Renaissance heureuse du Studio Kyôto Animation avec Miss Kobayashi’s Dragon Maid ! Nous avons en français simultanément le coffret DVD et le manga publié par NOEVE GRAFX. Fort bien dessiné par un certain Coolkyousinnjya (pseudonyme difficile à traduire, car ça semble du japonais familier pour “on s’éclate aujourd’hui à minuit”), il s’agit d’un manga de toute évidence comique. On y trouve un petit côté “yuri” puisque la colossale dragonne Thor est tombée raide dingue amoureuse de Mlle Kobayashi, une ingénieure informatique très peu apprêtée. La dragonne donc prend l’apparence d’une jolie soubrette, à part sa grosse queue écailleuse, pour vivre à ses côtés ; après un premier refus, Kobayashi découvrant que Thor peut l’amener à son boulot à toute vitesse en volant accepte le deal. L’adaptation de Thor au monde des humains se fait plus ou moins bien évidemment, source de pas mal de gags. Une autre dragonne débarque, et s’installe aussi ! Plutôt morose de tempérament, Kobayashi peu à peu le devient moins. Parfois après sa journée elle finit dans un bar à abuser d’alcool, selon une tradition bien nipponne qui concernait jadis seulement les hommes : c’est de nos jours aussi bien les femmes (lire Tokyo Tarareba girls par exemple !), très nombreuses à travailler de nos jours. Quand Thor est là aussi, son hôte complètement pétéee joint le geste à la parole en criant “A poil !”. Rien de “hentai” pour autant, c’est juste un manga comique, païen et déjanté. Superbes dessins de dragons absolument terrifiants !
Les mangas comiques
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Un titre assez méconnu en France, paru dans les années 90 dans le Shonen Jump, Midori no Makibaō, racontant l’histoire d’un mulet de petit taille qui se retrouvera malgré tout dans des courses hippiques avec de plus grand chevaux, l’auteur Tsunomaru a l’habitude de dessiner des personnage assez grossier avec souvent des nez épais et des lèvres gonflés, néanmoins on retient surtout le côté parodique des mangas de sport, en particulier Ashita no Joe dont la trame est identique.
il existe 2 suites au manga, Taiyō no Makibaō et Taiyō no Makibaō W, paru entre 2007 et 2017.On vient de nous sortir à la fois, comme souvent, les tomes 1 et 2 de Sakamoto Days de Yuto Suzuki.
Marrant récit. Le héros, M. Sakamoto (au Japon, autant dire Dubois, Dupont, Durand) est le patron d’une petite supérette (kombini) comme il y en a des milliers partout au Japon (alors que nous préférons les couler à coup d’immenses supermarchés bien plus rares là-bas). Binocles rondes opaques, rondouillard à cheveux blancs tirés en arrière et ridicule petite moustache dans un gras visage, il a tout de l’épicier lambda préretraité. Mais débarque dans son magasin un jeune assassin armé prêt à l’abattre ; alors en deux temps trois mouvements Sakamoto le rétame grave, et il s’écrase dans le mur. Comme le chef du gang yakuza qui a envoyé le jeune tueur va le liquider en punition, Sakamoto magnanime lui offre un job de magasinier-vendeur dans son échoppe, avec avantages sociaux. Puis Sakamoto éclate une jeune experte en arts martiaux… et lui offre aussi un petit job d’appoint. En effet Sakamoto n’est autre qu’un ex-assassin de très haut niveau dont certains anciens “collègues” veulent (en pure perte !) tirer vengeance. Au contraire, à lui tout seul, il extermine ensuite la bande et le chef qui voulaient le tuer. On rit beaucoup de ses techniques inattendues “d’épicier” (dévier une balle en crachant un bonbon dessus !), ça dépote et ça décoiffe, dans un contraste bouffon. Bref, un manga pour s’amuser.
Ce qu’il y a de bien avec les Japonais, c’est qu’ils osent tout !
Par exemple Power Antoinette ! (Doki Doki)
On assiste au début à la montée à l’échafaud de notre ex-reine Marie-Antoinette, une pimpante blonde. Mais sous la guillotine elle se retourne soudain et attrape à pleines mains la lame dès qu’elle tombe. Mobilisant alors les ressources d’un art martial secret de la famille Habsbourg, elle prend une musculature impressionnante, arrache la lame, et en trucide les gardes républicains ! Puis elle se fraie un passage dans la foule afin d’aller attaquer le Temple et délivrer son fils le petit Louis XVII !
Bon, très marrant, mais je n’ai pas lu la suite. Le tome 2 vient déjà de paraître, et en le feuilletant on constate que Marie-Antoinette toujours armée de sa lame de guillotine se livre à un duel à mort contre la Du Barry, invincible escrimeuse. La vaincue sera celle qui perdra son large chapeau à plumes. Après pas mal de gnons, c’est Du Barry qui perd, et qui demande à sa reine de l’exécuter en lui tranchant la tête. Mais celle-ci refuse, l’épargne, et lui propose d’aller vaincre Robespierre à elles deux !!
Pas mal, quand on sait le très grand rôle des larges chapeaux à plumes en 1785 /1788, une mode qui fit fureur !

C’est une grosse surprise que nous offre Kiyohiko Azuma à la fin de ce volume. Dans ce qui était plutôt un manga slice of life et même s’il y avait eu une ou deux révélations par ci par là, l’identité de la future maîtresse de Yotsuba est complètement inattendue et ça doit être la première fois que j’ai aussi hâte de lire la suite (qui va probablement mettre du temps à arriver) pour en voir les conséquences pour l’univers de la série – du point de vue du lecteur, car ça n’a aucune conséquence pour les personnages.
Avant cette fin, on a une trame plutôt classique, avec une histoire de Noël qui nous permet de voir la tante de Yotsuba (mais sans que son visage et celui de son amie ne soit montrés, ce qui, au regard de la fin, m’intrigue un peu) et surtout une assez longue randonnée en montagne avec le père de Yotsuba, Yotsuba elle-même et Yanda. Même si les relations entre les deux personnages se sont quelque peu apaisées et si tous deux ont promis de ne pas se disputer, on assiste toujours à des bisbilles hilarantes et à des têtes qui le sont tout autant. La découverte de la nature par la petite fille, les plaintes de Koiwaï, les taquineries de Yanda font qu’on s’ennuie pas du tout.
A la fin du volume, Ena et Miura emmènent Yotsuba dans sa future école, ce qui lui permet de rencontrer sa maîtresse. Et, surprise,
Spoileril s’agit d’Osaka, de son vrai nom Ayumu Kasuga, un des personnages principaux d’Azumanga Daioh, l’autre manga de l’auteur. Les deux mangas se déroulent donc dans le même univers et Yotsuba se passe quelques années après (peut-être une dizaine : Osaka ne semble pas bien vieille) : pourquoi pas ? Ca ne m’avait pas traversé l’esprit jusque là mais c’est une possibilité intéressante et qui a un potentiel assez riche. En tout cas, Osaka maîtresse d’école promet de bonnes rigolades, le personnage étant toujours autant à l’ouest.
[collapse]A noter aussi qu’un autre personnage apparaît, un petit garçon qui semble connaître beaucoup de choses et parle par deux fois à Yotsuba, au début et à la fin du tome. Ca laisse penser qu’il sera un personnage récurrent pour la suite.
Ha ha ! surprise amusante donc dans ce tome de Yotsuba & 🙂 ! Qui l’eût cru !
Je possède les 5 premiers tomes du manga, qui est si drôle… j’y reviendrai peut-être.
J’ai essayé de poster sur un autre manga comique, La Belle et la Racaille mais on verra demain, mes messages sautent ce soir (changement de Windows 10 en Windows 11 ?)
Donc, La Belle et la Racaille, d’une certaine Fujichika, chez Akata. C’est gentiment yuri , très pudique. Dans un lycée la jolie petite nouvelle Kanzaki (la Belle) adore et admire à donf la grande “terreur” Atsuko (la Racaille) qui fume et boit, parfaitement apte à ratatiner à coups de poings tantôt une bande de loubardes, tantôt un gang de garçons. Elle porte une jupe très longue, comme toutes les lycéennes rebelles au sexisme des uniformes qui naguère imposait aux filles des jupettes ultra-courtes (cela a changé, le Japon actuel s’est aligné sur l’Occident). Par passion pour Atsuko, la “petite” Kanzaki a réussi à lui faire jouer pour elle un jeu consistant à lui faire lire à haute voix une liste de 5 “mots mignons”, genre “doudou, bibendum, ouistiti, frimousse, perlimpinpin…”, ce qui rend Kanzaki folle de joie. Au contraire Atsuko, en rage contre elle-même, ne se rend d’abord pas compte qu’elle devient raide dingue du sourire extasié de Kanzaki lors du jeu ; et celle-ci en parallèle n’est pas plus consciente que toute absence d’Atsuko la fait paniquer, d’où pas mal de gags déjantés mi-drolatiques mi-émouvants. A la fin du 2ème tome paru (sur 3) elles réalisent enfin qu’elles s’aiment. Mais comme aucun véritable érotisme n’est présent, ça ne devrait pas évoluer dans cette direction et rester seulement amusant, distrayant. Jolis visages, mais dessin assez faible et raide sur les corps et mouvements.
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