Festival d’animation d’Annecy : 4e jour (MAJ)

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Bienvenue dans notre compte-rendu de la 4e journée de projection d’Annecy. Prêt à découvrir les films du jour ?

Courts-métrages en compétion programme 4 : pas grand-chose de bien intéressant à retenir de cette sélection de courts métrages. Trop souvent, on constate qu’Annecy se complait dans une sélection d’oeuvres assez sombres où la chose sexuelle est traitée sous un angle malsain. Nous avons toutefois apprécié Hasttar Santiago (France, Suisse), de Mauro Carraro ou le récit d’un voyageur sur la route de Compostelle. Dessiné dans un style rappelant celui de Moebius, ce petit film raconte une jolie histoire non dénuée d’humour. Alfred Jarry & “Pataphysics” (Etats-Unis) de Skizz Cyzyk donne à suivre une courte biographie du dramaturge et poète Jarry dans une mise en scène expériementale à base de photographies. Enfin, La Maison de poussière (France) de Jean-Claude Rozec séduit par une histoire très sombre centrée sur un immeuble que l’on détruit et dune animation extrêmement soignée.

Le Royaume des rêves et de la folie (Japon) : Nous vous annoncions la sortie de ce documentaire consacré au studio Ghibli sur le site de Japan LifeStyle. Pendant deux heures, nous voilà immergés dans le studio Ghibli comme si nous en étions un des membres. Vous l’aurez compris, ce documentaire s’avère remarquable. S’il est peu riche en information, il permet de suivre néanmoins la production du Vent se lève et de ressentir la pression qui repose sur les épaules de Hayao Miyazaki. Le réalisateur confie être maniaco-dépressif et avoir besoin de somnifères pour dormir la nuit. On découvre aussi comment Hideaki Anno a été choisi pour doubler le héros du film, ses premières essais et la façon dont Miyazaki informe avec un soin maniaque les membres du studio Ghibli sur la façon dont un personnage doit parler ou saluer. Servi par une bande-son de toute beauté, ce film mériterait vraiment une sortie française en salle ou en DVD. Obligatoire pour les fans de Ghibli.

Lumière, animation, action (Between Frames – The Art of Brazilian Animation) : documentaire brésilien d’Eduardo Calvet, Lumière, animation, action a pour but de raconter l’histoire de l’animation brésilienne. Elle commence avec Le Kaiser, un film d’animation réalisé en 1910 (Le Dictateur de Charlie Chaplin reprendra en 1940 l’idée de mettre en scène un dictateur qui rêve de la conqueête du monde) et perdu que la jeune génération s’échine à ressusciter en s’inspirant des images parues dans la presse de l’époque. On découvre aussi que l’animation brésilienne a fait ses premiers pas dans les années 1970 via les publicités, entièrement animées, ou filmées en prise de vue réelle et accompagnées de personnages de cartoons.

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A propos de l'auteur

Nicolas-Penedo