Au cinéma : FRANKENWEENIE

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Au début des années 1980, Tim Burton n’a pas encore fait de long métrage, mais il s’est déjà créé un univers qu’il a commencé à mettre en images à travers des courts métrages. Certains sont réalisés en animation comme Vincent (1982), d’autres avec des acteurs comme Frankenweenie (1984). 20 ans plus tard, Burton reprend le concept de Frankenweenie pour en faire un film d’animation en stop motion, son deuxième en tant que réalisateur après Les Noces Funèbres (2005).

Victor est un petit garçon qui aime deux choses dans la vie : la science et son chien Sparky. Quand ce dernier termine sa vie prématurément sous les roues d’une voiture, Victor est désespéré. Jusqu’au moment où il décide de tenter une expérience : et si Sparky retrouvait sa place dans la maison grâce à la science ?

A l’heure de l’animation en 3D-CGI, Frankenweenie est le troisième film réalisé cette année en stop-motion, technique ancestrale consistant à filmer image par image des figurines positionnées sur des décors miniatures. Et grâce au génie de ces manipulateurs hors-pair, cela fonctionne à merveille car pas une seconde on pense à la technique employée. Tim Burton s’offre même le luxe de filmer l’ensemble en noir et blanc, rendant hommage aux débuts du cinéma fantastique qui l’a toujours fasciné.

Seul bémol, Frankenweenie ne sort pas du cadre Disney pour qui il a été produit, même si la fantaisie macabre de Burton est bien présente. Dans le même genre, et réalisé aussi en stop motion, L’Étrange pouvoir de Norman se montrait finalement plus original.

Enfin, ne manquez pas deux rendez-vous accompagnant la sortie de Frankenweenie : la diffusion cet après-midi à 14h30 sur Arte du court métrage original, ainsi qu’une exposition gratuite d’éléments de décor et figurines du film, L’Art de Frankenweenie, au Centre Commercial Les Quatre Temps à La Défense, place du Dôme, à Paris, jusqu’au 5 novembre 2012.


Frankenweenie – Bande annonce

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A propos de l'auteur

Olivier