Mais non Yupa, tu n’es pas un plouc !
“TGS”, est en fait l’abréviation de “Toulouse Game Show”. C’est une convention de fans au même titre que la Japan Expo et le Comic Con qui aura lieu dans la ville de Toulouse. 😉 🙂
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Doubleduck est une série d’espionnage dans lequel Donald joue donc le rôle d’un espion de type 007, employé par l’Agence dans différentes missions. Le début de la série a été édité par Glénat en 5 tomes puis en format presse, avec 2 tomes sortis : le premier, en avril, reprenait les tomes 1 à 3 de l’édition Glénat et contenait une autre histoire, le second, sorti cette semaine, reprend les volumes 4 à 5 puis embraye sur d’autres histoires non publiées par Glénat (mais qui l’étaient dans des Super Picsou Géant).
Malgré quelques répétitions, avec de nombreuses fausses trahisons de personnages secondaires (à peu près tout le monde y passe), la série est très agréable à lire et trouve son identité propre, entre les intrigues d’espionnage et un côté sitcom, puisqu’il doit cacher ses aventures à sa famille, et tout particulièrement à Daisy qui ne voit pas d’un bon oeil le fait de le retrouver régulièrement en compagnie de Kay-K, une fort jolie coéquipière.
Celle-ci se montre très efficace – et fait de temps en temps quelques oeilades à Donald. Le duo fonctionne très bien puisque Donald, malgré quelques gaffes, se montre lui-même malin, tenace et efficace, sachant s’échapper de situations difficiles, que ce soit lors d’enquêtes, de missions d’infiltration ou d’affrontements. Il est montré, dans cette série, sous un jour positif.
Tout est évidemment très inspiré par James Bond, avec de nombreux points communs : costumes, jolies filles, poursuites, trahisons, gadgets, organisations alliées ou ennemies… Il y a d’ailleurs des dossiers sur la franchise à la fin de chaque album. Cette série constitue en tout cas, dans l’ambiance Disney, un hommage très réussi et sait pour l’instant parfaitement développer son univers.
Les chroniques de Fantomiald 16 : cette fois-ci, le volume est paru à la date annoncée (le précédent avait un gros mois de retard). Au menu cette fois-ci, 6 histoires. On passera assez vite sur les 2 premières qui viennent du Brésil est sont consacrées à Fantomialde pour la première, à Fantomiald pour la seconde. Elles sont trop courtes pour être vraiment intéressantes mais la seconde a le mérite d’avoir une chute amusante.
Suivent ensuite 4 histoires italiennes. La première met en place Perfidus, un nouveau super-vilain qui rappelle pas mal Intoxman par son look et son goût pour les ordures – il a obtenu une super-intelligence grâce à une exposition à des produits chimiques jetés dans la décharge où il vivait.
Dans La crise héroïco-financière, Fantomiald a des difficultés à financer ses gadgets et va donc chercher différents moyens d’y remédier, avec plus ou moins de succès – et plutôt moins que plus – avant que le scénario ne trouve une solution ingénieuse et amusante.
Suivent ensuite 2 histoires qui ne concernent pas Fantomiald à proprement parler mais où il fait une apparition dans la première, a un rôle notable dans le seconde, ce qui justifie leur présence dans cette intégrale Fantomiald. Elles fêtent toutes deux les 60 ans puis le numéro 2000 du magazine italien Topolino : la première est surtout une recension de l’histoire des personnages Disney dans la péninsule ; il y a des éléments intéressants mais c’est quand même surtout quelque chose qui parlera aux Italiens et l’absence d’intrigue (on retiendra juste l’intervention de Miss Tick au début) rend la lecture assez ennuyeuse.
A la poursuite de la couverture d’or est plus réussie : pour le deux-millième numéro de Topolino, Picsou lui offre (en espérant bien être remboursé au centuple par son exposition médiatique) une couverture en or : lorsqu’elle va être volée, canards et souris vont partir à la recherche des coupables potentiels – Fantomiald s’occupant de Miss Tick, ce qui nous offre un duel sympathique entre attaques magiques et gadgets technologiques. On est dans une revue des personnages qui rappelle pas mal A la recherche de la pierre zodiacale dans le numéro 13 des chroniques de Fantomiald), ce qui permet d’offrir une certaine variété, avec des segments inégaux mais plutôt amusants qui permettent de finir la lecture du volume sur une bonne note.
le nouveau numéro de Picsou Magazine vient de sortir, et il est dédié au Japon, il y a pas mal d’article bien fourni sur les média venant du japon et ainsi que des BD de Disney autour du thème du Japon, et ce qui est intéressant, c’est que l’autre partie du magazine se lit à l’envers, il contient des “Mangas” Disney publié dans le Mickey Mouse Comic, un magazine japonais éphémère publié entre 1999 et 2000.
Il y a souvent des hors-séries des Mickey parade géant qui sortent durant l’été. Ca peut aller du médiocre (le cycle des magiciens) au très bon (Darkenblot). Et cette fois-ci, avec Fantomius, c’est globalement du très bon.
On se situe dans le Donaldville des années 20, avec Lord John Quackett et sa fiancée, Lady Dolly, qui jouent aux gentlemen cambrioleurs sous les noms de Fantomius et Lady Paprika. Plus qu’aux super héros, Fantomius fait donc référence à Arsène Lupin mais aussi à Robin des bois (qui inspire le héros, celui-ci volant des riches malhonnêtes pour redistribuer une partie de son butin aux pauvres… mais il garde le reste pour lui 😆 ) ou Zorro (le riche oisif inoffensif qui a un tout autre visage avec des doses de pulp (il y a de nombreux voyages). On a également droit à des références à des romans policiers, avec des copies d’Hercule Poirot et surtout de Sherlock Holmes.
La série a plusieurs intérêts par rapport à Fantomiald : oeuvre d’un même auteur, Marco Gervasio, elle a une cohérence certaine ainsi qu’une continuité, les personnages évoluant au fil des aventures, avec de nouveaux personnages récurrents et la fin du volume 4 qui promet de nouveaux changements. Fait intéressant pour un auteur italien, il situe son histoire dans une continuité barkso-rosienne, avec de nombreuses références à la jeunesse de Picsou.
J’aime aussi beaucoup les dessins, qui donnent un cachet très Années folles à ces aventures. Les visages des personnages sont très expressifs et j’aime beaucoup la façon dont Gervasio donne un air sarcastique à ses personnages. Le couple John Quackett-Lady Dolly est très réussi, épris de liberté, critique des riches malhonnêtes de la société de Donaldville et travaillant en équipe de façon très soudée.
Chez les antagonistes, outre les policiers, Gripsou apparaît, comme chez Don Rosa, comme un canard sans scrupules, déterminé à tout pour atteindre ses objectifs et rancuniers. Parmi les créations de l’auteur, j’ai apprécié Lady Moutarde :
Ex-compagne du héros, presqu’aussi maline que lui mais moins scrupuleuse, mix entre Fujiko Mine (de l’aveu de l’auteur) et Catwoman. La dernière et longue intrigue du volume 4 lui donne un rôle majeur et cette dernière histoire donne envie de lire la suite.
Côté édition, c’est globalement du très bon travail. Je regrette la présence de trop d’histoires de Fantomiald, sous le prétexte qu’elles sont liées de près ou de loin à Fantomius. Il s’agit surtout de meubler en fait. Mais on a droit à une interview de l’auteur, à des présentations des personnages et des histoires ainsi qu’à de nombreux dessins.
Super, merci pour cette critique hyper détaillée et passionnante de Fantomius mon cher Cyril ! 🙂
Fantomius aaaah oui !
Je me souviens que dans un hors série Fantomiald, on apprenait via la toute première histoire de Fantomiald que Donald découvrit un manoir qui fut jadis l’ancien repaire du cambrioleur Fantomius…
Cette nouvelle série relate donc les aventures inédites du “modèle” de Fantomiald ?
Super ! 🙂
Pour avoir entraperçu la couverture de l’un des numéros de Fantomius dans un kiosque près de mon lieu de travail, elle m’a fait de l’oeil et me donna envie de découvrir ce titre, ce que ta critique très positive me donne fortement envie de faire ! 🙂
Sinon, je me souviens avoir appris que les lecteurs italiens de Topolino dans les années 60 en avaient marre que Donald qu’ils adoraient soit tantôt ridiculisé par Gontran Bonheur, tantôt humilié et tyrannisé par Balthazar Picsou son oncle (qui, il faut bien le dire, se comporte souvent comme une vraie peau de vache envers notre cher Donald !).
Cela motiva Guido Martina (scénariste) et Giovan Battista Carpi (dessinateur) Fantomiald, le vengeur et justicier de Donaldville et le lectorat fit un triomphe (mérité !) au personnage ! 😀
Content d’apprendre que Gripsou soit dans la série Fantomius surtout que c’est un ennemi de Picsou peu utilisé par les auteurs italiens qui juraient essentiellement par Flairsou. Mais même si j’aime Flairsou, j’ai toujours trouvé Gripsou infiniment plus dangereux que Flairsou: Gripsou est un rival beaucoup plus cruel, et comme tu dis, dénué de scrupules qui a déjà tenté plusieurs fois d’assassiner le canard le plus riche du monde. A côté Flairsou, aussi intelligent et colérique soit-il, passe pour un enfant de choeur à côté de lui… Même si ma remarque risque de l’inciter à manger son chapeau ! 😉
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