Anime Cyberpunk Edgerunners : nos premières impréssions

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C’est à Varsovie que avons pu découvrir en avant-première les deux premiers épisodes de Cyberpunk Edgerunners, l’anime produit par Trigger et basé sur le jeu vidéo Cyberpunk 2077 (attendu sur Netflix),

Le rythme est pourtant moins délirant à première vue que les dans les autres productions de Hiroyuki Imaishi, mais quelques fulgurances bien placées (ne serait-ce que dans la scène d’intro qui évoque de manière parfaitement assumée AD Police) laissent présager du meilleur (et du bon gros nekketsu) pour la suite. C’est, à n’en pas douter, l’apéro avant le festin.
Ce côté relativement “plus sage” du début est-il imputable à la collaboration en écriture et production avec l’équipe créative de CD Projekt Red ? Très certainement, le narrative manager Bartosz Sztybor nous expliquant qu’il avait à cœur de privilégier les émotions à l’action pure.  Attention, cela ne signifie nullement que c’est péjoratif, au contraire. La narration prends le temps de caractériser les personnages et les enjeux et c’est tout à son honneur. Par ailleurs, le rythme est affûté et ne connaît pas de temps morts.
Peut être une image de 1 personne, moto et intérieur
Le directeur créatif Sebastian Kalemba précise également que Imaishi était d’ailleurs la caution “coups de folie” du projet et que la scène de l’ambulance du second épisode était par exemple son idée.  Notons aussi que, de par cette influence occidentale, le ton se veut très adulte, moins “shonen” que dans les autres animés de Trigger, mais aussi plus premier degré et moins axé sur les différents niveaux de lecture (pour l’instant en tout cas). Le fan service, bien que ponctuellement encore présent, laisse plutôt place ici à du sexe explicite et le niveau de violence est élevé.
Artistiquement, c’est en tout cas un régal. Outre les sursauts de mise en scène évoqués plus haut et l’animation irréprochable, la DA originelle du jeu Cyberpunk 2077 est transcendée dans cette adaptation. Les jeux de contrastes entre couleurs sombres et fluos sont notamment d’une incroyable beauté. Mention spéciale à l’excellent opening, ultra graphique et doté d’une chanson galvanisante de Franz Ferdinand.
Peut être une image de texte qui dit ’CD PROJEKT’
On ne peut donc qu’être enthousiaste à la vue de ces deux premiers épisodes et nous ne manquerons pas de vous en dire rapidement plus sur l’intégralité de la série dans les pages du magazine !
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Cami-Sama