ISC : Compte-rendu du week-end

Les parties de jeux de rôle furent menées bon train, malgré un nombre de maîtres de jeu assez limité. Côté jeux vidéo, un stand en partenariat avec Glénat (juste pour pouvoir poser une Pub Kenshin ?), voyait s’affronter les meilleurs participants aux jeux de combat, pendant que d’autres s’essayaient à la toute nouvelle X-Box. Les projections ne manquèrent pas de remplir la salle, trop petite pourtant pour contenir tout le monde. Dynamic Visions avait encore une fois gâté les fans avec une programmation variée et alléchante. Dans les animés les plus éprouvés, on assistait à Gunbuster ou Goldorak ; version steampunk, on se régalait sur du Big O ;côté découverte, on salivait devant Key the métal Idol ou encore Shamanic princess. Pour les longs métrages, Avalon comme Métropolis générèrent des queues à l’entrée assez impressionnantes et des commentaires assez variés à la sortie. Nombre d’entre vous ont ainsi grandement apprécié, ou franchement pas aimé, mais en tout cas, les deux films ne laissèrent personne indifférent. Une nouveauté attira également beaucoup de monde, puisque Dynamic Visions organisa des projections de Lain puis de Blue Submarine 6, suivies d’une discussion avec les auteurs présents. L’occasion parfaite pour le public de pouvoir poser leurs questions aux artistes. Les visiteurs purent d’ailleurs apprécier l’humour de M.UEDA, qui séduisit tout le monde par sa permanente bonne humeur.

Les concerts de J-pop se sont succédés sur la scène, précédent, dans une toute autre ambiance une démonstration sur les compositions florales et une présentation sur l’habillage en kimono, exercice plus complexe que l’on suppose. Mais d’autres activités étaient également proposées, comme le concours de dessin mené sans heurts par le toujours passionnant et passionné Nékomix, ou encore le concours maquette qui faisait soutient à l’exposition présentant quelques merveilles antiques aux côtés des plus modernes et articulés des robots à monter et à peindre. Un événement sur place était à ce titre organisé avec des maquettes montées en direct sur le salon l’occasion de s’apercevoir de l’extrême complexité que représente ce travail et de l’infini patience dont il faut savoir faire preuve.

Toujours activité star des salons, les cosplay furent de qualité mais ne réunirent que peu de participants. Le samedi avait ainsi lieu le cosplay individuel, le cosplay groupes étant réservé au dimanche. On a ainsi pu apprécier de nouveaux costumes, et d’excellentes pointes d’humour. Notons, le très drôle Elvis « the king » Presley, l’attendrissant Caliméro, la superbe Théty Chéry de Papyrus, ou encore le groupe Sherlock Holmes. On ne les cite pas tous, vous pouvez les retrouver dans les galeries d’images de ce même dossier. Une déception tout de même pour le cosplayer Gatchaman, qui méritait bien mieux qu’une 6ème place. On se permettra aussi un carton rouge aux rares mais pénibles « boulets », qui se crurent permis de ponctuer les défilés des jeunes filles de remarques grossières et désobligeantes, et qui eurent de plus la faiblesse de croire que l’on ne les avait pas repéré. D’une ambiance sympathique, il est toujours dommage de devoir supporter en cosplay des personnes irrespectueuses. On regrettera également l’absence de concert type « Logarythme », devenu depuis peu une attraction fétiche et l’occasion de réunir dans une ambiance de fête les fans de tous âges.

Au total, l’ISC aura draîné très sûrement plus de personnes que l’édition précédente, les chiffres n’étant pas encore officiels. Matthieu MARCOTTE pour sa part déclare qu’il « attendait plus de personnes, mais que tout le monde est satisfait, exposants comme visiteurs, ce qui est l’essentiel ». ABE Yoshitoshi, de son côté, confiait qu’il « avait trouvé la convention géniale, et qu’il comprenait qu’il y ait eu peu de monde, car lui-même, au vu du temps magnifique, aurait bien passé le week-end à la campagne ». Le staff de la Villette, pour sa part, précise que plus de 20 000 personnes ont dû se déplacer, et qu’ils sont très satisfait du résultat et de l’absence de problèmes pendant la durée du salon. On ne sait pas encore s’il y aura un ISC 3, mais on peut être raisonnablement confiant.