Bonjour les gens !
Salut aux pingouins !
Je tiens à féliciter toute la rédaction pour cette excellente nouvelle formule.
30 ans après ma découverte du magazine, je ne cache pas que ce numéro a réveillé chez moi un enthousiasme que je croyais depuis longtemps enfouis sous une énorme épaisseur d’amateur blasé.
J’aime beaucoup cette idée de (groooos) dossier consacré à une licence/œuvre.
Cette évolution est la bienvenue au moment où le tout dématérialisé réduit l’œuvre à sa portion la plus congrue : l’anime brut sans bonus, sans complément, sans contexte sur sa genèse, etc. Bref un produit livré sans son processus créatif, sans cette étincelle qui précisément donne vie et anime les œuvres dont on parle depuis 30 ans dans les pages du magazine.
Pourquoi tel anime est-il un chef d’œuvre ?
Comment telle œuvre a-t-elle marqué le milieu de l’animation ?
Etc.
Merci à vous d’y consacrer plus de 100 pages chaque trimestre.
Le succès des youtubers qui sortent des vidéos d’analyses, d’explications sur tel ou tel aspect de la production cinématographique, etc montre qu’il y a un réel intérêt pour des sujets de fond.
Peut-être que cette évolution va aussi chambouler complètement le lectorat du magazine.
Ce nouveau format proche de la revue, du mook, me paraît viser un public plus âgé, plus connaisseur que la précédente formule.
C’est un choix peut-être nécessaire : il n’est plus possible pour un organe de presse spécialisé de s’aligner sur le rythme effréné des sites internet.
Alors, oui, la nouvelle formule apparaît ainsi comme une évidence : se poser, souffler, prendre son temps, développer, expliquer, c’est l’essence même du format papier.
Et c’est tellement plus gratifiant pour les rédacteurs d’écrire du fond au lieu de réagir chaque mois sur l’actualité.
Je suis donc convaincu que Animeland prend la bonne direction.
Vivement le prochain numéro.
Longue vie à Animeland !