation Justice League: Doom sera bien meilleur, je le regarde dès ce soir.

Punisher MAX tome 4: Frank de Jason Aaron (scénario) et Steve Dillon (dessins)

Cet album fait suite au deuxième Bullseye, le troisième n'étant composé que d'histoires indépendantes et sans lien avec le run de Jason Aaron.

Suite à sa confrontation fratricide avec le redoutable Bullseye, le Punisher est en piteux état.
Il a été incarcéré par la police et se retrouve dans une cellule. Il est grièvement blessé et plâtré presque de la tête aux pieds.
Il est conscient que les bagnards sont aux abois, prêts à le liquider vu qu'il n'est plus en mesure de contre attaquer.
En attendant le moment fatidique, Frank Castle se remémore sa vie civile, du temps ou il vivait auprès de sa famille après avoir connu la guerre du Vietnam.

Jason Aaron sait mêler habilement le présent et le passé, sans que les transitions entre les deux époques soient trop abruptes.

Les chapitres dédiés au passé de Frank se situe immédiatement après la fin de l'histoire Punisher: Born de Garth Ennis.

On se rend compte alors que, contrairement à ce que croyaient certains lecteurs, Frank n'était pas un si bon père de famille que ça.

Ennis avait déjà démontré que Castle était devenu le Punisher non pas après que sa famille ait été descendue sans pitié lors du pique nique qui a scellé leur destin, mais au cours de la guerre du Vietnam.

Aaron explore une autre facette de la personnalité du personnage et dévoile que celui ci n'était pas si heureux que cela auprès de sa femme et ses enfants et qu'il errait parmi eux tel un fantôme dépossédé de son âme et nostalgique de la guerre ou il donnait le meilleur de lui même.

Pourtant l'auteur arrive à nous émouvoir plusieurs fois car au cours du récit, Castle tente à à maintes reprises de dominer ses instincts primaires de tueur et s'efforce au maximum de mener une vie normale et insouciante.

Durant l'histoire, on voit aussi les ravages du temps sur le corps de Castle qui n'est plus aussi fort, robuste et endurant qu'autrefois et il est conscient et lucide sur sa condition physique actuelle.

J'ai trouvé cet album très bon, mais il se peut qu'il ne plaise pas à tous les fans du Punisher, certains d'entre eux pourraient reprocher à Aaron de désacraliser le personnage.

De plus Garth Ennis, dans certaines de ses histoires montrait à quel point Frank Castle aimait sa famille: on se souvient notamment du tome Mère Russie où notre anti héros s'efforce au maximum de sauver la vie d'une petite fille et de la protéger, celle ci ressemblant étonnamment à sa fille chérie Lisa, tant au niveau de sa personnalité que de son physique.
Il avait su rendre le justicier implacable envers les criminels pas totalement inhumain et se préoccupant sincèrement de préserver la vie des innocents.

L'album suivant conclura le run de Jason Aaron.
Ce scénariste est arrivé à relancer avec beaucoup d'intérêt la série qui tournait un peu en rond depuis le départ de Garth Ennis, même si certaines histoires écrites par d'autres auteurs se sont avérés être très bonnes et prenantes comme le mémorable Bienvenue dans le Bayou de Victor Gischler et Goran Parlov.

Mais personnellement, mon scénariste favori du personnage restera le talentueux Garth Ennis qui a réussi à merveille à transcender le personnage et à cerner la perfection la personnalité de cet anti héros pas comme les autres…

Evidemment, les albums du Punisher par Jason Aaron sont vivement déconseillés aux plus jeunes et aux âmes sensibles, tout comme ceux de ses prédécesseurs des années 2000 dont l'illustre Garth Ennis.

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Lulu Vi Britannia le 24 septembre 2012 à 18 h 31 min #288820

Comme beaucoup j'ai lu Justice League : Tour de Babel mais contrairement à beaucoup j'ai trouvé cette nouvelle graphique bien mieux que le film d'animation inspiré de cette BD.
Certes dans le film voir chaque héros combattre son propre méchant c'est bien, voir surgir un type comme Savage ça change également mais je garde une affection toute particulière pour Ra's Al Ghul qui incarne selon moi, la figure idéale pour mettre en déroute la ligue de Justice. Ce vilain possède assez d'ampleur pour en faire un ennemi commun, ce qui s'est passé dans la BD pour mon plus grand plaisir.

J'apprécie davantage la présence d'Aquaman plutôt que de Cyborg également et les pièges tendus aux différents héros sont beaucoup plus durs.

Là où je regrette cependant un certain point dans la BD c'est en ce qui concerne les références à la Tour de Babel. Références assez peu exploitées et la dite tour ne fait malheureusement pas long feu. Paradoxalement ce sont ses références à la théologie chrétienne qui m'ont davantage séduit dans cette BD plutôt que dans son film d'animation où il n'est en rien question de références bibliques et autres.
Pour moi la BD prend davantage d'impact et s'arme d'un mysticisme savoureux que le film ne se paie pas, dommage.

Autre point fort pour moi de la BD par rapport au film également réside dans la fameuse décision finale et les conséquences des actes que Batman a élaboré sur sa Ligue qui se répercutent sur ses plus proches et j'ai trouvé cette approche très intelligente, rappelant bien que même si le Batman aime jouer au solitaire, il y'a quand même certaines personnes qui gravitent autour de lui et ces personnes sur lesquelles des décisions ou actes de Batman peuvent avoir des effets dévastateurs en terme de relations.

Clairement pas déçu de ce récit.

La semaine prochaine c'est la sortie d'Aquaman tome 1 et de Superman Action Comics tome 1, yeah !
D'ici là j'ai encore Grant Morrison présente Batman 2 : Batman R.I.P. pour accompagner mes soirées.
Je pense craquer pour le tome 1 du relaunch de la JLA également.

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Feanor-Curufinwe le 8 octobre 2012 à 18 h 45 min #288821

Un pitit aperçu de 2013 chez Urban Comics?

Citation

2013 va être une très très grosse année. 2013 c’est d’abord le lancement du tout nouveau magazine Before Watchmen, qui paraîtra tous les 2 mois, le premier numéro sortant le 25 janvier! Outre cette nouvelle parution kiosque vous retrouverez toujours en fin de mois, les titres habituels Batman Saga, DC Saga, et Green Lantern Saga, ainsi qu’exceptionnellement un Batman Saga HS 2!

En janvier et février vous retrouverez également les premiers tomes 2 des séries de la Renaissance comme les très attendus Wonder Woman t.2 ou encore Justice League t.2 . Parallèlement vous retrouverez la suite de séries déjà entamées comme le troisième tome de Batman Knightfall , ou encore le quatrième tome des Grant Morrison présente Batman dans la collection DC Signatures; et puisque l’on parle de cette collection, c’est avec plaisir que nous vous annonçons qu’elle s’agrandit, puisqu’elle accueillera dès février un Geoff Johns présente Superman t.1!

2013 c’est l’année Superman, alors rien de tel pour (re) découvrir des récits avec des équipes de choc tels que Superman Kryptonite (par le dessinateur de Batman – Amère Victoire) et Superman: Les Origines (par le scénariste de Kingdom Come).

Enfin concernant l’univers DC, on vous prépare des incontournables tels que Batman Un Long Halloween (même équipe que Batman – Amère Victoire), Justice League Crise d’identité, ou encore Blackest Night!

Du coté de Vertigo on vous annonce tout de suite l’apparition de Flex Mentallo par Morrison et Quitely (Nou3) en janvier, en libraire! Vous retrouverez également la suite de vos séries habituelles en souple et en cartonné à savoir DMZ et Scalped.

Et puis, pour finir ces grosses annonces, nous sommes aujourd’hui heureux de pouvoir vous annoncer le tout premier titre indépendant d’Urban: il s’agit de la série Casanova (Fraction, Ba, et Moon ( Daytripper) ) que vous retrouverez dès janvier 2013!

Personnellement, j'attends avec impatience de mettre la main sur les Before Watchmen, Geoff Kohns Présente Superman, Un Long Halloween, Superman: Les Origines, Superman Kryptonite, Justice League: Crise d’identité, et bien sûr de continuer Knightfall et Justice League, ainsi que les mensuels!
Vu que c'est l'année Superman, je suis prêt à parier qu'après Knightfall on devrait avoir droit à une nouvelle édition de La Mort de Superman!

Ah Zut! Je voulais poster le détail des sorties de janvier et février, mais le site d'Urban Comics est tombé en maintenance…
Je reviendrai poster lorsqu'il sera rétabli!

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Feanor-Curufinwe le 8 octobre 2012 à 20 h 06 min #288822

Voici un excellent dossier de Sullivan de ComicsBlog sur l'éditeur Urban Comics et son insolent succès tout-à-fait justifié! 😃
Urban Comics: Chronique d'un révolution

Comme quoi, il suffisait juste qu'un éditeur se penche avec sérieux sur l'univers DC pour qu'enfin le public français se rendît compte de sa richesse et de sa qualité!
Non parce qu'avec Panini et ses changements de titres constants dans leur DC Universe, ses éditions Absolute à 70 € et tutti quanti, comment vouliez-vous que DC rencontre le succès en France?

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Feanor-Curufinwe le 8 octobre 2012 à 20 h 27 min #288823

Je viens de réussir à mettre la main sur les plannings de janvier et février 2013 d'Urban!
Donc:
Janvier 2013:
– Batman: Un long Halloween – 35 euros

– Wonder Woman 2 – 15 euros
– Justice League: Crise d'identité – 28 euros
– Grant Morrisson présente Batman 4 – 22,50 euros
– Superman: Les Origines – 25 euros

– Flex Mentallo – 14 euros
– DMZ 5, 6 et 12 – 15 euros
– Casanova 1 – 15 euros
– Before Watchmen 1 – prix pas encore communiqué
– Les habituels mensuels DC, Batman et Green Lantern Saga N°9 – 5,60 euros l'unité

Février 2013:
– Batman Knightfall 3 – 28 euros
– Blackest Night – 22,50 euros
– Justice League 2 – 15 euros
– Superman Kryptonite – 15 euros
– Geoff Johns présente Superman 1 – 17,50 euros
– Scalpel 5, 6 et 7 – 14 et 17,50 euros
– DC, Batman et Green Lantern Saga N°10 – 5,60 euros l'unité
– Batman Saga HS 2 – 5,60 euros

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Feanor-Curufinwe le 9 octobre 2012 à 22 h 55 min #288824

Voici une jolie reprise parodique de la célèbre couverture des Uncanny X-Men, Days of Future Past!
L'originale:

Et la version parodique de John Trumbull, sur son blog deviant art:

Au premier plan, Wally West et Donna Troy version Teen Titans!
L'arrière-plan est très drôle, dévoilant les changements du nouvel univers de DC Comics!
J'aime bien le Aquaman Cool Now, et le Hawkman Liefelded! 😂

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Feanor-Curufinwe le 20 octobre 2012 à 18 h 38 min #288825

Voici de superbes illustrations de trois héros DC (vu sur ComicsAlliance.com) réalisées par Gérald Parel, plus connu pour ses couvertures Marvel! N'hésitez pas à jeter un coup d'oeil sur son site, puisqu'il est visiblement aussi un grand fan de Space Adventure Cobra (là aussi!) et de GTO!
Wonder Woman! 😍

Zatanna! 😍

Batman!

J'avoue, je suis fan! 😃

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Feanor-Curufinwe le 14 novembre 2012 à 18 h 40 min #288826

Mon petit coup de coeur du jour, Amazing Spider-Man 680, paru dans le mensuel Spider-Man de ce mois-ci!

D'ailleurs, la couverture du magazine reprend celle de l'histoire en question!
Le titre: Mission Spatiale!
L'histoire en elle-même n'est pas folichonne, mais ce sont les situations entre personnages qui lui donnent du cachet!
En effet, Spidey fait équipe avec Johnny Storm (La Torche Humaine des Quatre Fantastiques), récemment revenu du royaume des morts (une habitude des comics, il est possible que je revienne dessus un jour!), pour venir en aide à John Jameson, le fils de l'irascible J. Jonah Jameson, maire de New-York, anciennement patron du Daily Bugle!
L'intérêt de l'épisode se situe à deux niveaux:

– D'abord, la relation entre Peter Parker et Johnny Storm! Ces deux-là s'adorent tellement qu'ils passent leur temps à se balancer des fions! 😂
Dès le départ, d'ailleurs, puisque Johnny ne voulait pas sortir de chez lui car, évidemment, il voulait rattraper le temps perdu au royaume d'Hadès en visionnage de séries et émissions de télé-réalités, ce qui représente, à peu près, 700 heures de programme TV en retard!
On retrouve dans cet épisode cette alchimie typique entre les deux héros, qui même en plein danger continuent à se vanner!

– Ensuite, le retour des Sinister Six! Sandman, Electro, Rhino, Mystério, le Caméléon, et Docteur Octopus!
Ces derniers avaient déjà fait leur apparition dans le numéro d'octobre, mais cette fois-ci ils sont au coeur de l'intrigue! Voilà qui promet beaucoup! 😃

Et puis, il faut aussi noter depuis octobre le retour de Scarlet Spider! Même s'il ne s'agit pas de Ben Reilly, mais de l'autre clone, Kaine!
On nous promet “Tous les pouvoirs, aucune responsabilité!” Et en effet, le sieur Kaine ne fait pas dans la dentelle, contrairement à son “frère” Peter! En fait, il lui manque quand même un pouvoir: Il n'a plus le sens d'araignée, tout comme il a perdu son don de précognition, par la même occasion!

Notez le très beau costume!
C'est assez rafraîchissant, plus sombre que ASM, avec une certaine volonté du “héros” de mieux se comporter, ce qui occasionne de drôles de situations, comme dans le numéro d'octobre, où il sauve une vieille femme qui traversait sans regarder, puis l'insulte comme du poisson pourri pour ne pas avoir fait gaffe, tout en ayant démoli le camion qui arrivait et fait valdinguer son conducteur, qui a terminé en sang.

Pour finir, un pitit coup de gueule, sur une tendance que je remarque depuis quelques temps, cette stupidité de commencer les histoires par une présentation personnelle des héros, souvent narrateurs de leurs histoires, comme Spider-Man et les Green Lantern.
Quasiment à chaque nouveau numéro (sauf quand il s'agit de la suite directe d'une histoire…et encore, pas toujours), l'histoire commence ainsi: “Je m'appelle Peter Parker…” “Je m'appelle Hal Jordan…” “Je m'appelle Tartenpion…”
Bref, c'est insupportable, les comics prennent les journeaux télévisés ou autres émissions américaines comme modèle, avec cette absurde présentation systématique…
Comme si on ignorait à qui on avait affaire…

Edith: Et j'oubliais, les premières histoires du magazines rendent un joli hommage à Doctor Who! Non seulement dans le thème du voyage dans le temps, mais aussi dans l'accoutrement de Grady Scraps, à la fin de l'histoire en deux parties! En effet, le gars se montre habillé comme le quatrième docteur, le plus connu des américains!

On l'a d'ailleurs déjà aperçu dans les Simpson!

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Xanatos le 14 novembre 2012 à 19 h 18 min #288827

Cela me fait penser qu'il faudrait vraiment que je me remette à Spider-Man…
Surtout qu'à l'exception du bimestriel Marvel Knights (avec deux de mes chouchoux, Daredevil et le Punisher) et les Marvel Classics, je n'achète plus du tout les comics Marvel en kiosque, j'ai complètement abandonné Marvel Icons, et compagnie.
Je me focalise surtout sur DC vu que j'achète tous les mensuels (Batman Saga, Green Lantern, DC Saga).

En fait j'aurai besoin de tes conseils avisés ainsi que ceux de Kuronoe.

Voilà: vous m'avez dit le plus grand bien du story arc Spider Island mais hélas, je l'ai loupé en kiosque.

Néanmoins, j'ai appris qu'un album est sorti en librairie avec cette histoire.

Est ce qu'il reprend bien les histoires de cette saga publiées dans les quatre premiers numéros de Spider-Man Magazine?
Comme cela, je pourrai enfin découvrir cette aventure récente du tisseur qui a été très bien accueilli par vous deux et par de nombreux fans!

Toujours à propos de notre monte en l'air préféré, n'oublions pas que l'album regroupant l'intégralité du run de David Michelinie et Todd McFarlane sort ce mois ci!

Une des périodes les plus marquantes de Spidey qui a vu naître un des ennemis majeurs de celui ci: Venom!

McFarlane est d'après moi l'un des meilleurs dessinateurs de Spider-Man, il a pleinement su rendre la démesure et les aptitudes arachnéennes de notre héros!
Je retiendrai néanmoins essentiellement les histoires de Michelinie, car par la suite, McFarlane a écrit lui même les scénarios d'une série de Spider-Man créee spécialement pour lui et hélas, les histoires ne cassaient pas des briques (sauf le récit "Perceptions" avec Wolverine en guest star) et ne valaient pas du tout celles de Michelinie.
Heureusement, après qu'il ait quitté Marvel et qu'il a fondé Image, il s'est largement rattrapé dans le domaine des scénarios par la suite avec sa création la plus célèbre, Spawn.

Quoi qu'il en soit, l'omnibus de Spider-Man avec Michelinie et McFarlane est l'un de mes achats prioritaires!

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Feanor-Curufinwe le 14 novembre 2012 à 19 h 48 min #288828

Je n'ai pas acheté cet album, titré: MARVEL MONSTER EDITION : SPIDER-MAN – SPIDER-ISLAND

Citation

Résumé : Un album de 300 pages qui fait écho à l'évent Spider-Island, dans lequel les habitants de Manhattan héritent des pouvoirs de Spider-Man ! Au programme, les mini-séries annexes au récit principal mettant en scène la Cape et l'Épée, Shang Chi et Spider-Girl, et des numéros spéciaux accueillant Spider-Woman, les Héros à Louer et bien d'autres.

(MarvelWorld.com)

En clair, il fallait acheter les mensuels pour lire la saga principale! Cela dit, ils sont facilement trouvables encore aujourd'hui dans les magasins spécialisés.
Mais la troisième partie (sur les 4 magazines couvrant l'évènement, trois sont les Spider-man) se trouve dans le magazine Spider-Man Universe numéro 3, de septembre.

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Feanor-Curufinwe le 6 décembre 2012 à 21 h 50 min #288829

Il sort demain, normalement, mais je l'ai entre les mains! Il est magnifique!
Le Jack Kirby Anthologie!!!

Tout est dans le sous-titre, 20 récits complets par le Roi des Comics (que personnellement j'appelle le Dieu des Comics!) 😃 😃 😃
J'en parlerai peut-être quand je l'aurai parcouru entièrement, après avoir parlé de Superman Genèse (Action Comics) de Grant Morrison (oui, j'en ai toujours l'intention! ^^), puis de The Dark Knight Returns!
Mais c'est un indispensable, ce recueil! Kirby a révolutionné les comics, et on sent aujourd'hui encore son influence!

Edith: A défaut d'en parler plus en profondeur, vous pouvez toujours jeter un coup d'oeil à l'excellente review que nous livrent Philippe et Philippe de la librairie Arkham ! Par-ici! 😃

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Feanor-Curufinwe le 14 décembre 2012 à 20 h 24 min #288830

Urban Comics a dévoilé aujourd'hui son planning Mars-Avril! 😃 😃 😃

Citation

Planning de mars

– Batman The Dark Knight Strikes Again
– Batman The Dark Knight Returns
– Catwoman tome 2
– Geoff Johns présente Green Lantern tome 3
– Superman Anthologie
– Superman pour Demain

– 100 Bullets tome 18
– 100 Bullets tome 7
– 100 Bullets tome 8
– 100 Bullets tome 9
– Y le Dernier Homme tome 2

– Saga

– Before Watchmen #2
– Before Watchmen #2 variant
– Batman Saga #11
– DC Saga #11
– Green Lantern Saga #11

Planning d’avril

– Superman à terre
– Batman tome 2
– Batman Un deuil dans la famille
– Blackest Night tome 2
– Animal Man tome 2
– Swamp Thing tome 2

– Fables tome 18
– Fables tome 7
– Fables tome 8

– Severed, destins mutilés

– Batman Saga #12
– DC Saga #12
– Green Lantern #12

Batman The Dark Knight Strikes Again (avec le BRD de The Dark Knight Returns – Part.2!! 😃 😃 😃 ):

Citation

Trois ans après sa dernière horde sauvage, Bruce Wayne se fait passer pour mort afin de planifier sa contre-attaque. Face à un gouvernement corrompu, favorisant l’apathie et prônant l’obéissance aveugle, Batman rassemble les membres disparus de la Ligue de Justice. Ensemble, ils mènent une vendetta contre les dirigeants de ce régime et celui qui les protège… Superman ! (contient The Dark Knight Strikes Again #1-3)

Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans

Genre:

Collection: DC Essentiels

Date de sortie: 1 mars 2013

Pagination: 272 pages

ISBN: 9782365771979

Format: 185 x 282mm

Prix: 28 €

Superman Anthologie:

Citation

15 récits mythiques du premier et du plus grand des super-héros retraçant sa carrière et les nombreuses périodes artistiques de son existence sur papier. De ses débuts en 1938 à sa recréation en 2012, ces épisodes pour la plupart inédits en album dévoilent toutes les facettes de l’Homme d’Acier, des plus fantastiques aux plus humaines.

(contient des épisodes tirés de :

Action Comics #1-2 (1938), Jerry Siegel & Joe Shuster
Superman #17 (1942), Jerry Siegel, Joe Shuster & John Sikela
Superman #53 (1948), Bill Finger, Wayne Boring & Stan Kaye
Action Comics #242 (1958), Otto Binder & Al Plastino
Superman #141 (1960), Jerry Siegel, Wayne Boring & Stan Kaye
Superman #149 (1961), Jerry Siegel, Curt Swan & Sheldon Moldoff
Superman #247 (1972), Elliot S. Maggin, Curt Swan & Murphy Anderson
Action Comics #544 (1983), Marv Wolfman & Gil Kane
Superman #400 (1984), Elliot S. Maggin & Frank Miller
Superman V2 #11 (1987), John Byrne & Karl Kesel
Action Comics #622 (1991), Roger Stern & Bob McLeod
Action Comics #775 (2001), Joe Kelly, Doug Mahnke & Lee Bermejo
Mythology : the DC Comics art of Alex Ross (2003), Chip Kidd & Alex Ross
Action Comics #900 (2011), David S. Goyer & Miguel Sepulveda
Action Comics #0 (2012), Grant Morrison & Ben Oliver)

Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans

Genre:

Collection: DC Anthologie

Date de sortie: 15 mars 2013

Pagination: 296 pages

ISBN: 9782365772006

Format: 185 x 282mm

Prix: 22.5 €

Superman – Pour Demain:

Citation

Scénario: Azzarello Brian – Dessin: Lee Jim

En 24 heures, 1 million de personnes ont disparu sans laisser de traces : parmi elles, Lois Lane, la femme de Superman, le protecteur de la planète Terre. Quelle est sa part de responsabilité dans cet événement Quelle conséquence cette absence aura-t-elle sur le moral et la volonté du héros ? Un homme d’acier peut-il être brisé ? (contient Absolute Superman : For Tomorrow)

Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans

Genre:

Collection: DC Essentiels

Date de sortie: 22 mars 2013

Pagination: 344 pages

ISBN: 9782365772020

Format: 185 x 282mm

Prix: 28 €

Superman à terre:

Citation

Scénario: Roberson Chris,Straczynski Joe Michael – Dessin: Barrows Eddy

Ayant subi une lourde perte, suite à la chute de la Nouvelle Krypton, Superman décide de repenser son combat pour la vérité et la justice, et de renouer contact avec les Terriens en traversant à pied les États-Unis. Au cours de ce nouveau parcours initiatique, ses alliés comme ses ennemis vont le pousser à une nouvelle prise de conscience de ses responsabilités.
(Superman #700-703, 705, 707-711, 713-714)

Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans

Genre:

Collection: DC Classiques

Date de sortie: 26 avril 2013

Pagination: 272 pages

ISBN: 9782365772853

Format: 171 x 264mm

Prix: 22.5 €

Batman – Un Deuil dans la Famille:

Citation

Scénario: Starlin Jim,Wolfman Marv – Dessin: Aparo Jim,Pérez George

Jason Todd, le deuxième Robin, retrouve la trace de sa mère, disparue depuis des années. Mais, au tournant, l’attend également le Joker, le pire ennemi de Batman… Le Chevalier Noir va connaître l’une des heures les plus tragiques de sa carrière. Un Batman peut-il poursuivre sa lutte sans un Robin à ses côtés ?
(contient Batman #426-429, 440-442, New Titans #60-61)

Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans

Genre:

Collection: DC Classiques

Date de sortie: 26 avril 2013

Pagination: 272 pages

ISBN: 9782365772082

Format: 185 x 282mm

Prix: 22.5 €

Oh la vache ! Comment j'vais faire, moi ? 😢 😃 😢
Source: urban-comics.com

"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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Feanor-Curufinwe le 6 janvier 2013 à 17 h 03 min #288831

Superman (Action Comics)

Tome 1 – Genèse

Grant Morrison – Rags Morales / Gene Ha

"Retiens ça, Clark. Il y a plein de petites brutes sur Terre… des gens qui croient pouvoir tout faire parce qu'ils sont plus forts ou plus riches. Et il y a un tas de personnes qui ne sont pas assez fortes pour les affronter. Elles ont besoin de quelqu'un pour les représenter. Quelqu'un comme toi."

Clark Kent et Superman sont installés à Metropolis depuis environ six mois. Clark travaille pour le Daily Star, journal rival du Daily Planet, où officient Loïs Lane et Jimmy Olsen, son meilleur ami.
Clark Kent lutte contre les inégalités sociales à Metropolis à travers son métier de journaliste.
Superman, récemment nommé ainsi par Loïs Lane, est un idéaliste, un peu chien fou, un peu crâneur, qui lutte lui aussi contre les inégalités sociales et la corruption des grands pontes de la ville.
Aidée par le scientifique enrobé et accro aux boissons énergisantes docteur Lex Luthor, engagé comme consultant, l'armée entend bien capturer l'extraterrestre prodige afin de savoir d'où il peut bien venir, et d'où lui viennent ces étonnants pouvoirs.

"De riches salauds… et des salauds armés. Je suis votre pire cauchemar"

Tout comme Batman affrontait des mafieux dans ses premières années, et non des criminels fantasques (le Joker, Double-Face, le Sphinx, Poison Ivy, etc.), Superman se bat contre le crime organisé "ordinaire" de Metropolis, celui qui gangrène la ville de manière insidieuse, sans grandiloquence ou exubérance.
La superbe intro de la première histoire du tome (sur les trois que compte l'album, c'est la principale et la plus longue) nous met tout de suite dans le bain: Superman s'attaque à Glen Glenmorgan, "M. Metropolis en personne" déclarent les policiers, plus enclins à s'attaquer au fauteur de trouble en cape rouge qu'au "bienfaiteur" de la ville.
Que ce soit sous l'identité de Clark Kent ou de Superman, il lutte contre l'inégalité et l'injustice, comme son père adoptif le lui a appris. Il sauve des SDF d'un immeuble en destruction, il a sauvé une femme quotidiennement battue par son mari, il a jeté des néo-nazis dans les égouts…
Ses pouvoirs, en constante augmentation inquiètent l'armée, qui ne voit en lui qu'une menace pour la planète. Il ne sait toujours pas voler, mais il peut sauter par-dessus la tour de Metropolis !
C'est en tentant de le capturer que Lex Luthor développe une véritable fascination pour l'Homme d'Acier. Comment l'atteindre ? Comment le blesser ? Quels sont ses points faibles ? Tous les moyens seront bons pour le découvrir, y compris la torture.
Insidieusement, un danger extraterrestre menace la Terre pendant ce temps. Une entité connue sous le nom de "Collectionneur de Mondes" a jeté son dévolu sur la Terre. Son objectif est simple: récolter et préserver les objets significatifs de l'Humanité, puis éradiquer cette dernière.

Superman affronte la corruption et les inégalités, mais il devra aussi faire face à la propagande. En effet, les pourris étant confortablement assis sur leurs acquis, ils feront tout pour décrédibiliser le super-héros, en retournant contre lui ceux-là même qui le portaient aux nues quelques jours avant.
Mais la menace du collectionneur de mondes pourrait bien inverser la vapeur. Seulement, Superman aura-t-il alors la volonté de venir en aide à ceux qui l'ont rejeté ?

La deuxième histoire (Le chant de la fusée) est annexe de la principale, et met en scène le Superman cinq ans plus vieux, aux côtés de la Légion des Justiciers, venue du XXXème siècle, pour empêcher l'armée anti-Superman de dérober le cristal moteur du vaisseau de Kal El, la Kryptonite verte. Cette histoire, bien que très bien dessinée (Andy Kubert, quand même !), est bien moins intéressante que la principale, même si Morrison est aux commandes du scénario, et que l'on en apprend un peu plus sur l'arrivée du petit Kal El sur Terre.

Les deux derniers chapitres (Petits Pas et Dernier Jour, dessinés par Chriscross et écrits par Sholly Fisch) nous informent respectivement sur le couple Jonathan / Martha Kent, avant l'arrivée de Clark dans leur vie, puis sur Clark lui-même, de son adolescence, ses amitiés avec Pete et Lana, jusqu'à son départ pour Metropolis.
Ces deux histoires simples sont d'excellents compléments à l'histoire principale, nous renseignant sur les valeurs auxquelles croit Superman.

"Il y avait des lois, avant, dans cette ville, comme… celle de la gravité. Vous vous en souvenez, hein ?"

Techniquement, on a droit à de magnifiques pages, mettant pleinement en exergue la force encore imparfaite (il n'est pas invincible) de Superman, comme lorsque ce dernier, dans les premiers chapitres, fait face à des tanks, des boulets de destruction, voire un train à pleine vitesse qu'il tente d'arrêter. On ressent aussi la véritable vénération des auteurs pour le Superman des toutes premières années, à travers des scènes devenues emblématiques, reprises et (à peine) modernisées dans le présent album. A ce sujet, je vous recommande de jeter un coup d'oeil aux pages bonus de ce tome 1, dans lesquelles, Grant Morrison et Rags Morales exposent leur vision du personnage !

Véritable Hercule des temps modernes, Superman ne vole pas encore. Il est, à l'image de ses prises de positions politiques, proche du peuple, terre-à-terre, habillé d'un jean, d'un T-Shirt avec son emblème, et de sa cape (seul vestige de sa planète d'origine) pour tout costume. C'est peu à peu que le personnage récupérera ses attributs iconiques, se forgeant, avec l'expérience, sa réputation de plus grand héros que la Terre ait jamais porté !
Les grandes scènes héroïques, brillamment dessinées, en côtoient malheureusement d'autres visiblement moins inspirées.
Il me semble que dès que Clark Kent prend le pas sur Superman, Rags Morales (et Gene Ha) ont l'air beaucoup moins motivé. C'est affreux de voir à quel point Loïs Lane, Jimmy Olsen et Kent peuvent vite devenir méconnaissables en l'espace d'une case.
Ce défaut récurrent ne gêne cependant pas beaucoup la lecture. L'enchaînement des évènements de l'histoire principale est très fluide, même si on trouvera çà et là quelques ellipses Morrisoniennes, quoique peu gênantes au final.

Comme je le disais, on prend plaisir à constater les nombreux clins d'oeil au Superman des années Siegel et Shuster, mais aussi au Superman des frères Fleischer !
Clark Kent travaille ainsi d'abord au Daily Star, comme le faisaient les Kent et Loïs Lane des premières années du Comic, avant que le journal ne soit rebaptisé Daily Planet !
Certaines pages s'inspirent des illustrations de Joe Shuster, comme celle-ci:

La course de Superman est en tout point similaire à la façon dont le Superman de 1938 s'envolait !

Mais on s'amusera aussi à voir dans la "révolte des robots" de "l'usine de demain" un plaisant hommage au Superman des frères Fleischer (le film The Mechanical Monsters). D'ailleurs, dans le comic Superman (publié dans le DC Saga mensuel d'Urban Comics), on peut trouver un autre hommage aux frères Fleischer, avec l'évocation du Professeur Fleischer, créateur de gigantesques robots destructeurs !

D'autres références émaillent le volume, mais celles-ci servent l'histoire, puisqu'elles introduisent des ennemis ou alliés emblématiques du super-héros, comme John Corben et le docteur John Henry Irons, par exemple !

Ce Superman-là est le meilleur moyen d'entrer de plain-pied dans la mythologie du héros de la ville de demain !
Etant donné que prochainement, l'ami Sups va re-faire parler de lui au cinéma, voilà une excellente introduction, brillamment écrite et mise en scène, à l'univers riche de l'Homme d'Acier !
Un excellent comic, qui se lit d'un bout à l'autre, sans interruption !

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Xanatos le 6 janvier 2013 à 17 h 25 min #288832

Superbe critique comme toujours Feanor bravo! 😉

De toute manière, depuis le “relaunch”, je trouve que DC Comics a vraiment le vent en poupe vu la quantité faramineuse de comics de qualité dont ils nous “abreuvent” et ce n'est pas moi qui m'en plaindrai! 😃

J'espère aussi que Urban prévoie de réediter “Superman Paix sur Terre” de Paul Dini et Alex Ross qui est un pur chef d'oeuvre, qui plus illustré par un Alex Ross au sommet de son art.

L'histoire en elle même est intéressante et donne la sensation de voir ce cher Superman évoluer dans notre monde (pas de super vilains “bariolés”, pas d'autres créatures aux pouvoirs surnaturels, pas de combats homériques) et traite d'un sujet de société très sérieux qui tenait à coeur les deux auteurs.

Le récit de Paul Dini est très touchant sans sombrer pour autant dans le pathos et Alex Ross insuffle une prestance inouïe à l'Homme d'Acier.

En terme d'histoires incontournables du Kryptonien, il serait également judicieux que Urban réedite “Superman Man of Steel” de John Byrne qui est passionnant d'un bout à l'autre. L'artiste a su intelligemment remettre au goût du jour (du moins dans les années 80) le personnage de Superman et son trait est de toute beauté.
C'est d'ailleurs amusant d'y voir Lex Luthor chevelu! 😂 (mais il l'était également dans les tout premiers comics).
D'ailleurs, cela se voyait que Byrne a été fortement influencé par le film de Richard Donner étant donné que l'architecture de Krypton est quasiment identique à celle du long métrage.

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Feanor-Curufinwe le 6 janvier 2013 à 19 h 18 min #288833

Merci !

En ce qui me concerne, j'ai bien l'intention d'acheter tous les comics centrés sur Superman cette année, et j'espère qu'Urban pensera un jour prochain à nous ressortir La mort de Superman, l'omnibus que je n'ai pas pu m'acheter chez Panini.
Puisqu'on a Knightfall pour Batman, ça nous ferait un très bon complément !
D'ici-là, j'attends avec beaucoup d'impatience l'anthologie de Superman, promise pour le 15 mars !

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Feanor-Curufinwe le 17 janvier 2013 à 22 h 27 min #288834

The Dark Knight Returns
Frank Miller – Klaus Janson – Lynn Varley

De la transmission à l'abandon… ou l'inverse ?

“Attention chérie, ça va spoiler!”

“Je suis un zombie. Un Hollandais volant. Un homme mort, mort depuis dix ans…”

Voilà dix ans que Batman n'existe plus, et Bruce a vieilli. Il est fatigué, las, désabusé.
Gotham City est devenue la ville du mal, celle dans laquelle les hommes bons ont cessé d'agir. Un gang de jeunes délinquants, surnommé le Gang des Mutants, fait régner la terreur dans la ville.
Les journaux télévisés, citant les crimes de plus en plus abjects du gang des mutants avec un détachement inhumain, enchaînent avec la météo dans une transition à glacer les sangs.

Il pleut, il fait nuit, la tempète approche. Mais un éclair illumine l'obscurité, c'est le Batman qui sort de sa retraite pour revivre ! Révoltée, exaltée, l'âme de Bruce Wayne, le Batman, se manifeste de plus belle !

A l'origine de The Dark knight Returns, un constat: Frank Miller vient de se rendre compte qu'il est devenu plus vieux que le héros de son enfance (on passe tous par là!).
Depuis 50 ans qu'il existe, le Batman n'a pas pris une ride. Le statut de héros culte est bel et bien là, mais les ventes ne suivent pas.
Ce héros, figure paternelle absolue, plus que n'importe quel autre héros, n'aurait plus rien à transmettre aux nouvelles générations ? Serait-il devenu ringard, dépassé ?
A cette (insupportable) idée, Miller joue son va-tout. Il décide de faire vivre au Chevalier Noir sa toute dernière aventure.

“- C'est comme ça, Bruce… Tôt ou tard, quelqu'un me donnera l'ordre de t'arrêter. Quelqu'un de haut placé. Quand ça arrivera…
– Quand ça arrivera, Clark… Que le meilleur gagne.”

Il est fort probable que TDKR soit une critique de la société américaine des années Reagan (1981 – 1989). A travers le cynisme des médias, la déresponsabilisation des délinquants, des truands, des violeurs, et des tueurs. La mise au ban de ceux qui prônent plus d'action, de solidarité, la corruption du pouvoir politique et ses méthodes dignes d'un Ponce Pilate (le maire de Gotham passe son temps à balbutier, à hésiter, et finalement il fait ce qu'ont fait tous ceux au-dessus de lui, jusqu'au Président des Etats-Unis lui-même, c'est-à-dire faire porter la responsabilité de la hausse du crime à ceux qui sont sous ses ordres, soit la police. En fin de compte, c'est Batman qui endossera tous les torts)…
Ce thème est indéniablement et fortement présent dans l'oeuvre de Miller. Mais en ce qui me concerne, je m'intéresserai davantage à la thématique, toute aussi forte sinon plus, de l'orphelin et de la transmission, de l'héritage.
Mais si on voulait concilier ces deux thématiques, on pourrait aussi voir dans cette oeuvre un souhait du retour au paternalisme, auquel Reagan avait mis fin à travers sa politique, voire un simple constat de la politique de ce dernier. Mais encore une fois, je ne m'y aventurerai pas !

“Le moment est venu. Tu le sens dans ton âme. Car je suis ton âme…”

Resurgi de l'oubli collectif, le vieil homme fait son retour. Pas par esprit revanchard, ni par désir suicidaire (malgré les apparences), tout au contraire, même. Il revient parce que ses enfants hurlent désespérément à l'aide. La société les a abandonnés, leurs parents les ont abandonnés, les laissant dériver dans la délinquance et l'ennui quotidien. Ils crient dans le vide, noyés sous les tonnes d'informations, sous les yeux faussement compréhensifs, faussement attentifs, faussement concernés de psy et de spécialistes tous plus soucieux de leur image et du chiffre de vente de leur dernier livre les uns que les autres, faisant de criminels comme le Joker des “victimes indirectes” du Batman. L'escalade de violence ne changera rien à cette absurde situation.
Autre enfant perdu, Double-Face, premier vilain apparaissant dans l'histoire.
En retrouvant son visage intact de toute difformité, Harvey Dent est devenu le monstre qu'il réfrénait avec sa pièce. C'est sa mauvaise conscience qui a disparu (c'est-à-dire la conscience de ses crimes, du mal qu'il faisait) avec son aspect monstrueux. Harvey était un enfant maltraité, sa double personnalité ne date pas de l'attaque à l'acide dont il a été victime.

Ces enfants réclament l'attention, voire même la punition, mais personne ne les entend. A l'image des parents de Carrie Kelley.

Carrie kelley, la nouvelle Robin. Ses parents ne sont que des voix de fond, s'indignant du retour de Batman, semble-t-il incapables de s'occuper de leur fille (il leur arrivera même de se demander s'ils ont une fille), préférant débattre devant la TV sur leurs idéaux, se glosant du passé de leur génération. Qui sait ce qu'il serait advenu de la jeune fille si le Batman n'était réapparu ?

A proprement parler, le rôle du père (et par extension de la mère) revêt ici une importance capitale, puisque ces deux figures ont abandonné les habitants de Gotham.
Batman, figure paternelle par excellence, et Gotham, la matrice, la figure maternelle (qui a enfanté Batman comme les super-criminels).
Le Chevalier Noir n'est bien sûr pas responsable de cette vague de crimes de plus en plus atroces, mais de la même façon que la cité a fermé les yeux sur le sort de ses enfants les plus démunis, faisant mine de ne pas comprendre, Batman leur a tourné le dos.
Devenus ainsi orphelins, les enfants de Gotham sont devenus des monstres, des mutants. D'ailleurs, ne se proclament-ils pas “les enfants de Batman” une fois que ce dernier les a corrigés en battant leur leader ?
Batman représente la forte figure paternelle, le pendant masculin de Gotham, la mère. En tant que père, il se chargera finalement de la transmission du savoir à ses enfants, encore maladroits.

Ce n'est pas non plus un hasard si Dick Grayson, le premier “fils” de Bruce Wayne, n'apparaît pas alors qu'il est cité plus d'une fois (de manière peu anodine). On ne sait pas ce qui lui est arrivé, seulement que son absence (depuis 7 ans) est à la fois le signe de l'échec (le premier ?) du père et le signe de la volonté de ce dernier de réparer ses erreurs (Jason Todd). Plus jamais il n'abandonnera ses enfants.
Possible que ce soit là le premier leitmotiv du retour du Chevalier Noir.
Carrie a toujours ses parents, contrairement à Dick Grayson, mais ils n'apportent aucun repaire à leur fille. Ainsi elle aussi est orpheline. Lorsqu'elle vient en aide à Batman, celui-ci l'accepte en tant que Robin presque sans difficulté, montrant là encore sa volonté nouvelle.

“Ton indignation est légitime, notre Mère-Terre… Tu leur as tout donné… Ils sont petits, stupides et méchants… mais par pitié, écoute-les…”

On peut voir dans le rôle que tient Superman un désaveu des super-héros, qui ont d'ailleurs tous abandonné leur rôle, se terrant, se retirant des affaires de l'Humanité. Superman, le plus emblématique d'entre tous, le plus enclin à sauver la veuve et l'orphelin, en est même venu à se vendre à l'état américain. Il ne peut rester indifférent aux appels de détresse, mais il lui est interdit de se montrer (son nom même est devenu tabou, les médias ne le citent jamais directement), agissant comme un coup de vent, comme une intervention divine. Malgré cette volonté toujours prégnante, il dégage aussi un fort dégoût de ce qu'est devenue la race humaine. Les Surhommes ont abandonné leurs enfants eux aussi…

On peut aussi voir en second plan dans l'oeuvre (mais on rejoindra finalement le thème de la transmission et de l'abandon) une certaine critique envers les média de masse, spécialement la télévision, qui envahit le quotidien (et les pages) de l'oeuvre pour débattre sur le danger que représente Batman et son influence (on y parle par exemple d'un meurtre dans un cinéma porno dont le coupable se serait inspiré de Batman (sic)… comme quoi, quand la fiction devient anticipation… les journaux TV et autres ont rattrapé la fiction semble-t-il…), plaisantant quelques secondes après l'annonce d'un meurtre, donnant la parole à un assassin, accordant un show télévisé au Joker !

L'information a pris une place importante, faisant des présentateurs des robots dénués d'humanité, certains affichant même un rictus figé, totalement immunisés contre la dureté de ces info, comme s'ils n'en comprenaient pas le sens.
Rejetés par la figure parentale traditionnelle, les habitants de Gotham sont devenus les enfants de la télé (comme dirait Arthur). Dès lors, on peut légitimement se demander qui a commencé, l'oeuf ou la poule ?
C'est symboliquement au moment où un évènement sans précédent se produit, coupant tous les moyens de communication dans la ville, que les habitants font à nouveau preuve de solidarité et de compassion pour leurs prochains. Vous sentez la métaphore du cordon ombilical poindre ? 🙄

The Dark Knight Returns est un véritable chef-d'oeuvre, aux multiples interprétations possibles, dont la pertinence se fait toujours autant ressentir à l'heure actuelle !
C'est une oeuvre qui se lit indépendamment de toute continuité de l'univers comics, et qui se savoure d'autant plus quand on la relit !
Il y a des comics qui font d'excellentes introductions à l'univers des super-héros, de par leur message universel, de par leur indépendance, comme Kingdom Come, comme Watchmen, comme The Dark Knight Returns.
Jetez-vous dessus, dites ce que vous en avez retiré, parce que c'est toujours quelque chose de très personnel, et donc d'intéressant à lire ! 😃

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Feanor-Curufinwe le 28 janvier 2013 à 13 h 00 min #288835

Before Watchmen

Il y a quelques semaines est sorti le premier numéro du bimestriel Before Watchmen, chez Urban Comics !
Après une première lecture, je dois dire que je suis assez conquis !

Comme l'indique le titre, toutes les histoires ont lieu avant les évènements de Watchmen et s'évertuent à nous conter les histoires de la plupart des héros plus en détail.
Il faut savoir aussi que Alan Moore a totalement désavoué cette oeuvre, ainsi que Dave Gibbons plus tardivement.
Il y a toujours eu un énorme tabou autour d'une éventuelle suite, ou même “préquelle”, à Watchmen, et beaucoup de dessinateurs et scénaristes garantissaient à celui ou celle qui s'attelait à un tel projet une mise au ban de la “fraternité des auteurs de comics”, pour ainsi dire.
Mais au bout du compte, la licence appartient à l'éditeur DC, et finalement le tabou a été enfreint !
Watchmen reste Watchmen, quoi qu'il en soit, et puisque Moore et Gibbons ne reconnaissent pas BW comme officiel, chacun est libre de penser ce qu'il veut !

Il y aura sept numéros en tout et pour tout de Before Watchmen chez Urban, chacun contenant plusieurs histoires de la licence. Je ne sais pas s'il y aura des éditions en album pour certains titres.
L'éditeur français de DC a en tout cas fait de l'excellent travail, une fois de plus, dans la publication, en engageant Doug Headline (fils de Jean-Patrick Manchette) à la traduction des oeuvres. En effet, Doug Headline étant un amateur éclairé de Darwyn Cooke, et ce dernier étant très présent dans Before Watchmen à travers Minutemen et Silk Spectre, quoi de plus normal de le retrouver ici, d'autant plus qu'il a aussi participé à l'édition prestigieuse en France de Watchmen, avec l'éditeur Zenda !

Dans ce premier numéro, on découvre six titres de la série:

Minutemen (Darwyn Cooke)
Centré sur les premiers héros de l'univers de Watchmen, Minutemen se concentre, en tout cas dans ce premier numéro, sur Hollis Mason, le premier Hibou, qui raconte l'histoire de ses coéquipiers et le début de la formation de leur ligue, les Minutemen.
Je dois dire que c'est certainement le titre qui m'a fait la plus forte impression !
Graphiquement très recherché (notamment à travers une excellente intro), cette histoire nous montre les débuts balbutiants de l'ère des héros, avec l'envers du décor !

Spectre Soyeux (Darwyn Cooke et Amanda Corner)
Ici, il s'agit de la fille de Sally Jupiter, Laurie, alias le Spectre Soyeux II. Entraînée quotidiennement par sa mère, Laurie est encore une jeune fille croulant sous le poids de l'héritage, hésitant entre rébellion et angoisses adolescentes !
La mise en scène est plus conventionnelle, mais on prend plaisir à suivre l'histoire, avec un petit côté Buffy années lycée, surtout au niveau des relations entre élèves.

Le Comédien (Brian Azzarrello et J.G. Jones)
La première histoire se concentre sur la relation entre Eddie Black, dit le Comédien, et la famille Kennedy, jusqu'à l'assassinat du Président des Etats-Unis.
Comme on pouvait s'y attendre, on est là dans du noir ! Black ne fait pas dans la dentelle et survole l'histoire américaine dans ses moments les plus sombres. Le final de l'épisode est assez étonnant, même s'il ramène à l'oeuvre originale !
En tout cas, c'est encore un très bon début.

Le Hibou (J.M Straczynski, Andy Kubert et Joe Kubert)
On assiste ici aux débuts de Daniel Dreiberg en tant que second Hibou. On découvre sa vie de famille, sa relation avec son père, sa fascination pour le Hibou, Hollis Mason, puis sa première aventure en tant que Hibou, ainsi que sa rencontre avec Rorschach, au sens de l'humour tout particulier ! La dernière scène nous renvoie à Watchmen.
Moi qui aime bien le personnage, j'ai pris un très grand plaisir à suivre l'histoire de son point de vue !

Ozymandias (Len Wein et Jae Lee)
11 octobre 1985, Ozymandias, l'homme le plus intelligent du monde, est sur le point de commettre l'irréparable. Il sent le moment venu de revenir sur l'histoire de sa vie. On suit donc ici l'histoire du jeune Adrian Veidt, du départ de ses parents vers l'Amérique en 1939 à sa première apparition en temps que Ozymandias.
Les dessins de Jae Lee sont très stylisés, jouant beaucoup sur une iconographie mettant bien en avant le côté “grandiloquent”, solaire, du personnage !
Comme les dessins, le style de narration convient très bien au personnage, pompeux, prétentieux, se sentant investi d'une nature divine.

La Malédiction du Corsaire Sanglant (Len Wein et John Higgins)
Suivant l'exemple de Tales of the Black Freighter, qui racontait une histoire de pirates lue par un gamin dans Watchmen, Crimson Corsair en fait autant, même si le lien avec BW est moins clair que ne l'était The Black Freighter. Peut-être en saurons-nous plus dans la suite, mais j'ai des doutes là-dessus.
Autrement, l'histoire se suit sans déplaisir mais l'intérêt reste limité.
A noter que John Higgins (dessinateur) était l'un des coloristes de Watchmen, ainsi que celui de la première édition de Killing Joke. En Angleterre, il est connu pour son travail sur 2000 AD et Judge Dredd, entre autres.

Bref, une très bonne première impression, en ce qui me concerne ! 😃

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Xanatos le 7 février 2013 à 12 h 10 min #288836

Je profite de ce remontage de topic pour vous conseiller un blog auquel participe Lord of Babylon, un de mes amis qui y rédige des critiques passionnantes et remarquables de comics ! 😃

Je vous donne le lien :

http://www.dailymars.net/category/7-comics/

Il ne tarit pas d'éloges notamment sur le run de Mark Waid sur Daredevil ainsi que le travail d'orfèvre que Scott Snyder et Greg Capullo accomplissent actuellement sur Batman. 😁

Et pendant que j'y suis, je vous donne ma critique détaillée sur le numéro 9 de Marvel Classic. 😁

http://img826.imageshack.us/img826/4760/im…7marvelclas.jpg

Le dernier numéro sorti de Marvel Classic fait la part belle à l'un des super héros phares de Marvel Comics: Daredevil l'homme sans peur !

De plus, il contient le tout premier numéro historique du justicier aveugle paru originellement en 1964 écrit par Stan Lee et illustré par Bill Everest !

Force est de constater que le personnage a grandement évolué au fil des années.
Si le premier épisode racontant la genèse de Daredevil suit dans les grandes lignes “The Man without fear” de Frank Miller et John Romita Jr (Matt Murdock est un collégien studieux et sportif, son père Jack est un homme aimant profondément son fils mais qui est obligé de faire des matchs truqués pour subvenir à ses besoins, Matt reçoit des produits chimiques le rendant aveugle mais qui décuplent aussi ses autres sens), il en diffère par d'autres (Matt se forme tout seul alors que dans la BD de Miller, c'est Stick un mystérieux combattant aveugle qui lui apprend à maîtriser ses aptitudes).

Ce premier numéro est perfectible sur certains points: par exemple après avoir appris la mort de son père assassiné par la pègre, Matt s'effondre de chagrin et la case d'après, il est tout sourire en recevant son diplôme universitaire. Les transitions de certaines scènes sont trop abruptes.

On est loin du premier numéro de Spider-Man où la mort de l'Oncle Ben était traitée bien plus longuement et s'avérait être bien plus émouvante.

A ses débuts, Daredevil portait un costume jaune et rouge, et, Stan Lee se rendant compte qu'il ressemblait trop à l'armure de Iron Man changea les couleurs et notre héros arbora dès le 7e numéro un costume entièrement rouge.

Le personnage n'a pas eu non plus beaucoup de chance à ses débuts car Bill Everest quitta la série après le premier numéro et une multitude de dessinateurs se succédaient et ne restaient guère longtemps sur le titre, il faudra attendre l'arrivée de John Romita Sr pour avoir un dessinateur restant un certain temps sur la série (on passe d'ailleurs du 1er au 15e numéro ou Romita arrive ! heureusement l'histoire reste accessible).

Si le ton était assez léger dans le premier numéro, il est beaucoup plus sérieux sur les numéros ou Romita est au dessin.
Et, sans atteindre la noirceur du run de Frank Miller, ces numéros ont une atmosphère très policière rendant la plupart d'entre eux passionnants à suivre.

Le 15e numéro met en scène un super vilain qui se fait surnommer le Boeuf dont le caractère rappelle le Rhino puisqu'il est à la fois fort et stupide et il sera épaulé dans sa tâche par un scientifique bien plus malin.

Puis dans les numéros suivants, Daredevil combattra des ennemis autrement plus coriaces tels que le Maraudeur et son gang, le Gladiateur (qui depuis les années 80 s'est repenti et est revenu dans le droit chemin) et… Spider-Man qui sera manipulé par le Marauder et affrontera l'homme sans peur !

Et oui, avant sa participation à Amazing Spider-Man, John Romita a déjà eu l'occasion de dessiner le tisseur dans Daredevil !
D'ailleurs, Romita pensait qu'il resterait longtemps sur Daredevil. Lorsque Steve Ditko le premier dessinateur quitta Spider-Man, il pensait qu'il assurerait l'intérim et était persuadé qu'il ne resterait que sur trois ou quatre numéros de Spidey et qu'il reviendrait rapidement sur Daredevil…

Il était loin de se douter qu'il deviendrait l'un des dessinateurs majeurs de Spider-Man et qu'il resterait 8 ans sur le titre !

Heureusement, il cédera sa place à un dessinateur tout aussi exceptionnel et légendaire qui marquera Daredevil de son empreinte: le grand Gene Colan.

Pour en revenir au numéro Marvel Classique dédié à Daredevil, les histoires sont dynamiques, passionnantes et Matt Murdock se montre au cours des récits intelligent, malin et perspicace.

On a aussi un triangle amoureux puisque Matt et son ami Foggy sont amoureux de Karen Page leur secrétaire qui est elle amoureuse de Matt ce qui fait souffrir Foggy.
Ce dernier éprouve d'ailleurs un complexe d'infériorité vis à vis de son ami et est un homme angoissé et manquant de confiance en lui (alors que depuis les années 80, le personnage a depuis gagné en assurance en gardant toutefois un côté maladroit).

Heureusement cette romance n'est pas trop lourde ou insipide; Karen ressemble physiquement d'ailleurs à s'y méprendre à Gwen Stacy l'un des grands amours de Peter Parker.

Je vous conseille fortement ce numéro de Marvel Classic, d'autant plus qu'il n'est pas trop cher: 5,90 euros et il est long à lire et captivant.
Il est vendu dans tous les kiosques.