Ces séries qui ne sont pas animées…sinon de bonnes intentions.

20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 1,499)

Posté dans : Délire & Divers

  • Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242744
    Columbo
    "Tout finit par se savoir"

    Comme tout le monde, je connaissais l'inspecteur au vieil imperméable et à la Peugeot décapotable qui tient plus de la relique que de la voiture, et pour tout dire, je n'étais pas fan du genre, au début de mon adolescence. Mais durant l'été 95 ou 96, un samedi où je m'ennuyais, je suis tombé sur un épisode.
    Depuis, je ne rate jamais une (re)diffusion, même si TF1 a l'irritante manie de toujours faire tourner les mêmes épisodes.

    Chaque épisode de Columbo suit toujours le même schéma, une personne riche (toujours) tue quelqu'un qui possède des infos compromettantes sur elle. C'est le premier acte, car oui, on sait qui est le tueur dès le début, c'est la marque de fabrique de la série.
    Le deuxième acte voit l'entrée de l'inspecteur Columbo sur la scène du crime, dans sa Peugeot poussièreuse. Il fait l'état des lieux, et très souvent, sinon toujours, tique sur un petit détail. Il commence à ferrer le poisson quand il approche les suspects, et son instinct le trompe rarement, du coup il ne lâche jamais son coupable potentiel.
    Le troisième et dernier acte s'installe lorsque Columbo trouve la preuve que son suspect est bien le meurtrier, il installe alors une mise en scène dans laquelle il invite sa proie, souvent sur le lieu du crime, pour lui dire: "c'est vous qui avez tué M.X, et voici pourquoi…"

    Quand on connaît bien Columbo, on sait toujours quel est le cheminement de l'intrigue, ce qui importe n'est pas de savoir qui est le meurtrier, mais comment Columbo, inspecteur au nez creux, arrivera à piéger sa victime. Oui, c'est lui le prédateur et il renifle ses proies, les assassins, comme personne.
    Il en découle des dialogues décalés, parfois très drôles, entre Columbo et le meurtrier. Columbo parle de choses et d'autres, apparemment sans lien, sans raison avec l'enquête, et puis BOUM, le coupable se fait piéger sur un détail. Amusé au départ par le candide et débonnaire Columbo, il devient vite irrité par ses allées et venues fréquentes: "Ah! excusez-moi, une dernière chose."

    "Quand je vais dire ça à ma femme!"

    Mais le plus grand intérêt à suivre une série comme Columbo, c'est Columbo lui-même.
    Personnage hautement attachant (interprété par le regretté Peter Falk), et pourtant on sait peu de choses sur lui, quand bien même on croit en savoir assez. On sait qu'il est d'origine Italienne, qu'il adore les animaux, les acteurs de cinéma de l'époque Noir et Blanc, mais on ne connaît même pas son prénom. Il est marié, mais jamais on ne voit Madame Columbo. La série ne s'attarde pas sur la vie privée de Columbo, cependant, ses petites habitudes, ses défauts, ses tics font le sel de ses enquêtes.
    Donc Columbo est toujours en imper, un cigare proche du purin à la main, dans sa vieille Peugeot bleue, un oeil droit de verre, une démarche bancale, un basset répondant au nom de "le chien", un calepin qu'il tarde toujours à trouver dans une de ses nombreuses poches.
    Et puis ses phrases récurrentes:
    "- Quand je dirai ça à ma femme!"
    "- Désolé encore de vous déranger, mais…"
    "- Ooooh…"
    "- ça vous fait rien que je reste ici un p'tit moment, j'ai réfléchi à quelque chose."
    "- C'est un fait très troublant, vous n'trouvez pas?"
    "- Je crois que c'est vous qui avez tué M.X."

    Par ses actes, par son apparance, par ses déclarations, Columbo endort sa victime, sa fausse naïveté baisse les défenses du coupable qui ne comprend le réel danger que Columbo représente que quand il se trouve déjà empêtré dans la toile de l'inspecteur, qui n'a plus qu'a cueillir sa proie.

    Columbo, chaque mardi sur TF1, à 00:00 (heure du crime)

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Naoko3
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    naoko3 le #242745

    Salut! Je viens juste de tiquer sur "le regretté Peter Falk" parcequ'il est pas encore mort, certes il a alzheimer et ne tourne plus, mais il est toujours là. Et je suis complétement d'accord sur cette série de qualité, malheureusement, ce ne sont que des souvenirs mais que de bons souvenirs de jeunesse.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242746

    T'es sûre? J'ai cru comprendre qu'il était mort l'année dernière…mince alors!

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242747

    Tu as raison, Naoko, c'est Serge Sauvion qui est décédé l'année dernière! La voix Française de Peter Falk, j'ai fait un transfert, ça m'avait marqué, du coup j'ai confondu…
    Et je sais pourquoi j'ai confondu. J'ai appris qu'à cause de la maladie d'Alzheimer Peter Falk ne se souvenait plus de Columbo. 😢

    Et merci d'avoir rectifié, Naoko!

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #242748

    Moi aussi je suis fan de Columbo 😃 !!!
    Notons en plus de tout ce que tu as cité la présence fréquente de guests, comme Patrick Mc Goohan en responsable de pompes funèbres, Johnny Cash et son parachute ou encore Patrick Mc Nee en croisière !!

    Certains épisodes sortent du schéma traditionnel mais ils sont assez rares, je pense par exemple à celui où Columbo et tous les services de police travaillent de concert pour retrouver une fille enlevée par un psychopathe. Les épisodes les plus fascinants (je trouve) sont ceux en rapport avec le cinéma, j'adore quand Columbo se balade entre les studios de Hollywood ! Du coup, je suis fan de Ombres et Lumières (d'ailleurs le début du film projeté dans Meurtre en musique y fait référence je crois !), ou encore le fascinant Subconscient avec les images subliminales.

    Le mieux ça reste quand l'assassin nargue Columbo en le défiant de trouver l'indice qui le condamnera. On sent vraiment le bras de fer entre les deux, j'adore. Il me fait bien rire à faire mariner les gens, puis à la dernière seconde il rattrape la personne “Ah au fait j'allais oublier une petite chose…” et là il sort LE truc le plus important de tout son interrogatoire : soit l'assassin à bout de nerfs le prend pour un guignol et lâche un truc qu'il aurait pas dû, soit il s'en débarrasse mais sent brusquement un bon coup de pression lui tomber dessus…
    Sinon, concernant sa vie privée, on voit la voiture de sa femme (tout aussi pourrie – voire plus – que la sienne) dans Criminologie appliquée, on voit aussi ses affaires perso lors d'une de ses mises en scène où il conduit habilement le meurtrier à cacher des preuves chez lui (je ne me rappelle plus du titre de l'épisode). Ses meubles et tout son intérieur sont complètement miteux, mais Columbo dit avoir acheté l'appart le matin ou quelques jours avant et avoir disposé ses affaires dedans pour faire croire que c'était habité… Donc on ne sait toujours pas à quoi ressemble sa vraie maison 😛 (ni ses neveux, dont il montre de très loin des photos !).

    TF1 passe toujours la série à des heures impossibles et au lance pierre, souvent quand je regarde le programme des autres chaines je regrette de ne pas avoir TV Breizh car eux la diffusent beaucoup ! Un jour je m'achèterai l'intégrale en DVD comme l'un de mes potes qui a tout trouvé d'occase, ça réglera la question (mais je dois aussi m'acheter les saisons Emma Peel de Chapeau melon et bottes de cuir dont je suis encore plus fan, c'est pas gagné tout ça niveau portefeuille ^^°).

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242749

    Et je rajouterai, pour finir sur Columbo, cet épisode où il joue un jeu de séduction avec la coupable (qui a tué le petit ami qui trompait et battait sa fille) qui est tombée amoureuse de l'inspecteur. Superbe actrice, dont j'ai peur de me tromper de nom (Faye Dunaway?).
    Ou cet autre épisode (L'enterrement de Madame Columbo) dans lequel une femme (jouée par Helen Shaver) veut venger son mari envoyé en prison par Columbo il y a plusieurs années, on assiste pendant tout l'épisode à l'enterrement de la femme de Columbo, et on comprend que cette femme est responsable de sa mort, sauf que…
    Et enfin, un épisode mémorable, où une ancienne star du cinéma tue son mari qui refusait de financer son retour, le seul qui m'ait arraché une larmichette à la fin, car la pauvre ne se souvient même plus d'avoir tué son mari, ce dernier refusait qu'elle retourne sur scène car elle n'avait plus que trois mois à vivre, un cancer je crois, ou autre chose qui lui faisait perdre la mémoire à court terme. L'ami de la coupable, qui a toujours été amoureux de cette dernière, décide de se déclarer coupable. Columbo lui rétorque qu'il n'aura aucun mal à prouver son innocence, ce à quoi l'ami répond "il vous faudra bien trois mois pour le prouver", Columbo comprend et acquiesce…

    Voilà les trois épisodes qui m'ont le plus marqué, et je me rends compte que tous ces épisodes ont pour point commun un meurtrier féminin.
    Sinon j'adore les épisodes avec Patrick Mc Goohan aussi, la finesse des échanges avec Columbo est particulièrement remarquable. Il y a quatre épisodes avec ce dernier, je crois, en tout cas j'en ai vu trois, celui des pompes funèbres, celui de l'avocat, et le plus ancien où Patrick est un espion (celui de Destination Danger, vieille série britannique dont il était le héros?). J'adore cet acteur.
    Et j'aime bien aussi les épisodes que tu as mentionnés, sur le monde du cinéma.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242750
    Angel

    (1999 – 2004 / Joss Whedon – David Greenwalt)
    "Los Angeles, you see it at night, and it shines, a beacon. People are drawn to it. People…and other things. They come for all sorts of reasons. My reason? No surprise there. It started with a girl."

    A la fin de la troisième saison de Buffy, Angel quitte Sunnydale et Buffy. Il ne veut plus être un danger ou un poids pour elle. Il arrive à Los Angeles où il se coupe de plus en plus du monde. Arrive Doyle, chargé par les "Pouvoirs en place" (Powers that be) de guider Angel, de l'empêcher de sombrer, d'aider les âmes perdues. Grâce aux visions de Doyle, Angel vient en aide aux opprimés.

    "-Why were you watching me?
    -Because you looked lonely. And I figured then we have something in common."

    La Némésis qu'il combattra le long des cinq saisons se présente sous la forme d'une société d'avocats, Wolfram and Hart, succursale de l'Enfer sur Terre, de l'apocalypse. Cette compagnie existe depuis la naissance de l'Humanité, elle est présente dans toutes les dimensions. Son seul but est de servir les apocalypses et les entités démoniaques supérieures, quitte à sacrifier quelques uns de ses employés, ou leurs enfants.
    Angel les voit comme l'ennemi à abattre, mais ces derniers jouent avec lui, espérant qu'Angelus (Angel sans âme) soit leur héraut de l'Apocalypse à venir.

    La série repose d'abord sur les âmes qu'Angel cherche à sauver. Mais au fur et à mesure, elle se recentre sur Angel et son équipe. Les histoires deviennent personnelles, Angel cède parfois la place au redoutable Angelus, puis il devient papa, puis il retrouve de vieilles figures du passé, en quête de vengeance. On atteint alors le thème majeur de la série, la rédemption. Joss Whedon applique toujours ses thèmes de prédilection, la famille, l'amour, la vengeance, et donc la rédemption. Angel doit faire avec son passé d'assassin sadique (le fameux Angelus), mais que faire quand sa famile est visée? Pire, quand c'est elle-même qui cherche la vengeance? Et quand la trahison vient de l'intérieur?

    Les personnages principaux:
    Angel (David Boreanaz):
    "You don't know who he is, do you? Oh boy, you're about to get your ass kicked!"
    Vampire d'environ 250 ans, maudit cent ans avant par les Roms pour avoir touché à une de leurs filles, ils lui donnèrent une âme afin qu'il soit dévoré par le remords et hanté par ses crimes pour l'éternité. Seul un instant de pur bonheur lui retirera son âme. Ce qui lui arriva lors de la deuxième saison de Buffy. Angel vit avec ses crimes abominables sur la conscience, en aidant son prochain, il cherche la rédemption. Son caractère renfermé évoluera tout au long de la série, il deviendra bien plus ouvert et joyeux par la suite. Mais ses colères sont toujours explosives.

    Allen Francis Doyle (Glenn Quinn):
    "- You don't smell human.
    – That's a bit rude. As it happens, I'm very much human…on my mother's side."

    Ancien instit' Irlandais, Doyle a été choisi par les Pouvoirs en place pour guider Angel, il a donc reçu le don des visions. C'est un demi-démon, un Brachen, qui n'accepte pas sa nature démoniaque. Il est très porté sur l'alcool et a le béguin pour Cordélia. Quatre ans avant le début de la série, quand sa nature lui fut révélée, il refusa de l'accepter contrairement à sa femme, Harry (sic), il la quitta sans divorcer.
    Doyle est le premier tombé au combat, tôt dans la série d'ailleurs. Il y en aura d'autres.

    Cordélia Chase (Charisma Carpenter):
    "-And…so…are you still…grr?
    -Yeah. There's not actually a cure for that.
    -Right."

    Venue à Los Angeles avec l'espoir de devenir actrice, elle se confronte vite à la dure réalité. Elle rejoint Angel qui l'a sauvée d'un vampire. A la mort de Doyle, ce dernier lui confie son don de visions, ce qui manque de la tuer, si elle n'avait reçu des pouvoirs démoniaques. Elle connaît une histoire d'amour avec Angel qui tournera vite court.

    Wesley Wyndam-Pryce (Alexis Denisof):
    "- And that's why I became a Rogue demon hunter.
    – You're a demon hunter?
    – ROGUE demon hunter, yes!

    "You! Butcher an innocent girl, will you? I'll thrash you within an inch of your life. And then I gonna take that inch!!"
    Observateur au chômage, Wesley est devenu un chasseur de démons, sa rencontre avec Angel à LA lui apportera la stabilité ainsi qu'une vraie famille. Ses rapports avec son père étant assez houleux. Wesley tombe amoureux de Winnifred Burkle, cependant cette dernière lui préfère Gunn. Mais avec le temps, va…
    Elément comique au début (certains comptent ses chutes), Wesley prend de plus en plus d'ampleur au fur et à mesure que les saisons passent.

    Faith (Eliza Dushku):
    "Think I'm gonna like it here"
    Faith est une Tueuse de vampires, ayant pris goût au meurtre après avoir accidentellement tué un homme. D'abord ennemie d'Angel, on se rend vite compte qu'elle cherche à se faire tuer par ce dernier.
    Elle finira en prison où elle restera jusqu'à la saison quatre, durant laquelle elle devra sauver l'âme d'Angel.

    Charles Gunn ( J.August Richards):
    "- You're fading. You'll last ten minutes at best.
    – Then let's make them memorable."

    Gunn a longtemps vécu dans la rue, avec sa soeur et ses amis. Pour rendre les rues plus sûres, ils chassaient les démons et les vampires, jusqu'au jour où ces derniers rendirent les coups, et changèrent sa soeur en vampire. Depuis, il accompagne Angel. Brute au grand coeur, il complexe sur son manque d'éducation scolaire, et certains de ses choix seront fatals pour ses proches.

    Lorne "Green" (Andy Hallett):
    Aussi connu sous le nom de Krevlornswath du clan des Deathwok, il est le gérant et le tenancier d'un club de karaoké pour démons et humains, où aucune violence n'est admise. C'est un démon empathique qui lit l'avenir de ses clients en les entendant chanter. A la fin de la dernière saison, il décide de quitter Angel, car ce dernier l'a forcé à faire une chose horrible.

    Winnifred "Fred" Burkle – Illyria (Amy Acker):
    Fred a accidentellement atterri dans une dimension où les humains sont traités comme du bétail (Pylea). Après cinq ans à survivre dans cet enfer, elle est sauvée par Angel. Elle aura un temps le béguin pour lui, qu'elle considère comme son chevalier.
    Fred est exceptionnellement intelligente, et légèrement dérangée, un personnage typique de Joss Whedon.

    Spike (James Marsters):
    "Angel: – This may come out a little pretentious, but…one of you will betray me.
    Spike lève la main.
    Angel: – Wes…
    Spike: – Oh. Can I deny you three times?"

    Il apparaît d'abord comme le méchant d'un épisode de la première saison, puis revient à la vie (façon de parler) dans la cinquième saison pour disputer la place de Champion des Pouvoirs en place à Angel. Ces deux-là se détestent cordialement et ne se gênent pas pour le montrer. Ils ont tous les deux un passé en commun avec Buffy.

    Il reste aussi quelques personnages récurrents, beaucoup de Wolfram and Hart, comme Lilah Morgan, Lyndsey McDonald, Holland Manners, Gavin. Et aussi Kate Locksley (détective découvrant l'autre visage de LA), Darla (vampire amante d'Angel et mère de Connor), Connor (fils d'Angel), Groosalugg (héros de Pylea et occasionnellement amant de Cordy)…
    Avec Joss Whedon, on est balancé entre épisodes sérieux sur fond d'apocalypse (Saison quatre), épisodes complétement décalés (S2, l'épisode où Wesley se fait passer pour Angel), voire véritablement comiques (S5, "Smile Time"), ou même garantis en émotion fortes (S1, ép 8 "I will remember you").
    Mais, bien plus que Buffy, la série est teintée d'une noirceur terrible. La cruauté, le sadisme, les sacrifices humains, les tortures, le mal pur, sont le fonds de commerce de Wolfram and Hart, tous les coups sont permis, surtout les plus bas. Face à eux, Angel a peu de moyens, et il en faut vraiment peu pour qu'il ne perde espoir.
    "How very touching his meaningless death was…but this fight was never for mortals…Oooh! Take your best shot, little girl."

    Au niveau de la réalisation, de la mise en scène et du scénario, on reconnaît tout de suite la patte de Joss Whedon qui, contrairement à d'autres créateurs de séries (Aaron Spelling, J.J. Abrams…), ne lâche jamais sa création. Les épisodes qu'il supervise entièrement sont facilement identifiables, longs plans séquences (toujours de grandes performances), dialogues riches, jeux d'acteurs, foisonnement de références à la pop-culture…Joss Whedon est un touche-à-tout intarissable.

    Puis arrive la cinquième et dernière saison, culte, qui dynamite tout ce sur quoi reposait la série, avec des épisodes d'anthologie (comme celui où Angel devient une mignonne petite marionnette à la Jim Henson), et l'arrivée au casting de l'autre vampire avec une âme, Spike. Dès lors la quête de la rédemption devient une course, qui est le Champion, qui aura le droit de redevenir humain?
    Rarement une série aura connu un dernier épisode aussi magnifique (Il y a bien Buffy, The Shield, Lost, Le Prisonnier), aussi émouvant, si puissant qu'on veut être aux côtés de nos héros pour leur dernier baroud.

    "- Let me say this as clearly as I can. You cannot beat me. I am a part of them. The Wolf, Ram and Hart. Their strength flows through my veins. My blood is filled with their ancient power.
    – Can you pick out the one word there you probably shouldn't have said?(…) Ancient power? Wow! You really are full of it.
    (…)
    – You don't really think you're gonna win this, do you? You don't stand a chance, we are Legion. We are forever.
    – I guess forever…just got a hell of a lot shorter."

    Que reste-t-il quand on a tout perdu, fors l'honneur? Il reste le combat, au fond d'une ruelle, là où tout a commencé, à l'aube de l'Apocalypse, sans compromission. Vous en êtes? Le Dragon est pour moi.

    "Let's go to work."

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242751

    J'ai enfin eu l'occasion de me procurer la première saison de Hero corp en DVD, à quelques jours de la sortie de la saison 2.
    Je pense que je reviendrai sur la série plus en détail quand j'aurai visionné la saison deux, qui semble être la dernière pour l'instant.
    Pour en revenir sur la première saison, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre l'intrigue, sur France 4, mais je pensais qu'un second visionnage serait plus lourd, un peu comme pour 24, que je n'arrive pas à revoir, l'effet de suspense étant évidemment estompé une fois qu'on sait qui est qui.
    Mais passé les premiers épisodes un peu lents, on rentre à nouveau dans le délire de Simon Astier. Même s'il n'a pas le talent d'écriture de son demi-frère, Alexandre Astier (Kaamelott), et que certaines situations deviennent lourdingues (la relation entre John et sa petite amie est une succession de commentaires sur ce qu'ils ont l'intention de faire, drôle au début mais ça ne s'arrête jamais…), il parvient à nous faire entrer dans son univers de super-héros Canadiens à la retraite dans la campagne française. Peu de moyens, beaucoup d'idées (comme le combat en vue subjective de The Lord), et une volonté affichée de faire une fiction française qui s'affranchit du traditionnel carcan TF1-France Télévision de la série policière/médicale/juridique/sociale.
    Evidemment, l'audace se paie, la vie est injuste et tandis que certaines séries françaises médiocres signent un nouveau contrat pour dix ans de diffusions renouvelables, Hero corp risque de s'arrêter à deux saisons par manque de moyens.
    Life is unfair…
    Edith:Pour paraphraser, je dirais qu'on en a gros…

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242752
    Hero Corp
    Saison 1 et 2

    Une série de Simon Astier

    "On ne peut pas faire régner la terreur et schlinguer des pieds, c'est incompatible, y a un minimum de standing."

    Un soir de pleine lune en Lozère, un jeune homme attend, seul, une voiture qui doit l'emmener dans un village paumé, où vivait sa tante. Cette dernière était sa seule famille. "était", parce qu'elle est morte. Après dix ans de coupage de ponts, John (Simon Astier) la retrouve pour l'enterrer sans cérémonie.
    Arrivé au village, il fait la connaissance des autochtones, assez "spéciaux". Steve (Gérard Darier) lui propose du feu pour s'en griller une, sauf que ce brave boulanger n'a ni briquet ni allumettes, seulement ses mains. Chez sa tante, John manque de se faire tuer par Mique (Etienne Fague), le fils du maire (Philippe Noël), qui de son côté ne comprend pas la frayeur de John. Plus tard, le jeune homme visite le café du coin, Alan (Maurice "mais pourquoi est-il aussi méchant? Parce queeee" Lamy) le tenancier lui offre poliment un thé glacé, glacé à la main, ou plutôt au doigt. Tout se passerait bien si John pouvait quitter le village, seulement il semble coupé du monde.

    "-Qu'est-ce que vous faites sur notre territoire?
    -Mais rien!
    -Menteur, vous étiez en train de manger un sanduiche!
    -Qu'est-ce que vous prépariez avec ce sandwich?"

    Le temps passe et ça commence rééllement à puer du cul pour John. Sa tante n'est finalement pas si morte que ça (alors qu'il l'a bel et bien enterrée), Mique continue ses tentatives de meurtre, il découvre un homme enchaîné dans une cave reliée à la maison de sa tante, et après l'avoir liberé, il apprend que cet homme n'est autre que le plus grand super-vilain de l'histoire, The Lord (Christian Bujeau).

    "-J'avais un pote qui avait deux pouvoirs, Captain Cannelloni. Il pouvait matérialiser des pâtes et après il pouvait les mouler avec la pensée.
    -Sans déconner?
    -Ouais. Du coup il était super pote avec Bologno, le gars qui crachait de la bolognaise par les oreilles. Ils ont ouvert un restaurant, c'était blindé tous les soirs.
    -Ah ouais?
    -Ouais………j'boufferais bien des pâtes."

    Le mystère s'éclaircit, nous sommes dans un village où les super-héros fatigués viennent se retirer du monde extérieur. Steve était Brasier, Alan Captain Cold, Mary (Agnés Boury), la tante de John a le pouvoir de guérir (devenu depuis le pouvoir de faire "la morte"). Le problème avec les super-héros qui prennent leur retraite, c'est que leurs pouvoirs dégénèrent. Ainsi Burt (François Podetti) nommé dans ses plus belles années Acid Man (car il jetait de l'acide par les mains) est devenu depuis peu Captain Shampoing, et du shampoing doux en plus. Stan (Arnaud Joyet) est Mental, il a le pouvoir de persuasion, il peut vous convaincre de faire ce qu'il veut, mais à condition que vous soyez d'accord.

    "Alors moi, juste pour info, tu m'effleures, j'te dévie la trachée."

    Peu à peu, John trouvera sa place auprès de ces personnes étranges mais attachantes. Il se liera d'amitié particulièrement avec Klaus (Alban Lenoir), dit Force Mustang (parce qu'il est super fort, et qu'un cheval c'est super fort aussi), et Doug (Sebastien Lalanne), alias Sérum, détecteur de mensonges humain. Puis il fera la rencontre de Jennifer (Aurore Pourteyron), jeune femme "civile" (c'est-à-dire pas super-héros) installée au village avec ses parents, que les super-héros détestent. C'est assez facile de s'en rendre compte puisqu'ils passent leur temps libre à leur balancer des oeufs à la tronche. Mais bon, après tout c'est normal, c'est bien connu, les civils "mangent leur caca et boivent leur pipi" selon Steve.

    "J'ai pu croire effectivement pendant un petit moment que vous pourriez être mon bras droit, mais depuis que je vous ai vu faire vos besoins dans la forêt, y a un truc qui s'est cassé."

    Par la force des choses, les villageois devront reprendre du service pour s'unir et affonter The Lord, guidés par John.
    Le grand moment de la première saison: L'épisode 15, quand John, perdu à Montréal, demande son chemin à une québécoise locale. Grand moment de solitude…

    En l'espace de deux saisons, Hero Corp s'est installé dans le registre feuilletonnant comme la révélation française de ces deux dernières années. Hommage aux comics de super-héros sans verser dans la parodie, lettre d'amour aux films de genre, si l'histoire reste centrée sur le village dans la première saison, c'est pour mieux s'envoler dans l'action et les révélations dans la deuxième.
    Tous les codes du comic sont maîtrisés, cliffhanger, cadrages, bastons, relations familiales, méchants tapis dans l'ombre, attendant patiemment leur heure, faux shark-jumping, hmmm… on en redemande, vite la saison trois!

    "-Y en a même un qui t'a traitée de grosse vieille qui pue.
    -Qui?
    -Ah non, j'suis pas une balance.
    -C'est Alan?
    -Non non, j'suis pas une balance, j'te dis.
    -Si c'est Alan, tu lui diras que la grosse vieille qui pue elle lui dit pisse.
    -Si tu veux, mais…comme c'est pas lui, j'sais pas comment il va le prendre."

    L'humour n'est évidemment pas oublié, et fratrie Astier oblige, tout est dans le texte.
    Ne jugez surtout pas la série en n'ayant vu que la première saison, ce serait une erreur fatale! Tout se tient, le scénario sert les personnages, fil rouge de Hero Corp, qui évoluent en même temps que leurs pouvoirs leur reviennent. La première saison met en place l'univers, l'acceptation de ce monde où être un super-héros, c'est ringard, où les infos sur les supers paraissent sous forme de comics. Ici, les super-héros dépriment, depuis la fin de la grande guerre dans les années 80, ils se sentent inutiles en ces temps de paix. Avec la fin de la saison 1 et la saison 2, c'est l'heure du come-back, les supers réapprennent à être des héros, et qui dit super-héros dit super-vilains. Ces derniers sont de sacrés vicelards, et The Lord ferait presque pâle figure à côté.
    Au niveau guests, Didier Benureau (Super Invisible), Jonathan Lambert (Chauve-Souris Man), Disiz la Peste (Captain Trois Rivières), Michel Courtemanche (Captain Canada), Pascal Legitimus, Alexandre Astier (Araignée Man), Pierre Palmade, Patrick Puydebat (oui oui, Nicolas de…) se sont tous prêtés avec plaisir au jeu. Mention spéciale à Courtemanche, Palmade, Legitimus et Astier, plus qu'excellents.
    A signaler que chaque épisode commence par une illustration de la scène par Olivier Peru (pas inconnu des fans de comics), qui s'est aussi occupé de tous les dessins qui apparaissent dans la série, ainsi que du générique d'ouverture, et qu'une BD (au format comic-book cartonné, 128 pages) est officiellement en préparation. Quant à savoir si elle sera dessinée par Olivier Peru…

    Hero Corp est une série qui doit continuer d'exister, parce que, comme Kaamelott, elle prouve qu'on peut faire ça en France, une série fantastique qui n'est pas une parodie, qui tout en faisant rire, se veut respectueuse du thème qu'elle aborde. Et pis merde, je voudrais bien savoir pour John! Shit!

    "Bon ben pinage…PINAAAAAAAGE!!

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Baklael
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    Baklael le #242753

    Tu m'as convaincu. J'irai m'acheter la première saison demain (vu que je suis de repos… huhuhu).

    Et les citations sont énormes. D'ailleurs tu as un truc avec les citations toi… 😂 Tu les mémorises, ou tu les notes ?

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242754

    Citation (Baklael @ 28/09/2010, 20:03)
    Tu m'as convaincu. J'irai m'acheter la première saison demain (vu que je suis de repos… huhuhu).

    Et les citations sont énormes. D'ailleurs tu as un truc avec les citations toi… 😂 Tu les mémorises, ou tu les notes ?


    J'en mémorise quelques unes (“tu m'effleures, j'te dévie la trachée” devient ma phrase culte!), et je note la majorité!
    Si tu as une fnac pas loin de chez toi, je te conseille d'y aller, la première saison est à 20 euros!

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242755

    Pour les fans de Flander's company!
    Faites-vous plaisir!
    En vente le 30 octobre!

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242756

    Je suis fan de la série Hero corp, mais le problème est que la troisième saison risque de ne pas voir le jour, faute de moyens…
    Heureusement il existe un moyen de faire pencher la balance décisionnelle des “décideurs”:
    La pétition! Si vous êtes fans de la série, soutenez-la en signant cette pétition!
    Soutenez l'originalité et la créativité, siouplaît!! 😁

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    Baklael
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    Baklael le #242757

    Citation (feanor curufinwe @ 05/10/2010, 14:59)
    Je suis fan de la série Hero corp

    J'ai vu la première saison. (40 boules tout de même)

    Je suis mitigé. Il y a de bonnes idées, de bons comédiens (j'ai du mal avec certains, mais je suis supra fan de quelques autres) mais l'ambiance est… ça sent le truc fait sans moyens.

    La puissance de Kaamelott c'était son format court qui permettait de passer outre les moyens jusqu'au moment ou les fonds furent suffisant pour passer à un format plus long. (Il a tout de même fallu quatre saisons, dont la dernière qui anticipait le passage au 50 minutes par épisode)

    Hero Corp est fauché, ça saute aux yeux dès le début. Et franchement, c'est pesant. Limite, on a l'impression d'avoir à faire à une série d'amateurs.

    Mais ce n'est pas le vrai problème. Il est composé de deux points qui se rejoignent. L'ambiance et le rythme. L'ambiance un peu noire qui parodie sans parodier vraiment l'ambiance des films d'horreur ne fonctionne pas. Le rythme basé sur cette ambiance me déplait donc forcément. C'est mou. C'est vide même.

    C'est dommage car les dialogues sont globalement bons (avec quelques dialogues qui méritent d'être qualifiés de géniaux) et il y avait un vrai potentiel.

    Globalement, je peux dire que j'ai n'y ai pas cru une seule seconde.

    A cause aussi des personnages.

    Dans les bons personnages.
    – La copine de John. Géniale
    – Les deux potes de John. (Dont un que j'avais déjà remarqué dans Kaamelott -où il était peut être encore meilleur)
    – La mère de la la copine de John (mais Igerne c'est une boss ça ne compte pas !)

    Les bofs.
    – John. De bons moments. De moins bons.
    – Ceux qui ne seront pas dans les mauvais… ^^

    Les mauvais.
    – The Lord. Certes il a de très bons moments au début. Mais en temps que grand méchant… On n'y croit pas.
    – La tante. Jeu parfois ignoble. Pas une once de charisme. Dialogues pas terribles…
    – Le boulanger. Pas de charisme. D'une banalité sans fond. Trop présent. Totalement inintéressant.

    Et pour finir le pire du pire dans cette série, ce sont les combats. En toute franchise, je suis certain de faire beaucoup mieux même sans moyens. Et pourtant ce que je pourrais faire serait toujours très mauvais. Enfin… Dans les mêmes conditions je ne dis pas que je ferais mieux. Par contre je n'accepterai pas de tourner des scènes d'actions dans ces conditions (acteurs trop vieux, pas de temps pour répéter, pas de cascadeurs…)

    Et ce n'est pas un détail ce dernier point. Une scène de bataille générale était une TRES mauvaise idée. Bon après, je suppose que Simon Astier y a appris quelque chose (peut être justement à éviter les scènes qui seront piteuses à l'écran).

    Globalement, il y a de l'idée, mais je considère cette première saison comme un échec. Jamais un public large ne pourra apprécier cette série sous cette forme. Le rythme n'est pas maitrisé, le scénario ne prend pas en compte les réalités du budget, le casting est à moitié foireux, la direction d'acteur semble tâtonnante et le mélange humour sérieux est bancal.

    Mais si je devais retenir un mot pour décrire cette série ce serait : mou.

    Sinon, je me suis tout de même bien marré. Comme je le disais, niveau dialogue ça vaut parfois son pesant de cacahuètes. Mais je n'y ai pas cru une seconde… Je regarderai tout de même la saison deux pour mesurer les progrès de Simon Astier. (S'il a retenu quelques leçons de sa première réalisation, il y a vraiment moyen de faire quelque chose.)

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242758

    …ce qui me ramène à mon post sur la série: Ne jugez pas avant d'avoir vu les deux saisons…
    Pour tout te dire, j'avais la même impression de mitigé après avoir vu la première saison sur France 4…Mais sur la durée (un deuxième visionnage + la deuxième saison excellente), je me suis attaché véritablement à cet univers.
    Et Gérard Darier (le boulanger) tue sa mère! 😡
    “-On vous emmerde!
    – Pardon?!
    -J'veux dire, on vous emmerde?”

    Et Arnaud Joyet (Mental) est sous-exploité dans la première saison, par rapport au vrai talent comique qu'il a.

    Donc oui, Je suis fan de Hero corp, et méchamment.

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    Baklael
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    Baklael le #242759

    Citation (feanor curufinwe @ 06/10/2010, 14:26)
    Et Arnaud Joyet (Mental) est sous-exploité dans la première saison, par rapport au vrai talent comique qu'il a.


    Il est vrai qu'il m'a fait une très bonne impression. Sans parler de son pouvoir qui a un potentiel comique assez gigantesque avec un dialoguiste comme Simon Astier aux manettes. Mais oui, Arnaud Joyet est en effet convaincant. Sa petite balade avec The Lord m'a fait pouffé plusieurs fois.

    Par contre le boulanger, je n'y peux rien, je le trouve naze (le personnage, l'acteur… Tout quoi !)
    🙄

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242760

    Mais tout ce petit monde se surpasse dans la deuxième saison, et Darier, que je trouve très bon dans la première saison (ses dialogues à la western avec Alan, je suis fan), est plus mis en avant dans la deuxième, tout comme Joyet, d'ailleurs ('y a des moments anthologiques comme celui où Joyet vient se plaindre de quelque chose à John qu'il est le seul à comprendre).

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242761
    Dès ce samedi 9 octobre, sur Arte Breaking Bad!!

    Une superbe série à ne pas rater, avec le grand Bryan Cranston (Malcolm) dans le rôle principal, en prof de physique devenu trafiquant de drogue, poussé par le désespoir de sa situation précaire…
    Avec déjà trois saisons (33 épisodes), et trois Emmy Award du meilleur acteur pour Cranston, il ne faut absolument pas manquer l'opportunité de découvrir une nouvelle série culte!

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #242762

    Teaser de la saison trois de Noob!

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    Feanor-Curufinwe le #242763

    Hero corp saison 2, c'est ça!

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