Se souvenir de moi

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Lord Yupa le 15 novembre 2012 à 10 h 41 min #283775

Citation (Cyril @ 13/11/2012 19:55)

Les Romains pouvaient être aussi bien hétéros qu'homos : bi en quelque sorte, même si le terme n'avait pas vraiment de sens à l'époque. Il n'est pas anormal que, tout en ayant une relation homosexuelle, Alix et Enak se soient mariés pour “perpétuer la lignée”.

Tout à fait, Cyril, mais c'est aussi une manière pour Valérie Mangin d'éluder le problème (pas tout à fait d'ailleurs, puisque le général Rufus compatit envers Alix en évoquant la disparition de son “compagnon Enak”, à quoi Alix répond “N'en parlons plus, c'était il y a si longtemps”). Et ma remarque sur un plan plus général demeure. La BD occidentale n'a toujours pas intégré les gays, excepté sous le mode underground et provocant de l'Allemand Ralf Koenig. Enfin bon, je suis pagaie comme disait le kayakiste.
J'ai un curieux album “Alix” intitulé “Lutèce”. C'est l'histoire de la cité antique pré-parisienne, mêlant des textes d'historiens et des planches de Jacques Martin décrivant d'amples vues de la cité, où l'on voit se promener le duo Alix / Enak à chaque planche ! marrant.

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Cyril le 16 novembre 2012 à 5 h 31 min #283776

Je ne pense pas que ça soit fait pour éluder l'homosexualité d'Alix mais plutôt pour créer un mystère autour de la disparition d'Enak ; mystère qui devrait être résolu dans les prochains tomes.

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Lord Yupa le 21 janvier 2013 à 18 h 36 min #283777

Il y a en ce moment au Centre Wallonnie-Bruxelles de Paris (juste en face du Centre Pompidou) une assez remarquable exposition sur Franquin. Nael hitengo, Sharbett et moi-même y sommes allés, en nous frayant un chemin dans le désert neigeux du dimanche matin.
Cela méritait l'effort, car de superbes cases et planches y figurent ! on est frappé de la virtuosité et du sens du détail de Franquin. J'ai découvert avec étonnement que le dessinateur s'essayait très souvent à l'art abstrait, ce que j'ignorais. On décèle assez facilement une certaine influence de Joan Miro et de Georges Mathieu, ainsi que de l'art dit "psychédélique" des environs de 1967.
L'homme était plutôt pessimiste, voire dépressif, malgré son génie comique.
De plus il semble avoir été partagé entre la fascination pour les inventions techniques et le culte de la vie simple et rurale. Ce dernier allait jusqu'à l'engagement écologiste et pacifiste, mais sans lourdeur militante. Bien que tourmenté, il était aimé de tout le monde semble t-il.

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nael_hitengo le 1 février 2013 à 21 h 00 min #283778

je ne sais pas trop où parler de ceci, mais vu qu'on parle ici de BD franco-belge, il y a demain soir à 22H30 (samedi 2 février 2013) un documentaire sur Spirou sur Arte.

Spirou – L'aventure humoristique

voilà voilà.
perso, je ne suis pas sur de le voir en direct, mais je compte sur le site Arte +7 pour en profiter dans la semaine.

PS; si on m'indique un meilleur post pour en parler, je déplacerai mon post.

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Sharbett le 22 avril 2013 à 21 h 39 min #283779

Or donc, je profitai de ne rien faire pour bouquiner un peu dans un magasin.

J'ai déjà fait allusion à Riad Sattouf et à sa bande dessinée “La vie secrète des jeunes”. Ladite BD est composée de strips en quatre cases narrant une anecdote vue ou parfois vécue par le dessinateur. Il ya de tout, du drôle, du dramatique, de l'inquiétant, du consternant, de l'amusant… parfois de l'inattendu.

J'en lus quelques (dizaines de) pages.

C'était vraiment très rigolo. 😢

Non, vraiment. Sattouf est un excellent caricaturiste, et j'adore sa façon de retranscrire le plus fidèlement possible le langage, on a l'impression de les entendre.

Et puis, les pages se tournent, les anecdotes vraies se multiplient, et je ris de moins en moins. La bêtise, l'ignorance, la méchanceté, la cruauté de mes contemporains deviennent presque insupportables. Des insultes, des agressions gratuites, et surtout, la bêtise, la bêtise…

“La vie secrète des jeunes” me fait le même effet que les Bidochon: je rigole au début, puis la blague se prolonge assez longtemps pour que je reconnaisse ce qui est vrai devant moi, et ce constat me déprime.

J'crois que Riad Sattouf, en dessinant le vrai, fait du comi-tragique: ça commence par être drôle, ça finit par susciter pitié et horreur sur certaines anecdotes.

Ben, on est pas sortis des ronces, j'vous l'dis. M'enfin, tentez le coup, si vous êtes moins misanthrope que moi, peut-être que vous, vous n'aurez pas d'effets secondaires indésirables 😂

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bub le 22 octobre 2013 à 21 h 29 min #283780

Universal War Two -1- Le temps du désert

Amateurs de SF franco belge, vous n'avez certainement pas loupé la sortie de UW2.

Après avoir enchainé les scènes de destructions les plus hallucinantes et les rebondissements les plus surprenants, la première série, ou plutôt "premier cycle", s'achevait sur un Deus ex machina à la fois logique et décevant (enfin perso je l'ai trouvé décevant) qui laissait en plan pleeeeeins de questions.

Bref, on attendait la suite.

Ce premier tome d'UW2 démarre sur les chapeaux de roue !

Sur Mars, ce qu'il reste de l'essentiel du genre humain est sous la tutelle musclée des forces de Canaan. L'héroïne, Théa, est une des descendantes de Kalish et a choisi de faire dans le social plutôt que dans le sécuritaire comme le reste de sa famille.
Seulement quelques années se sont écoulées depuis la victoire de Canaan sur le CIC, mais le wormhole menace toujours de bouffer notre Soleil (et incidemment, un bon tiers de la galaxie si j'ai bien compris).
Tentant de trouver une solution au wormhole, la civilisation de Canaan envoie un robot ultra sophistiqué qui doit sonder ce qui passe dans les tréfonds de notre étoile.
Cette mission ne DOIT PAS échouer.
Manque de pot, non seulement ils se plantent, mais en plus cette intervention semble avoir provoqué l'apparation d'un inquiétant triangle noir qui dépasse complètement les scientifiques de Canaan…

Et c'est reparti comme en 40 : ce tome, posant simplement les nouvelles bases de ce second cycle, alterne entre présentation des principaux personnages (nettement moins nombreux que dans le premier cycle apparemment ?) avec, à nouveau des visions d'apocalypses proprement Barjamiemmes.
On apprendra pas grand chose de plus à l'issue de ce premier volume, l'auteur distillant ici ou là de nouvelles menaces et problématiques dans son univers déjà très complexe.

Si vous avez aimé le premier cycle, cette suite ne devrait pas vous surprendre des masses.
Une lecture très agréable, quoi que très manichéenne (gnagnagna l'impérialisme, gnagnagna le militarisme, etc.).

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geoff34 le 2 septembre 2014 à 16 h 37 min #283781

le magazine Spirou annonce le retour de Soda à partir du numéro 3989 (dans 3 semaines), le dernier volume datant de 2005, le titre de cette nouvelle histoire est Résurrection, Bruno Gazzotti étant occupé sur la série Seuls, c'est Dan, un assistant de Tome et Janry, qui sera en charge du dessin.

Les premiers extraits sur ce site : http://ederweld.fr/soda-le-retour-cest-pour-quand/

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Xanatos le 4 septembre 2014 à 14 h 45 min #283782

C'est un grand évènement que cette fabuleuse BD policière renaisse enfin de ses cendres.

SODA est un excellent polar, passionnant de bout en bout qui bénéficie de scénarios solides et captivants.
Les scènes d'action quant à elles sont démentielles et fantastiques et leur efficacité n'ont rien à envier aux Die Hard de John McTiernan.

En revanche, le changement de dessinateur n'est guère étonnant.
Bruno Gazzotti s'est brouillé avec Tome le scénariste lors de l'album précédent car ce dernier a complètement délaissé l'intrigue sans fournir aucune explication tangible et le dessinateur fut contraint de lui intenter un procès afin qu'il se remette enfin au travail et conclue le récit de l'album.
Triste tout de même qu'un partenariat aussi brillant se soit conclu de manière aussi amère et abrupte.
Espérons que le dessinateur succédant à Gazzotti sera à la hauteur de la tâche qui lui est dévolu, Gazzotti étant un dessinateur de génie dont le trait est tout bonnement somptueux (il a atteint l'apogée de son art sur l'album 9 "Et délivre nous du mal" dévoilant des éléments du passé de Soda et de son père).

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Veggie11 le 4 septembre 2014 à 15 h 02 min #283783

Je n'ai lu qu'une histoire de Soda pour le moment, mais je confirme ses grandes qualités. Outre le dessin (qui ressemble pas mal aux derniers Spirou dessinés par Tome & Janry), je rajouterai qu'une série aussi brutale est assez surprenante dans Spirou, surtout durant les années 90 (si on excepte Charly et certains épisodes de Jerome K Jerome). Ce n'est certes pas la première fois que le magazine ose publier des séries dépassant certaines limites : le premier qui me vient à l'esprit est Archie Cash, hélas bien oublié de nos jours (en gros ça causait drogue, meurtre, tête retrouvée dans un coffre ou corps retrouvé dans un frigidaire ou dans une poubelle), ou des séries moins connues comme Jess Long et la majorité de la production du début des années 80 (où l'on sent une approche plus adolescente voire dans le traitement des histoires). Mais Soda m'a laissé une forte impression, du polar pur et dur adapté au format franco-belge, ce n'est pas tous les jours qu'on en voit et encore moins dans un magazine pour jeunes.

En fait Spirou est un magazine qui a toujours cherché à évoluer et vivre avec son temps. Certaines histoires courtes mériteraient d'être davantage connues (je pense à Devos, connu pour son Génial Olivier mais qui a aussi réalisé des épisodes fantasmagoriques délirants et imaginatifs ou les réalisation d'Hausmann), malheureusement le public a toujours été très conservateur et n'a que rarement accepté cette vague un peu underground du magazine. Dommage, car c'est ce qui m'a toujours plu dans cette revue.

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Mauser91 le 4 septembre 2014 à 15 h 18 min #283784

Alors SODA, je connais bien, mais de nom, et à la lecture des vos lignes, il faudrait vraiment que je me mette à cet oeuvre intéressante. J'ai adoré le Spirou : Machine qui Rêve, et si la série SODA est dans la même veine, je dit banco.

Citation

(si on excepte Charly et certains épisodes de Jerome K Jerome)

Ah la la, Charly. Je me souviendrais toujours, quand j'était petit, et quand je lisais les supers gros albums de Spirou compilant divers numéros du magasine Spirou, que j'était habitué aux histoires gentilles et rigolotes, et que je suis tombé sur le premier tome de Charly : Jouet d'enfer ! C'était THE choc !
Ce coté adulte, directement encré dans la réalité, avec cette violence psychologique et parfois physique, maisbon sang qu'est-ce qu'il était génial cet album. Je le relis encore et c'est toujours avec plaisir et nostalgie. Je crois que c'était celle-là ma première BD pour adulte.

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geoff34 le 4 septembre 2014 à 21 h 50 min #283785

Citation (Xanatos @ 04/09/2014 13:45)

En revanche, le changement de dessinateur n'est guère étonnant.

Et ce n'est pas la première fois, car les 2 première tome de Soda furent dessiné par Luc Warnant, Bruno Gazzotti a commencé cette série à la onzième page du 3éme tome, le style de Warnant était plus proche de la bande dessiné humoristique, ce qui atténué pas mal la violence de la série, c'est surtout Gazzotti qui va apporté sa touche personnel à Soda.

Concernant l'édition, la série a fait l'objet récemment d'une sortie dans la collection “Magnum” qui reprends les différents tomes déjà sorti de la série dans 3 volumes, cette intégrale est un bon moyen de découvrir la série, cependant si vous êtes plus exigeant concernant le dessin, acheter plutôt les volumes individuel qui sont au bon format, en plus, ces éditions “Magnum” risquent bien de devenir rare, le premier tome est déjà introuvable et vaut très cher en occasion.

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geoff34 le 24 septembre 2014 à 20 h 13 min #283786

c'est cette semaine que Soda fait son grand retour dans Spirou, premier constat, le dessin de Dan peut déstabilisé à première vue, c'est plus nerveux et moins détaillé que Gazzotti, cependant il ne plagie aucunement le dessinateur précédent et il a un style qui lui est propre, reste à voir ce que vaut les prochaines planches, sinon, une information capitale concernant ce récit, un des personnage emblématique de la série va mourir, le ton de cette histoire sera plus sombre que les précédents tomes.

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geoff34 le 30 septembre 2014 à 19 h 10 min #283787

le nouvel album de Soda sortira le 7 Novembre (le jour de mon anniversaire !)

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geoff34 le 2 février 2015 à 15 h 50 min #283788

Arte vient de faire un documentaire sur le Pif Magazine, dont j'ignorais jusqu'à présent son appartenance au partie commmuniste.

http://www.arte.tv/guide/fr/051898-000/pif…nvers-du-gadget

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Veggie11 le 2 février 2015 à 16 h 39 min #283789

Ben tu m'apprends des choses avec ce site ! 😯 Heureusement que je n'ai jamais lu Pif Magazine, même étant jeune (j'ai été élevée à Spirou, Tintin et Pilote).

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geoff34 le 2 février 2015 à 16 h 54 min #283790

On apprends que le magazine a été adapté en Allemagne de l'ouest, mais pour l'Allemagne de l'Est, ça n'a pas duré longtemps, l'appartenance au partie communiste ne suffisait pas, ils se méfiaient surtout que ça vient de France.

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Veggie11 le 2 février 2015 à 16 h 57 min #283791

Sans doute oui ou alors ils préféraient pour les enfants des histoires neutres, sans aucun rapport politique. J'ai eu l'occasion de voir quelques productions d'époque réalisées en RDA pour le jeune public et c'est extrêmement soft et épuré, style ''histoires amusantes d'enfants normaux dans une société où tout va bien''.

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geoff34 le 2 février 2015 à 17 h 16 min #283792

La publication était assez varié, au milieu des Pif, Placid et Muzo ou Pifou, on pouvaient bien trouvé des séries plus adultes comme Rahan ou Corto Maltese.

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Feanor-Curufinwe le 2 février 2015 à 17 h 23 min #283793

Moi j'ai été élevé aux Pif Gadget, Pif Poche, Placid et Muzo Poche, Dicentim, etc… et j'en suis très heureux ! Tout le monde sait que Pif vient du journal L'Humanité, je suis très étonné que vous ignoriez ce fait !
Quoi qu'il en soit, je garde amoureusement ces vieilles BD et magazines dans un coffre, j'y tiens comme la prunelle de mes yeux !
Ah oui, je précise quand même : Il n'y a aucune idéologie véhiculée dans les magazines et BD, ce n'est pas plus “dangereux” que de lire des Mickey ou Spirou ! Je préfère même largement Pif à toutes les autres revues de l'époque ! Évidemment, l'affectif joue beaucoup là-dedans, mais pour moi rien ne remplacera jamais Pif et Hercule, Pifou et Brutos, Placid et Muzo, Dicentim, Horace Cheval de l'Ouest, Supermatou, Pastis, Les Rigolus et les Tristus, et j'en passe 😍
Bref, chill out, c'est juste de la BD, rien d'autre ! 😂
Et au passage, faites des recherches sur ces séries, ce sont de vraies perles ! 😃

"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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Xanatos le 2 février 2015 à 17 h 39 min #283794

Ben oui, je plussoie les propos de Feanor, c'etait super Pif et toutes les séries qu'il a cité sont excellentes !
Et puis c'est quand même dans Pif que fut publié le plus grand héros de Marcel Gotlib: le merveilleux, le génial, le désopilant Gai-Luron !

Sûrement l'une des BDs franco belges les plus hilarantes que je n'ai jamais lu. Les frasques de ce chien aussi somnolent que sympathique et de son meilleur ami le renard Jujube et de la souris idiote m'ont valu certaines de mes plus belles crises de fou rire !

Pif a aussi publié de fantastiques séries d'aventures comme Rahan le fils des âges farouches ou encore Docteur Justice qui parcourait le monde en soignant les innocents et en frappant les criminels (c'est un expert en arts martiaux).
Cette BD était très dure et très réaliste et traitait de sujets graves et très sérieux tels que le racisme et les méfaits de la drogue.

C'est d'ailleurs via cette œuvre que j'ai appris qui était Nelson Mandella dans un épisode où Docteur Justice était en Afrique du Sud.

En bref, Pif est un grand classique des journaux de prépublication de bandes dessinées et n'a pas volé son statut de revue culte. 😁