Classiques anciens de l'animé

20 sujets de 101 à 120 (sur un total de 142)

Posté dans : Anime & Animation

  • Veggie11
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    Veggie11 le #415668

    41 ans d’attente pour que ce classique sorte enfin en vidéo, je crois bien qu’on a là un beau concurrent pour le Serpent blanc ! ^^

    Xanatos
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    Xanatos le #469745

    Les 3 Mousquetaires de l'Espace

    Nouvelle fiche de Kahlone publiée dans Planète Jeunesse dédiée au film d’animation Coréen Les Trois Mousquetaires de l’Espace:

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2894-les-3-mousquetaires-de-l-espace.html

    Une fiche très intéressante sur un film pour le moins particulier: en effet celui ci pille allègrement plusieurs classiques de l’Animation Japonaise: Goldorak, Albator Galaxy Express 999, Space Cruiser Yamato…

    Autant dire que les studios Coréens ayant réalisé ce film ne se préoccupait guère de s’attirer la fureur des ayant droits Japonais !

    Il semble toutefois ne pas être totalement une copie carbone de séries animées Japonaises cultes et d’avoir bénéficié d’une bonne histoire.

    En tout cas, d’après Kahlone, le film a très bien marché lors de sa sortie en VHS dans notre pays et aura marqué les mémoires des gens l’ayant vu dans les années 80…

     

    Xanatos
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    Xanatos le #471020

    Alakazam le petit Hercule

    Arachnée a publié une fiche sur Planète Jeunesse dédiée à un grand classique de l’animation Japonaise: Alakazam le petit Hercule (Saiyuki en VO):

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2839-alakazam-le-petit-hercule.html

     

    Une fiche excellente, très exhaustive où tu expliques en détail les conditions de production de ce film ambitieux ainsi que de ses influences.

    C’est très intéressant de savoir que Osamu Tezuka y ait un peu participé et que certains de ses assistants comme Shotaro Ishinomori (créateur de Cyborg 009) se soient fortement impliqués dans ce film.

    Quel dommage que le film ait été un échec commercial aussi retentissant en France et qu’il n’ait fait l’objet d’aucune sortie en vidéo dans les années 80. Il est aussi fortement regrettable que la version française ait été basée sur la version Américaine tronquée et censurée. 🙁

    Au fait Arachnée comment tu as fait pour le voir ce grand classique ? Tu l’as découvert en import ? Parce que suite à son unique sortie cinéma, sa version française a du devenir introuvable !

    A noter que Saiyuki est une légende qui a fortement inspiré Buichi Terasawa sur deux de ses oeuvres majeures: Cobra et Midnight Eye Goku.

    Dans le manga original lors d’une saga de longue haleine, Cobra doit non seulement sauver Armanoïde emprisonnée dans de la roche mais aussi combattre l’Homme de Verre possédé par un démon. Pour sauver sa compagne et vaincre son ennemi juré, il doit réunir 6 guerriers légendaires dont Goku un homme singe ressemblant fortement au personnage de la légende ! Il est impertinent et effronté, mais néanmoins sensible et s’il entretient d’abord des rapports conflictuels avec Cobra (c’est de la faute de Goku que Armanoïde fut piégée), ils deviennent peu après des compagnons se serrant les coudes.

    Rappelons que Terasawa a crée cette saga de Cobra bien avant que Akira Toriyama crée son manga culte Dragon Ball inspiré en effet du célèbre conte.

    C’était cette saga que Osamu Dezaki devait adapter dans la série TV de 2009, dommage que le projet soit tombé à l’eau… 🙁

    A l’origine, c’était Kappei Yamaguchi (Ranma dans Ranma 1/2) qui devait interpréter Goku et il était prévu que Nachi Nozawa reprenne son rôle de Cobra. L’Homme de Verre quant à lui devait être interprété par le grand Akio Ôtsuka (Black Jack, Batô dans Ghost in The Shell).

     

    Et évidemment Midnight Eye Goku puisque Goku le héros possède un bâton capable de s’allonger démesurément.

    A noter aussi que Veggie nous a fait un petit teaser et que Planète Jeunesse publiera bientôt une fiche sur le tout premier animé Japonais à être sorti en France ! 😉

     

    Arachnee
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    Arachnée le #471058

    Alors en fait j’ai vu le film… sur youtube lol!

    En version japonaise sous-titrée et en doublée anglaise (pour identifier les coupes).

    Je ne crois pas que le film soit sorti en DVD (en dehors du Japon) mais j’avoue ne pas avoir regardé.
    C’est en tout cas une curiosité, mais qui accuse bigrement son âge contrairement aux Disney de la même époque qui me semblent, personnellement, indémodables.

    Xanatos
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    Xanatos le #471060

    Ah oui, je comprends. 😉

    Une chose est sûre, le doublage français a dû être perdu depuis longtemps.

    D’après ta critique, parmi les films majeurs de la Toei, Le Serpent Blanc/La légende de Pai Niang (dont tu as aussi crée la fiche) bien qu’imparfait, semble bien plus attrayant et captivant que Alakazam le petit Hercule qui a peut être moins bien vieilli que son aîné.

    Arachnee
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    Arachnée le #471138

    Oui “Le Serpent Blanc” a un côté plus poétique que j’ai peu retrouvé dans “Alakazam”. Ce serait bien que Mauser et Veggie donnent leur avis, quand ils auront vu ce film. ^^

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #471141

    Je suis bien d’accord avec toi, Arachnée : Le Serpent Blanc dégage une certaine poésie ; d’ailleurs j’ai acheté le DVD. Il me semble avoir vu à la TV au Japon Alakazam / Saiyuki dans les années 1990, et le fait est que ce film m’avait paru très “primitif”.

    Veggie11
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    Veggie11 le #471176

    Saiyûki est un roman parodique, où les gaffes de Sun Wu-Kong (j’avais lu une traduction française du roman qui retranscrivait le nom du personnage en ”Conscient de la vacuité”) et ses acolytes sont majoritairement dépeints, je ne suis donc pas étonnée que l’adaptation animée soit dans cet esprit et donc moins poétique qu’un ”Hakuja-den” (le Serpent blanc). C’est aussi une rupture avec l’esprit du Serpent blanc, déjà entamée avec ”Shônen Sasuke Sarutobi” : le film gagne en rythme et cohérence narrative là où il perd en poésie et en beauté graphique, même si le design très Japon populaire offre un certain cachet au film. Mais j’aurai le temps d’en reparler dans ma fiche sur ”La forêt des sortilèges” 😉

    Geoff34
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    geoff34 le #471253

    message déplacé ailleurs

    Veggie11
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    Veggie11 le #475339

    En attendant de reparler de chroniques plus détaillées de classiques anciens (sont prévus Les Attaquantes, Willie Boy ou encore Kyojin no Hoshi), j’en profite pour annoncer la mise à jour de l’article consacré au premier doublage des ”Joyeux pirates de l’île au trésor” : si pour l’instant, j’ai toujours peu d’informations concernant ce dernier, j’ai pu développer sur le film et corriger quelques points. N’hésitez pas à y jeter un coup d’œil !

     

    http://doublagesperdus.canalblog.com/archives/2013/05/15/27168358.html

    Benjamin
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    benjamin le #492763

    petit remontage de topic pour vous annoncer qu’en 2018 dororo d’osamu tezuka aura le droit a un remake par mappa :

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #492884

    Le lien fonctionne mal, Benjamin, mais bon j’ai pu voir le trailer. Le film live d’il y a quelques années n’est pas trop mal paraît-il mais je n’ai pas encore pu le voir.

    Les Ailes d’Honnéamise peut être placé ici, puisque créé en 1996 / 1997 il affiche plus de 20 ans au compteur. Or je viens de le visionner pour la première fois.

    Le générique s’inspire visiblement de celui du “Château dans le Ciel” de Miyazaki (1986) car c’est également un résumé en croquis de l’évolution du progrès technique dans l’Histoire. De même que dans le film Ghibli, on débouche sur un monde futur néo-rétro : le royaume d’Honnéamise. Mais ici le concepteur Hideaki Anno et le studio Gainax ont fait un travail fabuleux de changement de civilisation au quotidien, en décors, architectures, habillement, mechas, tout cela bien différencié de ce qui nous est familier. Même la monnaie est faite de petits bâtonnets de métal, les uniformes sont baroques à l’extrême, les machineries et leurs commandes diffèrent des nôtres.
    On suit le destin d’un antihéros qui deviendra un héros, Shirotsugi (= Lune blanche) Lhadatt. Cet apprenti-pilote de l’Aérospatiale, paresseux, désabusé et avachi plus encore que ses camarades fait comme eux semblant d’écouter les sévères sermons du Général. En ce monde en effet, aucun homme n’a pu entrer en orbite et tout le monde considère que l’Aérospatiale, qui a mené à la mort plusieurs pilotes, ne sert à rien et avale des budgets qui seraient bien plus utiles ailleurs. De budget pourtant elle en a si peu que l’entraînement imposé à la demi-douzaine d’apprentis-pilotes se fait avec des bouts de ficelle et des manèges en bois. Se dessine une nette satire de l’autoritarisme des petits chefs et du faux et théâtral “acharnement au travail” en réponse (un de mes amis japonais me disait : “Nous nous agitons beaucoup et nous avons nos coussins secrets”).
    Honnéamise malgré ses équipements remarquables quoique bizarres ou modernes-archaïques n’a rien d’un paradis : la misère frappe une grande partie de la population, et les contestataires politiques dénoncent la corruption. La famille royale semble parfaitement niaise.
    Mais Shiro va rencontrer une jeune fille distribuant des prospectus dont personne ne veut et plaidant contre la corruption égoïste et pour le retour à Dieu.
    Peu à peu transfiguré par cette jeune sainte qui prend soin d’une petite orpheline et qui lui a dit qu’être un futur voisin des étoiles était sublime, Shiro alors change du tout au tout, à la surprise générale. Il se met au travail, s’entraîne enfin sérieusement, devient un modèle, voire une star médiatique et publicitaire, juste au moment où le gouvernement débloque enfin les fonds pour construire une fusée. Il deviendra au final le premier homme dans l’espace, après d’autres péripéties, notamment ses exhortations depuis sa fusée d’envol à ne pas renoncer alors que les ordres sont d’abandonner.
    La “morale” qui se dégage du film comporte pas mal d’ambiguïtés : ne serait-ce pas un plaidoyer nietzschéen en faveur des hommes “surhumains”, au détriment d’une politique sociale et de ses budgets ? Shiro d’ailleurs n’est-il pas un être très influençable et assez peu reluisant (il tente un viol de la jeune fille et échoue de peu) ?
    En tout cas le film est une grande réussite visuelle et conceptuelle de description d’un monde.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #492885

    Le lien fonctionne mal, Benjamin, mais bon j’ai pu voir le trailer. Le film live d’il y a quelques années n’est pas trop mal paraît-il mais je n’ai pas encore pu le voir.

    Les Ailes d’Honnéamise peut être placé ici, puisque créé en 1996 / 1997 il affiche plus de 20 ans au compteur. Or je viens de le visionner pour la première fois.

    Le générique s’inspire visiblement de celui du “Château dans le Ciel” de Miyazaki (1986) car c’est également un résumé en croquis de l’évolution du progrès technique dans l’Histoire. De même que dans le film Ghibli, on débouche sur un monde futur néo-rétro : le royaume d’Honnéamise. Mais ici le concepteur Hideaki Anno et le studio Gainax ont fait un travail fabuleux de changement de civilisation au quotidien, en décors, architectures, habillement, mechas, tout cela bien différencié de ce qui nous est familier. Même la monnaie est faite de petits bâtonnets de métal, les uniformes sont baroques à l’extrême, les machineries et leurs commandes diffèrent des nôtres.
    On suit le destin d’un antihéros qui deviendra un héros, Shirotsugi (= Lune blanche) Lhadatt. Cet apprenti-pilote de l’Aérospatiale, paresseux, désabusé et avachi plus encore que ses camarades fait comme eux semblant d’écouter les sévères sermons du Général. En ce monde en effet, aucun homme n’a pu entrer en orbite et tout le monde considère que l’Aérospatiale, qui a mené à la mort plusieurs pilotes, ne sert à rien et avale des budgets qui seraient bien plus utiles ailleurs. De budget pourtant elle en a si peu que l’entraînement imposé à la demi-douzaine d’apprentis-pilotes se fait avec des bouts de ficelle et des manèges en bois. Se dessine une nette satire de l’autoritarisme des petits chefs et du faux et théâtral “acharnement au travail” en réponse (un de mes amis japonais me disait : “Nous nous agitons beaucoup et nous avons nos coussins secrets”).
    Honnéamise malgré ses équipements remarquables quoique bizarres ou modernes-archaïques n’a rien d’un paradis : la misère frappe une grande partie de la population, et les contestataires politiques dénoncent la corruption. La famille royale semble parfaitement niaise.
    Mais Shiro va rencontrer une jeune fille distribuant des prospectus dont personne ne veut et plaidant contre la corruption égoïste et pour le retour à Dieu.
    Peu à peu transfiguré par cette jeune sainte qui prend soin d’une petite orpheline et qui lui a dit qu’être un futur voisin des étoiles était sublime, Shiro alors change du tout au tout, à la surprise générale. Il se met au travail, s’entraîne enfin sérieusement, devient un modèle, voire une star médiatique et publicitaire, juste au moment où le gouvernement débloque enfin les fonds pour construire une fusée. Il deviendra au final le premier homme dans l’espace, après d’autres péripéties, notamment ses exhortations depuis sa fusée d’envol à ne pas renoncer alors que les ordres sont d’abandonner.
    La “morale” qui se dégage du film comporte pas mal d’ambiguïtés : ne serait-ce pas un plaidoyer nietzschéen en faveur des hommes “surhumains”, au détriment d’une politique sociale et de ses budgets ? Shiro d’ailleurs n’est-il pas un être très influençable et assez peu reluisant (il tente un viol de la jeune fille et échoue de peu) ?
    En tout cas le film est une grande réussite visuelle et conceptuelle de description d’un monde.

    Xanatos
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    Xanatos le #492908

    Alors au sujet du film Les Ailes d’Honneamise , il est encore bien plus ancien que tu ne le penses: il fut réalisé en 1987, il y a déjà plus de 30 ans !

    Et pourtant techniquement parlant, le film constitue une véritable prouesse: il est visuellement magnifique et l’animation est sensationnelle. Un soin particulier a également été accordé aux décors qui sont extrêmement détaillés. le film n’a pas vieilli et pourrait en remontrer à bien des productions actuelles !

    C’était la première production du studio Gainax et pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître !

    Pour ma part, je l’avais découvert lors de sa diffusion sur Canal + en 1998 et ils nous avait fasciné ma soeur et moi.

    Certains cinéphiles l’ont comparé au long métrage L’étoffe des héros, toutefois, n’ayant pas encore vu ce classique du 7e art, je ne saurai dire, mais il semblerait qu’ils aient des thématiques similaires.

    Le récit a en effet un fond social et un message fort suscitant une certaine réflexion.

    Alors que dans notre monde, la compétition entre l’URSS et les Etats Unis dans la conquête de l’espace subjuguait et fascinait le public, dans le monde d’Honnéamise, cette course vers l’espace suscite l’ire et la fureur des gens.

    Le grand public voit d’un très mauvais oeil que le gouvernement investisse autant dans la conquête spatiale qui constitue un véritable gouffre financier tandis que, comme tu le soulignes, un nombre incalculable de personnes vivent dans une misère noire et ne parviennent pas à subvenir à leurs besoins.

    Shiro est en effet un héros blasé, désabusé qui se laisse vivre. C’est seulement à partir du moment où il rencontrera la jeune Riquinni qu’il retrouvera la foi et s’investira corps et âme dans la mission qui lui est assignée.

    Il y a très peu d’action dans le film, ce qui n’enlève rien au fait que l’histoire soit absolument passionnante du début jusqu’à la fin. J’ai toutefois été marqué par une scène mémorable au cours de laquelle Shiro est pourchassé par un camionneur fou déterminé à l’écraser et à le tuer: ce passage est mené tambour battant et nous tient en haleine, tant il est intense !

    Sinon, au sujet de la terrible et choquante tentative de viol de Shiro sur Riquinni, celle ci a été scandaleusement censurée et supprimée lors de la diffusion du film sur Canal + ainsi que sur l’exécrable édition DVD de Manga Vidéo.

    C’est d’autant plus étrange que la chaîne avait diffusé Ninja Scroll de Yoshiaki Kawajiri où un affreux monstre viole ignominieusement  Kagero la kunoichi et qui regorge de scènes violentes et sanglantes, or le film n’a subi aucune coupe et n’a provoqué aucun scandale !

    Alors pourquoi avoir censuré Les ailes d’Honneamise ?

    Heureusement le film est en version intégrale sur le DVD et Blu-Ray de All the Anime qui a rendu à ce chef d’oeuvre ses lettres de noblesse.

    Contrairement à ce que j’espérais, je n’ai hélas pas eu le temps de revoir Les ailes d’Honneamise le week end dernier, néanmoins je me rattraperai ce week end et j’en reparlerai volontiers avec toi très bientôt mon cher Yupa ! 😀

    Je voulais te dire aussi que Bub a écrit une critique passionnante sur ce film majeur dans le topic des animés des années 80: je te donne le lien pour que tu puisses la redécouvrir ;):

     

    Fans des années 80, fans jusqu'au bout des seins !

     

     

    Xanatos
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    Xanatos le #492909

    Hum, le lien n’a pas trop marché et mène directement à la page 1 du topic.

    Etant donné que je ne veux pas éditer mon précédent message de crainte que le forum s’amuse joyeusement à l’effacer, je voulais te prévenir que la très belle et passionnante critique de Bub se trouve à la page 6 de du topic des animés des années 80. 😉

     

    Veggie11
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    Veggie11 le #492917

    Cette censure est d’autant plus incompréhensible que, pour avoir vu le film en intégral l’an dernier via l’édition @anime (après avoir pu revendre ma précédente édition Manga Vidéo), j’ai trouvé la scène pas traumatisante visuellement parlant, et plutôt soft comparé à ”Ninja Scroll” que Xanatos cite avec justesse ! Est-ce parce que c’est Shiro lui-même qui tente d’abuser de sa bienfaitrice ?

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #492926

    Ah mince, 1987, Xan’, je me suis fait avoir par la jaquette de mon DVD !! Mais cela m’éclaire mieux sur le rapport très évident des images du générique avec celles du “Château dans le Ciel” de 1986. Autre erreur de ma part le prénom du héros “Shirotsugh” ne signifie pas du tout “Lune blanche”, je devais avoir bu, mais il reste un peu mystérieux du coup. Je vais aller voir la critique de l’ami Bub, bien sûr ! On comprend très bien le statut de film-culte de l’oeuvre en voyant ce travail époustouflant sur les décors, le contexte, l’animation, tout le visuel.
    La tentative de viol de Riquinni a ceci d’étonnant que le lendemain, alors que Shiro commence à s’excuser, c’est elle qui lui demande pardon de l’avoir frappé, affirmant qu’elle ne se le pardonnait pas ! Encore une ambiguïté : voulait-elle donc secrètement ce viol, ou bien est-elle une sainte occupée seulement de ses fautes et non de celles des autres ?
    Veggie, je n’ai pas vu “Ninja Scroll” et ne puis comparer, mais cette scène où Shiro tente d’abuser de Riquinni n’est que très claire et brutale, pas vraiment crue en effet. S’agit-il dans le film de montrer que Shiro n’est qu’un mec ordinaire, pas vraiment transfiguré par la mystique Riquinni mais simplement conscient qu’il peut mourir bientôt sans avoir aimé pour de bon ?

    Veggie11
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    Veggie11 le #501702

    J’ai repris les fiches PJ pour parler d’un gros classique qui est 3 fois important sur le plan historique : il s’agit de ”La Forêt aux sortilèges”, alias ”Shônen Sarutobi Sasuke”. Second long-métrage pour Toei Animation, premier long-métrage d’animation japonaise à être distribué en Occident et premier à être traduit et distribué en Francophonie. Bien entendu, seuls quelques sexagénaires nordistes ou belges doivent aujourd’hui s’en souvenir, néanmoins je pense qu’il est toujours bon de remettre en avant qu’il y eut un certain nombre de titres distribués en France ou en Belgique avant 1978. J’avais déjà eu l’occasion de commenter ce film en 2013 sur ce même topic (voir page 1 ou 2), voici une version mieux développée de mon texte rédigé à l’époque.

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3034-la-foret-aux-sortileges.html

    Xanatos
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    Xanatos le #501710

    Très belle fiche Veggie, félicitations. 😉

    Elle donne envie de voir ce grand classique de l’animation Japonaise qu’est La Forêt des Sortilèges.

    Hélas, je trouve dommage qu’il soit sorti exclusivement au cinéma et qu’il n’ait eu droit à aucune sortie en vidéo (ni en VHS, ni en DVD et en Blu-Ray) et les spectateurs de la première heure doivent en garder des souvenirs très flous.

    Y-a-til des chances qu’il soit disponible en DVD Zone 1 ?

    Veggie11
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    Veggie11 le #501712

    Oui il est ressorti aux États-Unis, mais uniquement en anglais (donc la vieille version ”Magic Boy”). C’est une édition Warner exclusive pour un public nostalgique.

    https://www.amazon.com/Magic-Boy-DVD-R-Don-Gibb/dp/B00LO1T3D4/ref=sr_1_1?s=movies-tv&ie=UTF8&qid=1541257646&sr=1-1&keywords=magic+boy&dpID=51IYlSdEUZL&preST=_SY300_QL70_&dpSrc=srch

    Il existe dans un format similaire en allemand (doublage d’origine) et bien entendu en japonais, mais bien sûr en VO pure.

     

    Sinon je ne comprends pas pourquoi Wild Side Video a occulté tous les films de ce type après ”Le Serpent blanc”, on dirait que seul ce dernier a été licencié parce que c’est le premier Toei en couleur et après ils se sont lancés dans les premiers films réalisés et/ou animés par Hayao Miyazaki et Takahata. Mais bon, dans ce cas ils auraient pu sortir ”Anjû to Zushiômaru” sur lequel Takahata était assistant réalisateur ou encore ”Les voyages spatiaux de Gulliver” sur lequel Miyazaki a fait de l’animation.

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