Ces séries qui ne sont pas animées…sinon de bonnes intentions.

20 sujets de 1,381 à 1,400 (sur un total de 1,500)

Posté dans : Délire & Divers

  • Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #508965

    J’en suis à cinq épisodes de Pennyworth et je confirme, très très bonne came ! J’avais de bons a priori, mais honnêtement je ne pensais pas que ce serait aussi bon.
    Chacun de ces épisodes a été écrit par Bruno Heller lui-même et c’est une écriture terriblement efficace. Tous les personnages, même les salauds, et bon sang y en a un paquet, sont diablement attachants, à l’image de Bet Sykes (interprétée par Paloma Faith, si Jack Bannon a des airs de David Tennant elle ressemble beaucoup à Billie Piper), qui s’impose lentement mais sûrement dans la série comme un perso incontournable.

    Durant les années 60, sous fond de lutte entre deux factions extrêmistes (droite et gauche), la société de la corneille et la ligue des sans-nom, qui embrasent l’Angleterre dans une guerre civile au sein de laquelle s’immisce le gouvernement américain avec la CIA, on suit l’histoire du jeune Alfred Pennyworth, ancien combattant des SAS qui créé sa propre compagnie de sécurité avec ses deux frères d’arme Bazza et Daveboy. Il fera la rencontre de Thomas Wayne puis de Martha Kane, tous deux au service de la CIA en mission secrète à Londres, qui monnaiyeront ses services, en tant que garde du corps, et plus si affinité.
    Chaque épisode dépasse les cinquante minutes, mais elles passent aussi vite qu’un épisode de Cobra Kai. Il est très difficile de ne pas s’attacher à ce grand éventail de personnalités hautes en couleurs et jamais prévisibles (Daveboy, Bet, Alfie aussi, ses parents, Martha, et la liste s’allonge à chaque épisode).

    Esthétiquement aussi, c’est superbe. La société londonienne des années 60 est aussi réaliste que fictive : les rues londoniennes sont pleines de carcans remplissant leur office, tandis que les cabarets sont pleins de danseuses affriolantes en “tenue légère” qui se trémoussent sur des chansons modernes (remaniées), le contraste est aussi saisissant que captivant ! Le tout fait irrémédiablement penser à la Gotham de la série éponyme du même Bruno Heller, tout aussi intemporelle.
    Attention toutefois, les esprits sensibles sont prévenus, beaucoup de sévices corporels, de torture, de têtes plombées de grosses cartouches à courte portée, de mutilation, etc… Si les personnages ont tendance à s’exprimer dans un langage soutenu très british (hormis deux-trois exceptions, hein Daveboy ! 😆 ), le décalage avec leurs actes est d’autant plus saisissant !

    Un très bon cru, les réticents au “name dropping” de Gotham n’auront pas beaucoup d’occasion de se plaindre, Pennyworth repose essentiellement sur son héros proto-majordome. Certes on y rencontre les deux parents de Bruce, mais rien d’illogique. C’est une série qui se suffit à elle-même, qui se construit son propre univers et qui le fait foutrement bien. Encore une fois l’écriture de Bruno Heller fait des merveilles.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe le #509036

    Purée *______*

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    Badger, Skinny Pete ! 😀

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    Feanor-Curufinwe le #509101

    La chaîne Syfy va diffuser à partir du 15 octobre et en VF la série Doom Patrol !
    Si vous ne l’avez pas encore vue, ne passez pas à côté de cette occasion de voir la meilleure série de super-héros de tous les temps, une pépite ! 😀

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    Feanor-Curufinwe le #509148

    Brandon Routh en Superman version Kingdom Come dans le crossover Crisis on Infinite Earths de la DCCW :

    Je suis complètement ébaubi. Le costume est beau et l’acteur rentre parfaitement dans le personnage ! 😀

    En passant, Erica Durance et Tom Welling seront de la partie, c’est officiel. Bien que je ne sois pas le plus grand fan de Smallville, j’avoue que ça me fait tout de même plaisir de les revoir ! En revanche, Michael Rosenbaum a décliné l’offre, parce que personne n’a voulu lui dire ce qu’il ferait dans le crossover. Je comprends tout-à-fait son point de vue.

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    Feanor-Curufinwe le #509275

    Arrivé au dixième et dernier épisode de ce que j’espère n’être que la première saison d’une série qui continuera encore quelques années !
    Pennyworth m’aura impressionné jusqu’au-bout, par son écriture, sa mise en scène et surtout par TOUS ses personnages, jusqu’à la reine !
    Je ne vais pas plus en rajouter, en terme de séries tv, 2019 écrase complètement 2018 à mes yeux. Doom Patrol, Cobra Kai, Swamp Thing, the Orville, et maintenant Pennyworth

    Et ce générique ! *____*

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    Feanor-Curufinwe le #509501

    Vu El Camino.

    Suite directe du dernier épisode de Breaking Bad, le film met au premier plan le voyage final de Jesse Pinkman, échappant aux forces de l’ordre et renouant avec ses anciennes connaissances, les bonnes comme les mauvaises, l’occasion aussi pour lui de se souvenir. Mais avant tout, il met tout en oeuvre pour se rapprocher de son sanctuaire, et ça ne se fera pas sans difficultés.

    Loin de faire du fan-service, Vince Gilligan reste fidèle à son style et son leitmotiv, la cohérence et le sujet avant tout. Les “caméos” et les flashback servent toujours l’histoire, ils ont tous une fonction, ils servent l’avancée du scénario et le but de Jesse. Donc, ne vous attendez pas à revoir tous les perso mémorables des 5 saisons de la série, ceux qui apparaissent ici sont justifiés par le récit.
    Cela étant dit, ça reste malgré tout un film pour les fans de l’univers développé par Gilligan depuis 2008, un énorme “Merci” qui ne parlera pas à ceux qui n’ont jamais vu la série. Pas de résumé, pas de remise en contexte, à peine 5 secondes d’images du dernier épisode, et uniquement consacrées à Jesse. Bref, un film pour les fans de Breaking Bad, oui, mais surtout un film qui se respecte et respecte ses fans.

    C’est un immense plaisir de retrouver Jesse et tout le cast réuni ici ainsi que de découvrir de nouveaux personnages, des perso qui ne détonnent pas une seule seconde avec les habituels. On se dit même que si Gilligan voulait faire une véritable suite à BB, il aurait déjà de quoi faire. Ce type a un vrai don pour créer à chaque fois des personnages mémorables, à un point tel qu’à les voir prendre vie dans ses oeuvres on se dit que ça doit être facile pour lui. Par exemple, rien que le concierge de l’immeuble où vivait Todd, en l’espace de quelques séquences, de quelques répliques, on a l’impression qu’il était là depuis le début de la série !
    Jesse retrouve également des gens qui ne sont jamais apparus dans la série, mais qu’il a pourtant connus au cours de celle-ci, et c’est pareil, on n’a aucun mal à le croire, on en vient même à se demander s’ils n’y étaient pas effectivement présents.

    Une écriture soignée, des acteurs convaincants, tout va bien. Ou presque. Je suis sûr que Gilligan a grincé des dents quand il a vu que Jesse Plemons, l’acteur qui interprète Todd, avait pris un sacré embonpoint depuis la fin de BB, et malheureusement ce sont les risques du métier quand on tourne une suite directe quelques années après. La cohérence en prend un coup, mais bon, dans Better Call Saul ce bon vieux Mike fait plus vieux que dans BB…
    La réalisation est impeccable, la photo est superbe, quelques cadrages sortent du lot (notamment la scène de fouille dans l’appart de Todd), mais j’ai tout de même trouvé le réalisateur un peu trop sage sur l’ensemble des deux heures. Je reverrai le film de toute façon, j’aurai peut-être un avis différent alors. Mais connaissant les capacités du bonhomme, j’en attendais plus. Cela dit ça reste du très bon niveau, on garde tout de même de superbes panoramas et niveau FX, même si le film n’en fait pas des caisses (et n’en a de toute façon pas grande utilité), il nous livre une excellente scène de gunfight et une pratain d’explosion spectaculaire dans son troisième acte.

    Et puis des scènes de dialogue absolument merveilleuses, des moments émouvants, d’autres déchirants, une conclusion magnifique qui transpire tout l’amour que porte Gilligan envers ses personnages et les acteurs qui les ont fait vivre, une conclusion méritée à l’arc de Jesse, un épilogue qui ne détruit en rien la mythologie d’une série déjà mythique. J’ai pas vu passer les deux heures, c’était une leçon de narration grisante et exemplaire. J’adore, je suis définitivement un fan inconditionnel de Vince Gilligan.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #510123

    Fin de la saison 2 de Cobra Kai et je reste fan de cette série. 😀
    Il y a eu beaucoup de bonnes choses, notamment le retour de John Kreese, l’ancien sensei de Cobra Kai et l’introduction de Tory, nouvelle élève parmi d’autres du dojo de Johnny Lawrence. Cependant j’ai eu une petite frayeur en cours de saison.

    La série a commencé à tourner à la comédie romantique, autant avec les adolescents qu’avec les adultes, et j’avais peur qu’elle perde son identité pour aller vers la facilité. Pareil pour l’utilisation de John Kreese. On devine facilement que sa présence incarne les craintes de Johnny de voir ses élèves adopter le point de vue de Kreese et l’extrémisme de son slogan (“No Mercy”), tout en continuant d’aborder le thème de la rédemption cher à la série en acceptant de l’accueillir dans son dojo, pensant qu’il avait changé avec le poids des années. Tout cela était vachement bien ficelé, mais avec seulement dix épisodes d’une demi-heure par saison il fallait inévitablement accélérer les choses, et je trouve que cette intrigue et sa résolution sont allées trop vite, au point de me dire que l’apparition de Kreese n’était finalement pas très justifiée et légitime. Mais c’était avant de voir le dernier épisode !

    Bref, comédie romantique et fan service pas forcément nécessaire. Mais en fait j’aurais tout aussi bien pu me dire à moi-même

    Spoiler
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    Parce que l’aspect comédie romantique apporte l’évolution des personnages principaux et les amène au final de saison (j’y reviens dans un instant), ce qui justifie pleinement tout ce qui s’est passé précédemment. Et c’est pareil pour Kreese et tout le fan service de la saison, en particulier l’épisode 6 (Take a Right), dans lequel Johnny retrouve ses potes d’enfance et passe une journée intense avec eux, jusqu’aux derniers moments avec l’un d’entre eux, Tommy, atteint par une maladie en phase terminale (et depuis, l’acteur qui l’interprétait, Rob Garrison est mort d’une maladie des reins et du foie).

    L’épisode final vient consolider tout ce qu’on pouvait considérer comme les errances d’une saison qui semblait tourner en roue libre une fois la confrontation morale et physique entre Johnny et Daniel digérée (mais pas totalement disparue) au cours de celle-ci. Le combat général dans le lycée catalyse les rancœurs des anciens camarades, et son final tragique réveille les frayeurs des adultes, jusqu’au retour de Kreese, qui ressort de ce chaos renforcé et vainqueur alors qu’on ne l’attendait plus. Johnny est dévasté et bon sang de bonsoir, c’est à ce moment qu’on se rend compte que tout cela était finalement rudement bien maîtrisé.
    Je maintiens ce que je disais, c’est du niveau d’un Breaking Bad côté traitement des personnages. Un bijou.

    Et ce combat dans le lycée, qui se permet même un joli plan séquence efficace, une cerise sur le gâteau.
    Avec une BO qui déchire !

    Edith :
    Et j’ai trouvé une vidéo de cette longue séquence de baston sans les dernières scènes, pour toi qui veut un aperçu sans sépaleurs.

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    Sotelo
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    Sotelo le #510292

    Petite critique de la fameuse série Chernobyl, dont on parle beaucoup cette année.

    L’histoire on la connaît tous, celle de la pire catastrophe engendrée par la main d’êtres humains, racontée de manière quasi-documentaire, au plus près des personnes qui se sont sacrifiées pour contenir le fléau. Valeri Legassov (Jared Harris) est un expert que le gouvernement soviétique envoie sur place pour endiguer le désastre, mais la tâche semble impossible.

    Superbe série. Seulement 5 épisodes (relativement longs néanmoins), mais quelle intensité. Le drame est reproduit avec une précision et un réalisme glaçant. La série ne nous épargne rien en insistant sur le nombre de vies détruites par la catastrophe, que ce soit les techniciens de la centrale, les habitants du coin ou encore les forces de secours envoyées sur place. Je tiens à saluer la qualité des effets spéciaux et notamment les maquillages, les visions de personnages irradiés se révélant particulièrement effrayantes. On souffre ainsi réellement pour ces personnages qu’on envoie à une mort certaine, en plein coeur de la zone la plus radioactive au monde, et c’est vraiment poignant.

    Mais Chernobyl n’en oublie pas moins la dimension politique du désastre, en dépeignant les circonstances du drame mais aussi les mesures consternantes prises par le gouvernement soviétique les jours qui ont suivis. Les Russes grincent d’ailleurs des dents avec la série, lui reprochant de trop insister sur la responsabilité du gouvernement de l’époque.

    Visuellement, aucun artifice, l’image est froide, l’ambiance sombre et désespérée, et la musique discrète mais incroyablement pesante. On sent vraiment qu’on est dans une approche documentaire visant le plus grand réalisme possible. Mention spéciale aux comédiens, tous excellents (Jared Harris et Stellan Skarsgard plus particulièrement).

    En tous les cas, Chernobyl remplit aisément son office, celui de saisir complètement d’effroi le téléspectateur, tout en lui permettant une réflexion profonde sur l’ampleur de ce qui s’est passé en 1986 et à quel point nous ne sommes pas du tout à l’abri de voir un tel drame se reproduire. Une grande série, qui mérite amplement son succès.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 ans par Sotelo Sotelo.
    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #515532

    Bon, fin de l’année, mais je ne vais pas faire un bilan en séries télé de toute cette année, parce que j’ai déjà parlé des séries que j’ai beaucoup aimées cette année, du moins sa première partie. Pour résumer, regardez The Orville, Cobra Kai, Pennyworth, Doom Patrol, the Swamp Thing, c’est de la bombe, des lingots d’or.
    Mais pour la seconde partie 2019, j’ai été plus discret, et pour cause. Je préfère éviter de parler de la série télé the Watchmen, sinon je vais être très vulgaire (une honte, une fanfiction qui est à Watchmen ce que Star Trek Discovery est à Star Trek), ou des séries DC de la CW que je ne suis plus qu’à moitié (pour ceux que ça intéresse, allez voir mon avis sur la saison précédente donné un peu avant cet été), pareil pour la licence télé the Walking Dead que je considère morte et enterrée.

    Bref, je n’aurais pas eu grand-chose à dire s’il n’y avait eu ce petit miracle qui vient de terminer sa première saison, à savoir The Mandalorian, la série qui m’a redonné foi en Star Wars après la trilogie plus que calamiteuse qui vient de se terminer au cinéma.

    Plutôt que d’en parler en détail (pas de résumé, désolé, mais si ça vous intéresse, vous n’en aurez pas besoin, c’est une série qui se vit), je vais donner mon ressenti pas à pas, de l’épisode 1 à l’épisode 8. Sépaleur, j’ai adoré ! 😀
    Mais sinon, sérieusement, aucun sépaleur dans cette revue. ^^

    Semaine 1 :
    Bon, j’ai vu le premier épisode de cette série créée par Dave Filoni et Jon Favreau, et ça commence plutôt bien. J’ai pas tout compris honnêtement, mais c’est pas très bavard, y a Lando Calrissian (petite parenthèse du futur : il s’avère en fait que je me suis trompé de noir à moustache, en fait c’est Appolo “l’oeil du tigre, mec !” Creed) et c’est assez chouette niveau visuel et mise en scène, alors ça me plaît bien !
    Je crois que je reverrai ce premier épisode, parce qu’il m’a un peu perdu à un moment (ça voyage beaucoup). Mais bonne ambiance, bon début.

    Semaine 2 :
    La vache ! Est-il possible que je puisse à nouveau prendre plaisir à suivre du Star Wars en prises de vue réelles ?
    Pourvu que ça dure ! 😀

    Semaine 3 :
    Arrivé au troisième épisode, je comprends ce qui me plaît dans cette série, l’atmosphère Western crépusculaire associée à un duo qui rappelle par bien des aspects Kozure Ôkami, et bien sûr l’ambiance Star Wars à l’ancienne. Ça prend son temps, sans pour autant se perdre dans des sous-intrigues inutiles, et pour enrober le tout y a aussi un petit côté Genndy Tartakovsky dans la mise en scène qui achève de me vendre le truc ! Bref, tout ce que j’aime ! 😀

    Semaine 4 :
    Quatrième épisode, encore de la référence au chambara et au western avec les Sept Samouraï et les Sept Mercenaires, on ne parlera plus de coïncidences, cette série assume parfaitement ses choix. Toujours fan.

    Semaine 5 :
    Cinquième épisode plus conventionnel, même si je ne dis jamais non à un combat contre un sniper. Mais cette fois, les références lorgnent plus du côté de l’oeuvre mère avec les épisodes IV et I, et Filoni (à la réalisation et à l’écriture) se fait plaisir en installant un début d’intrigue à suivre. Les évènements qui ont lieu ici sont cependant un peu trop vite expédiés, tout comme les perso introduits cette semaine. L’épisode est court aussi, faut dire.

    Semaine 6 :
    Ce qui est grandiose avec cette série c’est que même sans un vrai fil conducteur, une intrigue principale, elle parvient à captiver avec simplement ses situations du moment, parce qu’elles embrassent tellement de références aux oeuvres de genre. Un vrai plaisir.
    Avec l’épisode 6, on se trouve face à un “casse” typique, impliquant un groupe de raclures ayant chacun une personnalité affirmée et un domaine de prédilection (le fou de la gâchette, la grosse brute, l’experte en armes blanches, le spécialiste des ordi). L’ambiance Star Wars et les différentes espèces en plus lui apportent une saveur et une personnalité qui ne feraient vraiment pas tache dans un épisode de Cobra de Terasawa.
    Et tu rajoutes Bill Burr au tableau ça fait la blague ! 😀

    Semaine 7 et 8 :
    Épisodes 7 et 8 vus, fin de la première saison, une série qui tient ses promesses, qui ne s’encombre pas de trouze mille personnages et de piou piou dans tous les sens pour donner l’illusion d’un semblant d’intrigue et d’enjeux. Une série qui joue cartes sur table et qui balance la sauce dans son final avec de bonnes révélations qui ne semblent pas sorties tout droit du trou de balle d’un Rancor, sans artifices parce que y a rien à cacher quand tu sais où tu vas. Pour moi, et sans hésitation, c’est LA série de cette seconde moitié de l’année.
    Jean-Charles Époux n’a pas grand-chose à faire, mais il sait toujours en imposer dans le rôle du méchant, il le prouve encore ici.
    Une poignée de personnages récurrents, des enjeux simples mais palpa… bles, une évolution du héros, des références à ce qui a construit l’identité de Star Wars, le pulp, le western, le chambara, une aventure qui garde sa taille et sa dimension humaine. Si The Mandalorian n’est pas du Star Wars, je sais définitivement pas ce qui peut être du Star Wars.

    Épisode Bonus :

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #515535

    Oui, j’ai effectivement entendu parler du plus grand bien de The Mandalorian et j’avoue que cette série live de Star Wars m’intéresse au plus haut point. 🙂

    J’attendrai patiemment son arrivée officielle en France via la chaîne Disney + qui débarquera le 31 mars 2020.

    Oui, je compte bien m’abonner à cette chaîne qui aura un catalogue prestigieux, car outre The Mandalorian on retrouvera aussi des titres prestigieux du catalogue des séries animées de Disney comme la sublime série d’animation Gargoyles réalisée et produite par le grand Greg Weisman (à qui l’on doit les géniales séries animées de super héros Spectacular Spider-Man et Young Justice !).

    Sinon, outre bébé Yoda (le perso le plus médiatisé de la série), l’un des personnages ressemble à s’y méprendre au célèbre chasseur de primes Boba Fett…

     

    Xanatos
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    Xanatos le #516744

    Better Call Saul

    Pour rappel, la saison 5 de l’excellente série Better Call Saul vient d’arriver aujourd’hui sur Netflix. 🙂

    Cette saison sera diffusée au rythme d’un épisode par semaine, ce qui personnellement me convient tout à fait.

    Le dénouement de la saison 4 m’avait époustouflé notamment la scène où Kim Wexler 

    Spoiler

    découvrait horrifiée que l’éloge que Jimmy McGill a fait au sujet de son frère Chuck était du flan et qu’il n’en pensait pas un mot. Je pense que c’est à partir de cette scène clé que l’on assiste à la fin de Jimmy et la genèse de Saul Goodman

    [collapse]

    .

    Une série remarquable qui ne m’a jamais déçu jusque là et elle a su se démarquer de la série mère Breaking Bad en ayant des qualités qui lui sont propres.

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #516900

    Vu les deux premiers épisodes de Better Call Saul saison 5 !
    J’apprends à la fin du premier épisode que Robert Forster, qui joue le “vendeur d’aspirateurs”, est décédé, depuis le mois d’octobre 2019. Ça fait plaisir de le revoir une dernière fois dans cette saison.
    Premier épisode, dès le début, l’intro avec Gene dans le présent, et le “vendeur d’aspirateurs”, puis plus tard avec Saul Goodman, je suis dans le bain. Je n’ai pas vu les BA, ni lu quoi que ce soit, je découvre et comme d’habitude, même avec près d’une heure de durée je ne vois pas le temps passer.

    Un épisode 2 intense (Nacho) mais aussi avec un humour et un style qui rappellent parfois Breaking Bad.
    L’origine du surnom de Krazy-8, personne ne la demandait, mais vu de qui ça vient et de comment c’est amené, c’est plutôt bien fichu.
    J’aurais un seul reproche à faire à cet épisode, c’est le pétage de plomb de Mike. Même en sachant que l’évocation de son fils est toujours un sujet très sensible pour le bonhomme, je n’arrive pas à l’imaginer un seul instant réagir de cette façon face à cette personne en particulier, c’est même certainement la dernière personne envers qui il ferait ça.

    Maintenant il y a les circonstances que l’on connaît de la fin de saison dernière, et il a l’air de particulièrement morfler moralement depuis le début de cette saison. Tout de même, ça me semble exagéré, en tout cas par rapport à la personne visée.

    Spoiler

    Pour être plus précis, ce n’est pas le pétage de plomb en lui-même qui me gêne mais le fait que Mike ait laissé sa petite-fille toute la journée s’enfermer dans sa chambre, même à l’heure de dîner, sans être allé la voir.

    [collapse]

    C’est surtout ça que je trouve exagéré et un peu hors caractère pour le personnage de Mike.
    Soit dit en passant, pour l’anecdote, Rainer Bock, l’acteur allemand qui interprétait Werner Ziegler la saison dernière, avec qui Mike s’était lié d’amitié, est depuis le tournage devenu véritablement ami proche avec Jonathan Banks. L’acteur l’a même invité chez lui avec sa famille pendant des vacances. Ils sont copains comme cochon maintenant. 😀

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #518030

    Fin de l’avant-dernière saison de Better Call Saul, et je le dis, cette série n’a aucune difficulté à rivaliser en qualité avec sa grande soeur, Breaking Bad !

    Je vais parler des trois derniers épisodes, et ça va sépaleurer un peu, soyez avertis si vous n’avez pas encore vu la saison !

    L’épisode 8 était l’épisode le plus Breaking Badesque de toute la série jusqu’ici, et je suis persuadé que plus on approchera de la fin de la série plus on aura d’épisodes dans ce style histoire de bien raccorder les deux séries en une seule. Peu de dialogue, des décors désertiques gigantesques et superbes, une ambiance western à couper au couteau, de l’ironie (la couverture en aluminium, inévitable souvenir de Chuck, rappelant le déni de Jimmy), on joue avec l’effet préparation – paiement (la bouteille de pisse / Mike qui va chercher la bouteille d’eau dans la voiture dézinguée), la maladresse de Saul qui essaie de rassurer Kim, la détresse de Kim lorsqu’elle va voir Lalo, l’horrible nonchalance de ce dernier, la détermination de Mike, etc…
    J’ai adoré cet épisode d’un bout à l’autre, autant sur ses aspects technique que scénaristique. Pas étonnant, il a été réalisé par Vince Gilligan !

    Épisodes 9 et 10 vus à la suite, un bonheur cette série.
    Jim et Kim sont du genre à vous couper le souffle à chaque fois qu’ils sont ensemble dans la même scène, on ne sait jamais ce qu’il en sortira, et c’est toujours fascinant de voir le résultat. Que ce soit la scène avec Lalo à la fin de l’épisode 9 ou celles où tous deux “fantasment” sur la façon dont Jimmy pourrait récupérer les 20% de l’affaire SandPiper le plus rapidement possible (incluant inévitablement la perte de Howard), je suis à chaque fois resté sur le cul. Et si j’ai eu un certain nombre d’idées concernant l’avenir de ce couple, je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à découvrir cet aspect de la personnalité de Kim. Certes elle a souvent suivi Jimmy dans ses petites arnaques, mais ce qu’elle sous-entend dans le dernier épisode est d’un tout autre niveau. C’était ni plus ni moins la version Wexlerienne du “It’s all good man” de Jimmy à la fin de la saison précédente !

    Grande hâte de voir la prochaine saison, pour ça et tout le reste, Lalo et Nacho vont avoir de quoi faire eux aussi ! 😆

    En attendant la prochaine et dernière saison (officiellement annoncée par Gilligan, et dans laquelle il s’investira plus que dans celle-ci), un joli mix musical hommage à Breaking Bad trouvé sur Twitter !

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    Benjamin
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    benjamin le #519334

    parmi les séries tv qui se passent en ce moment sur netflix akiko je te conseille le visionnage de la mini série unorthodox qui est formidable de chez formidable tu m’en diras des nouvelles ma maman et moi l’avons vu ensemble et l’avons adorer de chez adorer c’est l’histoire d’une jeune fille juive orthodoxe qui fuit sa communauté pour aller rejoindre sa mere en Allemagne
    et je te conseille enfin le visionnage de snowpiercer une série américaine qui est egalement sur netflix et qui est tiré une bd française cocorico !!!

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 ans et 5 mois par Benjamin benjamin.
    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #521490

    This is the way… Haddaway

    Spoiler

    https://www.youtube.com/watch?v=Pe5q_TdKbsk

    [collapse]

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #523777

    Quel plaisir de retrouver du vrai Star Wars avec the Mandalorian ! La vache, Favreau, c’est lui qui aurait dû être en charge de la trilogie. C’était divin cette deuxième saison. Et ce final ! O____O

    Spoiler

    Autant j’ai trouvé le CGI de Luke aussi dégueulasse que celui de Leia dans Rogue One, autant quand il a débarqué j’ai pris un panard de la même intensité que la scène où Vador défonce les rebelles, toujours dans Rogue One.

    [collapse]

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #523867

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 ans et 11 mois par Feanor-Curufinwe Feanor-Curufinwe.

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    Xanatos
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    Xanatos le #523871

    Ah oui la fameuse dernière vidéo du Coroner: j’avais justement pensé à toi Feanor étant donné que je sais que Breaking Bad est ta série préférée, je voulais poster le lien dans ce topic… Mais je me demandais si il était possible de le mettre dans une balise spoiler (comme les messages écrits), mais tu m’as devancé.

     

    J’aime énormément les vidéos du Coroner, d’une part, parce que les créateurs de cette chaîne Youtube ne sont pas sectaires et qu’ils parlent aussi bien d’oeuvres live que d’animation ou de jeux vidéos, d’autre part, parce que leur analyse est recherchée et passionnante.

    Bon alors là attention, pour les SPOILERS je vais y aller franco dans ce que je vais écrire dans la suite du message, vous voilà prévenus !

    Je trouve que l’analyse psychologique du Coroner sur le personnage de Walter White alias Eisenberg est tout simplement parfaite.

    Quant on parle de Walter White à beaucoup de gens, que ce soit les fans de Breaking Bad ou les gens connaissant un peu la série, tout le monde s’accorde à dire que c’est un homme très intelligent, mais que c’est également une ordure, un véritable fumier ainsi qu’un génie du Mal… Ce qui est parfaitement vrai. Mais, et comme le souligne avec justesse le Coroner, il n’en a pas toujours été ainsi, car au début de la série, Walter était un homme amer et désabusé par sa situation, très maladroit, mais pas à proprement parler méchant.

    Comme l’analyse avec justesse le Coroner, lorsqu’il a été contraint de tuer Crazy Eight qui était son premier meurtre, il éprouvait des scrupules, avait envisagé la possibilité de le laisser vivre et partir… Et quand il l’exécute, il s’excuse auprès de sa victime, a les larmes aux yeux et éprouve des remords.

    Et pour le meurtre de Gus, là c’est différent, le Coroner a vu juste, Walter était déjà devenu un monstre depuis bien longtemps. Je rejoins aussi ses propos sur la mort de Gus qui est… tragicomique ! Le voir remettre sa cravate comme il le faut alors qu’il a la moitié du visage dont la peau est arrachée avant de rendre l’âme a quelque chose d’assez cocasse, on tape vraiment dans l’humour noir !

    Non, le facteur déclenchant, l’acte déterminant de Walter qui le fit définitivement sombrer dans le côté obscur… c’est quand il a laissé mourir Jane Margolis, la bien aimée de Jesse Pinkman.

    Cette jeune femme symbolisait l’espoir pour Jesse, ils formaient un couple heureux, elle aurait pu l’extirper de la situation dans laquelle il se trouvait…

    Mais pour Walter, celle ci symbolise une entrave à l’objectif qu’il s’est fixé, elle était à ses yeux un obstacle la privant d’un collaborateur indispensable pour concrétiser ses desseins.

    Et effectivement, il laisse délibérément mourir la jeune femme, victime d’une overdose et étouffée par son vomi, les larmes qu’il verse sont les dernières bribes d’humanité qui disparaissent pour céder la place au rusé et machiavélique Eisenberg…

    Et dans la 5e saison, dans la première moitié de la saison, il n’a plus rien d’humain, on le voit même siffloter joyeusement après qu’il ait entendu aux informations télévisés qu’un jeune garçon a été assassiné… et le dit gamin avait été tué par ses complices ! Jesse a été horrifié par l’inhumanité de son mentor !

    Ceci dit, comme l’a dit le Coroner, avant cela, il a également délibérément empoisonné un enfant pour mieux manipuler Jesse afin qu’il travaille à nouveau à ses côtés.

    Et dans les dernières saisons, Skyler l’épouse de Walter a cessé d’aimer ce dernier depuis longtemps. J’ai été marqué par cette scène où elle dit haut et fort à son époux “J’attends”… ce qui signifiait explicitement qu’elle patiente jusqu’à ce ce que le cancer de Walter agisse et l’emporte dans la tombe.

    Dans les derniers épisodes, Walter réalise que ses agissements de fabricant de Méthamphétamine ont détruit sa famille et cesse de se voiler la face, étant donné que dans sa dernière conversation avec Skyer, il lui dit franchement que si il s’est comporté ainsi, ce n’était pas pour sauver sa famille contrairement à ce qu’il clama pendant longtemps, mais il l’a fait avant tout pour lui, car c’était selon lui grisant, exaltant et stimulant d’être devenu un Caïd plein de pouvoirs.

    Et le moment où il sauve la vie de Jesse en se sacrifiant fait ressurgir son humanité perdue.

    Le dernier geste de Walter est également symbolique, car, avant de passer de vie à trépas, on le voit caresser un des appareils qu’il employait pour fabriquer de la drogue car c’est ce qui l’exalta le plus au cours de sa vie…

    En tout cas, Mike Zonnenberg et Fabio Soares ont encore accompli un travail d’orfèvre via cette analyse psychologique de Walter White, un des personnages les plus iconiques et marquants, non seulement des séries live de ces quinze dernières années, mais aussi de la Pop Culture Mondiale… Ils ont bien décortiqué et observé la descente aux enfers de ce personnage mémorable.

    Enfin, l’élocution et la diction de Stefan Godin associés à sa voix pleine de prestance sont du caviar pour les oreilles !

     

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #523873

    Ben j’aurais pas dit mieux, rien à rajouter ! ^^
    Si ce n’est que personnellement, le meurtre de Walter qui m’a le plus retourné et qui de plus était le plus inutile (dans la logique de Heisenberg bien entendu, à savoir dans l’optique de la réussite de son entreprise), c’était celui de mon personnage préféré, Mike Erhmantraut. Et il s’en rend lui-même compte après avoir commis le crime en plus !

    En tout cas je ne connaissais pas du tout cette chaîne YT avant ce matin lorsque j’ai vu cette vidéo dans mes recommandations, j’ai regardé en suivant une autre vidéo (sur le Roi Lion) et effectivement c’est une chaîne qui a l’air très plaisant, notamment grâce au timbre de voix de Stefan Godin, j’y retournerai. 😀

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #523874

    Oui, je dois dire que SPOILER  l’assassinat de Mike m’avait bien marqué, d’autant plus que c’est l’un des personnages les plus fascinants de Breaking Bad ainsi que de Better Call Saul sa personnalité nuancée et son côté dur à cuire le rendent fascinant.

    J’avais suivi Breaking Bad de 2017 à 2018 sur Netflix et même si cela fait trois ans que j’ai fini la série, j’en ai gardé des souvenirs très clairs et très forts…

    Au fait, je me souviens d’une anecdote touchante au sujet de Bryan Cranston l’interprète de Walter et il me semble que c’est toi qui me l’avait appris dans tes critiques des épisodes de la série: quand on le voit pleurer en assistant à la mort de Jane, Bryan Cranston s’est imaginé voir sa propre fille mourir ses yeux c’est ainsi qu’il put pleurer…

    Et ce fut l’une des scènes les plus éprouvantes qu’il ait tourné tant ce fut pour lui un véritable cauchemar.

    On ne s’en rend pas toujours compte, mais même si certain(e)s acteurs/actrices interprètent des personnages imaginaires, ils s’impliquent émotionnellement bien plus qu’on ne pourrait l’imaginer.

    Je pense qu’avec la chaîne du Coroner tu vas te régaler car ils ont fait des vidéos tout aussi excellentes sur des oeuvres mondialement connues telles que Blade Runner, Scarface, Pulp Fiction, Le Roi Lion, Game of Thrones, 300, Final <b>Fantasy VII</b>…

    Pour Stefan Godin, j’avais pu le rencontrer au salon des séries et du doublage en 2019 où je l’avais félicité pour son interprétation de Batman dans les trois dernières saisons de La Ligue des Justiciers ainsi que pour son doublage de l’acteur Xander Berkeley l’interprète de George Mason le patron de Jack Bauer dans 24 Heures Chrono

    Il m’avait remercié pour mes compliments mais il disait qu’il se considérait juste comme un “Batman de remplacement” pour lui, les meilleurs comédiens français à avoir interprété Batman dans le domaine de l’animation étant Richard Darbois et Adrien Antoine. 🙂

    En tout cas, non seulement Stefan Godin est un excellent comédien mais il est aussi humble et très modeste 🙂 .

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