Fan des années 2000, fan jusqu'au bout des cils

20 sujets de 541 à 560 (sur un total de 578)

Posté dans : Anime & Animation

  • Geoff34
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    geoff34 le #524980

    La série Oban Star-Racers va sortir en Blu Ray en 2021

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #525114

    La série Oban Star-Racers va sortir en Blu Ray en 2021

    https://platform.twitter.com/widgets.js

    Tiens, j’avais pas vu ! Plutôt bonne nouvelle en effet, geoff34, la série n’est pas sans qualités, avec quelques défauts (comme le père et la fille qui font semblant de ne pas se reconnaître).

    Xanatos
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    Xanatos le #525115

    C’est en effet une très bonne nouvelle que cette coproduction franco japonaise sorte en Blu-Ray, car c’était vraiment une série de qualité 🙂 .

    Dommage qu’elle n’avait pas remporté le succès escompté à l’époque de sa diffusion télévisée sur France 3 alors qu’elle renouait avec les séries animées “à suivre”.

     

    Xanatos
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    Xanatos le #525137

    Black Lagoon

    Nouvelle fiche de Mauser91 pour Planète Jeunesse consacrée à une série animée japonaise célèbre des années 2000: l’explosif Black Lagoon ! 🙂

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3289-black-lagoon-serie.html

    Excellente fiche Mauser91 comme à l’accoutumée 🙂 .

    Elle souligne bien les qualités et les caractéristiques de cette oeuvre: son ambiance sombre, son humour noir (voire délirant !), ses protagonistes haut en couleurs, ainsi que sa réalisation technique de haute volée, ses scènes d’action spectaculaires ainsi que son ultra violence (physique ET psychologique !).

    Il est vrai que si certains épisodes m’ont fait hurler de rire, d’autres comme ceux avec les jumeaux assassins m’ont littéralement glacé le sang…

    Et tu fais bien de souligner qu’elle est réservée à un public adulte et averti car l’édition DVD multilingue de Déclic Images a indiqué sur sa signalétique qu’elle est “tout publics” alors que NON, absolument pas !

    En bref, super boulot de ta part, comme toujours ! 😉

    Mauser91
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    Mauser91 le #525138

    Et tu fais bien de souligner qu’elle est réservée à un public adulte et averti car l’édition DVD multilingue de Déclic Images a indiqué sur sa signalétique qu’elle est “tout publics” alors que NON, absolument pas !

    Ah ça, les signalétiques en France, on a un problème avec ça. Des trucs à ne SURTOUT pas montrer à des bambins ils les mettent tout publics.

    On a beau gueuler sur les censures américaines, au moins ils sont très à cheval sur les limites d’âge d’un film ou d’une série, et ils font vraiment au cas par cas.

    Xanatos
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    Xanatos le #525139

    Mais totalement. Par exemple Batman: Assaut sur Arkham est interdit aux moins de treize ans alors qu’il est classé tout publics (!) en France, alors que bon, hum, hum 

    Spoiler

    on voit Harley Quinn s’envoyer joyeusement en l’air avec Deadshot ou encore des personnages se faire violemment décapiter !

    [collapse]

     

    Les américains comme tu dis sont beaucoup plus précautionneux et à cheval sur les limitations d’âges des oeuvres qu’ils sortent en DVD/Blu-Ray.

    Je pense en tout cas que ta fiche ravira ce cher Kuronoe, celui-ci étant un grand fan de Black Lagoon 😉 .

    Mauser91
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    Mauser91 le #525140

    Voila, et puis il y’a des films live comme l’excellent Tout sur ma mère, classé tout public sur le DVD de Pathé, mais que je ne mettrais JAMAIS sous le nez d’enfants ! Tout public, ça veut quand même dire TOUT public quoi.

    Xanatos
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    Xanatos le #525253

    Bon, lors de la panne du forum ayant eu lieu mercredi dernier, les critiques de Veggie11 et la conversation que nous avons eu elle et moi a tout bonnement disparu sans laisser de trace… Mais j’ai eu l’excellente idée de sauvegarder tous ces messages, donc je les reposte à nouveau !

    Ce qui suit correspond aux critiques de Veggie !

     

    Abenobashi

    Abenobashi Magical Shopping Street

    Une série parodique bourrée de références à la culture Otaku et la pop-culture de manière générale, certes moins bien réalisée et animée que FLCL (pas les mêmes moyens vu qu’il s’agit d’une série TV), mais je me suis beaucoup plus amusée devant. L’histoire est mieux compréhensible et le duo fille/garçon fonctionne à merveille, alors que celui de FLCL m’a vite fatiguée. Le doublage français s’en sort avec les honneurs avec là encore un duo Benjamin Pascal/Adeline Chetail au mieux de leur forme.

    Ghost SAC

    Ghost in The Shell Stand Alone Complex

    Après avoir vu Ghost in The Shell Innocence (après des années d’attente également), je me suis lancée dans cette première série qui traînait chez moi depuis octobre 2016. Evidemment, la réalisation est moins ambitieuse que les deux premiers films, mais même si certains épisodes sont graphiquement moins réussis que d’autres, elle reste dans le haut du panier pour l’époque. Déjà, c’est un vrai plaisir de retrouver l’ensemble de l’équipe sur plusieurs épisodes: les films étaient très variables sur ce point: le premier mettait surtout en scène Motoko alors que le second se concentrait essentiellement sur le duo Satô-Togusa, Motoko ne faisant qu’une petite apparition à la fin. Ici, chacun à son importance, son rôle à jouer pour avancer dans cette enquête de piratage informatique. On reste fidèle à l’ambiance de GITS dans les films, tout en respectant un peu plus l’univers crée par Masamune Shirow. Un bon compromis et je comprends pourquoi cette série fut mise en avant et adulée par les fans lors de sa sortie chez Beez. J’ai adoré les Tachikoma et j’ai apprécié de les retrouver à chaque fin d’épisode dans ces petits sketches humoristiques, alors que même leur présence dans la série se faisait moindre, à mon grand regret. J’attends de voir à présent la seconde série.

     

    Gundam 00 saison 2

    Voilà donc enfin la suite de cette série moderne de Gundam qui m’avait tant enthousiasmé en 2018 !  Si la réalisation reste du même niveau, cette deuxième saison souffre hélas du syndrome “saison 2″ justement.

    L’univers a été présenté, les personnages également, l’impression de nouveauté n’est plus là. Mais surtout, l’histoire peine à se rapprocher de celle si ambitieuse de la saison 1. L’aspect géopolitique est beaucoup moins présent, remplacé par une succession de combats dignes de DBZ…

    On est également loin des drames vécus dans la saison précédente, en particulier durant les derniers épisodes. Néanmoins, cette saison reste très honnête, même si les combats sont devenus plus ennuyeux, les scènes courant autour des personnages parviennent à être touchantes et amènent à quelques bonnes surprises ou retournements de situation. La relation Marina/Setsuna a progressé et le nouveau Lockon Stratos est intéressant grâce à une personnalité un peu différente de son frère. La VF quant à elle reste toujours d’un bon niveau malgré quelques changements de voix (Kati Mannequin doit en être à sa troisième voix vers la fin !).
    <p style=”font-family: inherit; caret-color: #000000; color: #000000; font-size: 13px; margin: 0px 0px 1.857em; padding: 0px; border: 0px; vertical-align: baseline;”></p>
    Someday's Dreamer

    Someday’s Dreamer

    Une petite série éditée par Dybex, complètement passée inaperçue au point qu’à l’instar de Galaxy Railways, la saison 2 n’est jamais sortie chez nous. Someday’s dreamers, c’est l’histoire de Yume, une petite apprentie mage qui part à Tokyo poursuivre son apprentissage auprès de Masami, un mage très renommé en plus d’être un très beau jeune homme. Dans ce Japon contemporain, la magie est connue de tous mais ne doit être employée, sous des conditions très strictes, que pour des requêtes envoyées par la population. Yume découvre donc que la magie a ses aspects bénéfiques, mais qu’elle ne peut pas non plus tout résoudre. En apparence, la série paraît enfantine, mais elle ne l’est pas tant que ça: les questions autour de l’intérêt d’avoir des pouvoirs, des conséquences de leur utilisation et l’entraide sont au centre du récit et elles ne sont pas traitées avec légèreté. La série n’a pas une réalisation technique très poussée, mais les dessins et les décors sont plutôt jolis et de bonne qualité pour une série datant de 2003.

    X Clamp

    X de Clamp
    <p style=”caret-color: #000000; color: #000000; font-family: inherit; margin: 0px 0px 1.857em; padding: 0px; border: 0px; vertical-align: baseline;”>Voilà donc enfin cette adaptation d’un manga que je suis depuis déjà 15 ans ! Pendant longtemps, je n’ai pas trop su comment m’y mettre, je savais que la série avait l’avantage de proposer une fin, mais je craignais que sa durée (24 épisodes + 1 OAV) ne permettraient pas d’adapter toute l’histoire déjà parue en manga. Et effectivement, la série a réalisé de nombreuses coupes, modifié certains événements voire changé l’ordre chronologique de ces derniers. La mort de certains personnages est également différente. Cependant, ces changements m’ont dans l’ensemble assez plu : ils s’intègrent relativement bien à l’histoire et permettent surtout une lecture plus fluide des premiers tomes (qui avaient tendance à être assez brouillon).</p>

    Spoiler

    Mon principal regret concerne néanmoins le double maléfique de la princesse Hinoto, un retournement de situation essentiel dans le mange qui tombe complètement à plat dans l’anime à cause d’une apparition tardive et d’un rôle réduit au strict minimum.

    [collapse]

    La réalisation n’a pas non plus le côté poétique de la mise en scène typique de Clamp, même si elle tente de la reproduite de temps à autre (plumes volant dans le ciel, etc), mais dans l’ensemble, elle tient la route. Le design est magnifique, l’animation est de qualité et les musiques très plaisantes. La VF quant à elle se tient, même s’il faut un certain temps pour que les comédiens rentrent dans leurs rôles.

    Bref un petit palmarès que j’estime très représentatif de la richesse des années 2000 en matière d’animation japonaise. Je reparlerai sans doute de mes dernières découvertes pour les années 2010, il est vrai que j’en parler nettement moins sur le forum.

    <p style=”font-family: inherit; caret-color: #000000; color: #000000; font-size: 13px; margin: 0px 0px 1.857em; padding: 0px; border: 0px; vertical-align: baseline;”></p>

     

     

     

     

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #525254

    Pas vu les autres titres, mais je plussoie chère Veggie sur Abenobashi qui sublime une vieille shotengaï de ce quartier populo, et avec beaucoup d’humour !

    Ghost in the shell, Stand Alone Complex, petite merveille également, pêchue et souvent profonde, j’adore cette série ! Les tachikoma valent leur pesant de cacahuètes !

    Veggie11
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    Veggie11 le #525259

    Mais totalement. Par exemple Batman: Assaut sur Arkham est interdit aux moins de treize ans alors qu’il est classé tout publics (!) en France, alors que bon, hum, hum

    Spoiler

    on voit Harley Quinn s’envoyer joyeusement en l’air avec Deadshot ou encore des personnages se faire violemment décapiter !

    [collapse]

    Les américains comme tu dis sont beaucoup plus précautionneux et à cheval sur les limitations d’âges des oeuvres qu’ils sortent en DVD/Blu-Ray. Je pense en tout cas que ta fiche ravira ce cher Kuronoe, celui-ci étant un grand fan de Black Lagoon .

     

    Je reviens juste rapidement sur ce point : j’ai également constaté une très grande passivité des éditeurs concernant les limites d’âge, en particulier dans le domaine de l’animation (encore et toujours). Combien de fois j’ai vu du Batman très violent (Le Masque Rouge…) au rayon enfant à côté de Babar et Maya l’abeille ? On ne peut même pas mettre ça sur le compte ”ça s’adresse à des enfants un peu plus âgés que ceux regardant Babar et Maya”, car même pour des gamins de 10 ans c’est extrêmement brutal et sanglant ! L’animation japonaise n’est pas en reste, les derniers films de Lupin chez Black Box n’ont pas non plus précisé le public et échappent (on espère) aux jeunes mains innocentes uniquement parce que dans les FNUCK, l’animation japonaise est séparée des autres œuvres animées. Bizarrement, Black Box avait par contre signalé ”Public averti” sur les DVD de Junjô Romantica, anime yaoi qui suggère beaucoup de choses sans montrer directement du sexe (même si on a droit à des câlins et quelques positions très claires, le tout reste plutôt soft). À croire que l’homosexualité effraye plus que les décapitations ? Je ne sais plus si BB avait mis ”Public averti” pour Fujiko Mine, où là on a droit à scènes violentes et scènes chaudes.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 ans et 9 mois par Veggie11 Veggie11.
    Geoff34
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    geoff34 le #525734

    https://www.manga-news.com/public/images/dvd/shakugan1.jpg

    Suprise, Shakugan No Shana qui fut édité chez Dybex en son temps va avoir droit à une réédition en Allemagne chez FilmConfect, et plus surprenant, la série aura droit à un nouveau doublage français, cette initiative vient du fait que l’Allemagne est entouré de pays francophone, de nombreux francophone vont acheter des séries en allemagne car on ne trouve pas certaines éditions dans leur pays, l’éditeur FilmConfect semble conscient de cette situation et essaie donc d’offrir une VF pour ce public.

    Xanatos
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    Xanatos le #525814

    Fantastic Children

    Veggie11 a publié il y a quelques jours de cela une fiche pour Planète Jeunesse consacrée à la série animée Fantastic Children:

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3300-fantastic-children.html

    Excellente fiche de ta part comme toujours qui présente bien cette série et l’analyse bien.

    J’ai été intéressé que tu nous parles de ses sources d’inspiration comme du véritable Willelm Conrad Rontgen créateur des rayons X ainsi que de la ville de Angkor de l’ancien empire Khmer.

    Et puis on dirait que le réalisateur a tenu compte des critiques négatives formulées vis à vis de son précédent long métrage lui permettant de corriger le tir sur cette série et lui permettant ainsi de développer davantage les thématiques dont il a voulu traiter dans Fantastic Children.

    Il reste à savoir si le coffret DVD est disponible en occasion à un prix raisonnable, les spéculateurs du net ayant la fâcheuse manie de proposer des éditions DVD rares à des prix prohibitifs honteux et scandaleux !

    C’est vrai en tout cas que malheureusement, la série fit peu parler d’elle lors de sa sortie en France…

     

    PS: il faut aussi que je copie colle nos conversations respectives au sujet des animés des années 2000 dont tu as fait les critiques, d’autant plus que je les ai précieusement sauvegardé !

     

    Veggie11
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    Veggie11 le #525817

    Merci pour ton retour ^^ L’histoire de Fantastic Children est riche en péripéties, en références historiques et en révélations, il y a toujours cette envie d’apprendre les faits autour d’Helga et des Enfants de Béfort. On sent que Nakamura a voulu reprendre les thèmes (du moins une partie) qu’il avait déjà introduits dans ”The Tree of Palme”, mais en profitant pleinement de ce format TV. Au début forcement, on ne sait pas trop vers quoi on se dirige, mais on se rend compte à la fin combien le scénario est vraiment bien écrit.

    Veggie11
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    Veggie11 le #525929

    Parmi les séries phare de la 2e moitié des années 2000, il existe un trio qui pendant longtemps resta désespérément absent du marché francophone. Il s’agit des séries :

    – Denno Coïl
    – Noein
    – Seirei no Moribito

    Depuis, Denno Coïl a enfin pu sortir en vidéo chez Dybex, 14 ans après sa diffusion japonaise, mais les 2 autres restent cruellement inédites. Heureusement, il existe toujours la possibilité de l’import !
    Noein – All the Anime

    C’est ce que j’ai fait et me voilà à parler de Noein, diffusé en 2005 au Japon et réalisé aux studios Satelight. Noein semble suivre l’héritage de la série américaine Sliders (que je ne connais que de nom, c’est un ami qui a fait le lien) : il s’agit d’une histoire de SF centrée sur les mondes parallèles et les distorsions spatio-temporelles et appuyant son intrigue sur les bases de la physique quantique. Si forcément, les prouesses de ces déplacements entre différentes dimensions donnent un côté surnaturel à la série, cette base scientifique leur donne aussi un ton crédible. Mais qu’en est-il de l’histoire ?

    Haruka, 12 ans, est une jeune fille qui termine l’école primaire dans une petite ville du Japon. Elle mène une existence banale, entre ses meilleur(e)s ami(e)s Yû, Ai, Miho et Isami, les cours et la maison familiale qu’elle occupe depuis le divorce de ses parents. Voilà qu’un jour, de la ”neige bleue” commence à tomber sur la ville et d’étranges personnages, revêtus d’amples manteaux noirs (un peu comme dans Fantastic Children au fond), sont repérés par les enfants. Ces individus semblent tout droit venir d’un autre monde ou tout du moins d’une autre dimension, qu’ils traversent à l’aide d’une sorte de câble appelé ”pipeline”. Tous ont pour objectif de mettre la main sur Haruka, désignée comme ”Le Torque du Dragon”, et de la ramener dans leur monde, Lacryma. Haruka serait en effet capable de traverser les différentes dimensions grâce à ce torque (qui n’apparaît que lorsqu’elle se sent en danger) et de modifier le cours des événements. Mais l’un d’eux, Karasu, finit par les trahir pour protéger la jeune fille à laquelle il semble beaucoup tenir. Haruka découvre alors que Lacryma n’est pas le seul monde parallèle cherchant à la récupérer : d’autres intrus, cette fois sous formes de silhouettes ou de vaisseaux mécanisés grotesques, ont pour objectif de la capturer et la ramener dans leur monde : Shangri-La…

    L’intrigue de départ n’est pas très originale ; on retrouve un certain nombre d’éléments déjà entrevus dans d’autres histoires : la jeune fille élue, les mondes parallèles, le futur post-apocalyptique, le personnage masculin chargé de protéger l’héroïne… Cependant, si la base est plutôt classique, son déroulement amène pas mal de bonnes surprises et de rebondissements. La série prend le temps de nous expliquer le fonctionnement de cette traversée des dimensions, leur impact sur l’existence des protagonistes ou le futur et même les conséquences sur le corps humain. De plus, comme expliqué dans un paragraphe précédent, l’apport de la physique quantique pour expliquer ce fonctionnement amène une certaine vraisemblance au récit tout en jouant sur un aspect plus surnaturel.

    La série regroupe pas mal de personnages hauts en couleur (chacun ayant une personnalité bien définie), mais l’intrigue tourne essentiellement autour du trio Haruka – Karasu – Yû. Si Haruka est une jeune fille ordinaire bien que détentrice d’un grand pouvoir, Yû est un garçon de son âge introverti et déprimé depuis que sa mère l’oblige à réussir ses examens pour intégrer un collège prestigieux à Tokyo. Il tentera bien de se rebeller à plusieurs reprises, mais son jeune âge et le manque de moyens freineront forcément ses fugues. Karasu quant à lui est l’antithèse de Yû : d’une dizaine d’années plus âgé, plus expérimenté, plus mûr, ce jeune homme est décidé à protéger Haruka tant qu’il en aura la force. Il s’oppose d’ailleurs violemment au jeune Yû, qu’il accuse d’être faible, geignard et incapable de protéger Haruka, alors que Yû semble pourtant beaucoup l’aimer. Cette mésentente finit même par se transformer en jalousie chez Yû, frustré de voir Haruka en si bonne entente avec un garçon de dix ans plus âgé qu’elle : une situation d’autant plus ubuesque puisqu’on apprendra

    Spoiler

    qu’en réalité, Karasu est la version plus âgée de Yû dans le futur alternatif de Lacryma ! Yû, devenu Karasu lorsqu’il a intégré l’armée, s’en veut de ne pas avoir empêché Haruka de se sacrifier pour l’avenir de Lacryma, menacé de destruction par le monde parallèle Shangri-La, et c’est pour cette raison qu’il tient tant à protéger la version jeune de sa bien-aimée

    [collapse]

    .

    En dépit de certains éléments classiques, Noein propose une histoire riche et complexe mêlant science-fiction et mythologie, cumulant les références culturelles tant littéraires qu’axées sur la pop-culture (Shangri-La, les objets mécanisés qui ressemblent à certaines sculptures hindoues, Lacryma qui évoque le début de la série Uchû Senkan Yamato…); il y en a tant qu’il n’est pas impossible que certaines références m’aient échappée. Si au départ on a l’impression d’avoir une intrigue manichéenne, on se rend compte à la fin que les mauvaises actions ont surtout pour origine un mal-être personnel qui n’a pu être résolu, ce qui fait de Noein une série finalement très psychologique.

    La réalisation est d’excellente facture et n’a pas trop mal vieilli pour une production diffusée en 2005. Les effets 3D notamment sont assez discrets en général et s’intègrent bien à l’image (hormis certains travelling sur la maison d’Haruka et le dragon mécanique) et le chara-design de Takahiro Kishida apporte une touche très originale, bien loin des design stéréotypés que l’on retrouve souvent en animation japonaise. Certaines séquences animées sont proches d’un storyboard tant ils accentuent le côté ”brut” du dessin et donnent ainsi une certaine griffe artistique aux scènes de combat. Un petit regret (mais peut-être est-ce volontaire) concernant quelques séquences surexploitées par les animateurs (les travelling sur la maison d’Haruka, le gros plan sur son œil ou encore l’apparition du torque), alors que le reste de l’animation est de qualité.

    Juste un petit mot rapide sur le doublage japonais (celui que j’ai écouté) : dans l’ensemble il est d’assez bonne facture, on ne retrouve pas de voix criarde typique des anime pour otaku. La seiyû d’Haruka, en revanche, a mon âge et n’avait donc que 16 ans lorsqu’elle interpréta ce rôle. On sent donc un manque d’expérience dans sa prestation, même si à d’autres moments elle s’en sort plutôt honorablement.

    Malgré quelques points perfectibles, Noein mérite bien son statut d’incontournable des années 2000 et je vous encourage vivement à vous tourner vers l’import pour la découvrir (car si la série est inédite en français, elle fut par contre éditée aux USA et en Italie).

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 ans et 8 mois par Veggie11 Veggie11.
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    Veggie11
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    Veggie11 le #525932

    Parmi les séries phare de la 2e moitié des années 2000, il existe un trio qui pendant longtemps resta désespérément absent du marché francophone. Il s’agit des séries :

    – Denno Coïl
    – Noein
    – Seirei no Moribito

    Depuis, Denno Coïl a enfin pu sortir en vidéo chez Dybex, 14 ans après sa diffusion japonaise, mais les 2 autres restent cruellement inédites. Heureusement, il existe toujours la possibilité de l’import !
    Noein – All the Anime

    C’est ce que j’ai fait et me voilà à parler de Noein, diffusé en 2005 au Japon et réalisé aux studios Satelight. Noein semble suivre l’héritage de la série américaine Sliders (que je ne connais que de nom, c’est un ami qui a fait le lien) : il s’agit d’une histoire de SF centrée sur les mondes parallèles et les distorsions spatio-temporelles et appuyant son intrigue sur les bases de la physique quantique. Si forcément, les prouesses de ces déplacements entre différentes dimensions donnent un côté surnaturel à la série, cette base scientifique leur donne aussi un ton crédible. Mais qu’en est-il de l’histoire ?

    Haruka, 12 ans, est une jeune fille qui termine l’école primaire dans une petite ville du Japon. Elle mène une existence banale, entre ses meilleur(e)s ami(e)s Yû, Ai, Miho et Isami, les cours et la maison familiale qu’elle occupe depuis le divorce de ses parents. Voilà qu’un jour, de la ”neige bleue” commence à tomber sur la ville et d’étranges personnages, revêtus d’amples manteaux noirs (un peu comme dans Fantastic Children au fond), sont repérés par les enfants. Ces individus semblent tout droit venir d’un autre monde ou tout du moins d’une autre dimension, qu’ils traversent à l’aide d’une sorte de câble appelé ”pipeline”. Tous ont pour objectif de mettre la main sur Haruka, désignée comme ”Le Torque du Dragon”, et de la ramener dans leur monde, Lacryma. Haruka serait en effet capable de traverser les différentes dimensions grâce à ce torque (qui n’apparaît que lorsqu’elle se sent en danger) et de modifier le cours des événements. Mais l’un d’eux, Karasu, finit par les trahir pour protéger la jeune fille à laquelle il semble beaucoup tenir. Haruka découvre alors que Lacryma n’est pas le seul monde parallèle cherchant à la récupérer : d’autres intrus, cette fois sous formes de silhouettes ou de vaisseaux mécanisés grotesques, ont pour objectif de la capturer et la ramener dans leur monde : Shangri-La…

    L’intrigue de départ n’est pas très originale ; on retrouve un certain nombre d’éléments déjà entrevus dans d’autres histoires : la jeune fille élue, les mondes parallèles, le futur post-apocalyptique, le personnage masculin chargé de protéger l’héroïne… Cependant, si la base est plutôt classique, son déroulement amène pas mal de bonnes surprises et de rebondissements. La série prend le temps de nous expliquer le fonctionnement de cette traversée des dimensions, leur impact sur l’existence des protagonistes ou le futur et même les conséquences sur le corps humain. De plus, comme expliqué dans un paragraphe précédent, l’apport de la physique quantique pour expliquer ce fonctionnement amène une certaine vraisemblance au récit tout en jouant sur un aspect plus surnaturel.

    La série regroupe pas mal de personnages hauts en couleur (chacun ayant une personnalité bien définie), mais l’intrigue tourne essentiellement autour du trio Haruka – Karasu – Yû. Si Haruka est une jeune fille ordinaire bien que détentrice d’un grand pouvoir, Yû est un garçon de son âge introverti et déprimé depuis que sa mère l’oblige à réussir ses examens pour intégrer un collège prestigieux à Tokyo. Il tentera bien de se rebeller à plusieurs reprises, mais son jeune âge et le manque de moyens freineront forcément ses fugues. Karasu quant à lui est l’antithèse de Yû : d’une dizaine d’années plus âgé, plus expérimenté, plus mûr, ce jeune homme est décidé à protéger Haruka tant qu’il en aura la force. Il s’oppose d’ailleurs violemment au jeune Yû, qu’il accuse d’être faible, geignard et incapable de protéger Haruka, alors que Yû semble pourtant beaucoup l’aimer. Cette mésentente finit même par se transformer en jalousie chez Yû, frustré de voir Haruka en si bonne entente avec un garçon de dix ans plus âgé qu’elle : une situation d’autant plus ubuesque puisqu’on apprendra

    Spoiler

    qu’en réalité, Karasu est la version plus âgée de Yû dans le futur alternatif de Lacryma ! Yû, devenu Karasu lorsqu’il a intégré l’armée, s’en veut de ne pas avoir empêché Haruka de se sacrifier pour l’avenir de Lacryma, menacé de destruction par le monde parallèle Shangri-La, et c’est pour cette raison qu’il tient tant à protéger la version jeune de sa bien-aimée

    [collapse]

    . Ce trio que tout semble tout opposer devient assez vite attachant après quelques épisodes et même si la relation trouble entre Karasu (qui a la vingtaine) et Haruka (qui en a 12) peut forcément déranger, les scénaristes ne se permettent jamais le moindre écart.

    En dépit de certains éléments classiques, Noein propose une histoire riche et complexe mêlant science-fiction et mythologie, cumulant les références culturelles tant littéraires qu’axées sur la pop-culture (Shangri-La, les objets mécanisés qui ressemblent à certaines sculptures hindoues, Lacryma qui évoque le début de la série Uchû Senkan Yamato…); il y en a tant qu’il n’est pas impossible que certaines références m’aient échappée. Si au départ on a l’impression d’avoir une intrigue manichéenne, on se rend compte à la fin que les mauvaises actions ont surtout pour origine un mal-être personnel qui n’a pu être résolu, ce qui fait de Noein une série finalement très psychologique.

    La réalisation est d’excellente facture et n’a pas trop mal vieilli pour une production diffusée en 2005. Les effets 3D notamment sont assez discrets en général et s’intègrent bien à l’image (hormis certains travelling sur la maison d’Haruka et le dragon mécanique) et le chara-design de Takahiro Kishida apporte une touche très originale, bien loin des design stéréotypés que l’on retrouve souvent en animation japonaise. Certaines séquences animées sont proches d’un storyboard tant ils accentuent le côté ”brut” du dessin et donnent ainsi une certaine griffe artistique aux scènes de combat. Un petit regret (mais peut-être est-ce volontaire) concernant quelques séquences surexploitées par les animateurs (les travelling sur la maison d’Haruka, le gros plan sur son œil ou encore l’apparition du torque), alors que le reste de l’animation est de qualité.

    Juste un petit mot rapide sur le doublage japonais (celui que j’ai écouté) : dans l’ensemble il est d’assez bonne facture, on ne retrouve pas de voix criarde typique des anime pour otaku. La seiyû d’Haruka, en revanche, a mon âge et n’avait donc que 16 ans lorsqu’elle interpréta ce rôle pourtant principal. On sent un manque d’expérience dans sa prestation, même si à d’autres moments elle s’en sort plutôt honorablement.

    Malgré quelques points perfectibles, Noein mérite bien son statut d’incontournable des années 2000 et je vous encourage vivement à vous tourner vers l’import pour la découvrir (car si la série est inédite en français, elle fut par contre éditée aux USA et en Italie).

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #525977

    Malgré quelques points perfectibles, Noein mérite bien son statut d’incontournable des années 2000 et je vous encourage vivement à vous tourner vers l’import pour la découvrir (car si la série est inédite en français, elle fut par contre éditée aux USA et en Italie).

    Je passe par là par hasard (merci la procrastination haha), et ça me fait plaisir de voir cette critique de Noein ! 😀
    Le statut “incontournable” me semble totalement abusif vu qu’à l’époque personne ne semblait connaître, même en karaoké Epita avec des otakus durs de durs, on n’avait jamais la primeur de voir l’opening. Pourtant il est vraiment étrange dans la mélodie ; même si on ne regarde pas nécessairement l’anime derrière, il mérite de passer à l’écran et d’être chanté, ne serait-ce que pour le challenge !
    J’ai repensé à cette série en voyant Stars Align l’an dernier, puisqu’il s’agit du même créateur. Et force est de constater que 13 ou 14 ans après (j’avais vu Noein en 2007 ou 2008), je n’en garde quasiment aucun souvenir. En lisant la critique, je me suis souvenue de l’histoire de Yû et Karasu, juste avant d’ouvrir le spoiler. Je me rappelle aussi le torque, et la mère de Haruka, qui il me semble était assez “libre penseuse”. Et j’avais aimé suivre les épisodes. Mais du coup, à moins que ma mémoire soit vraiment pourrie ( 😆 ), on ne peut pas dire que Noein laisse un souvenir impérissable ! A côté de ça, je me souviens TRES bien d’anime comme D.Gray-Man, ou même de Natsume Yuujinchou (dans ses grandes lignes).

    Veggie11
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    Veggie11 le #525978

    Pour la communauté anglo-saxonne en tout cas, Noein est considéré comme un anime à voir dans le registre SF des années 2000 (et d’ailleurs ils ont eu plusieurs éditions, y compris en Blu-Ray). Vu qu’en France on ne l’a jamais eu, c’est normal que les gens en parlent beaucoup moins (mais il est connu des fans).

    Dans mes critères, grosse amatrice de SF que je suis, oui Noein est un anime qui mérite d’être vu au moins une fois, ne serait-ce que pour ses prises de risque (chara-design moins typé, scénario basé sur les théories de la physique quantique). Je ne peux rien dire pour D Gray Man, je n’ai jamais vu l’anime (rien ne m’attire dedans), mais je sais qu’il est pas mal resté dans les mémoires des amateurs du genre gothique/shônen d’action (c’est à peu près ça si je me souviens bien ?).

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #525979

    X Clamp X de Clamp <p style=”caret-color: #000000; color: #000000; font-family: inherit; margin: 0px 0px 1.857em; padding: 0px; border: 0px; vertical-align: baseline;”>Voilà donc enfin cette adaptation d’un manga que je suis depuis déjà 15 ans ! Pendant longtemps, je n’ai pas trop su comment m’y mettre, je savais que la série avait l’avantage de proposer une fin, mais je craignais que sa durée (24 épisodes + 1 OAV) ne permettraient pas d’adapter toute l’histoire déjà parue en manga. Et effectivement, la série a réalisé de nombreuses coupes, modifié certains événements voire changé l’ordre chronologique de ces derniers. La mort de certains personnages est également différente. Cependant, ces changements m’ont dans l’ensemble assez plu : ils s’intègrent relativement bien à l’histoire et permettent surtout une lecture plus fluide des premiers tomes (qui avaient tendance à être assez brouillon).</p>

    J’ai oublié de rebondir là-dessus, j’ose pas éditer mon post précédent alors je fais un nouveau message !
    Pour le coup, X c’est un anime que j’ai adoré et que j’adore me refaire de temps à autres. Hélas, j’avais acheté le coffret Déclic à 10€, ne sachant à l’époque dans quoi je mettais les pieds (je trouvais le chara design de CLAMP, période ancienne, assez moche… Ciel que j’étais bête !)… De ce fait, je n’ai jamais entendu la version japonaise, car le coffret ne comportait que le doublage français. Je me promets toujours d’y rémedier, et ça traîne depuis… X temps haha (je vais pas tarder à sortir ->>>).

    Juste, par raport au post ci-dessus, j’aimerai rajouter que la flamboyance des OST, et notamment du thème Sadame qu’on entend à tout bout de champ. Alors certes, Naoki Satou aurait pu en produire quelques autres de marquants pour diversifier vraiment, mais Sadame… Quel coup de génie ! Pas plus tard qu’il y a trois jours, j’en faisais encore une cure en écrivant. Notez qu’il y a la version épique, et la piano triste et tout aussi belle. Un vrai bonheur pour les oreilles.

    Sadame, original
    Version piano !

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #525980

    Dans mes critères, grosse amatrice de SF que je suis, oui Noein est un anime qui mérite d’être vu au moins une fois, ne serait-ce que pour ses prises de risque (chara-design moins typé, scénario basé sur les théories de la physique quantique).

    Oui voilà, j’avais vu Noein à cause de son chara-design. C’est l’argument n°1 qui m’avait poussé à découvrir. J’ai aussi vu Sliders que tu cites (c’était toute mon adolescence :D), et je crois pas avoir fait le rapprochement à l’époque. Les mondes parallèles, c’est assez commun… Au contraire de Noein, je me souviens très bien de certains épisodes de Sliders, d’ailleurs. Je crois qu’on a tous été trauma par le portail !  (ceux qui avaient suivi comprendront xD)

    Je ne peux rien dire pour D Gray Man, je n’ai jamais vu l’anime (rien ne m’attire dedans), mais je sais qu’il est pas mal resté dans les mémoires des amateurs du genre gothique/shônen d’action (c’est à peu près ça si je me souviens bien ?).

    Oui tout à fait, c’est du gothique shônen.  J’ai souvent envie de me le refaire d’ailleurs, car j’en garde de merveilleux souvenirs, beaucoup de suspense et des scènes très très marquantes. Par certains aspect, je trouve que Demon Slayers/Kimetsu no Yaiba en a hérité, notamment au niveau des antagonistes.

    D.Gray-Man est toujours une licence “vivante” par ailleurs, puisque le manga est toujours en cours. Il y a eu l’adaptation récente D.Gray-Man Hallow pour l’un des arcs ultérieurs à l’ancienne série. Les volumes papiers sortent toujours mais à un rythme plus que sporadique depuis la maladie de Katsura Hoshino… Elle n’a jamais vraiment repris son ancien rythme, et son trait en a pris un sérieux coup.

    Veggie11
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    Veggie11 le #528056

    Kurenai (Brain’s Base, 2008)

    Kurenai, une nouveauté Kazé!, 04 Mai 2010 - Manga news

    Sympathique petite série mêlant thriller (plutôt gore) et tranche de vie autour d’un duo attendrissant. Shinkurô alias Kurenai est un jeune lycéen en apparence ordinaire, qui a plutôt tendance à se laisser marcher sur les pieds par ses camarades féminines et mener par le bout du nez par tout un groupe de femmes plus âgées (oui ça fait très harem manga, mais j’y reviendrai). En secret, il collabore en fait avec Benika, une ancienne garde du corps d’une richissime famille d’industriels, et occupe le rôle de ”médiateur” auprès des clans mafieux. En gros, le jeune homme est chargé de calmer les règlements de compte et bagarres par le dialogue (et si nécessaire par les poings, même s’il préfère l’éviter) puis de trouver un consensus entre les deux partis. Un jour, sa patronne lui trouve une nouvelle mission bien différente : assurer la protection d’une petite fille de 7 ans, Murasaki Kuôin, héritière de cette prestigieuse famille d’industriels. Au départ prétentieuse, capricieuse et irascible, Murasaki va peu à peu s’attacher à Shinkurô, qui découvrira alors un secret bien gardé autour de l’enfant.

     

    Je n’ai pas lu le manga paru à l’époque chez Asuka/Kazé Manga (Kazé éditant également l’anime comme ils en avaient l’habitude à l’époque), néanmoins aux dires d’Arachnée sur sa fiche Planète Jeunesse, l’anime se distancerait du manga en proposant un grand nombre de scènes du quotidien (repas entre amis, courses, etc.) et cet aspect me plaît énormément. Il permet ainsi de développer la relation entre les deux protagonistes et la petite troupe d’amis qui se réunira autour d’eux, sans pour autant négliger la gravité des événements futurs. Comme je le disais plus haut, la série met en scène un nombre importants de personnages féminins qui tournent autour de Shinkurô, rappelant ainsi pas mal de séries ”harem” où le protagoniste masculin est l’objet d’attentions particulières de la part de tout un troupeau de filles. Heureusement, cet aspect n’est pas très envahissant ici et ne mène jamais à des scènes classiques de déshabillage ou d’irruption dans les bains pour femmes. Et si Murasaki semble elle-même intéressée par Shinkurô, cela reste des sentiments d’un enfant pour quelqu’un de plus âgé et l’inverse ne se produit jamais. Il n’y a donc aucune scène graveleuse ou douteuse autour de la petite fille, sinon quelques réflexions humoristiques de la part des voisines fréquentant Shinkurô. La série creuse d’ailleurs un peu durant un épisode la difficulté que sont les relations entre hommes et femmes, ainsi que le sacrifice qu’une femme se sent obligée de faire pour conserver l’amour de son petit-ami.

    Le seul élément gênant de la série est finalement le secret de Murasaki. Si bien sûr ce secret provoque l’indignation de Shinkurô et est vivement combattu ensuite par ce dernier, il pose cependant des questions de cohérence réaliste :

    Spoiler

    Comment imaginer un seul instant, en connaissant le cas d’autres familles l’ayant pratiqué, qu’une famille se mariant entre-eux ne connaisse pas de problèmes génétiques de consanguinité sur plusieurs générations, d’autant que les filles sacrifiées pour ces unions sont obligées de devenir mères extrêmement jeunes ?

    [collapse]

    . Je tiens donc à mettre en garde les potentiels intéressés qu’il ne sera pas facile d’appréhender ce fameux secret qui touche à un véritable tabou (et ce même si ce sujet est vivement dénoncé).

    Sur le plan technique, Kurenai ne se distingue pas des masses de la vague des anime du milieu des années 2000, mais Brain’s Base fait son boulot de manière honorable avec quelques jolies séquences d’action. La VO quant à elle est plutôt agréable, Murasaki notamment ayant une voix très jolie proche de celle d’un enfant et non une voix aiguë désagréable pour les oreilles. J’ai bien tenté la VF de Kaze, hélas malgré la présence de comédiens que j’apprécie normalement (Christine Paris, Laurence Bréheret, Bruno Méyère…) et un doublage signé Wantake, le résultat laisse franchement à désirer. Les comédiens jouent souvent faux à mes oreilles et le mixage lui-même n’est pas à la hauteur. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais tout sonne très ”studio” sans remontage définitif.

    Si je conseille Kurenai ? Oui si vous aimez le thriller et si le côté Tranche de vie saura vous amuser, car ces scènes quotidiennes sont vraiment le point fort de l’anime. Ce n’est pas un incontournable des années 2000, mais il mérite un petit coup d’oeil.

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