Les sorties rapprochées des nouveaux cobras chez taïfu et de la montagne magique de taniguchi chez casterman montrent que “manga” ne rime pas forcément avec noir & blanc.
Jugez plutôt :
Bien que pour l’heure les titres soient rares, il semble que la couleur soit plus qu’un simple ajout et apporte une dimension supplémentaire à certains types de récit, essentiellement portés sur la Sf et le fantastique : Ghost in the shell Man machine interface, le roi des ronces, cobra, la montagne magique, les mangas de Junko Mizuno, la couleur ne semble être utilisée a priori que pour les univers plutôt sombres et froids de la SF. Impression qui pourrait être confirmée par les adaptations colorisées tirées des publications américaines d’Akira d’il y a 15 ans ou l’oublié Street fighter 2.
Pourtant, d’autres types de récits profitent à merveille de l’apport de la couleur. Le manwha Catsby joue lui aussi à fond la couleur et le résultat est plus qu’appréciable. Bref, il paraît pour le moins surprenant que les titres qui profitent le plus de la couleur ne soient pas ceux qui justement présentent les univers les plus colorés comme par exemple :
Alors que penser de tout ça ? N’y a-t-il donc que les récits post-apocalytiques profondement pessimistes qui peuvent profiter d’un petit lifting coloré pour ajouter un peu d’eau de cologne à leur goudron ? Les univers roses bonbons et pastels des mangas de petites filles sont-ils condamnés à rester monochromes ? Tout ceci n’est-il qu’une question de pognon dans le fond ?
Edité par bub le 24-09-2007 à 19:07