Fan des années 2000, fan jusqu'au bout des cils

17 sujets de 561 à 577 (sur un total de 577)

Posté dans : Anime & Animation

  • Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #529203

    Kiddy Grade , du Studio Gonzo, date de 2006. J’ai trouvé le DVD 1 soldé à 5 euros et j’ai voulu voir ce que cela donne.

    Bilan très mitigé. On remarque une bonne recherche sur le scénario, nullement simpliste, des méchas de S.-F. pas mal pour l’époque, une animation assez nerveuse dans l’action, et le rythme est maintenu par des ellipses. Dans un lointain futur à planètes toutes colonisées (ça me fait beaucoup rire par rapport à l’énorme difficulté !), Eclair et Lumière, dont les noms sont en français aussi dans la VO, sont deux super-agents féminines d’une unité spéciale de maintien de l’ordre dans la galaxie. Leurs missions d’escorte de prisonniers dangereux ou de lutte contre une tentaculaire compagnie d’assurances sont bien agencées et spectaculaires. Eclair, d’âge mineure (17 ans) combat avec une vélocité extraordinaire et dispose d’un bâton de rouge à lèvres qui trace dans l’air des rubans de ligotage et qui “efface” les serrures magnétiques de ce monde. Lumière, au look de 12 ans, en posant les mains au sol envoie un réseau d’exploration des systèmes électroniques et les désactive.

    Dommage cependant que les succès de nos héroïnes paraissent souvent artificiels. Et aussi que leurs tenues un peu affriolantes frôlent les complaisances fan-service envers gamines. Même si ce n’est pas les systématiques plans-culottes du Studio Fantasia, on en remarque. Ces clins d’oeil vieillissent très mal en ce moment, on a changé d’époque, c’est un vieux qui vous le confirme !

    Et Déclic Image a foiré sur le graphisme du titre des jaquettes : on croit y lire “Kiddy Krade” et non “Grade” ! Espérons que ce n’est pas voulu…

    Xanatos
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    Xanatos le #531698

    A Tree of Palme

    Nouvelle fiche de Arachnée consacrée à un film d’animation japonais à la fois méconnu et controversé : A tree of Palme de Takashi Nakamura !

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3239-a-tree-of-palme-ou-reves-d-androide.html

    Excellente fiche de ta part comme toujours Arachnée 🙂 .

    Le thème m’a fait effectivement penser au conte de Collodi, en l’occurence Pinocchio mais le long métrage n’est sûrement pas une décalcomanie de cette oeuvre originale et semble traiter de thèmes fort intéressants. Et il semblerait en effet que le film ait été réhabilité auprès de certains critiques, lui qui fut tant vilipendé à sa sortie !

    En tout cas, bien qu’il divise les avis, tu m’as donné envie de le voir ! 😀

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #531767

    Depuis septembre j’étais à fond dans Kyou Kara Maoh. Je dis « j’étais », car j’ai fini les 122 épisodes (anime + OAV) voilà 3 jours, et depuis ma vie est vide de sens… Heureusement, il y a trouze mille romans et manga pour me permettre de continuer. 😆

    KKM, quézako ?

    « Un truc que personne connaît et dont personne se souvient » (copyright la personne qui m’en a parlé), « mais dont je suis super fan ! »

    Concrètement c’est l’histoire de Yuuri Shibuya, un lycéen tout à fait ordinaire. En défendant l’un de ses camarades victime de racket, il se retrouve la tête plongée dans les toilettes… Lorsque soudain, la cuvette l’aspire vers un autre monde ! Un monde où tous les gens sont beaux gosses, portent des prénoms allemands bien durs à retenir (au début), vivent dans des énormes châteaux, montent des chevaux aux proportions dégueulasses, et où des squelettes affublés d’ailes de chauve-souris volent dans le ciel… Notre Yuuri national apprend qu’il serait un Mazoku (un démon). Même qu’il serait le Maoh, alias le roi-démon, rien que ça !

    Très vite, Yuuri se retrouve entouré de moult personnes, affublé d’un fiancé qu’il a demandé en fiançailles « par erreur » (faut dire que les coutumes du Shinmakoku – le royaume des « démons » – sont fichtrement bizarres !), et essaye de remplir tant bien que mal sa tâche de dirigeant. C’est l’occasion de se payer de bonnes tranches de rire quand découvre avec lui des traditions ou une faune bien WTF (le panda des sables ?! le koala géant ?!), surtout que Yuuri est un Japonais bien terre-à-terre et pas exampt d’un bon second degré. Je crois que les livres sont encore plus croustillants : Yuuri croit avoir affaire à des cosplayeurs au début, ou se trouver dans un parc à thème. L’autrice multiplie les références avec des acteurs, des références modernes. Les comparaisons sont franchement tordantes !

    Et puis, au fur et à mesure, on commence à se prendre les pieds dans le tapis : de vrais enjeux apparaissent, des intrigues politiques, notre bon roi Yuuri essaie de maintenir la paix coûte que coûte… Ce n’est pas facile, car le Shinmakoku est marqué par des millénaires de guerres diverses, en particulier avec les royaumes humains. Voilà qu’on commence à trembler pour nos personnages, à enchaîner les épisodes… Mais même les intrigues plus sérieuses, les passages émouvants n’ôtent pas la fantaisie à l’ensemble, et l’on revient régulièrement à la légèreté. Dans ces arc narratifs, la profondeur progressivement donnée à chaque personnage, je trouve qu’on sent vraiment le travail de l’écrivaine derrière ! J’ai adoré les épisodes avec la mère de Greta, l’avatar enfantine d’Ulrike ou la reine Alazon (à la toute fin), tellement touchants et justes.

    Ne regardez pas ça pour la qualité de l’animation, le début est particulièrement mauvais ! 😆

    Ça se corrige à mesure des épisodes, jusqu’à atteindre un niveau honorable.

    Côté graphismes je trouve à l’ensemble un aspect délicieusement shôjo des années 2000 (c’est normal en fait, c’est la décennie de publication). Ça se voit dans la forme des visages et des lèvres, je sais pas si vous voyez ?

    Oh, et vous allez avoir un déballage de persos masculins au début (des BG de différentes sortes), nous vous affolez pas, c’est normal. Ensuite vous aurez la reine Celi, Anissina ou encore les maids Pasta, Lasagna et Sangria jamais avares de commentaires (oui oui, elles s’appellent vraiment comme ça), les femmes là-dedans ne manquent pas de caractère. 😆

    Dybex avait sorti les 39 premiers épisodes en coffret, mais ils n’ont pas sorti le reste ! Une seule solution pour les voir : le fansub (hé oui). Mais ça vaut le coup de donner dans le Tipiak (expression des années 2000) : j’ai adoré l’arc Shinou avec les coffres, c’est vraiment mon préféré !!! *_* Et l’arc Saralegui était super aussi – et puis, ne parlons pas des OAV, Kyou Kara Maoh R. Si comme moi vous êtes fan de Wolfram, vous allez être servi.

    Au Japon ils ont récemment annoncé un nouveau manga pour la franchise, Kyou Kara Maoh S !

    A noter qu’à la base c’est une série de romans de Tomo Takabayashi qui compte 22 bouquins, quand même !

    Y’a même eu un jeu sur PS2.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #531768

    Depuis septembre j’étais à fond dans Kyou Kara Maoh. Je dis « j’étais », car j’ai fini les 122 épisodes (anime + OAV) voilà 3 jours, et depuis ma vie est vide de sens… Heureusement, il y a trouze mille romans et manga pour me permettre de continuer. 😆

    KKM, quézako ?

    « Un truc que personne connaît et dont personne se souvient » (copyright la personne qui m’en a parlé), « mais dont je suis super fan ! »

    Concrètement c’est l’histoire de Yuuri Shibuya, un lycéen tout à fait ordinaire. En défendant l’un de ses camarades victime de racket, il se retrouve la tête plongée dans les toilettes… Lorsque soudain, la cuvette l’aspire vers un autre monde ! Un monde où tous les gens sont beaux gosses, portent des prénoms allemands bien durs à retenir (au début), vivent dans des énormes châteaux, montent des chevaux aux proportions dégueulasses, et où des squelettes affublés d’ailes de chauve-souris volent dans le ciel… Notre Yuuri national apprend qu’il serait un Mazoku (un démon). Même qu’il serait le Maoh, alias le roi-démon, rien que ça !

    Très vite, Yuuri se retrouve entouré de moult personnes, affublé d’un fiancé qu’il a demandé en fiançailles « par erreur » (faut dire que les coutumes du Shinmakoku – le royaume des « démons » – sont fichtrement bizarres !), et essaye de remplir tant bien que mal sa tâche de dirigeant. C’est l’occasion de se payer de bonnes tranches de rire quand découvre avec lui des traditions ou une faune bien WTF (le panda des sables ?! le koala géant ?!), surtout que Yuuri est un Japonais bien terre-à-terre et pas exampt d’un bon second degré. Je crois que les livres sont encore plus croustillants : Yuuri croit avoir affaire à des cosplayeurs au début, ou se trouver dans un parc à thème. L’autrice multiplie les références avec des acteurs, des références modernes. Les comparaisons sont franchement tordantes !

    Et puis, au fur et à mesure, on commence à se prendre les pieds dans le tapis : de vrais enjeux apparaissent, des intrigues politiques, notre bon roi Yuuri essaie de maintenir la paix coûte que coûte… Ce n’est pas facile, car le Shinmakoku est marqué par des millénaires de guerres diverses, en particulier avec les royaumes humains. Voilà qu’on commence à trembler pour nos personnages, à enchaîner les épisodes… Mais même les intrigues plus sérieuses, les passages émouvants n’ôtent pas la fantaisie à l’ensemble, et l’on revient régulièrement à la légèreté. Dans ces arc narratifs, la profondeur progressivement donnée à chaque personnage, je trouve qu’on sent vraiment le travail de l’écrivaine derrière ! J’ai adoré les épisodes avec la mère de Greta, l’avatar enfantine d’Ulrike ou la reine Alazon (à la toute fin), tellement touchants et justes.

    Ne regardez pas ça pour la qualité de l’animation, le début est particulièrement mauvais ! 😆

    Ça se corrige à mesure des épisodes, jusqu’à atteindre un niveau honorable.

    Côté graphismes je trouve à l’ensemble un aspect délicieusement shôjo des années 2000 (c’est normal en fait, c’est la décennie de publication). Ça se voit dans la forme des visages et des lèvres, je sais pas si vous voyez ?

    Oh, et vous allez avoir un déballage de persos masculins au début (des BG de différentes sortes), nous vous affolez pas, c’est normal. Ensuite vous aurez la reine Celi, Anissina ou encore les maids Pasta, Lasagna et Sangria jamais avares de commentaires (oui oui, elles s’appellent vraiment comme ça), les femmes là-dedans ne manquent pas de caractère. 😆

    Dybex avait sorti les 39 premiers épisodes en coffret, mais ils n’ont pas sorti le reste ! Une seule solution pour les voir : le fansub (hé oui). Mais ça vaut le coup de donner dans le Tipiak (expression des années 2000) : j’ai adoré l’arc Shinou avec les coffres, c’est vraiment mon préféré !!! *_* Et l’arc Saralegui était super aussi – et puis, ne parlons pas des OAV, Kyou Kara Maoh R. Si comme moi vous êtes fan de Wolfram, vous allez être servi.

    Au Japon ils ont récemment annoncé un nouveau manga pour la franchise, Kyou Kara Maoh S !

    A noter qu’à la base c’est une série de romans de Tomo Takabayashi qui compte 22 bouquins, quand même !

    Y’a même eu un jeu sur PS2.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #531769

    Edit : Faut que je change la première phrase, sinon le forum me prendra pas ma modif, tralalalalala…

    *****

    Depuis septembre j’étais à fond dans Kyou Kara Maoh. Je dis « j’étais », car j’ai fini les 122 épisodes (anime + OAV) voilà 3 jours, et depuis ma vie est vide de sens… Heureusement, il y a trouze mille romans et manga pour me permettre de continuer. 😆

    KKM, quézako ?

    « Un truc que personne connaît et dont personne se souvient » (copyright la personne qui m’en a parlé), « mais dont je suis super fan ! »

    Concrètement c’est l’histoire de Yuuri Shibuya, un lycéen tout à fait ordinaire. En défendant l’un de ses camarades victime de racket, il se retrouve la tête plongée dans les toilettes… Lorsque soudain, la cuvette l’aspire vers un autre monde ! Un monde où tous les gens sont beaux gosses, portent des prénoms allemands bien durs à retenir (au début), vivent dans des énormes châteaux, montent des chevaux aux proportions dégueulasses, et où des squelettes affublés d’ailes de chauve-souris volent dans le ciel… Notre Yuuri national apprend qu’il serait un Mazoku (un démon). Même qu’il serait le Maoh, alias le roi-démon, rien que ça !

    Très vite, Yuuri se retrouve entouré de moult personnes, affublé d’un fiancé qu’il a demandé en fiançailles « par erreur » (faut dire que les coutumes du Shinmakoku – le royaume des « démons » – sont fichtrement bizarres !), et essaye de remplir tant bien que mal sa tâche de dirigeant. C’est l’occasion de se payer de bonnes tranches de rire quand découvre avec lui des traditions ou une faune bien WTF (le panda des sables ?! le koala géant ?!), surtout que Yuuri est un Japonais bien terre-à-terre et pas exampt d’un bon second degré. Je crois que les livres sont encore plus croustillants : Yuuri croit avoir affaire à des cosplayeurs au début, ou se trouver dans un parc à thème. L’autrice multiplie les références avec des acteurs, des références modernes. Les comparaisons sont franchement tordantes !

    Et puis, au fur et à mesure, on commence à se prendre les pieds dans le tapis : de vrais enjeux apparaissent, des intrigues politiques, notre bon roi Yuuri essaie de maintenir la paix coûte que coûte… Ce n’est pas facile, car le Shinmakoku est marqué par des millénaires de guerres diverses, en particulier avec les royaumes humains. Voilà qu’on commence à trembler pour nos personnages, à enchaîner les épisodes… Mais même les intrigues plus sérieuses, les passages émouvants n’ôtent pas la fantaisie à l’ensemble, et l’on revient régulièrement à la légèreté. Dans ces arc narratifs, la profondeur progressivement donnée à chaque personnage, je trouve qu’on sent vraiment le travail de l’écrivaine derrière ! J’ai adoré les épisodes avec la mère de Greta, l’avatar enfantine d’Ulrike ou la reine Alazon (à la toute fin), tellement touchants et justes.

    Ne regardez pas ça pour la qualité de l’animation, le début est particulièrement mauvais ! 😆

    Ça se corrige à mesure des épisodes, jusqu’à atteindre un niveau honorable.

    Côté graphismes je trouve à l’ensemble un aspect délicieusement shôjo des années 2000 (c’est normal en fait, c’est la décennie de publication). Ça se voit dans la forme des visages et des lèvres, je sais pas si vous voyez ?

    Oh, et vous allez avoir un déballage de persos masculins au début (des BG de différentes sortes), nous vous affolez pas, c’est normal. Ensuite vous aurez la reine Celi, Anissina ou encore les maids Pasta, Lasagna et Sangria jamais avares de commentaires (oui oui, elles s’appellent vraiment comme ça), les femmes là-dedans ne manquent pas de caractère. 😆

    Dybex avait sorti les 39 premiers épisodes en coffret, mais ils n’ont pas sorti le reste ! Une seule solution pour les voir : le fansub (hé oui). Mais ça vaut le coup de donner dans le Tipiak (expression des années 2000) : j’ai adoré l’arc Shinou avec les coffres, c’est vraiment mon préféré !!! *_* Et l’arc Saralegui était super aussi – et puis, ne parlons pas des OAV, Kyou Kara Maoh R. Si comme moi vous êtes fan de Wolfram, vous allez être servi.

    Au Japon ils ont récemment annoncé un nouveau manga pour la franchise, Kyou Kara Maoh S !

    A noter qu’à la base c’est une série de romans de Tomo Takabayashi qui compte 22 bouquins, quand même !

    Y’a même eu un jeu sur PS2.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #531770

    Depuis septembre j’étais à fond dans Kyou Kara Maoh. Je dis « j’étais », car j’ai fini les 122 épisodes (anime + OAV) voilà 3 jours, et depuis ma vie est vide de sens… Heureusement, il y a trouze mille romans et manga pour me permettre de continuer. 😆

    KKM, quézako ?

    « Un truc que personne connaît et dont personne se souvient » (copyright la personne qui m’en a parlé), « mais dont je suis super fan ! »

    Concrètement c’est l’histoire de Yuuri Shibuya, un lycéen tout à fait ordinaire. En défendant l’un de ses camarades victime de racket, il se retrouve la tête plongée dans les toilettes… Lorsque soudain, la cuvette l’aspire vers un autre monde ! Un monde où tous les gens sont beaux gosses, portent des prénoms allemands bien durs à retenir (au début), vivent dans des énormes châteaux, montent des chevaux aux proportions dégueulasses, et où des squelettes affublés d’ailes de chauve-souris volent dans le ciel… Notre Yuuri national apprend qu’il serait un Mazoku (un démon). Même qu’il serait le Maoh, alias le roi-démon, rien que ça !

    Très vite, Yuuri se retrouve entouré de moult personnes, affublé d’un fiancé qu’il a demandé en fiançailles « par erreur » (faut dire que les coutumes du Shinmakoku – le royaume des « démons » – sont fichtrement bizarres !), et essaye de remplir tant bien que mal sa tâche de dirigeant. C’est l’occasion de se payer de bonnes tranches de rire quand découvre avec lui des traditions ou une faune bien WTF (le panda des sables ?! le koala géant ?!), surtout que Yuuri est un Japonais bien terre-à-terre et pas exampt d’un bon second degré. Je crois que les livres sont encore plus croustillants : Yuuri croit avoir affaire à des cosplayeurs au début, ou se trouver dans un parc à thème. L’autrice multiplie les références avec des acteurs, des références modernes. Les comparaisons sont franchement tordantes !

    Et puis, au fur et à mesure, on commence à se prendre les pieds dans le tapis : de vrais enjeux apparaissent, des intrigues politiques, notre bon roi Yuuri essaie de maintenir la paix coûte que coûte… Ce n’est pas facile, car le Shinmakoku est marqué par des millénaires de guerres diverses, en particulier avec les royaumes humains. Voilà qu’on commence à trembler pour nos personnages, à enchaîner les épisodes… Mais même les intrigues plus sérieuses, les passages émouvants n’ôtent pas la fantaisie à l’ensemble, et l’on revient régulièrement à la légèreté. Dans ces arc narratifs, la profondeur progressivement donnée à chaque personnage, je trouve qu’on sent vraiment le travail de l’écrivaine derrière ! J’ai adoré les épisodes avec la mère de Greta, l’avatar enfantine d’Ulrike ou la reine Alazon (à la toute fin), tellement touchants et justes.

    Ne regardez pas ça pour la qualité de l’animation, le début est particulièrement mauvais ! 😆

    Ça se corrige à mesure des épisodes, jusqu’à atteindre un niveau honorable.

    Côté graphismes je trouve à l’ensemble un aspect délicieusement shôjo des années 2000 (c’est normal en fait, c’est la décennie de publication). Ça se voit dans la forme des visages et des lèvres, je sais pas si vous voyez ?

    Oh, et vous allez avoir un déballage de persos masculins au début (des BG de différentes sortes), nous vous affolez pas, c’est normal. Ensuite vous aurez la reine Celi, Anissina ou encore les maids Pasta, Lasagna et Sangria jamais avares de commentaires (oui oui, elles s’appellent vraiment comme ça), les femmes là-dedans ne manquent pas de caractère. 😆

    Dybex avait sorti les 39 premiers épisodes en coffret, mais ils n’ont pas sorti le reste ! Une seule solution pour les voir : le fansub (hé oui). Mais ça vaut le coup de donner dans le Tipiak (expression des années 2000) : j’ai adoré l’arc Shinou avec les coffres, c’est vraiment mon préféré !!! *_* Et l’arc Saralegui était super aussi – et puis, ne parlons pas des OAV, Kyou Kara Maoh R. Si comme moi vous êtes fan de Wolfram, vous allez être servi.

    Au Japon ils ont récemment annoncé un nouveau manga pour la franchise, Kyou Kara Maoh S !

    A noter qu’à la base c’est une série de romans de Tomo Takabayashi qui compte 22 bouquins, quand même !

    Y’a même eu un jeu sur PS2.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #531771

    [Edition powaaaa] Faut que je change la première phrase, sinon le forum me prendra pas ma modif, tralalalalala…

    *****

    Depuis septembre j’étais à fond dans Kyou Kara Maoh. Je dis « j’étais », car j’ai fini les 122 épisodes (anime + OAV) voilà 3 jours, et depuis ma vie est vide de sens… Heureusement, il y a trouze mille romans et manga pour me permettre de continuer. 😆

    KKM, quézako ?

    « Un truc que personne connaît et dont personne se souvient » (copyright la personne qui m’en a parlé), « mais dont je suis super fan ! »

    Concrètement c’est l’histoire de Yuuri Shibuya, un lycéen tout à fait ordinaire. En défendant l’un de ses camarades victime de racket, il se retrouve la tête plongée dans les toilettes… Lorsque soudain, la cuvette l’aspire vers un autre monde ! Un monde où tous les gens sont beaux gosses, portent des prénoms allemands bien durs à retenir (au début), vivent dans des énormes châteaux, montent des chevaux aux proportions dégueulasses, et où des squelettes affublés d’ailes de chauve-souris volent dans le ciel… Notre Yuuri national apprend qu’il serait un Mazoku (un démon). Même qu’il serait le Maoh, alias le roi-démon, rien que ça !

    Très vite, Yuuri se retrouve entouré de moult personnes, affublé d’un fiancé qu’il a demandé en fiançailles « par erreur » (faut dire que les coutumes du Shinmakoku – le royaume des « démons » – sont fichtrement bizarres !), et essaye de remplir tant bien que mal sa tâche de dirigeant. C’est l’occasion de se payer de bonnes tranches de rire quand découvre avec lui des traditions ou une faune bien WTF (le panda des sables ?! le koala géant ?!), surtout que Yuuri est un Japonais bien terre-à-terre et pas exampt d’un bon second degré. Je crois que les livres sont encore plus croustillants : Yuuri croit avoir affaire à des cosplayeurs au début, ou se trouver dans un parc à thème. L’autrice multiplie les références avec des acteurs, des références modernes. Les comparaisons sont franchement tordantes !

    Et puis, au fur et à mesure, on commence à se prendre les pieds dans le tapis : de vrais enjeux apparaissent, des intrigues politiques, notre bon roi Yuuri essaie de maintenir la paix coûte que coûte… Ce n’est pas facile, car le Shinmakoku est marqué par des millénaires de guerres diverses, en particulier avec les royaumes humains. Voilà qu’on commence à trembler pour nos personnages, à enchaîner les épisodes… Mais même les intrigues plus sérieuses, les passages émouvants n’ôtent pas la fantaisie à l’ensemble, et l’on revient régulièrement à la légèreté. Dans ces arc narratifs, la profondeur progressivement donnée à chaque personnage, je trouve qu’on sent vraiment le travail de l’écrivaine derrière ! J’ai adoré les épisodes avec la mère de Greta, l’avatar enfantine d’Ulrike ou la reine Alazon (à la toute fin), tellement touchants et justes.

    Ne regardez pas ça pour la qualité de l’animation, le début est particulièrement mauvais ! 😆

    Ça se corrige à mesure des épisodes, jusqu’à atteindre un niveau honorable.

    Côté graphismes je trouve à l’ensemble un aspect délicieusement shôjo des années 2000 (c’est normal en fait, c’est la décennie de publication). Ça se voit dans la forme des visages et des lèvres, je sais pas si vous voyez ?

    Oh, et vous allez avoir un déballage de persos masculins au début (des BG de différentes sortes), nous vous affolez pas, c’est normal. Ensuite vous aurez la reine Celi, Anissina ou encore les maids Pasta, Lasagna et Sangria jamais avares de commentaires (oui oui, elles s’appellent vraiment comme ça), les femmes là-dedans ne manquent pas de caractère. 😆

    Dybex avait sorti les 39 premiers épisodes en coffret, mais ils n’ont pas sorti le reste ! Une seule solution pour les voir : le fansub (hé oui). Mais ça vaut le coup de donner dans le Tipiak (expression des années 2000) : j’ai adoré l’arc Shinou avec les coffres, c’est vraiment mon préféré !!! *_* Et l’arc Saralegui était super aussi – et puis, ne parlons pas des OAV, Kyou Kara Maoh R. Si comme moi vous êtes fan de Wolfram, vous allez être servi.

    Au Japon ils ont récemment annoncé un nouveau manga pour la franchise, Kyou Kara Maoh S !

    A noter qu’à la base c’est une série de romans de Tomo Takabayashi qui compte 22 bouquins, quand même !

    Y’a même eu un jeu sur PS2.

    Mauser91
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    Mauser91 le #535786

    Bonjour à tous ! Voici ma dernière vidéo, cette fois sur la rencontre avortée entres John Carpenter et Production I.G :

    Cyril
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    Cyril le #535872

    Je me suis trompé de sujet : vu que je ne peux pas supprimer le message, j’édite.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 6 mois par Cyril Cyril. Raison: Erreur de sujet
    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #536125

    Très bien, Mauser, cette vidéo, même si c’est HS ! Moi Carpenter, c’est pas trop mon truc, d’après des extraits, et je n’ai donc jamais vu intégralement un de ses films ; en tout cas pour les uns il est nul, pour les autres il est culte !

     

    Mai Mai Miracle a été réalisé par Sunao Katabuchi  en 2009. Il a d’abord été scénariste pour la série Sherlock Holmes aux côtés de Miyazaki, puis a collaboré avec lui sur Kiki la Petite Sorcière, se liant avec Takahata. Il a travaillé avec le Studio 4°C, puis le Studio Madhouse, participé à la série Black Lagoon. Son Princesse Arete resté inachevé, il a récemment créé un long métrage, Dans un recoin de ce monde. Or donc, à la fin des années 2000, il réalisa ce Mai Mai Miracle.

    Disons-le, pendant les 3/4 du film, il semble ne se passer presque rien et on ne perçoit nul enjeu, mais on ne s’ennuie pas, car la petite vie de la pétulante Shinko (10 / 11 ans) a du rythme, dans les décors désuets très soignés d’un bourg d’environ 1950 gardant une imprégnation rurale : tranches de vie familiale, école primaire, vieux téléphones, autocars, petites boutiques et champs de blé irrigués tout autour. On n’est pas loin du décor et de l’époque de Totoro. Shinko noue amitié avec Kiiko, une nouvelle arrivée de Tokyo dans sa classe. Autant Shinko est dynamique, joyeuse, autant Kiiko est timide, voire un peu peureuse, et sa famille aisée ne compense nullement, bien au contraire, son sentiment de solitude, mais Shinko change tout cela, l’entraîne dans des jeux avec les autres gamins. Se superpose à cela par un court-circuit temporel la solitude d’une autre enfant, la fille du gouverneur de la même cité alors bien plus étendue et prospère il y a mille ans. Cette autre “pauvre petite fille riche” désespère de trouver une amie de son âge, même si elle a repéré une petite servante, misérable et triste. Justement Shinko adore imaginer la vie d’une fillette de la riche cité de jadis, en vient à la “sentir” presque. Un très discret lien temporel aura même lieu… Sur un plan plus dramatique, dans le dernier quart un jeune garçon un peu plus âgé dont le strict code d’honneur est hérité de son père, un policier encore jeune, subit le choc du suicide de ce dernier, à cause d’une colossale dette de jeu dans un sordide bar du “quartier chaud”. Shinko et lui vont se lancer “à l’assaut” du bar… Dans l’autre monde antique, la jeune noble retrouve la petite servante et par amitié la sauvera de la misère.
    Visuellement superbe et d’atmosphère poétique, le film joue donc du “vert paradis des amitiés enfantines” brisant les carcans sociaux, et c’est ce qu’il a de plus sympathique ; en y regardant de plus près, il a aussi des côtés très conservateurs…

    Comme le révèle Sunao Katabuchi, la fille du gouverneur de cette région vers l’an 950 a réellement existé, puisque c’est Sei Shônagon, auteure plus tard du premier “journal intime” du monde : “Les Notes de l’Oreiller”, écrit vers l’an mille.

    Un film à voir, et le DVD est facile à trouver.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #536174

    2006, une grande année ! Celle du très attendu (à juste titre ) Age de Glace 2 !! La chaîne Gulli le rediffusait mardi 8 novembre. Je l’avais vu deux fois, mais n’ai pas pu résister, et suis à nouveau resté ébloui ! C’est le meilleur film de toute la franchise, même si évidemment le 1er installait notre improbable trio avec génie, émotion et gags hilarants. Ici, le suspense instauré par la rupture imminente du colossal barrage de glace crée le fil rouge et la tension de l’action : la fuite, avec au bout la référence évidente à l’ Arche de Noé précédée du Déluge : ce qui fait un brillant parallèle à la fin de la glaciation de Würm. Puis des dialogues particulièrement savoureux entre Sid et Manny autour des mammouths”espèce éteinte” (et en effet exterminée par l’Homme entre – 12000 et – 11000). Pauvre Manny, mais on se tord de rire. Le comble avec les délires “logiques” d’Ellie qui se croit un oppossum, formidable idée des scénaristes, d’autant que les névrosés pratiquent une logique sans faille…  L’obsession de Scrat pour son gland est superbement reliée au sauvetage général, avec son hilarant non-décès ensuite.

    Sid est ici un étonnant mélange de crétin bavard et de génie ; Diego, toujours un peu cynique, apprendra de lui, et se montre toujours très touché par le drame de solitude de Manny ; ce dernier représente un brave type simplement rationnel, mais si bouleversé par ses impairs avec Ellie qu’il tourne suicidaire et fonce à travers les geysers mortels.

    Malheureusement , dès le volet 3 l’idée parfaitement anachronique (au contraire de ce volet 2) de rameuter les dinosaures et leur “star” T-Rex gâche le film, puis c’est de pire en pire, à mon avis en tout cas, avec le cumul des anachronismes de moins en moins crédibles. La légende meurt si l’on n’y croit plus…

    Xanatos
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    Xanatos le #536221

    L'Âge de Glace 2

    Je rejoins totalement tes propos au sujet de L’Âge de Glace 2 mon cher Yupa: c’est indéniablement le meilleur opus de la saga ! 😀

    D’une part, il est techniquement bien plus abouti que le film original, on sent que les studios Bluesky se sont donnés les moyens de leurs ambitions: le film est visuellement beaucoup plus beau et l’animation est largement plus fluide et dynamique.

    Ton analyse est très pertinente en effet, la catastrophe naturelle à laquelle nos héros et tant d’animaux sont confrontés et à laquelle ils tentent d’échapper tant bien que mal fait écho à la fonte des glaces à l’époque de la fin de l’ère glaciaire !

    Au même titre que le premier film, ce deuxième long métrage respecte la réalité préhistorique ! D’ailleurs pour information des paléontologues ont collaboré avec les animateurs et scénaristes du premier film afin de s’assurer qu’il n’y ait aucune incohérence.

    Scrat est encore plus présent que dans le premier film pour notre plus grand bonheur et ses gags et l’infortune dont il est victime pour récupérer son gland adoré sont tout bonnement HILARANTS ! 😆

    D’ailleurs pour avoir vu ce deuxième volet au cinéma, je me souviens encore des crises de fou rire incontrôlables que suscitait l’écureuil poissard auprès du public ! ^_^

    Pour Diego, l’intérêt principal du personnage était son caractère ambigu et ambivalent dans le premier film étant donné qu’à l’origine, c’était un traitre qui travaillait pour le compte de ses congénères et devait rapporter le bébé humain à ceux-ci. Mais il évolua au fil de l’aventure et se liera réellement d’amitié avec Sid et Manny.

    Là dans cette deuxième épopée on découvre son principal point faible: sa phobie de l’eau !

    Heureusement, le soutien de ses amis (même si Sid le vannait beaucoup à ce sujet) et le fait que certains d’entre eux soient mis en danger par la montée des eaux l’aideront à surmonter sa terreur aquatique et de faire preuve de courage et de volonté.

    Ellie qui se prend pour un opposum est en effet particulièrement désopilante ! Mais elle ne tardera pas à réaliser ensuite quelle est sa vraie nature même si elle aimera toujours les deux opossums qui l’ont élevé.

    Le troisième film parlant de dinosaures restait malgré tout un bon divertissement, mais les scénaristes avaient hélas déjà commencé à “sauter le requin” à partir de celui-ci, marquant petit à petit le déclin de cette saga…

    Mais les deux premiers films de L’Âge de Glace resteront toujours à mes yeux d’excellents long métrages d’animation dont le statut culte n’est nullement usurpé ! 😀

     

    Xanatos
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    Xanatos le #537334

     

    Magical Dorémi

    Excellente nouvelle pour les fans de Magical Dorémi :

    Si on sait que All the anime va sortir en Blu-Ray le film d’animation cinématographique A la recherche des apprenties sorcières j’ai appris par l’un de mes amis Ojamajo 83 que l’éditeur sortira aussi la série en Blu-Ray ! 😀

    Cyril est un grand fan de cette série de Magical Girl dont il m’a toujours dit le plus grand bien, je pense que cette nouvelle te ravira, et, ayant des goûts très proches des tiens, tu m’avais donné envie de la voir !

    Je vais me renseigner auprès de mon ami mais il m’a confirmé que c’est bel et bien le même éditeur qui sortira la série TV !

    Geoff34
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    geoff34 le #537335

    Achat obligatoire de mon côté, ça faisait plusieurs années que j’attendais qu’un éditeur s’intéresse à la série.

    Geoff34
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    geoff34 le #537436

    https://www.zupimages.net/up/23/10/06tr.png
    Mononoke est disponible sur Netflix.
    Cette série à l’ambiance surnaturel dans un Japon féodal met en scène le personnage de l’apothicaire, déjà apparu dans la série d’anthologie Ayakashi.
    un film basé sur la série est d’ailleurs prévu.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 1 mois par Geoff34 geoff34.
    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #537440

    Magical Dorémi Excellente nouvelle pour les fans de Magical Dorémi : Si on sait que All the anime va sortir en Blu-Ray le film d’animation cinématographique A la recherche des apprenties sorcières j’ai appris par l’un de mes amis Ojamajo 83 que l’éditeur sortira aussi la série en Blu-Ray ! 😀 Cyril est un grand fan de cette série de Magical Girl dont il m’a toujours dit le plus grand bien, je pense que cette nouvelle te ravira, et, ayant des goûts très proches des tiens, tu m’avais donné envie de la voir ! Je vais me renseigner auprès de mon ami mais il m’a confirmé que c’est bel et bien le même éditeur qui sortira la série TV !

    Je rejoins Cyril et Geoff34, j’ai un excellent souvenir des diffusions de cette très sympathique série pas bêtifiante du tout, et je compte bien me la procurer dès sa sortie !

    Geoff34
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    geoff34 le #537441

    il faudra faire de la place, c’est une série de plus de 200 épisodes sur 4 saisons, je pense que l’éditeur sortira les box par saison.

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