Pendant mes congés ( nananère ) je suis tombé sur de vieux journaux de Mickey que j'ai pieusement conservé.
J'ai peine à croire ce que j'ai sous les yeux tellement c'était vraiment bon. Aujourd'hui le Journal de Mickey c'est plutôt devenu un magazine de prépublication de titres genre Cédric ( dont je ne comprends absolument pas le succès, chacun son truc ). De "Disney", le Mickey 2010 n'a malheureusement plus vraiment grand chose à faire valoir : l'ultime humiliation de ce vénérable hebdomadaire, le plus ancien de France rappelons-le, fut la sortie du numéro 3000 vers les fêtes de Noël, dont le gros morceau était en fait une réédition de la BD événement du numéro 2000 ( qui pour le coup était inédite ). Dans le numéro 3000, ils ont fait appel à un stagiaire pour intercaler deux pauvres pages de BD supplémentaires qui font taches au milieu de l'excellent travail original ( imaginez : une rétrospective de 2000 numéro s'étalant sur près d'un siècle, le tout mis en BD avec talent et humour ). Bref, une grosse déception d'autant plus aggravée que je retrouve donc mes vieux numéros de la fin des années 80.
Comme on parlait de Dingo il n'y a pas longtemps, je vais vous parler de son "alter-ego" James Ding, une parodie de 007 à la sauce Dingo. C'est un espagnol qui a dessiné le personnage : César Ferioli. Pour ceux qui s'en souviennent, on lui doit aussi les gags de Sport Goofy, ainsi que de très bonnes histoires de Mickey ( période fantôme noir, qu'il avait remis au goût du jour ).
Son point fort, outre un dessin franchement agréable, c'est l'humour. Parodiant sans vergogne les grands classiques d'Hollywood, mettant en scène ce bon vieux Pat Hibulaire affublé du crétin Lafouine, chaque page était un festival de gags et de mises en scènes bourrées d'énergie.
Pour vous faire une idée de son boulot, je n'ai malheureusement pu dénicher que quelques planches via un forum de BD ( pas de scan sous la main ) :
http://i81.servimg.com/u/f81/14/11/95/05/pl2-510.jpg
http://i81.servimg.com/u/f81/14/11/95/05/pl2-610.jpg
Je reviendrai de temps en temps mettre en lumière ces dessinateurs trop peu connus qui nous ont fait passer de si bon moments de lecture.