J’ai également vu ce film et j’ai bien aimé, par contre, j’ai vu un avis négatif d’un père qui a emmener sa fille…et ils n’ont pas aimé 🙁 , il reprochait au film d’être bête et préfère la série animé en disant que c’est plus proche de livres d’origines, il justifie le fait que les enfants connaissent plus la série animé que le film, mais on ne vas pas se mentir, la plupart des personnes que je connaisse n’ont jamais entendu parler cette série animée, j’ai vu le premier film il y a 10 ans et la série animée n’est venu que bien plus tard.
Animation Française
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Ernest et Célestine voyage en Charabie bête ????
Le film est au contraire très intelligent et prône de belles valeurs telles que la tolérance et l’ouverture d’esprit , de plus le récit n’est pas avare en émotion.
Je me demande si ce père de famille a vu le même film que Yupa, toi et moi !
Je n’ai pas lu les livres d’origine, donc, je n’en dirai rien, mais je partage ton avis Geoff34 au sujet du fait que le film d’animation original de 2012 est largement plus connu auprès du grand public français que la série animée télévisée.
Même si j’étais au courant de l’existence de cette dernière, je n’en ai pour ma part jamais vu un seul épisode. Je ne dis pas qu’elle ne m’intéresse pas, c’est juste que je n’ai pas eu l’occasion de la voir.
J’ai vu ce film Ernest et Célestine 2 en compagnie de Xanatos, et j’ai bien aimé, même si je n’irais pas comme lui jusqu’à en faire mon coup de coeur de l’année. La cible est clairement enfantine, mais j’ai été surpris de trouver la narration moins puérile que je ne pensais d’abord, d’après un ou deux extraits de la série animée à la TV (en revanche je n’ai pas vu le précédent film, de 2012). De plus le jeu souple de la ligne en son animation, les coloris pastellisés, les recherches créatives et riches sur les décors méritent des compliments. La “Loi du Père”, comme dirait le psychanalyste Jacques Lacan, forme le thème central, et son aspect absurde, irrationnel, totalitaire, confère une certaine profondeur au contenu. Ceci dit, la mignonne Célestine et le bon nounours un peu rustaud Ernest sont sympas, mais retiennent assez peu l’intérêt des adultes. Et mon petit-neveu de 6 ans trouve la série “bébé” ; d’ailleurs j’ai remarqué que les enfants dans la salle semblaient plutôt avoir 4 / 5 ans. Pourtant notre voisin de rangée à Xanatos et moi était un solitaire fort âgé visiblement… Sans être un must, c’est un film non sans talent, qui mérite d’être goûté.
Oups, excuse-moi Xan’, tu as seulement dit que le film était “L’UN de tes coups de coeur de l’année”, et non pas ton unique coup de coeur. Malgré ses grandes qualités (notamment l’analyse de la pression père-fils), ce qui gêne un peu mon empathie envers les deux héros est que ce sont des animaux. Les personnages animaliers (à l’exception des ponettes-licornes si gracieuses et si bien typées de My Little Pony) en général m’ennuient, je trouve artificielle leur anthropomorphisation : pourquoi pas des humains, alors ? On a d’ailleurs pu critiquer aux USA les nombreux gentils ours des dessins animés pour enfants, car des accidents mortels sont survenus dans les parcs nationaux, suite à la rencontre de vrais ours par des gamins naïfs voulant les toucher. Serait-ce pourquoi dans Toy Story 3 l’ours-peluche est un dangereux et cruel salaud ? Alors que Grizzy, Michka , Ernest ici, sont des amours. Etrange, l’adoration du Teddy-bear. Je me demande si un psychologue s’est penché sur cette tendance humaine.
Je me demande aussi autre chose : pourquoi ce mot-valise la “Charabie”, alors qu’il n’y a aucun rapport dans le film avec les chats ou l’Arabie ?
Ce jour de Noël 2022, la TV française nous a diffusé, entre autres animés, Ernest et Célestine , le premier des deux films, et je l’ai vivement apprécié (malgré les animaux anthropomorphes). C’est un long métrage de très bon rythme, aux couleurs d’aquarelles, aux lignes fluides, à la narration bien construite. Les deux héros, l’ours et la souris, ne perdent pas tout à fait leur nature animale ; ils vivent parallèlement au début une situation décalée, mal intégrée dans leur communauté respective, Ernest par sa pauvreté, Célestine par son refus de haïr et craindre les ours ; or c’est précisément ce qui va les rapprocher. Un imaginaire très créatif (décors, moeurs, culte des dents) préside à la souterraine “civilisation des souris” ; en revanche les ours habitent une ville d’apparence “humaine” et banale, avec nos codes. Pourquoi ? en fait créer une “civilisation ourse”, avec par exemple des dortoirs à hibernation, des boucheries de gibier, des entrepôts à miel, des réparateurs de griffes, aurait nui au propos du film en renvoyant les deux cultures à leur incompréhension mutuelle. Alors que par un enchaînement très bien mené, Ernest et Célestine vont devenir deux délinquants fichés par les forces de l’ordre “universelles”. Il y a un procès d’Ernest par les souris, un procès de Célestine par les ours, mais comme nos héros le démontrent, l’accusation est la même : crime de non-intégration socio-culturelle et de “provoquer de l’effroi” (lequel n’est guère que manipulation par les forces de l’ordre) ; crime d’intense amitié pour un “étranger”. Comme dans le second film, les juges et le système pénal sont dénoncés, d’autant que les victimes, le confiseur et sa femme, n’entraînent aucune sympathie puisqu’ils travaillent à pourrir les dents des gens, afin de les remplacer contre argent (sans compter qu’ils privent leur fils de bonbons, au scandale probable du public enfantin !). Il y a donc un petit parfum anarchiste en arrière-plan, mais sans trop d’insistance. Et après tout, on est toujours du côté des chevilles carrées dans des trous ronds. Puis, le film est avant tout entre deux charmants personnages une très belle ode à une grande amitié dont la progression est habilement montrée. N’oublions pas de beaux passages oniriques !
J’espère ne te heurter en rien, cher Xanatos, mais en somme je place ce premier et excellent film plus haut que Le Voyage en Charabie, un peu répétitif dans l’attaque envers les juges.
Ces derniers jours, Noël oblige, on a eu droit à la TV hexagonale à plusieurs longs métrages animés “Astérix”, un peu inégaux. Astérix et les Bretons adapte assez bien l’excellent album de Goscinny et Uderzo. J’ai zappé Astérix et les Vikings, pas mal du tout mais trop tardif . En revanche j’ai a-do-ré Le Secret de la Potion Magique par Louis Clichy et Alexandre Astier ! C’était du tout bon, et j’ai beaucoup ri ! Formidable dans le rythme parfaitement maîtrisé, créatif dans les personnages (le druide-Jésus qui multiplie les pains 🙂 !!) , rappel de la présence des femmes (la petite Pectine et les Gauloises du village assiégé), plein d’un humour surtout visuel et de situations, clin d’oeil au grand classique “Le Devin”, une vraie réussite !!!
J’ai vu 9 épisodes de la nouvelle série animé de TF1 Imago et plus l’instant, c’est sympa et mieux que Miraculous qui passe avant, je pense que cette série est destiné aux nostalgiques du début des années 2000, elle me fait beaucoup penser à Pokémon et Digimon où on voit une équipe de jeunes héros accompagnés de monstres, l’univers a aussi des designs d’inspiration oriental (le héros invoque son Imago avec une lampe magique, les personnages sont aussi accompagné d’un chauffeur qui s’appelle Shiqq, dont le nom est inspiré des djinns de rang inférieur), l’animation et les design sont de bonne qualité, la série ne devrait pas duré longtemps car 26 épisodes sont prévu.- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 10 mois par geoff34.
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un premier aperçu du prochain film Lascars
First preview of "Lascars 2 : Family Business" french animated movie.
Directed by Laurent Nicolas. Produced by Millimages.
From Cartoon Movie festival >> https://t.co/tEjUh9SnUG https://t.co/0uOhieb6OB pic.twitter.com/EEL1vZHXRm— Catsuka (@catsuka) March 10, 2023
à noter Tony Merguez ne semble pas être doublé par Vincent Cassel, sûrement occupé par ses tournages de films, on dirait Emmanuel Garijo.
Une suite de Lascars pas de vacances pour les vrais gars ???
Punaise, c’est énorme et carrément inespéré ! 😀
J’ADORE le premier film des Lascars qui est devenu l’un de mes long métrages d’animation français cultes et qui m’a valu d’innombrables et fabuleuses crises de fou rire ! 😆
Pour moi il est même largement meilleur que la série animée originale qui est pourtant très bonne et très drôle !
Même dans mes rêves les plus fous, je n’espérais pas une suite, car si à l’époque le film a été un énorme succès critique (la presse a été dithyrambique et la plupart des spectateurs l’ayant vu en salles l’ont adoré !) il a été un échec commercial, seuls 500 000 spectateurs sont allés le voir, il aurait fallu qu’il fasse plus d’un million d’entrées pour être rentable.
Et là, tu m’annonces qu’une suite va voir le jour ?
Tu as illuminé ma journée Geoff34 ! 😀
Bon par contre, effectivement ce n’est pas Vincent Cassel qui interprète Tony Merguez dans cet extrait (et il était énorme dans le film original), mais le nouveau comédien (sûrement Emmanuel Garijo comme tu dis) semble assurer comme un chef dans le rôle !
Nouvelle fiche de Klaark pour Planète Jeunesse dédié à l’atypique film d’animation français de Jamel Debouzze et Frédéric Fougea: Pourquoi je n’ai pas mangé mon père
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3445-pourquoi-j-ai-pas-mange-mon-pere.html
Comme toujours avec ce cher Klaark, sa fiche est excellente et le commentaire nous narrant la genèse tumultueuse de ce film est franchement passionnant ! 😀
Geoff34, excellente idée de nous mettre cette interview des trois créateurs des Totally Spies ! On en apprend pas mal, sur le blocage machiste au tout début de cette création, où l’on voulait leur imposer un garçon dans le trio ! Et sur les quelques difficultés de nos auteurs à extraire Clover du cliché “fille superficielle = méchante, ou idiote”. Ils en ont donc fait une fille pas bête, et qui a un grand sens de l’amitié. Sans surprise, le magazine des gens qui croient intelligent d’être “engagé” a taclé Totally Spies pour “sauver la société de consommation”…. Intéressant aussi, tous les méchants sont délirants mais travaillés par un problème intime (avec leur mère, leur chat, leur lenteur…), ce qui est loin d’être bête. On est content de voir qu’ils ont connu un très grand succès sur les chaînes américaines. Mais comme ils le disent, on ne peut plus se permettre leurs audaces : la pression du conformisme est “mille fois plus forte” à cause des enjeux…
D’ailleurs longtemps diffusé en boucle sur Gulli, Totally Spies tend à disparaître !
Nouvelle fiche de Klaark pour Planète Jeunesse dédié à l’atypique film d’animation français de Jamel Debouzze et Frédéric Fougea: Pourquoi je n’ai pas mangé mon père http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3445-pourquoi-j-ai-pas-mange-mon-pere.html Comme toujours avec ce cher Klaark, sa fiche est excellente et le commentaire nous narrant la genèse tumultueuse de ce film est franchement passionnant !
C’est sûrement dommage, mais la critique a flingué ce film, la fiche de Klaark montre bien comment on est est passé d’un essai d’adaptation du (très bon) roman de Roy Lewis, que j’ai lu, à essayer un contrepied parce qu’évidemment on ne va tuer son père dans un dessin animé, quand même ! A partir du moment où on n’y a plus vu qu’une promo de Jamel Debouzze, garçon gentil qui croyait sincèrement “améliorer” et enrichir le récit impitoyable (d’humour noir), c’était râpé ! Et évidemment comme le signale Klaark, Jamel Debouzze “ne veut plus en entendre parler”. On le comprend… Mais fallait-il tenter de nier la thèse du roman ??
Petite découverte de cet après-midi avec ”Le Chien, le Général et les Oiseaux”, un film d’animation de Francis Nielsen sorti en 2003 dont le DVD traînait depuis plusieurs années déjà dans ma vidéothèque.
Un joli conte engagé autour de la libération des oiseaux et la maltraitance animale, sans y aller avec de gros sabots, se déroulant dans une Russie impériale plus ou moins historique : on y parle de Napoléon et de l’incendie de Moscou, mais la réalité s’arrête là. Le protagoniste est un général inspiré du comte Fiodor Rostoptchine (père de la future comtesse de Ségur), clairement bien plus jeune que l’original puisqu’il vit encore alors qu’Alexandre II est au pouvoir (soit depuis 1855, contre 1812 pour l’incendie !). Lorsque Napoléon tenta de prendre Moscou, le général utilisa des oiseaux vivants dont il fit enflammer les ailes pour incendier les bâtiments urbains : depuis, cet épisode le poursuit au quotidien, tant la nuit que le jour, comme une forme de malédiction. Seule l’aide d’un chien désormais sans maître pourra l’aider à faire la paix avec son passé.
Le film a une jolie morale, un style artistique original et intéressant, plutôt bien reproduit malgré une animation sommaire. Par contre, je ne vois pas vraiment à qui il peut bien s’adresser : au vu de la narration, du récit qui tient plus du conte que de l’Histoire et de l’ambiance en général, on pourrait conseiller le film au jeune public. Mais d’un autre côté, cette histoire d’oiseaux sacrifiés, les références à un épisode historique sans vrai contexte derrière, le karma… le verrait plutôt séduire un public adulte amateur de bizarreries animées. Après, ce sont mes propres impressions et qu’au fond, le film est parfaitement capable d’être apprécié des deux publics ? En tout cas, il n’est pas très long (un peu plus d’une heure) et suffisamment touchant pour valoir le coup d’œil.
Petite découverte de cet après-midi avec ”Le Chien, le Général et les Oiseaux”, un film d’animation de Francis Nielsen sorti en 2003 dont le DVD traînait depuis plusieurs années déjà dans ma vidéothèque. Je ne me suis pas encore trop penchée sur la genèse du film en lui-même, le DVD (d’époque, il ne semble pas avoir connu de réédition depuis) propose un entretien avec le réalisateur, mais je n’ai pas encore pris le temps de le visionner. Mais le réalisateur explique au début du film, puisqu’il apparaît en live, qu’il en a eu l’idée après avoir entendu parler de l’implication du comte Fiodor Rostopchine dans l’incendie de Moscou.
Un joli conte engagé autour de la libération des oiseaux et la maltraitance animale, sans y aller avec de gros sabots, se déroulant dans une Russie impériale plus ou moins historique : on y parle de Napoléon et de l’incendie de Moscou, mais la réalité s’arrête là. Le protagoniste est un général inspiré du comte Fiodor Rostopchine (père de la future comtesse de Ségur), clairement bien plus jeune que l’original puisqu’il vit encore alors qu’Alexandre II est au pouvoir (soit depuis 1855, contre 1812 pour l’incendie !). Lorsque Napoléon tenta de prendre Moscou, le général utilisa des oiseaux vivants dont il fit enflammer les ailes pour incendier les bâtiments urbains : depuis, cet épisode le poursuit au quotidien, tant la nuit que le jour, comme une forme de malédiction. Seule l’aide d’un chien désormais sans maître pourra l’aider à faire la paix avec son passé.
Le film a une jolie morale, un style artistique original et intéressant, plutôt bien reproduit malgré une animation sommaire. Par contre, je ne vois pas vraiment à qui il peut bien s’adresser : au vu de la narration, du récit qui tient plus du conte que de l’Histoire et de l’ambiance en général, on pourrait conseiller le film au jeune public. Mais d’un autre côté, cette histoire d’oiseaux sacrifiés, les références à un épisode historique sans vrai contexte derrière, le karma… le verrait plutôt séduire un public adulte amateur de bizarreries animées. Après, ce sont mes propres impressions et qu’au fond, le film est parfaitement capable d’être apprécié des deux publics ? En tout cas, il n’est pas très long (un peu plus d’une heure) et suffisamment touchant pour valoir le coup d’œil.
Sortie le 5 juillet de Miraculous, le Film .
Personnellement j’apprécie assez peu la série. Jeremy Zag, un des deux créateurs (avec Thomas Astruc), a raconté avoir voulu une série “sur le girl power”, mais ajoute “au début quand on a voulu vendre la série, on s’est moqué de nous, en nous affirmant : si c’est une fille qui combat, ça ne fera pas d’audience”. Sur quoi, ils ont ajouté un garçon, le Chat Noir, égal de Lady Bug au combat, et une (très chaste) amourette entre eux. Les trois créateurs de Totally Spies n’ont pas cédé à la pression, eux. On voit largement les grands sites de Paris, à ceci près que TOUTES les statues nues ou demi-nues sont soigneusement rhabillées ! Il faut bien vendre à l’étranger… Avec succès selon un article qui comme les autres me soutient l’exportation “dans 200 pays”. Pure blague, puisque seuls 194 pays sont recensés sur la planète. Et Miraculous a t-il été acheté par l’Afghanistan ? l’Iran ? le Soudan ? l’Arabie ? et nombre d’autres contrées où une fille ne doit pas faire de sport, et se préparer seulement à être une poule pondeuse ? Enfin, malgré de belles qualités visuelles, la narration est farfelue avec un méchant sans objectif qui sème des papillons noirs méchants comme lui. Mais bon, Lady Bug est gracieuse, et elle est même au Musée Grévin ! Si elle amène des touristes à Paris….
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 4 mois par Lord Yupa.
Je partage également tes griefs vis à vis de la série animée Miraculous Ladybug.
Pourtant le concept de base est classique mais sympa: une adolescente qui acquiert des supers pouvoirs grâce à une amulette et les emploient pour combattre le crime et une relation à mi-chemin entre l’amour et la rivalité avec Adrien alias Chat Noir…
Hélas, les scénarios sont désespérément répétitifs et redondants, l’environnement dans lequel évolue les protagonistes est pauvre (quelqu’un ne connaissant pas Paris si il se fie à cette série croirait que la capitale de la France est quasiment vide alors qu’elle compte des millions d’habitants !) l’humour est très lourd et certains personnages sont stéréotypés jusqu’à plus soif comme la peste rivale de Marinette qu’on a vu 100 milliards de fois ailleurs.
Au moins dans une EXCELLENTE série comme Souvenirs de Gravity Falls , Pacifica Northwest qui est au début la rivale de Mabel et semble de prime abord être la rivale capricieuse habituelle du genre évolue au fil de la série, se remet en question et devient finalement amie avec Dipper. L’épisode de la saison 2 axé sur elle est particulièrement touchant.
Et que dire de Amity dans la formidable série animée Luz à Osville qui au départ est la rivale de Luz, puis devient peu à peu son amie… puis sa petite amie ? 😀
Amity a admirablement évolué au fil de la série et est devenu petit à petit vraiment adorable 😀 .
Pour en revenir à Miraculous , le film revisitera les origines de Marinette et les circonstances qui l’on poussé à devenir la super héroïne. A priori, le long métrage serait destiné aux néophytes n’ayant pas vu la série originale. Reste à savoir si il plaira aux fans.
Après, quelle que soit le niveau de la série, comme tu dis Yupa, si celle-ci donne envie aux touristes étrangers de visiter la France ce sera déjà chouette.
Après tout, comédien de japonais(e)s ayant adoré Lady Oscar se sont pris de passion pour l’Histoire de France et ont ensuite voulu visiter ce pays par la suite grâce à l’oeuvre majeure de Riyoko Ikeda ? 😀
Je n’ai pas d’avis sur Miraculous, j’ai vu quelques extraits, c’est typique des séries d’action contemporaines pour la jeunesse). Effectivement, on aurait pu se passer du love interest, surtout pour des ados aussi jeunes, mais que ne serait pas une série pour la jeunesse avec des ados sans une romance chaste ? Par contre j’aime bien le pilote réalisé en 2012 avec la collaboration de Toei Animation, qui annonçait quelque chose de plus rafraîchissant.
Je serais moins négatif que vous sur Miraculous – qui est certes blindé de défauts, dont certains déjà signalés comme le Paris de carte postale, les stéréotypes, un univers qui ne semble tourner qu’autour de quelques personnages… Il est faux en revanche de dire que le Papillon est un méchant sans objectifs : il en a bien un, peut-être pas évoqué dans la première saison (je ne m’en souviens plus) mais qui est présent et constitue son obsession, au point de lui faire oublier tout le reste – notamment dans la saison 5.
Mais il y a aussi des qualités : l’humour marche bien pour moi et je ris souvent, parfois au détriment de la série mais aussi souvent avec elle. Elle est capable d’autodérision (je pense à l’akumatisation de Gogantitan dans la saison 2). Les personnages évoluent, même si cela prend beaucoup de temps : c’est particulièrement le cas dans la saison 5 avec Marinette et Adrien dont l’amourette progresse enfin, mais ils ne sont pas les seuls à changer : l’attitude de Nathalie envers Gabriel évolue ainsi au fur et à mesure que celui-ci s’enfonce dans sa haine. Au fil des saisons, Chloé a aussi changé, en bien comme en mal. Les relations entre les personnages sont vraiment bien travaillées et offrent pas mal de moments touchants – et d’autres assez durs.
Ce n’est certainement pas une série parfaite. Mais elle a de vraies qualités qui la rendent attachante pour moi.
En effet Cyril, n’ayant vu que les débuts de la série, je n’ai pas du tout saisi l’objectif de Papillon. D’ailleurs cela fait partie des bonnes idées visuelles, ces insectes voletant, et la Marinette changée en Ladybug également : cela la rend “mythique” et fort jolie (“Vieux pervers !” dirait Sharbett si elle était encore là). C’est une gazelle des toits de Paris. Mais je regrette la présence du Chat Noir, le “mâle obligatoire”. On pouvait s’en passer. Il a existé une héroïne ado du même genre que Marinette (et sans soutien mâle) : Fantômette, des livres pour la jeunesse, et on les a adaptés en une série “futuriste” très travaillée sur le design des vêtements et des véhicules, et bien menée. Hélas, elle n’a été diffusée que peu de temps.
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