Fan des années 90, fan jusqu'au bout des cuisses !

20 sujets de 261 à 280 (sur un total de 303)

Posté dans : Anime & Animation

  • Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #509144

    Mais derrière les monstres il y a le pire d’entre eux, Genma, que Jubei croyait avoir tué par décapitation. Le plus intéressant est la bonne tenue du scénario, bien construit et cohérent. De plus les deux héros, Jubei et Kagero, attirent l’intérêt par leur beauté, leur courage, et leur amour, seulement avoué à la fin.
    Le bonus du DVD est passionnant, sur les “chambara” et leurs équivalents hong-kongais de la même époque, les films “Wukia Pian” (de chevalerie chinoise). L’un comme l’autre eurent un énorme succès jusqu’aux années 1970, puis un grave déclin, puis une “renaissance” grâce à des thèmes fantastiques (comme dans Ninja Scroll) vers 1992 / 1995.

    Le véritable Jubei du clan Yagyu a réellement existé, mais non sans laisser bien des légendes : il vivait effectivement dans les débuts du shogunat Tokugawa et un page du shogun Iemitsu, petit-fils de Ieyasu et homosexuel notoire, ce qui nous laisse imaginer du BL et du Yaoi… Légende ou non , il aurait rompu ses liens avec les Tokugawa et avec son puissant père, le patriarche Yagyu (grand ennemi de Lone Wolf dans Babycart). Il aurait erré plus de 10 ans en rônin à travers le Japon, extraordinaire maître d’armes…
    Bref, le film animé malgré sa dimension purement fantastique et stylisée, s’appuie sur des références, des traditions, des romans…

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #509145

    Il s’agissait de Ninja Scroll, excellent animé de 1993.
    Plus de précisions en bas de page précédente.

    Xanatos
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    Xanatos le #509153

    Ninja Scroll

    Aaaaaah l’extraordinaire, le monumental, le fabuleux Ninja Scroll ! 😀

    Ravi que cet immense classique t’ait autant plus mon cher Yupa ! 😀

    C’est incontestablement l’un des plus grands chefs d’oeuvres de l’immense Yoshiaki Kawakiri (même si je n’ai pas encore vu la totalité de la filmographie du maître).

    Pour ma part, j’ai découvert ce film culte lors de sa diffusion sur Canal + en 1998 qui l’a judicieusement projeté à un horaire tardif en raison de son contenu sulfureux.

     

    J’ai vraiment été conquis et enthousiasmé par Ninja Scroll.

     

    ATTENTION SPOILERS

    Le character design est absolument magnifique, et l’animation est éblouissante et d’une fluidité prodigieuse.

    Quant au récit, comme tu le soulignes avec justesse, il est solidement construit et est riche en surprises, en coups de théâtres et en rebondissements auxquels on ne s’attend pas.

    On s’attache facilement aux personnages principaux, le valeureux Jubei et Kagero l’intrépide Kunoichi.

    Cette dernière est intrépide et très courageuse, mais, outre ses aptitudes de combattante hors pair, cache un secret en son sein: si elle fait l’amour à un homme, elle l’empoisonne, le conduisant à une mort inéluctable. C’est le sort bien mérité que connaîtra l’abominable monstre qui l’a violé au début du film.

    En revanche ce qui m’a marqué, c’est que Jubei, lors d’un moment clé du film, se fait empoisonner par l’un de ses ennemis et est condamné à plus ou moins court terme.

    Beaucoup plus tard dans le récit, Kagero, touchée par ce qui arrive à Jubei accepte de se donner à lui: coucher avec cet homme permettrait de faire un contre poison et ainsi de le sauver. Jubei, lui jeta alors un regard empli de tristesse et continua son périple, malgré le fait que la jeune femme l’implore de faire l’amour avec lui.

    Je pense que si Jubei avait refusé la proposition de Kagero, même si il était ému par l’altruisme de celle ci, c’est parce qu’il estimait qu’elle fasse cela serait trop dégradant et avilissant pour elle. Enfin, c’est mon hypothèse en tout cas.

    En tout cas, j’avais trouvé leur histoire d’amour grandissante poignante et la mort de Kagero m’avait beaucoup ému. Peu avant de rendre son dernier soupir, Jubei accepta de l’embrasser afin de guérir pour qu’il soit en pleine possession de ses moyens afin d’occire son ennemi juré, l’infâme Genma.

    En ce qui concerne les scènes d’action, elles étaient aussi nombreuses que spectaculaires et virtuoses.

    L’une de mes favorites était le duel ayant opposé Jubei à un samouraï aveugle  (personnage ô combien classique dans ce type de récit) dans une forêt de bambous.

    Cet affrontement est superbement mis en scène et haletant de bout en bout.

    En tout cas merci beaucoup pour tes informations, comme toujours si enrichissantes Yupa.

    J’ignorais pour ma part totalement que Jubei est basé sur un samouraï ayant réellement existé.

    Et, il semblerait qu’au même titre que le très connu Musashi Yamamoto, Jubei ait stimulé la créativité d’auteurs et de romanciers ayant forgé sa légende…

    Je possède aussi le DVD de Manga Vidéo, mais ceci dit, il est resté chez mes parents à Tahiti. Tu m’as donné envie en tout cas de revoir ce film d’animation phare des années 90 !

     

    Geoff34
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    geoff34 le #509640

    Dernière vidéo d’Etagere sur Medabots et le studio Bee Train (qui ne produit plus d’anime depuis 2012)

    Geoff34
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    geoff34 le #519245

    https://i.pinimg.com/736x/1c/c4/13/1cc41352e282d13644738e6da4aa6188.jpg
    Pour 2€, j’ai pu trouvé le coffret DVD sortie par Kaze en 2004 de Tenchi Muyo, série assez méconnu en France mais assez populaire au Japon, qui a donné naissance à plusieurs OAV et séries spin-off, l’ambiance fait un peu pensé à Ranma 1/2 mais avec une touche de science-fiction, avec des concept aussi absurde qu’un chat-lapin qui peut se changer en vaisseau spatial. ce qui est surprenant, c’est que la série est toujours en cours, que la OAV dispo chez Kaze ne couvre que la partie sortie dans les années 90, si ils font une édition plus complète, je ne dirais pas non, vu le non-succès de la série en France, il ne faut pas trop espérer malheureusement, par contre, la série a mieux marché aux USA grâce à une diffusion sur Cartoon Network.
    Sinon, j’aime le travail de Seikou Nagaoka sur la musique, le thème d’intro avec ses sonorité asiatique est très accrocheur

    L’ending “Talent for Love” me met également de bonne humeur, notamment grâce à son animation plein de vie et mignonnet

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 ans et 5 mois par Geoff34 geoff34.
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    DD69
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    Anonyme le #519369

    <p>Salut Bub</p><p> </p><p>Je ne connaissais pas la version longue de l’opening. Merci à toi de nous avoir fait ce morceaux. </p><p>Concernant l’anime, je la connais bien et que je l’ai toujours. Me suis même amusé à ensemblé au montage les 6 OAV que comporte cette première partie. Eh oui, de nombreux dérivé de cette série continuent, tant qu’elle est inépuisable. Passer inaperçu en France, car peut-être qu’à cette époque c’était un peu trop tôt; va savoir. Néanmoins je suis sûr qu’aujourd’hui ce ne sera pas la même chose si en plus en prime nous aurons le droit à sa suite et à Tenchi Muyo GXP. Une sorte de marathon si tu préfères.</p><p>Tu l’as eu à 2 euros c’est très bien. Moi, à l’époque j’avais commandé neuf sur internet et me déplacer dans un magasin spécialisé à Lyon, il y a un moment, le coffret intégrale version gold de Ranma 1/2 pour le même prix !</p><p>J’ai demandé au vendeur pourquoi ce prix, il me répondit “vous avez la carte de fidélité”.</p>

    Geoff34
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    geoff34 le #521934

    Série méconnu chez nous, Tenshi ni Narumon! est une série comique sortie en 1999 et qui compte 26 épisodes.

    l’opening est assez particulier, notamment pour ses physique bondissante et cartoonesque dès les première secondes

    Geoff34
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    geoff34 le #522373

    Tchouky et Al parlent de Initial D dans leur dernière vidéo, il précise en quoi cette série est particulière, notamment le fait qu’elle adapte un Seinen et non un Shonen, en effet, elle s’inscrit dans un autre genre qui est à part des autres série japonaises qui sont souvent inspirante et emphatique

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 ans et 1 mois par Geoff34 geoff34.
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    DD69
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    Anonyme le #522395

    Quand je vois Initial D je n’en peux m’empêcher de faire la comparaison de Fast ans Furious.

    La vidéo est sympas mais il me semble que le gars parle trop de Prince of the Tennis.

    Xanatos
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    Xanatos le #523270

    Slayers films 4

    Nouvelle fiche de Arachnée pour Planète Jeunesse dédiée cette fois ci au quatrième long métrage de SlayersSlayers Gorgeous !

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3209-slayers-gorgeous.html

    Comme tu l’as souligné dans ta fiche, ce film devait être proposé dans un coffret DVD réunissant les quatre premiers long métrages et l’ensemble des OAVs, malheureusement, il ne vit jamais le jour.

    Pour ma part, j’ai du me tourner vers l’import et m’acheter le DVD Britannique pour découvrir ce nouvel opus des aventures de Lina Inverse et de son amie et rivale Naga le Serpent. 🙂

    Alors au sujet de mon avis du film, je le trouve un chouia moins joli que les trois précédents, ce n’est plus le talentueux Takahiro Yashamitsu au character design (qui a su admirablement se rapprocher du trait de Rui Araizumi, l’illustratrice des romans originaux) mais Masahiro Aizawa. Le trait de ce dernier est plus anguleux, moins rondouillard que son prédécesseur, même si heureusement, son style n’est pas du tout moche. L’animation en revanche demeure de qualité.

    Quant à l’histoire en elle même, je l’ai trouvé sympa, très drôle avec de bonnes scènes d’action, et, en effet, son climax rappelle la noirceur de certains moments du premier film.

    Après personnellement, mon film favori de la saga est le premier: je trouve que c’est le plus drôle (quoi que, le troisième m’a valu de belles crises de fou rire) tout en étant parfois épique, prenant et quelques fois émouvant. Et j’ai une tendresse particulière pour ce premier film car c’est lui qui m’a introduit au fabuleux univers de Slayers 🙂 .

    Ce fut aussi le premier dessin animé Japonais que j’ai vu en VOSTFR et ce en compagnie de ma petite soeur (elle avait trouvé aussi le film fort sympathique).

    A noter que dans le quatrième film, le roi est interprété par un seiyuu célèbre et ô combien talentueux: le grand Akira Kamiya ! 😀 (Roy Fokker dans Macross, Mendô dans Lamu, Ken dans Hokuto no Ken/Ken le survivant, Shun Mitaka/François Talmon dans Maison Ikkoku/Juliette je t’aime, Ryô Saeba/Nicky Larson dans City Hunter/Nicky Larson ). Et il est génial et irrésistible dans le rôle du roi !

    Sinon ta fiche est comme d’habitude Arachnée: excellente et très informative et elle reflète bien les qualités de cet antépénultième film de Slayers. 🙂

     

    Geoff34
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    geoff34 le #523299

    https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/81aCS8yt4ZL._AC_SX679_.jpg
    Crunchyroll propose un nouveau titre retro dans son catalogue, San-Chōme no Tama: Uchi no Tama Shirimasen ka? connu en France sous le titre Tama et ses Amis, la version qu’on a connu en France fut remanié par 4Kids (connu pour ses adaptation de Pokémon et Yu-Gi-Oh), Crunchyroll propose l’anime dans sa version originale japonaise, avec des sous-titre en Français

    https://www.crunchyroll.com/fr/tama-of-the-3rd-district-have-you-seen-my-tama

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 ans par Geoff34 geoff34.
    Geoff34
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    geoff34 le #523666

    Un titre comique datant de 1991 et inédit en France, Kingyo Chūihō!, la particularité de cet anime, c’est qu’il est réalisé par la même équipe qui fera l’anime Sailor Moon l’année suivante, on retrouve Junichi Sato à la réalisation et Takanori Arisawa à la musique

    Veggie11
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    Veggie11 le #525373

    Magic Knight Rayearth Saison 1 / Arc I / Partie 1 (appelez comme vous le voulez ^^)

    How Deep Is the Car Connection in Magic Knight Rayearth? – Anime Theorist

    Un anime dont je n’attendais pas grand-chose, mais qui au final s’est avéré bien sympathique. En France du moins, le quatuor Clamp est essentiellement connu pour ”X”, ”Tokyo Babylon”, ”Card Captor Sakura” et plus récemment ”XXX Holic”, ”Tsubasa Reservoir Chronicles” ou ”Chobits”. Rayearth fait plutôt partie des titres à moyenne réputation, l’anime étant arrivé très tardivement et uniquement en DVD chez IDP en 2005, soit 10 ans après la diffusion de la série. Le manga a certes été proposé dès 1996 chez Manga Player puis Pika, mais dans une mauvaise édition aux planches retournées, mal traduit… Pika le réédite par ailleurs depuis novembre dernier dans une bien meilleure édition, revue et corrigée, et cette fois dans le sens japonais !

    Rayearth est donc un manga au départ, prépublié dans le magazine pour fillettes et jeunes filles Nakayoshi, où fut également proposé ”Card Captor Sakura”. Ici, pas de sous-entendus yaoi, pas de côté apocalyptique poussé à l’extrême… le ton se veut plus soft et forcément plus accessible à un public entre 8 et 14 ans. Les héroïnes sont d’ailleurs un peu plus jeunes que les précédents protagonistes de Clamp. L’anime quant à lui, diffusé à partir de 1994 au Japon, est réalisé au studio TMS Entertainment et divisé en 2 parties : la première adapte les tomes 1 à 3 et la seconde les tomes 4 à 6. Comme précisé plus haut, je vais déjà commencer par m’intéresser à la première partie avant de revenir plus tard sur la seconde, lorsque je l’aurais terminée.

    Rayearth se passe dans un univers d’heroic-fantasy type Isekai des années 90, dans lequel trois jeunes filles ordinaires, Hikaru (tête brûlée, mais courageuse et fidèle à ses amies), Umi (prétentieuse et colérique, mais déterminée) et Fuu (plus timide, mais douce et sérieuse), vont être appelées à délivrer la princesse Émeraude, retenue prisonnière par le ”méchant” grand-prêtre Zagato. Dans ce monde appelé Cephiro, sa stabilité dépend des prières du ”pilier”, une personne choisie pour garantir à elle-seule l’équilibre, la paix et la joie au sein de la population. Mais depuis son enlèvement, Cephiro est à l’agonie et menace de s’effondrer si Émeraude n’est pas retrouvée rapidement. Les trois jeunes filles, qui pourtant ne se connaissaient pas, ont été appelées par Émeraude en personne pour devenir les ”Magic Knights de la légende” et sauver ainsi ce monde de l’extinction. Malgré leur incompréhension et leur inexpérience, elles vont devoir accepter cette mission pour revenir à Tokyo, réveiller les Rune God (des sortes de robots géants) et apprendre à développer des pouvoirs dont elles ignoraient l’existence.

    Anime Throwback: Magic Knight Rayearth | Anime Amino

    Voilà ce qu’il en est du scénario de la partie 1. On retrouve pas mal de poncifs du genre bien entendu (ainsi que des personnages-type : le mage chargé d’enseigner aux héroïnes, le jeune guerrier errant, la sorcière sexy…) et l’histoire suit un schéma assez classique, parsemé de rencontres diverses, de combats entre les héroïnes et l’un des sbires de Zagato, de recherches de matériau / objet sacré pour forger les armes du futur combat final… Mais les Clamp s’amusent beaucoup avec ces clichés, soit en apportant quelques changements (le mage Clef a un âge avancé, mais l’apparence d’un enfant), soit en usant de l’humour qu’on leur connaît bien (les oreilles de chat, les SD/Chibi, les personnages qui ont des noms de marques de voitures…). En parlant d’humour d’ailleurs, si dans le manga les Clamp savent tout de même se modérer pour éviter de dédramatiser trop souvent l’intrigue, l’anime abusera durant une partie des épisodes de ces fameux SD/Chibi. C’est particulièrement flagrant entre les épisodes 1 à 15, où le ton se veut encore plus humoristique et malheureusement, les scénettes qui étaient amusantes en manga ne le sont plus vraiment dans l’anime. Fort heureusement, le staff finit par comprendre que l’histoire prend désormais une tournure plus dramatique et lâchent cet humour bon enfant pour des épisodes 16 à 20 sans excentricité. Cette partie est à mon sens la plus réussie de la saison 1.

    Concernant les héroïnes, elles sont chacune attachantes à leur manière et leur collaboration fonctionne très bien. De manière intéressante, les Clamp opposent ces trois jeunes adolescentes âgées de 14 ans, à peine sorties de l’enfance, à des personnages féminins physiquement plus mûres et vivant une relation bien moins chaste avec les hommes. Hikaru, Fuu et Umi n’en sont pas encore là bien évidemment, mais les Clamp suggèrent que cette période ne tardera pas d’ici quelques années. Là où ”Card Captor Sakura” évoquait peu la question des relations amoureuses – en dehors du duo Thomas/Mathieu – ici l’amour a une place bien plus importante. Et pour revenir sur ce thème de manière approfondie, je vais devoir parler de la fin de la saison 1. Attention SPOILS pour ceux qui veulent garder la surprise !!

     

    Le grand-prêtre Zagato, un air de Grand-Pope Saga qui n’est peut-être pas si anodin…

     

    Zagato and Emeraude | Magic knight rayearth, Romantic anime, Anime

    Emeraude et Zagato version manga. Des rumeurs circulant parmi les fans ont supposé que le duo Zagato/Émeraude pourrait être une allusion à un ship très controversé de Saint Seiya autour de Saga/Saori.

     

    [SPOILER]À partir de l’épisode 18, les Magic Knights sont donc enfin face à Zagato, le grand-prêtre qui, sournoisement, kidnappa et enferma Émeraude, causant ainsi le désastre qui secoue Cephiro. Du moins est-ce la thèse retenue par les héroïnes. Zagato est l’ennemi à abattre, une sorte de Grand-Pope (période Sanctuaire) resté dans son antre depuis le début et qui consent enfin à se montrer maintenant que tous ses sbires ont échoué. C’est de sa faute si Cephiro est menacé par la destruction, de plus il a commis des actes impardonnables en transformant le mage Clef en pierre, mettant ses hommes en danger, contrôlant mentalement l’un de ses plus fidèles alliés… Les Magic Knights sont plus que déterminées à en finir avec lui ! Voilà qu’elles se retrouvent soudain devant un Zagato tout aussi déterminé, mais qui semble cacher quelque chose. À la question d’Hikaru – ”Pourquoi avez-vous emprisonné Émeraude ? À cause de ça, Cephiro va s’effondrer ! Émeraude est bien le pilier qui apporte l’équilibre et la paix à Cephiro, non ?” – Zagato répond de manière inattendue : ”Pourquoi la princesse doit-elle prier pour Cephiro ?”. Hikaru est surprise par cette réponse, mais ne semble pas en tenir compte, sans doute trop prise par la tension du combat. Zagato les attaquera en poursuivant : ”Elle n’a aucune liberté, elle est réduite à une seule chose : prier… pourquoi doit-elle rester enfermée seule dans le rôle du pilier ? Pourquoi doit-elle passer le reste de sa vie à vivre ainsi ?”. Les Magic Knights n’entendront pas ces paroles ou ne les comprendront pas, en tout cas elles ne voient qu’un Zagato belliqueux qui menace de les tuer si elles persistent dans leur mission. Persuadées de vaincre ainsi la source des malheurs de Cephiro et d’Émeraude, les jeunes filles envoient contre Zagato une puissante attaque combinée qui met un terme définitif à sa vie. Mais ce geste, qu’elles pensaient bénéfique pour Émeraude, va au contraire traumatiser la princesse. Sous le coup de l’émotion, Émeraude, qui jusque là avait gardé l’apparence d’une petite fille, grandit subitement et devient une jeune femme d’une grande beauté mais remplie de revanche et de haine à l’encontre des Magic Knights, celles qui ont osé tuer ”son amour”. Car oui, et c’est un véritable choc pour Hikari/Umi/Fuu, Émeraude est amoureuse de Zagato et ce dernier l’aime également en retour. Or, cet amour ne peut être partagé, les pensées et les désirs du pilier devant se concentrer uniquement sur Cephiro. Depuis qu’Émeraude a commencé à désirer davantage Zagato, Cephiro a commencé sa lente agonie… Ce n’est donc pas l’enlèvement d’Émeraude et la trahison de Zagato qui ont provoqué cette situation, mais bien les sentiments d’Émeraude pour le grand-prêtre. Inquiet pour le devenir de la princesse, Zagato a préféré l’enlever et la garder au secret pour la protéger. Et si Émeraude a fait appel aux Magic Knights, ce n’est pas pour qu’elles tuent Zagato, mais pour qu’elles tuent… la princesse, seul moyen de sauver Cephiro. D’abord bouleversées et choquées, refusant de commettre un tel geste, les trois jeunes filles acceptent la mort dans l’âme de respecter le vœu d’Émeraude : rejoindre Zagato, afin qu’elle ne puisse penser qu’à lui et être à ses côtés éternellement. Avant de mourir, Émeraude renverra les adolescentes là d’où elles étaient venues, à Tokyo.[/SPOILER]

    Cette ultime partie de la saison 1 tranche littéralement avec les premiers épisodes; l’humour des débuts a complètement disparu, le décor est plus inquiétant et les combats également plus violents (le sang est beaucoup plus montré que lors des premiers épisodes). Lorsque le trio arrive pour la première fois à Cephiro, elles faisaient face à un paysage idyllique aux couleurs chatoyantes, peuplé de créatures étranges et loufoques (à ce titre, Mokona est un incontournable de la série dans ce registre), et où les gens semblaient heureux. À partir de l’épisode 16, Cephiro n’est plus qu’un paysage de roches et de déserts, envahi par les tempêtes, les éclairs et un ciel obscurci. Si au départ le staff se perdait dans l’humour enfantin, on appréciera qu’ils aient au moins adapté l’ambiance de la série lors de ce tournant dramatique.

    Si j’avais une remarque particulière à faire à la série, outre l’humour enfantin envahissant, ce serait en particulier le rythme des épisodes par rapport au manga. En effet, à l’épisode 4, je me suis rendue compte que la série avait déjà adapté 1 tome 1/2 du manga, alors qu’il restait également 1 tome 1/2 à adapter sur… 16 épisodes restants. Autant le dire franchement : il y a énormément de rajouts dans cette première partie, pas forcément des plus intéressants (en particulier lors de la balade en forêt) et seuls deux développements sortent du lot : celui de Ferio l’épéiste, qui apparaît bien plus dans l’anime, et Ascot, l’un des fidèles de Zagato, qui a droit à plus de combats face aux héroïnes. Ce n’était pas forcément le rajout le plus intéressant, mais les combats sont bien menés et on ne ressent pas d’ennui. Seuls les épisodes finaux respecteront largement plus le manga; devant le manque de fidélité d’ailleurs, Clamp s’investira davantage sur la saison 2.

    Magic Knight Rayearth est une série sympathique, un peu hésitante sur 10 premiers épisodes (entre hommage et parodie du RPG pour finalement devenir plus sérieuse), pas trop mal réalisée (même si ça manque parfois d’animation) et dotée de génériques très entraînants. À l’instar de Sakura, le public cible reste très jeune et il ne faut pas en attendre énormément non plus. Mais elle se laisse bien regarder grâce à ses personnages attachants, ses couleurs vives et son mélange de magical girl/mecha assez original.

    https://www.youtube.com/watch?v=SD4314ZrwsY

    L’opening de la saison 1

    Veggie11
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    Veggie11 le #525374

    Magic Knight Rayearth Saison 1 / Arc I / Partie 1 (appelez comme vous le voulez ^^)

    How Deep Is the Car Connection in Magic Knight Rayearth? – Anime Theorist

    Un anime dont je n’attendais pas grand-chose, mais qui au final s’est avéré bien sympathique. En France du moins, le quatuor Clamp est essentiellement connu pour ”X”, ”Tokyo Babylon”, ”Card Captor Sakura” et plus récemment ”XXX Holic”, ”Tsubasa Reservoir Chronicles” ou ”Chobits”. Rayearth fait plutôt partie des titres à moyenne réputation, l’anime étant arrivé très tardivement et uniquement en DVD chez IDP en 2005, soit 10 ans après la diffusion de la série. Le manga a certes été proposé dès 1996 chez Manga Player puis Pika, mais dans une mauvaise édition aux planches retournées, mal traduit… Pika le réédite par ailleurs depuis novembre dernier dans une bien meilleure édition, revue et corrigée, et cette fois dans le sens japonais !

    Rayearth est donc un manga au départ, prépublié dans le magazine pour fillettes et jeunes filles Nakayoshi, où fut également proposé ”Card Captor Sakura”. Ici, pas de sous-entendus yaoi, pas de côté apocalyptique poussé à l’extrême… le ton se veut plus soft et forcément plus accessible à un public entre 8 et 14 ans. Les héroïnes sont d’ailleurs un peu plus jeunes que les précédents protagonistes de Clamp. L’anime quant à lui, diffusé à partir de 1994 au Japon, est réalisé au studio TMS Entertainment et divisé en 2 parties : la première adapte les tomes 1 à 3 et la seconde les tomes 4 à 6. Comme précisé plus haut, je vais déjà commencer par m’intéresser à la première partie avant de revenir plus tard sur la seconde, lorsque je l’aurais terminée.

    Rayearth se passe dans un univers d’heroic-fantasy type Isekai des années 90, dans lequel trois jeunes filles ordinaires, Hikaru (tête brûlée, mais courageuse et fidèle à ses amies), Umi (prétentieuse et colérique, mais déterminée) et Fuu (plus timide, mais douce et sérieuse), vont être appelées à délivrer la princesse Émeraude, retenue prisonnière par le ”méchant” grand-prêtre Zagato. Dans ce monde appelé Cephiro, sa stabilité dépend des prières du ”pilier”, une personne choisie pour garantir à elle-seule l’équilibre, la paix et la joie au sein de la population. Mais depuis son enlèvement, Cephiro est à l’agonie et menace de s’effondrer si Émeraude n’est pas retrouvée rapidement. Les trois jeunes filles, qui pourtant ne se connaissaient pas, ont été appelées par Émeraude en personne pour devenir les ”Magic Knights de la légende” et sauver ainsi ce monde de l’extinction. Malgré leur incompréhension et leur inexpérience, elles vont devoir accepter cette mission pour revenir à Tokyo, réveiller les Rune God (des sortes de robots géants) et apprendre à développer des pouvoirs dont elles ignoraient l’existence.

    Anime Throwback: Magic Knight Rayearth | Anime Amino

    Voilà ce qu’il en est du scénario de la partie 1. On retrouve pas mal de poncifs du genre bien entendu (ainsi que des personnages-type : le mage chargé d’enseigner aux héroïnes, le jeune guerrier errant, la sorcière sexy…) et l’histoire suit un schéma assez classique, parsemé de rencontres diverses, de combats entre les héroïnes et l’un des sbires de Zagato, de recherches de matériau / objet sacré pour forger les armes du futur combat final… Mais les Clamp s’amusent beaucoup avec ces clichés, soit en apportant quelques changements (le mage Clef a un âge avancé, mais l’apparence d’un enfant), soit en usant de l’humour qu’on leur connaît bien (les oreilles de chat, les SD/Chibi, les personnages qui ont des noms de marques de voitures…). En parlant d’humour d’ailleurs, si dans le manga les Clamp savent tout de même se modérer pour éviter de dédramatiser trop souvent l’intrigue, l’anime abusera durant une partie des épisodes de ces fameux SD/Chibi. C’est particulièrement flagrant entre les épisodes 1 à 15, où le ton se veut encore plus humoristique et malheureusement, les scénettes qui étaient amusantes en manga ne le sont plus vraiment dans l’anime. Fort heureusement, le staff finit par comprendre que l’histoire prend désormais une tournure plus dramatique et lâchent cet humour bon enfant pour des épisodes 16 à 20 sans excentricité. Cette partie est à mon sens la plus réussie de la saison 1.

    Concernant les héroïnes, elles sont chacune attachantes à leur manière et leur collaboration fonctionne très bien. De manière intéressante, les Clamp opposent ces trois jeunes adolescentes âgées de 14 ans, à peine sorties de l’enfance, à des personnages féminins physiquement plus mûres et vivant une relation bien moins chaste avec les hommes. Hikaru, Fuu et Umi n’en sont pas encore là bien évidemment, mais les Clamp suggèrent que cette période ne tardera pas d’ici quelques années. Là où ”Card Captor Sakura” évoquait peu la question des relations amoureuses – en dehors du duo Thomas/Mathieu – ici l’amour a une place bien plus importante. Et pour revenir sur ce thème de manière approfondie, je vais devoir parler de la fin de la saison 1. Attention SPOILS pour ceux qui veulent garder la surprise !!

     

    Le grand-prêtre Zagato, un air de Grand-Pope Saga qui n’est peut-être pas si anodin…

     

    Zagato and Emeraude | Magic knight rayearth, Romantic anime, Anime

    Emeraude et Zagato version manga. Des rumeurs circulant parmi les fans ont supposé que le duo Zagato/Émeraude pourrait être une allusion à un ship très controversé de Saint Seiya autour de Saga/Saori.

     

    [SPOILER]À partir de l’épisode 18, les Magic Knights sont donc enfin face à Zagato, le grand-prêtre qui, sournoisement, kidnappa et enferma Émeraude, causant ainsi le désastre qui secoue Cephiro. Du moins est-ce la thèse retenue par les héroïnes. Zagato est l’ennemi à abattre, une sorte de Grand-Pope (période Sanctuaire) resté dans son antre depuis le début et qui consent enfin à se montrer maintenant que tous ses sbires ont échoué. C’est de sa faute si Cephiro est menacé par la destruction, de plus il a commis des actes impardonnables en transformant le mage Clef en pierre, mettant ses hommes en danger, contrôlant mentalement l’un de ses plus fidèles alliés… Les Magic Knights sont plus que déterminées à en finir avec lui ! Voilà qu’elles se retrouvent soudain devant un Zagato tout aussi déterminé, mais qui semble cacher quelque chose. À la question d’Hikaru – ”Pourquoi avez-vous emprisonné Émeraude ? À cause de ça, Cephiro va s’effondrer ! Émeraude est bien le pilier qui apporte l’équilibre et la paix à Cephiro, non ?” – Zagato répond de manière inattendue : ”Pourquoi la princesse doit-elle prier pour Cephiro ?”. Hikaru est surprise par cette réponse, mais ne semble pas en tenir compte, sans doute trop prise par la tension du combat. Zagato les attaquera en poursuivant : ”Elle n’a aucune liberté, elle est réduite à une seule chose : prier… pourquoi doit-elle rester enfermée seule dans le rôle du pilier ? Pourquoi doit-elle passer le reste de sa vie à vivre ainsi ?”. Les Magic Knights n’entendront pas ces paroles ou ne les comprendront pas, en tout cas elles ne voient qu’un Zagato belliqueux qui menace de les tuer si elles persistent dans leur mission. Persuadées de vaincre ainsi la source des malheurs de Cephiro et d’Émeraude, les jeunes filles envoient contre Zagato une puissante attaque combinée qui met un terme définitif à sa vie. Mais ce geste, qu’elles pensaient bénéfique pour Émeraude, va au contraire traumatiser la princesse. Sous le coup de l’émotion, Émeraude, qui jusque là avait gardé l’apparence d’une petite fille, grandit subitement et devient une jeune femme d’une grande beauté mais remplie de revanche et de haine à l’encontre des Magic Knights, celles qui ont osé tuer ”son amour”. Car oui, et c’est un véritable choc pour Hikari/Umi/Fuu, Émeraude est amoureuse de Zagato et ce dernier l’aime également en retour. Or, cet amour ne peut être partagé, les pensées et les désirs du pilier devant se concentrer uniquement sur Cephiro. Depuis qu’Émeraude a commencé à désirer davantage Zagato, Cephiro a commencé sa lente agonie… Ce n’est donc pas l’enlèvement d’Émeraude et la trahison de Zagato qui ont provoqué cette situation, mais bien les sentiments d’Émeraude pour le grand-prêtre. Inquiet pour le devenir de la princesse, Zagato a préféré l’enlever et la garder au secret pour la protéger. Et si Émeraude a fait appel aux Magic Knights, ce n’est pas pour qu’elles tuent Zagato, mais pour qu’elles tuent… la princesse, seul moyen de sauver Cephiro. D’abord bouleversées et choquées, refusant de commettre un tel geste, les trois jeunes filles acceptent la mort dans l’âme de respecter le vœu d’Émeraude : rejoindre Zagato, afin qu’elle ne puisse penser qu’à lui et être à ses côtés éternellement. Avant de mourir, Émeraude renverra les adolescentes là d’où elles étaient venues, à Tokyo.[/SPOILER]

    Cette ultime partie de la saison 1 tranche littéralement avec les premiers épisodes; l’humour des débuts a complètement disparu, le décor est plus inquiétant et les combats également plus violents (le sang est beaucoup plus montré que lors des premiers épisodes). Lorsque le trio arrive pour la première fois à Cephiro, elles faisaient face à un paysage idyllique aux couleurs chatoyantes, peuplé de créatures étranges et loufoques (à ce titre, Mokona est un incontournable de la série dans ce registre), et où les gens semblaient heureux. À partir de l’épisode 16, Cephiro n’est plus qu’un paysage de roches et de déserts, envahi par les tempêtes, les éclairs et un ciel obscurci. Si au départ le staff se perdait dans l’humour enfantin, on appréciera qu’ils aient au moins adapté l’ambiance de la série lors de ce tournant dramatique.

    Si j’avais une remarque particulière à faire à la série, outre l’humour enfantin envahissant, ce serait en particulier le rythme des épisodes par rapport au manga. En effet, à l’épisode 4, je me suis rendue compte que la série avait déjà adapté 1 tome 1/2 du manga, alors qu’il restait également 1 tome 1/2 à adapter sur… 16 épisodes restants. Autant le dire franchement : il y a énormément de rajouts dans cette première partie, pas forcément des plus intéressants (en particulier lors de la balade en forêt) et seuls deux développements sortent du lot : celui de Ferio l’épéiste, qui apparaît bien plus dans l’anime, et Ascot, l’un des fidèles de Zagato, qui a droit à plus de combats face aux héroïnes. Ce n’était pas forcément le rajout le plus intéressant, mais les combats sont bien menés et on ne ressent pas d’ennui. Seuls les épisodes finaux respecteront largement plus le manga; devant le manque de fidélité d’ailleurs, Clamp s’investira davantage sur la saison 2.

    Magic Knight Rayearth est une série sympathique, un peu hésitante sur 10 premiers épisodes (entre hommage et parodie du RPG pour finalement devenir plus sérieuse), pas trop mal réalisée (même si ça manque parfois d’animation) et dotée de génériques très entraînants. À l’instar de Sakura, le public cible reste très jeune et il ne faut pas en attendre énormément non plus. Mais elle se laisse bien regarder grâce à ses personnages attachants, ses couleurs vives et son mélange de magical girl/mecha assez original.

    https://www.youtube.com/watch?v=SD4314ZrwsY

    L’opening de la saison 1

     

    Veggie11
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      • Ancien
      • ★★★★
    Veggie11 le #525375

    Magic Knight Rayearth Saison 1 / Arc I / Partie 1 (appelez comme vous le voulez ^^)

    Un anime dont je n’attendais pas grand-chose, mais qui au final s’est avéré bien sympathique. En France du moins, le quatuor Clamp est essentiellement connu pour ”X”, ”Tokyo Babylon”, ”Card Captor Sakura” et plus récemment ”XXX Holic”, ”Tsubasa Reservoir Chronicles” ou ”Chobits”. Rayearth fait plutôt partie des titres à moyenne réputation, l’anime étant arrivé très tardivement et uniquement en DVD chez IDP en 2005, soit 10 ans après la diffusion de la série. Le manga a certes été proposé dès 1996 chez Manga Player puis Pika, mais dans une mauvaise édition aux planches retournées, mal traduit… Pika le réédite par ailleurs depuis novembre dernier dans une bien meilleure édition, revue et corrigée, et cette fois dans le sens japonais !

    Rayearth est donc un manga au départ, prépublié dans le magazine pour fillettes et jeunes filles Nakayoshi, où fut également proposé ”Card Captor Sakura”. Ici, pas de sous-entendus yaoi, pas de côté apocalyptique poussé à l’extrême… le ton se veut plus soft et forcément plus accessible à un public entre 8 et 14 ans. Les héroïnes sont d’ailleurs un peu plus jeunes que les précédents protagonistes de Clamp. L’anime quant à lui, diffusé à partir de 1994 au Japon, est réalisé au studio TMS Entertainment et divisé en 2 parties : la première adapte les tomes 1 à 3 et la seconde les tomes 4 à 6. Comme précisé plus haut, je vais déjà commencer par m’intéresser à la première partie avant de revenir plus tard sur la seconde, lorsque je l’aurais terminée.

    Rayearth se passe dans un univers d’heroic-fantasy type Isekai des années 90, dans lequel trois jeunes filles ordinaires, Hikaru (tête brûlée, mais courageuse et fidèle à ses amies), Umi (prétentieuse et colérique, mais déterminée) et Fuu (plus timide, mais douce et sérieuse), vont être appelées à délivrer la princesse Émeraude, retenue prisonnière par le ”méchant” grand-prêtre Zagato. Dans ce monde appelé Cephiro, sa stabilité dépend des prières du ”pilier”, une personne choisie pour garantir à elle-seule l’équilibre, la paix et la joie au sein de la population. Mais depuis son enlèvement, Cephiro est à l’agonie et menace de s’effondrer si Émeraude n’est pas retrouvée rapidement. Les trois jeunes filles, qui pourtant ne se connaissaient pas, ont été appelées par Émeraude en personne pour devenir les ”Magic Knights de la légende” et sauver ainsi ce monde de l’extinction. Malgré leur incompréhension et leur inexpérience, elles vont devoir accepter cette mission pour revenir à Tokyo, réveiller les Rune God (des sortes de robots géants) et apprendre à développer des pouvoirs dont elles ignoraient l’existence.

    Voilà ce qu’il en est du scénario de la partie 1. On retrouve pas mal de poncifs du genre bien entendu (ainsi que des personnages-type : le mage chargé d’enseigner aux héroïnes, le jeune guerrier errant, la sorcière sexy…) et l’histoire suit un schéma assez classique, parsemé de rencontres diverses, de combats entre les héroïnes et l’un des sbires de Zagato, de recherches de matériau / objet sacré pour forger les armes du futur combat final… Mais les Clamp s’amusent beaucoup avec ces clichés, soit en apportant quelques changements (le mage Clef a un âge avancé, mais l’apparence d’un enfant), soit en usant de l’humour qu’on leur connaît bien (les oreilles de chat, les SD/Chibi, les personnages qui ont des noms de marques de voitures…). En parlant d’humour d’ailleurs, si dans le manga les Clamp savent tout de même se modérer pour éviter de dédramatiser trop souvent l’intrigue, l’anime abusera durant une partie des épisodes de ces fameux SD/Chibi. C’est particulièrement flagrant entre les épisodes 1 à 15, où le ton se veut encore plus humoristique et malheureusement, les scénettes qui étaient amusantes en manga ne le sont plus vraiment dans l’anime. Fort heureusement, le staff finit par comprendre que l’histoire prend désormais une tournure plus dramatique et lâchent cet humour bon enfant pour des épisodes 16 à 20 sans excentricité. Cette partie est à mon sens la plus réussie de la saison 1.

    Concernant les héroïnes, elles sont chacune attachantes à leur manière et leur collaboration fonctionne très bien. De manière intéressante, les Clamp opposent ces trois jeunes adolescentes âgées de 14 ans, à peine sorties de l’enfance, à des personnages féminins physiquement plus mûres et vivant une relation bien moins chaste avec les hommes. Hikaru, Fuu et Umi n’en sont pas encore là bien évidemment, mais les Clamp suggèrent que cette période ne tardera pas d’ici quelques années. Là où ”Card Captor Sakura” évoquait peu la question des relations amoureuses – en dehors du duo Thomas/Mathieu – ici l’amour a une place bien plus importante. Et pour revenir sur ce thème de manière approfondie, je vais devoir parler de la fin de la saison 1. Attention SPOILS pour ceux qui veulent garder la surprise !!

     

    Le grand-prêtre Zagato, un air de Grand-Pope Saga qui n’est peut-être pas si anodin…

     

    Emeraude et Zagato version manga. Des rumeurs circulant parmi les fans ont supposé que le duo Zagato/Émeraude pourrait être une allusion à un ship très controversé de Saint Seiya autour de Saga/Saori.

     

    [SPOILER]À partir de l’épisode 18, les Magic Knights sont donc enfin face à Zagato, le grand-prêtre qui, sournoisement, kidnappa et enferma Émeraude, causant ainsi le désastre qui secoue Cephiro. Du moins est-ce la thèse retenue par les héroïnes. Zagato est l’ennemi à abattre, une sorte de Grand-Pope (période Sanctuaire) resté dans son antre depuis le début et qui consent enfin à se montrer maintenant que tous ses sbires ont échoué. C’est de sa faute si Cephiro est menacé par la destruction, de plus il a commis des actes impardonnables en transformant le mage Clef en pierre, mettant ses hommes en danger, contrôlant mentalement l’un de ses plus fidèles alliés… Les Magic Knights sont plus que déterminées à en finir avec lui ! Voilà qu’elles se retrouvent soudain devant un Zagato tout aussi déterminé, mais qui semble cacher quelque chose. À la question d’Hikaru – ”Pourquoi avez-vous emprisonné Émeraude ? À cause de ça, Cephiro va s’effondrer ! Émeraude est bien le pilier qui apporte l’équilibre et la paix à Cephiro, non ?” – Zagato répond de manière inattendue : ”Pourquoi la princesse doit-elle prier pour Cephiro ?”. Hikaru est surprise par cette réponse, mais ne semble pas en tenir compte, sans doute trop prise par la tension du combat. Zagato les attaquera en poursuivant : ”Elle n’a aucune liberté, elle est réduite à une seule chose : prier… pourquoi doit-elle rester enfermée seule dans le rôle du pilier ? Pourquoi doit-elle passer le reste de sa vie à vivre ainsi ?”. Les Magic Knights n’entendront pas ces paroles ou ne les comprendront pas, en tout cas elles ne voient qu’un Zagato belliqueux qui menace de les tuer si elles persistent dans leur mission. Persuadées de vaincre ainsi la source des malheurs de Cephiro et d’Émeraude, les jeunes filles envoient contre Zagato une puissante attaque combinée qui met un terme définitif à sa vie. Mais ce geste, qu’elles pensaient bénéfique pour Émeraude, va au contraire traumatiser la princesse. Sous le coup de l’émotion, Émeraude, qui jusque là avait gardé l’apparence d’une petite fille, grandit subitement et devient une jeune femme d’une grande beauté mais remplie de revanche et de haine à l’encontre des Magic Knights, celles qui ont osé tuer ”son amour”. Car oui, et c’est un véritable choc pour Hikari/Umi/Fuu, Émeraude est amoureuse de Zagato et ce dernier l’aime également en retour. Or, cet amour ne peut être partagé, les pensées et les désirs du pilier devant se concentrer uniquement sur Cephiro. Depuis qu’Émeraude a commencé à désirer davantage Zagato, Cephiro a commencé sa lente agonie… Ce n’est donc pas l’enlèvement d’Émeraude et la trahison de Zagato qui ont provoqué cette situation, mais bien les sentiments d’Émeraude pour le grand-prêtre. Inquiet pour le devenir de la princesse, Zagato a préféré l’enlever et la garder au secret pour la protéger. Et si Émeraude a fait appel aux Magic Knights, ce n’est pas pour qu’elles tuent Zagato, mais pour qu’elles tuent… la princesse, seul moyen de sauver Cephiro. D’abord bouleversées et choquées, refusant de commettre un tel geste, les trois jeunes filles acceptent la mort dans l’âme de respecter le vœu d’Émeraude : rejoindre Zagato, afin qu’elle ne puisse penser qu’à lui et être à ses côtés éternellement. Avant de mourir, Émeraude renverra les adolescentes là d’où elles étaient venues, à Tokyo.[/SPOILER]

    Cette ultime partie de la saison 1 tranche littéralement avec les premiers épisodes; l’humour des débuts a complètement disparu, le décor est plus inquiétant et les combats également plus violents (le sang est beaucoup plus montré que lors des premiers épisodes). Lorsque le trio arrive pour la première fois à Cephiro, elles faisaient face à un paysage idyllique aux couleurs chatoyantes, peuplé de créatures étranges et loufoques (à ce titre, Mokona est un incontournable de la série dans ce registre), et où les gens semblaient heureux. À partir de l’épisode 16, Cephiro n’est plus qu’un paysage de roches et de déserts, envahi par les tempêtes, les éclairs et un ciel obscurci. Si au départ le staff se perdait dans l’humour enfantin, on appréciera qu’ils aient au moins adapté l’ambiance de la série lors de ce tournant dramatique.

    Si j’avais une remarque particulière à faire à la série, outre l’humour enfantin envahissant, ce serait en particulier le rythme des épisodes par rapport au manga. En effet, à l’épisode 4, je me suis rendue compte que la série avait déjà adapté 1 tome 1/2 du manga, alors qu’il restait également 1 tome 1/2 à adapter sur… 16 épisodes restants. Autant le dire franchement : il y a énormément de rajouts dans cette première partie, pas forcément des plus intéressants (en particulier lors de la balade en forêt) et seuls deux développements sortent du lot : celui de Ferio l’épéiste, qui apparaît bien plus dans l’anime, et Ascot, l’un des fidèles de Zagato, qui a droit à plus de combats face aux héroïnes. Ce n’était pas forcément le rajout le plus intéressant, mais les combats sont bien menés et on ne ressent pas d’ennui. Seuls les épisodes finaux respecteront largement plus le manga; devant le manque de fidélité d’ailleurs, Clamp s’investira davantage sur la saison 2.

    Magic Knight Rayearth est une série sympathique, un peu hésitante sur 10 premiers épisodes (entre hommage et parodie du RPG pour finalement devenir plus sérieuse), pas trop mal réalisée (même si ça manque parfois d’animation) et dotée de génériques très entraînants. À l’instar de Sakura, le public cible reste très jeune et il ne faut pas en attendre énormément non plus. Mais elle se laisse bien regarder grâce à ses personnages attachants, ses couleurs vives et son mélange de magical girl/mecha assez original.

    https://www.youtube.com/watch?v=SD4314ZrwsY

    L’opening de la saison 1

     

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    Veggie11 le #525376

    Magic Knight Rayearth Saison 1 / Arc I / Partie 1 (appelez comme vous le voulez ^^)

    Un anime dont je n’attendais pas grand-chose, mais qui au final s’est avéré bien sympathique. En France du moins, le quatuor Clamp est essentiellement connu pour ”X”, ”Tokyo Babylon”, ”Card Captor Sakura” et plus récemment ”XXX Holic”, ”Tsubasa Reservoir Chronicles” ou ”Chobits”. Rayearth fait plutôt partie des titres à moyenne réputation, l’anime étant arrivé très tardivement et uniquement en DVD chez IDP en 2005, soit 10 ans après la diffusion de la série. Le manga a certes été proposé dès 1996 chez Manga Player puis Pika, mais dans une mauvaise édition aux planches retournées, mal traduit… Pika le réédite par ailleurs depuis novembre dernier dans une bien meilleure édition, revue et corrigée, et cette fois dans le sens japonais !

    Rayearth est donc un manga au départ, prépublié dans le magazine pour fillettes et jeunes filles Nakayoshi, où fut également proposé ”Card Captor Sakura”. Ici, pas de sous-entendus yaoi, pas de côté apocalyptique poussé à l’extrême… le ton se veut plus soft et forcément plus accessible à un public entre 8 et 14 ans. Les héroïnes sont d’ailleurs un peu plus jeunes que les précédents protagonistes de Clamp. L’anime quant à lui, diffusé à partir de 1994 au Japon, est réalisé au studio TMS Entertainment et divisé en 2 parties : la première adapte les tomes 1 à 3 et la seconde les tomes 4 à 6. Comme précisé plus haut, je vais déjà commencer par m’intéresser à la première partie avant de revenir plus tard sur la seconde, lorsque je l’aurais terminée.

    Rayearth se passe dans un univers d’heroic-fantasy type Isekai des années 90, dans lequel trois jeunes filles ordinaires, Hikaru (tête brûlée, mais courageuse et fidèle à ses amies), Umi (prétentieuse et colérique, mais déterminée) et Fuu (plus timide, mais douce et sérieuse), vont être appelées à délivrer la princesse Émeraude, retenue prisonnière par le ”méchant” grand-prêtre Zagato. Dans ce monde appelé Cephiro, sa stabilité dépend des prières du ”pilier”, une personne choisie pour garantir à elle-seule l’équilibre, la paix et la joie au sein de la population. Mais depuis son enlèvement, Cephiro est à l’agonie et menace de s’effondrer si Émeraude n’est pas retrouvée rapidement. Les trois jeunes filles, qui pourtant ne se connaissaient pas, ont été appelées par Émeraude en personne pour devenir les ”Magic Knights de la légende” et sauver ainsi ce monde de l’extinction. Malgré leur incompréhension et leur inexpérience, elles vont devoir accepter cette mission pour revenir à Tokyo, réveiller les Rune God (des sortes de robots géants) et apprendre à développer des pouvoirs dont elles ignoraient l’existence.

    Voilà ce qu’il en est du scénario de la partie 1. On retrouve pas mal de poncifs du genre bien entendu (ainsi que des personnages-type : le mage chargé d’enseigner aux héroïnes, le jeune guerrier errant, la sorcière sexy…) et l’histoire suit un schéma assez classique, parsemé de rencontres diverses, de combats entre les héroïnes et l’un des sbires de Zagato, de recherches de matériau / objet sacré pour forger les armes du futur combat final… Mais les Clamp s’amusent beaucoup avec ces clichés, soit en apportant quelques changements (le mage Clef a un âge avancé, mais l’apparence d’un enfant), soit en usant de l’humour qu’on leur connaît bien (les oreilles de chat, les SD/Chibi, les personnages qui ont des noms de marques de voitures…). En parlant d’humour d’ailleurs, si dans le manga les Clamp savent tout de même se modérer pour éviter de dédramatiser trop souvent l’intrigue, l’anime abusera durant une partie des épisodes de ces fameux SD/Chibi. C’est particulièrement flagrant entre les épisodes 1 à 15, où le ton se veut encore plus humoristique et malheureusement, les scénettes qui étaient amusantes en manga ne le sont plus vraiment dans l’anime. Fort heureusement, le staff finit par comprendre que l’histoire prend désormais une tournure plus dramatique et lâchent cet humour bon enfant pour des épisodes 16 à 20 sans excentricité. Cette partie est à mon sens la plus réussie de la saison 1.

    Concernant les héroïnes, elles sont chacune attachantes à leur manière et leur collaboration fonctionne très bien. De manière intéressante, les Clamp opposent ces trois jeunes adolescentes âgées de 14 ans, à peine sorties de l’enfance, à des personnages féminins physiquement plus mûres et vivant une relation bien moins chaste avec les hommes. Hikaru, Fuu et Umi n’en sont pas encore là bien évidemment, mais les Clamp suggèrent que cette période ne tardera pas d’ici quelques années. Là où ”Card Captor Sakura” évoquait peu la question des relations amoureuses – en dehors du duo Thomas/Mathieu – ici l’amour a une place bien plus importante. Et pour revenir sur ce thème de manière approfondie, je vais devoir parler de la fin de la saison 1. Attention SPOILS pour ceux qui veulent garder la surprise !!

     

    Le grand-prêtre Zagato, un air de Grand-Pope Saga qui n’est peut-être pas si anodin…

     

    Emeraude et Zagato version manga. Des rumeurs circulant parmi les fans ont supposé que le duo Zagato/Émeraude pourrait être une allusion à un ship très controversé de Saint Seiya autour de Saga/Saori.

     

    [Spoiler]À partir de l’épisode 18, les Magic Knights sont donc enfin face à Zagato, le grand-prêtre qui, sournoisement, kidnappa et enferma Émeraude, causant ainsi le désastre qui secoue Cephiro. Du moins est-ce la thèse retenue par les héroïnes. Zagato est l’ennemi à abattre, une sorte de Grand-Pope (période Sanctuaire) resté dans son antre depuis le début et qui consent enfin à se montrer maintenant que tous ses sbires ont échoué. C’est de sa faute si Cephiro est menacé par la destruction, de plus il a commis des actes impardonnables en transformant le mage Clef en pierre, mettant ses hommes en danger, contrôlant mentalement l’un de ses plus fidèles alliés… Les Magic Knights sont plus que déterminées à en finir avec lui ! Voilà qu’elles se retrouvent soudain devant un Zagato tout aussi déterminé, mais qui semble cacher quelque chose. À la question d’Hikaru – ”Pourquoi avez-vous emprisonné Émeraude ? À cause de ça, Cephiro va s’effondrer ! Émeraude est bien le pilier qui apporte l’équilibre et la paix à Cephiro, non ?” – Zagato répond de manière inattendue : ”Pourquoi la princesse doit-elle prier pour Cephiro ?”. Hikaru est surprise par cette réponse, mais ne semble pas en tenir compte, sans doute trop prise par la tension du combat. Zagato les attaquera en poursuivant : ”Elle n’a aucune liberté, elle est réduite à une seule chose : prier… pourquoi doit-elle rester enfermée seule dans le rôle du pilier ? Pourquoi doit-elle passer le reste de sa vie à vivre ainsi ?”. Les Magic Knights n’entendront pas ces paroles ou ne les comprendront pas, en tout cas elles ne voient qu’un Zagato belliqueux qui menace de les tuer si elles persistent dans leur mission. Persuadées de vaincre ainsi la source des malheurs de Cephiro et d’Émeraude, les jeunes filles envoient contre Zagato une puissante attaque combinée qui met un terme définitif à sa vie. Mais ce geste, qu’elles pensaient bénéfique pour Émeraude, va au contraire traumatiser la princesse. Sous le coup de l’émotion, Émeraude, qui jusque là avait gardé l’apparence d’une petite fille, grandit subitement et devient une jeune femme d’une grande beauté mais remplie de revanche et de haine à l’encontre des Magic Knights, celles qui ont osé tuer ”son amour”. Car oui, et c’est un véritable choc pour Hikari/Umi/Fuu, Émeraude est amoureuse de Zagato et ce dernier l’aime également en retour. Or, cet amour ne peut être partagé, les pensées et les désirs du pilier devant se concentrer uniquement sur Cephiro. Depuis qu’Émeraude a commencé à désirer davantage Zagato, Cephiro a commencé sa lente agonie… Ce n’est donc pas l’enlèvement d’Émeraude et la trahison de Zagato qui ont provoqué cette situation, mais bien les sentiments d’Émeraude pour le grand-prêtre. Inquiet pour le devenir de la princesse, Zagato a préféré l’enlever et la garder au secret pour la protéger. Et si Émeraude a fait appel aux Magic Knights, ce n’est pas pour qu’elles tuent Zagato, mais pour qu’elles tuent… la princesse, seul moyen de sauver Cephiro. D’abord bouleversées et choquées, refusant de commettre un tel geste, les trois jeunes filles acceptent la mort dans l’âme de respecter le vœu d’Émeraude : rejoindre Zagato, afin qu’elle ne puisse penser qu’à lui et être à ses côtés éternellement. Avant de mourir, Émeraude renverra les adolescentes là d’où elles étaient venues, à Tokyo.[/spoiler]

    Cette ultime partie de la saison 1 tranche littéralement avec les premiers épisodes; l’humour des débuts a complètement disparu, le décor est plus inquiétant et les combats également plus violents (le sang est beaucoup plus montré que lors des premiers épisodes). Lorsque le trio arrive pour la première fois à Cephiro, elles faisaient face à un paysage idyllique aux couleurs chatoyantes, peuplé de créatures étranges et loufoques (à ce titre, Mokona est un incontournable de la série dans ce registre), et où les gens semblaient heureux. À partir de l’épisode 16, Cephiro n’est plus qu’un paysage de roches et de déserts, envahi par les tempêtes, les éclairs et un ciel obscurci. Si au départ le staff se perdait dans l’humour enfantin, on appréciera qu’ils aient au moins adapté l’ambiance de la série lors de ce tournant dramatique.

    Si j’avais une remarque particulière à faire à la série, outre l’humour enfantin envahissant, ce serait en particulier le rythme des épisodes par rapport au manga. En effet, à l’épisode 4, je me suis rendue compte que la série avait déjà adapté 1 tome 1/2 du manga, alors qu’il restait également 1 tome 1/2 à adapter sur… 16 épisodes restants. Autant le dire franchement : il y a énormément de rajouts dans cette première partie, pas forcément des plus intéressants (en particulier lors de la balade en forêt) et seuls deux développements sortent du lot : celui de Ferio l’épéiste, qui apparaît bien plus dans l’anime, et Ascot, l’un des fidèles de Zagato, qui a droit à plus de combats face aux héroïnes. Ce n’était pas forcément le rajout le plus intéressant, mais les combats sont bien menés et on ne ressent pas d’ennui. Seuls les épisodes finaux respecteront largement plus le manga; devant le manque de fidélité d’ailleurs, Clamp s’investira davantage sur la saison 2.

    Magic Knight Rayearth est une série sympathique, un peu hésitante sur 10 premiers épisodes (entre hommage et parodie du RPG pour finalement devenir plus sérieuse), pas trop mal réalisée (même si ça manque parfois d’animation) et dotée de génériques très entraînants. À l’instar de Sakura, le public cible reste très jeune et il ne faut pas en attendre énormément non plus. Mais elle se laisse bien regarder grâce à ses personnages attachants, ses couleurs vives et son mélange de magical girl/mecha assez original.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 ans et 8 mois par Veggie11 Veggie11.
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    Veggie11 le #525379

    Magic Knight Rayearth Saison 1 / Arc I / Partie 1 (appelez comme vous le voulez ^^)

    Un anime dont je n’attendais pas grand-chose, mais qui au final s’est avéré bien sympathique. En France du moins, le quatuor Clamp est essentiellement connu pour ”X”, ”Tokyo Babylon”, ”Card Captor Sakura” et plus récemment ”XXX Holic”, ”Tsubasa Reservoir Chronicles” ou ”Chobits”. Rayearth fait plutôt partie des titres à moyenne réputation, l’anime étant arrivé très tardivement et uniquement en DVD chez IDP en 2005, soit 10 ans après la diffusion de la série. Le manga a certes été proposé dès 1996 chez Manga Player puis Pika, mais dans une mauvaise édition aux planches retournées, mal traduit… Pika le réédite par ailleurs depuis novembre dernier dans une bien meilleure édition, revue et corrigée, et cette fois dans le sens japonais !

    Rayearth est donc un manga au départ, prépublié dans le magazine pour fillettes et jeunes filles Nakayoshi, où fut également proposé ”Card Captor Sakura”. Ici, pas de sous-entendus yaoi, pas de côté apocalyptique poussé à l’extrême… le ton se veut plus soft et forcément plus accessible à un public entre 8 et 14 ans. Les héroïnes sont d’ailleurs un peu plus jeunes que les précédents protagonistes de Clamp. L’anime quant à lui, diffusé à partir de 1994 au Japon, est réalisé au studio TMS Entertainment et divisé en 2 parties : la première adapte les tomes 1 à 3 et la seconde les tomes 4 à 6. Comme précisé plus haut, je vais déjà commencer par m’intéresser à la première partie avant de revenir plus tard sur la seconde, lorsque je l’aurais terminée.

    Rayearth se passe dans un univers d’heroic-fantasy type Isekai des années 90, dans lequel trois jeunes filles ordinaires, Hikaru (tête brûlée, mais courageuse et fidèle à ses amies), Umi (prétentieuse et colérique, mais déterminée) et Fuu (plus timide, mais douce et sérieuse), vont être appelées à délivrer la princesse Émeraude, retenue prisonnière par le ”méchant” grand-prêtre Zagato. Dans ce monde appelé Cephiro, sa stabilité dépend des prières du ”pilier”, une personne choisie pour garantir à elle-seule l’équilibre, la paix et la joie au sein de la population. Mais depuis son enlèvement, Cephiro est à l’agonie et menace de s’effondrer si Émeraude n’est pas retrouvée rapidement. Les trois jeunes filles, qui pourtant ne se connaissaient pas, ont été appelées par Émeraude en personne pour devenir les ”Magic Knights de la légende” et sauver ainsi ce monde de l’extinction. Malgré leur incompréhension et leur inexpérience, elles vont devoir accepter cette mission pour revenir à Tokyo, réveiller les Rune God (des sortes de robots géants) et apprendre à développer des pouvoirs dont elles ignoraient l’existence.

    Voilà ce qu’il en est du scénario de la partie 1. On retrouve pas mal de poncifs du genre bien entendu (ainsi que des personnages-type : le mage chargé d’enseigner aux héroïnes, le jeune guerrier errant, la sorcière sexy…) et l’histoire suit un schéma assez classique, parsemé de rencontres diverses, de combats entre les héroïnes et l’un des sbires de Zagato, de recherches de matériau / objet sacré pour forger les armes du futur combat final… Mais les Clamp s’amusent beaucoup avec ces clichés, soit en apportant quelques changements (le mage Clef a un âge avancé, mais l’apparence d’un enfant), soit en usant de l’humour qu’on leur connaît bien (les oreilles de chat, les SD/Chibi, les personnages qui ont des noms de marques de voitures…). En parlant d’humour d’ailleurs, si dans le manga les Clamp savent tout de même se modérer pour éviter de dédramatiser trop souvent l’intrigue, l’anime abusera durant une partie des épisodes de ces fameux SD/Chibi. C’est particulièrement flagrant entre les épisodes 1 à 15, où le ton se veut encore plus humoristique et malheureusement, les scénettes qui étaient amusantes en manga ne le sont plus vraiment dans l’anime. Fort heureusement, le staff finit par comprendre que l’histoire prend désormais une tournure plus dramatique et lâchent cet humour bon enfant pour des épisodes 16 à 20 sans excentricité. Cette partie est à mon sens la plus réussie de la saison 1.

    Concernant les héroïnes, elles sont chacune attachantes à leur manière et leur collaboration fonctionne très bien. De manière intéressante, les Clamp opposent ces trois jeunes adolescentes âgées de 14 ans, à peine sorties de l’enfance, à des personnages féminins physiquement plus mûres et vivant une relation bien moins chaste avec les hommes. Hikaru, Fuu et Umi n’en sont pas encore là bien évidemment, mais les Clamp suggèrent que cette période ne tardera pas d’ici quelques années. Là où ”Card Captor Sakura” évoquait peu la question des relations amoureuses – en dehors du duo Thomas/Mathieu – ici l’amour a une place bien plus importante. Et pour revenir sur ce thème de manière approfondie, je vais devoir parler de la fin de la saison 1. Attention SPOILS pour ceux qui veulent garder la surprise !!

     

    Le grand-prêtre Zagato, un air de Grand-Pope Saga qui n’est peut-être pas si anodin…

     

    Emeraude et Zagato version manga. Des rumeurs circulant parmi les fans ont supposé que le duo Zagato/Émeraude pourrait être une allusion à un ship très controversé de Saint Seiya autour de Saga/Saori.

     

    [Spoiler]À partir de l’épisode 18, les Magic Knights sont donc enfin face à Zagato, le grand-prêtre qui, sournoisement, kidnappa et enferma Émeraude, causant ainsi le désastre qui secoue Cephiro. Du moins est-ce la thèse retenue par les héroïnes. Zagato est l’ennemi à abattre, une sorte de Grand-Pope (période Sanctuaire) resté dans son antre depuis le début et qui consent enfin à se montrer maintenant que tous ses sbires ont échoué. C’est de sa faute si Cephiro est menacé par la destruction, de plus il a commis des actes impardonnables en transformant le mage Clef en pierre, mettant ses hommes en danger, contrôlant mentalement l’un de ses plus fidèles alliés… Les Magic Knights sont plus que déterminées à en finir avec lui ! Voilà qu’elles se retrouvent soudain devant un Zagato tout aussi déterminé, mais qui semble cacher quelque chose. À la question d’Hikaru – ”Pourquoi avez-vous emprisonné Émeraude ? À cause de ça, Cephiro va s’effondrer ! Émeraude est bien le pilier qui apporte l’équilibre et la paix à Cephiro, non ?” – Zagato répond de manière inattendue : ”Pourquoi la princesse doit-elle prier pour Cephiro ?”. Hikaru est surprise par cette réponse, mais ne semble pas en tenir compte, sans doute trop prise par la tension du combat. Zagato les attaquera en poursuivant : ”Elle n’a aucune liberté, elle est réduite à une seule chose : prier… pourquoi doit-elle rester enfermée seule dans le rôle du pilier ? Pourquoi doit-elle passer le reste de sa vie à vivre ainsi ?”. Les Magic Knights n’entendront pas ces paroles ou ne les comprendront pas, en tout cas elles ne voient qu’un Zagato belliqueux qui menace de les tuer si elles persistent dans leur mission. Persuadées de vaincre ainsi la source des malheurs de Cephiro et d’Émeraude, les jeunes filles envoient contre Zagato une puissante attaque combinée qui met un terme définitif à sa vie. Mais ce geste, qu’elles pensaient bénéfique pour Émeraude, va au contraire traumatiser la princesse. Sous le coup de l’émotion, Émeraude, qui jusque là avait gardé l’apparence d’une petite fille, grandit subitement et devient une jeune femme d’une grande beauté mais remplie de revanche et de haine à l’encontre des Magic Knights, celles qui ont osé tuer ”son amour”. Car oui, et c’est un véritable choc pour Hikari/Umi/Fuu, Émeraude est amoureuse de Zagato et ce dernier l’aime également en retour. Or, cet amour ne peut être partagé, les pensées et les désirs du pilier devant se concentrer uniquement sur Cephiro. Depuis qu’Émeraude a commencé à désirer davantage Zagato, Cephiro a commencé sa lente agonie… Ce n’est donc pas l’enlèvement d’Émeraude et la trahison de Zagato qui ont provoqué cette situation, mais bien les sentiments d’Émeraude pour le grand-prêtre. Inquiet pour le devenir de la princesse, Zagato a préféré l’enlever et la garder au secret pour la protéger. Et si Émeraude a fait appel aux Magic Knights, ce n’est pas pour qu’elles tuent Zagato, mais pour qu’elles tuent… la princesse, seul moyen de sauver Cephiro. D’abord bouleversées et choquées, refusant de commettre un tel geste, les trois jeunes filles acceptent la mort dans l’âme de respecter le vœu d’Émeraude : rejoindre Zagato, afin qu’elle ne puisse penser qu’à lui et être à ses côtés éternellement. Avant de mourir, Émeraude renverra les adolescentes là d’où elles étaient venues, à Tokyo.[/Spoiler]

    Cette ultime partie de la saison 1 tranche littéralement avec les premiers épisodes; l’humour des débuts a complètement disparu, le décor est plus inquiétant et les combats également plus violents (le sang est beaucoup plus montré que lors des premiers épisodes). Lorsque le trio arrive pour la première fois à Cephiro, elles faisaient face à un paysage idyllique aux couleurs chatoyantes, peuplé de créatures étranges et loufoques (à ce titre, Mokona est un incontournable de la série dans ce registre), et où les gens semblaient heureux. À partir de l’épisode 16, Cephiro n’est plus qu’un paysage de roches et de déserts, envahi par les tempêtes, les éclairs et un ciel obscurci. Si au départ le staff se perdait dans l’humour enfantin, on appréciera qu’ils aient au moins adapté l’ambiance de la série lors de ce tournant dramatique.

    Si j’avais une remarque particulière à faire à la série, outre l’humour enfantin envahissant, ce serait en particulier le rythme des épisodes par rapport au manga. En effet, à l’épisode 4, je me suis rendue compte que la série avait déjà adapté 1 tome 1/2 du manga, alors qu’il restait également 1 tome 1/2 à adapter sur… 16 épisodes restants. Autant le dire franchement : il y a énormément de rajouts dans cette première partie, pas forcément des plus intéressants (en particulier lors de la balade en forêt) et seuls deux développements sortent du lot : celui de Ferio l’épéiste, qui apparaît bien plus dans l’anime, et Ascot, l’un des fidèles de Zagato, qui a droit à plus de combats face aux héroïnes. Ce n’était pas forcément le rajout le plus intéressant, mais les combats sont bien menés et on ne ressent pas d’ennui. Seuls les épisodes finaux respecteront largement plus le manga; devant le manque de fidélité d’ailleurs, Clamp s’investira davantage sur la saison 2.

    Magic Knight Rayearth est une série sympathique, un peu hésitante sur 10 premiers épisodes (entre hommage et parodie du RPG pour finalement devenir plus sérieuse), pas trop mal réalisée (même si ça manque parfois d’animation) et dotée de génériques très entraînants. À l’instar de Sakura, le public cible reste très jeune et il ne faut pas en attendre énormément non plus. Mais elle se laisse bien regarder grâce à ses personnages attachants, ses couleurs vives et son mélange de magical girl/mecha assez original.

     

    Veggie11
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    Veggie11 le #525380

    Magic Knight Rayearth Saison 1 / Arc I / Partie 1 (appelez comme vous le voulez ^^)

    Un anime dont je n’attendais pas grand-chose, mais qui au final s’est avéré bien sympathique. En France du moins, le quatuor Clamp est essentiellement connu pour ”X”, ”Tokyo Babylon”, ”Card Captor Sakura” et plus récemment ”XXX Holic”, ”Tsubasa Reservoir Chronicles” ou ”Chobits”. Rayearth fait plutôt partie des titres à moyenne réputation, l’anime étant arrivé très tardivement et uniquement en DVD chez IDP en 2005, soit 10 ans après la diffusion de la série. Le manga a certes été proposé dès 1996 chez Manga Player puis Pika, mais dans une mauvaise édition aux planches retournées, mal traduit… Pika le réédite par ailleurs depuis novembre dernier dans une bien meilleure édition, revue et corrigée, et cette fois dans le sens japonais !

    Rayearth est donc un manga au départ, prépublié dans le magazine pour fillettes et jeunes filles Nakayoshi, où fut également proposé ”Card Captor Sakura”. Ici, pas de sous-entendus yaoi, pas de côté apocalyptique poussé à l’extrême… le ton se veut plus soft et forcément plus accessible à un public entre 8 et 14 ans. Les héroïnes sont d’ailleurs un peu plus jeunes que les précédents protagonistes de Clamp. L’anime quant à lui, diffusé à partir de 1994 au Japon, est réalisé au studio TMS Entertainment et divisé en 2 parties : la première adapte les tomes 1 à 3 et la seconde les tomes 4 à 6. Comme précisé plus haut, je vais déjà commencer par m’intéresser à la première partie avant de revenir plus tard sur la seconde, lorsque je l’aurais terminée.

    Rayearth se passe dans un univers d’heroic-fantasy type Isekai des années 90, dans lequel trois jeunes filles ordinaires, Hikaru (tête brûlée, mais courageuse et fidèle à ses amies), Umi (prétentieuse et colérique, mais déterminée) et Fuu (plus timide, mais douce et sérieuse), vont être appelées à délivrer la princesse Émeraude, retenue prisonnière par le ”méchant” grand-prêtre Zagato. Dans ce monde appelé Cephiro, sa stabilité dépend des prières du ”pilier”, une personne choisie pour garantir à elle-seule l’équilibre, la paix et la joie au sein de la population. Mais depuis son enlèvement, Cephiro est à l’agonie et menace de s’effondrer si Émeraude n’est pas retrouvée rapidement. Les trois jeunes filles, qui pourtant ne se connaissaient pas, ont été appelées par Émeraude en personne pour devenir les ”Magic Knights de la légende” et sauver ainsi ce monde de l’extinction. Malgré leur incompréhension et leur inexpérience, elles vont devoir accepter cette mission pour revenir à Tokyo, réveiller les Rune God (des sortes de robots géants) et apprendre à développer des pouvoirs dont elles ignoraient l’existence.

    Voilà ce qu’il en est du scénario de la partie 1. On retrouve pas mal de poncifs du genre bien entendu (ainsi que des personnages-type : le mage chargé d’enseigner aux héroïnes, le jeune guerrier errant, la sorcière sexy…) et l’histoire suit un schéma assez classique, parsemé de rencontres diverses, de combats entre les héroïnes et l’un des sbires de Zagato, de recherches de matériau / objet sacré pour forger les armes du futur combat final… Mais les Clamp s’amusent beaucoup avec ces clichés, soit en apportant quelques changements (le mage Clef a un âge avancé, mais l’apparence d’un enfant), soit en usant de l’humour qu’on leur connaît bien (les oreilles de chat, les SD/Chibi, les personnages qui ont des noms de marques de voitures…). En parlant d’humour d’ailleurs, si dans le manga les Clamp savent tout de même se modérer pour éviter de dédramatiser trop souvent l’intrigue, l’anime abusera durant une partie des épisodes de ces fameux SD/Chibi. C’est particulièrement flagrant entre les épisodes 1 à 15, où le ton se veut encore plus humoristique et malheureusement, les scénettes qui étaient amusantes en manga ne le sont plus vraiment dans l’anime. Fort heureusement, le staff finit par comprendre que l’histoire prend désormais une tournure plus dramatique et lâchent cet humour bon enfant pour des épisodes 16 à 20 sans excentricité. Cette partie est à mon sens la plus réussie de la saison 1.

    Concernant les héroïnes, elles sont chacune attachantes à leur manière et leur collaboration fonctionne très bien. De manière intéressante, les Clamp opposent ces trois jeunes adolescentes âgées de 14 ans, à peine sorties de l’enfance, à des personnages féminins physiquement plus mûres et vivant une relation bien moins chaste avec les hommes. Hikaru, Fuu et Umi n’en sont pas encore là bien évidemment, mais les Clamp suggèrent que cette période ne tardera pas d’ici quelques années. Là où ”Card Captor Sakura” évoquait peu la question des relations amoureuses – en dehors du duo Thomas/Mathieu – ici l’amour a une place bien plus importante. Et pour revenir sur ce thème de manière approfondie, je vais devoir parler de la fin de la saison 1. Attention SPOILS pour ceux qui veulent garder la surprise !!

     

    Le grand-prêtre Zagato, un air de Grand-Pope Saga qui n’est peut-être pas si anodin…

     

    Emeraude et Zagato version manga. Des rumeurs circulant parmi les fans ont supposé que le duo Zagato/Émeraude pourrait être une allusion à un ship très controversé de Saint Seiya autour de Saga/Saori.

     

    [Spoiler]À partir de l’épisode 18, les Magic Knights sont donc enfin face à Zagato, le grand-prêtre qui, sournoisement, kidnappa et enferma Émeraude, causant ainsi le désastre qui secoue Cephiro. Du moins est-ce la thèse retenue par les héroïnes. Zagato est l’ennemi à abattre, une sorte de Grand-Pope (période Sanctuaire) resté dans son antre depuis le début et qui consent enfin à se montrer maintenant que tous ses sbires ont échoué. C’est de sa faute si Cephiro est menacé par la destruction, de plus il a commis des actes impardonnables en transformant le mage Clef en pierre, mettant ses hommes en danger, contrôlant mentalement l’un de ses plus fidèles alliés… Les Magic Knights sont plus que déterminées à en finir avec lui ! Voilà qu’elles se retrouvent soudain devant un Zagato tout aussi déterminé, mais qui semble cacher quelque chose. À la question d’Hikaru – ”Pourquoi avez-vous emprisonné Émeraude ? À cause de ça, Cephiro va s’effondrer ! Émeraude est bien le pilier qui apporte l’équilibre et la paix à Cephiro, non ?” – Zagato répond de manière inattendue : ”Pourquoi la princesse doit-elle prier pour Cephiro ?”. Hikaru est surprise par cette réponse, mais ne semble pas en tenir compte, sans doute trop prise par la tension du combat. Zagato les attaquera en poursuivant : ”Elle n’a aucune liberté, elle est réduite à une seule chose : prier… pourquoi doit-elle rester enfermée seule dans le rôle du pilier ? Pourquoi doit-elle passer le reste de sa vie à vivre ainsi ?”. Les Magic Knights n’entendront pas ces paroles ou ne les comprendront pas, en tout cas elles ne voient qu’un Zagato belliqueux qui menace de les tuer si elles persistent dans leur mission. Persuadées de vaincre ainsi la source des malheurs de Cephiro et d’Émeraude, les jeunes filles envoient contre Zagato une puissante attaque combinée qui met un terme définitif à sa vie. Mais ce geste, qu’elles pensaient bénéfique pour Émeraude, va au contraire traumatiser la princesse. Sous le coup de l’émotion, Émeraude, qui jusque là avait gardé l’apparence d’une petite fille, grandit subitement et devient une jeune femme d’une grande beauté mais remplie de revanche et de haine à l’encontre des Magic Knights, celles qui ont osé tuer ”son amour”. Car oui, et c’est un véritable choc pour Hikari/Umi/Fuu, Émeraude est amoureuse de Zagato et ce dernier l’aime également en retour. Or, cet amour ne peut être partagé, les pensées et les désirs du pilier devant se concentrer uniquement sur Cephiro. Depuis qu’Émeraude a commencé à désirer davantage Zagato, Cephiro a commencé sa lente agonie… Ce n’est donc pas l’enlèvement d’Émeraude et la trahison de Zagato qui ont provoqué cette situation, mais bien les sentiments d’Émeraude pour le grand-prêtre. Inquiet pour le devenir de la princesse, Zagato a préféré l’enlever et la garder au secret pour la protéger. Et si Émeraude a fait appel aux Magic Knights, ce n’est pas pour qu’elles tuent Zagato, mais pour qu’elles tuent… la princesse, seul moyen de sauver Cephiro. D’abord bouleversées et choquées, refusant de commettre un tel geste, les trois jeunes filles acceptent la mort dans l’âme de respecter le vœu d’Émeraude : rejoindre Zagato, afin qu’elle ne puisse penser qu’à lui et être à ses côtés éternellement. Avant de mourir, Émeraude renverra les adolescentes là d’où elles étaient venues, à Tokyo.[/Spoiler]

    Cette ultime partie de la saison 1 tranche littéralement avec les premiers épisodes; l’humour des débuts a complètement disparu, le décor est plus inquiétant et les combats également plus violents (le sang est beaucoup plus montré que lors des premiers épisodes). Lorsque le trio arrive pour la première fois à Cephiro, elles faisaient face à un paysage idyllique aux couleurs chatoyantes, peuplé de créatures étranges et loufoques (à ce titre, Mokona est un incontournable de la série dans ce registre), et où les gens semblaient heureux. À partir de l’épisode 16, Cephiro n’est plus qu’un paysage de roches et de déserts, envahi par les tempêtes, les éclairs et un ciel obscurci. Si au départ le staff se perdait dans l’humour enfantin, on appréciera qu’ils aient au moins adapté l’ambiance de la série lors de ce tournant dramatique.

    Si j’avais une remarque particulière à faire à la série, outre l’humour enfantin envahissant, ce serait en particulier le rythme des épisodes par rapport au manga. En effet, à l’épisode 4, je me suis rendue compte que la série avait déjà adapté 1 tome 1/2 du manga, alors qu’il restait également 1 tome 1/2 à adapter sur… 16 épisodes restants. Autant le dire franchement : il y a énormément de rajouts dans cette première partie, pas forcément des plus intéressants (en particulier lors de la balade en forêt) et seuls deux développements sortent du lot : celui de Ferio l’épéiste, qui apparaît bien plus dans l’anime, et Ascot, l’un des fidèles de Zagato, qui a droit à plus de combats face aux héroïnes. Ce n’était pas forcément le rajout le plus intéressant, mais les combats sont bien menés et on ne ressent pas d’ennui. Seuls les épisodes finaux respecteront largement plus le manga; devant le manque de fidélité d’ailleurs, Clamp s’investira davantage sur la saison 2.

    Magic Knight Rayearth est une série sympathique, un peu hésitante sur 10 premiers épisodes (entre hommage et parodie du RPG pour finalement devenir plus sérieuse), pas trop mal réalisée (même si ça manque parfois d’animation) et dotée de génériques très entraînants. À l’instar de Sakura, le public cible reste très jeune et il ne faut pas en attendre énormément non plus. Mais elle se laisse bien regarder grâce à ses personnages attachants, ses couleurs vives et son mélange de magical girl/mecha assez original.

    Je vous invite d’ailleurs à retrouver le fameux générique de début via ce lien, il est très chouette, coloré et met directement dans l’ambiance. Il a même eu droit à une version italienne pour une sortie vidéo chez Dynit !

    https://www.youtube.com/watch?v=SD4314ZrwsY

     

    Veggie11
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    Veggie11 le #525383

    Magic Knight Rayearth Saison 1 / Arc I / Partie 1 (appelez comme vous le voulez ^^)

    Un anime dont je n’attendais pas grand-chose, mais qui au final s’est avéré bien sympathique. En France du moins, le quatuor Clamp est essentiellement connu pour ”X”, ”Tokyo Babylon”, ”Card Captor Sakura” et plus récemment ”XXX Holic”, ”Tsubasa Reservoir Chronicles” ou ”Chobits”. Rayearth fait plutôt partie des titres à moyenne réputation, l’anime étant arrivé très tardivement et uniquement en DVD chez IDP en 2005, soit 10 ans après la diffusion de la série. Le manga a certes été proposé dès 1996 chez Manga Player puis Pika, mais dans une mauvaise édition aux planches retournées, mal traduit… Pika le réédite par ailleurs depuis novembre dernier dans une bien meilleure édition, revue et corrigée, et cette fois dans le sens japonais !

    Rayearth est donc un manga au départ, prépublié dans le magazine pour fillettes et jeunes filles Nakayoshi, où fut également proposé ”Card Captor Sakura”. Ici, pas de sous-entendus yaoi, pas de côté apocalyptique poussé à l’extrême… le ton se veut plus soft et forcément plus accessible à un public entre 8 et 14 ans. Les héroïnes sont d’ailleurs un peu plus jeunes que les précédents protagonistes de Clamp. L’anime quant à lui, diffusé à partir de 1994 au Japon, est réalisé au studio TMS Entertainment et divisé en 2 parties : la première adapte les tomes 1 à 3 et la seconde les tomes 4 à 6. Comme précisé plus haut, je vais déjà commencer par m’intéresser à la première partie avant de revenir plus tard sur la seconde, lorsque je l’aurais terminée.

    Rayearth se passe dans un univers d’heroic-fantasy type Isekai des années 90, dans lequel trois jeunes filles ordinaires, Hikaru (tête brûlée, mais courageuse et fidèle à ses amies), Umi (prétentieuse et colérique, mais déterminée) et Fuu (plus timide, mais douce et sérieuse), vont être appelées à délivrer la princesse Émeraude, retenue prisonnière par le ”méchant” grand-prêtre Zagato. Dans ce monde appelé Cephiro, sa stabilité dépend des prières du ”pilier”, une personne choisie pour garantir à elle-seule l’équilibre, la paix et la joie au sein de la population. Mais depuis son enlèvement, Cephiro est à l’agonie et menace de s’effondrer si Émeraude n’est pas retrouvée rapidement. Les trois jeunes filles, qui pourtant ne se connaissaient pas, ont été appelées par Émeraude en personne pour devenir les ”Magic Knights de la légende” et sauver ainsi ce monde de l’extinction. Malgré leur incompréhension et leur inexpérience, elles vont devoir accepter cette mission pour revenir à Tokyo, réveiller les Rune God (des sortes de robots géants) et apprendre à développer des pouvoirs dont elles ignoraient l’existence.

    Voilà ce qu’il en est du scénario de la partie 1. On retrouve pas mal de poncifs du genre bien entendu (ainsi que des personnages-type : le mage chargé d’enseigner aux héroïnes, le jeune guerrier errant, la sorcière sexy…) et l’histoire suit un schéma assez classique, parsemé de rencontres diverses, de combats entre les héroïnes et l’un des sbires de Zagato, de recherches de matériau / objet sacré pour forger les armes du futur combat final… Mais les Clamp s’amusent beaucoup avec ces clichés, soit en apportant quelques changements (le mage Clef a un âge avancé, mais l’apparence d’un enfant), soit en usant de l’humour qu’on leur connaît bien (les oreilles de chat, les SD/Chibi, les personnages qui ont des noms de marques de voitures…). En parlant d’humour d’ailleurs, si dans le manga les Clamp savent tout de même se modérer pour éviter de dédramatiser trop souvent l’intrigue, l’anime abusera durant une partie des épisodes de ces fameux SD/Chibi. C’est particulièrement flagrant entre les épisodes 1 à 15, où le ton se veut encore plus humoristique et malheureusement, les scénettes qui étaient amusantes en manga ne le sont plus vraiment dans l’anime. Fort heureusement, le staff finit par comprendre que l’histoire prend désormais une tournure plus dramatique et lâchent cet humour bon enfant pour des épisodes 16 à 20 sans excentricité. Cette partie est à mon sens la plus réussie de la saison 1.

    Concernant les héroïnes, elles sont chacune attachantes à leur manière et leur collaboration fonctionne très bien. De manière intéressante, les Clamp opposent ces trois jeunes adolescentes âgées de 14 ans, à peine sorties de l’enfance, à des personnages féminins physiquement plus mûres et vivant une relation bien moins chaste avec les hommes. Hikaru, Fuu et Umi n’en sont pas encore là bien évidemment, mais les Clamp suggèrent que cette période ne tardera pas d’ici quelques années. Là où ”Card Captor Sakura” évoquait peu la question des relations amoureuses – en dehors du duo Thomas/Mathieu – ici l’amour a une place bien plus importante. Et pour revenir sur ce thème de manière approfondie, je vais devoir parler de la fin de la saison 1. Attention SPOILS pour ceux qui veulent garder la surprise !!

     

    Le grand-prêtre Zagato, un air de Grand-Pope Saga qui n’est peut-être pas si anodin…

     

    Emeraude et Zagato version manga. Des rumeurs circulant parmi les fans ont supposé que le duo Zagato/Émeraude pourrait être une allusion à un ship très controversé de Saint Seiya autour de Saga/Saori.

     

    [Spoiler]À partir de l’épisode 18, les Magic Knights sont donc enfin face à Zagato, le grand-prêtre qui, sournoisement, kidnappa et enferma Émeraude, causant ainsi le désastre qui secoue Cephiro. Du moins est-ce la thèse retenue par les héroïnes. Zagato est l’ennemi à abattre, une sorte de Grand-Pope (période Sanctuaire) resté dans son antre depuis le début et qui consent enfin à se montrer maintenant que tous ses sbires ont échoué. C’est de sa faute si Cephiro est menacé par la destruction, de plus il a commis des actes impardonnables en transformant le mage Clef en pierre, mettant ses hommes en danger, contrôlant mentalement l’un de ses plus fidèles alliés… Les Magic Knights sont plus que déterminées à en finir avec lui ! Voilà qu’elles se retrouvent soudain devant un Zagato tout aussi déterminé, mais qui semble cacher quelque chose. À la question d’Hikaru – ”Pourquoi avez-vous emprisonné Émeraude ? À cause de ça, Cephiro va s’effondrer ! Émeraude est bien le pilier qui apporte l’équilibre et la paix à Cephiro, non ?” – Zagato répond de manière inattendue : ”Pourquoi la princesse doit-elle prier pour Cephiro ?”. Hikaru est surprise par cette réponse, mais ne semble pas en tenir compte, sans doute trop prise par la tension du combat. Zagato les attaquera en poursuivant : ”Elle n’a aucune liberté, elle est réduite à une seule chose : prier… pourquoi doit-elle rester enfermée seule dans le rôle du pilier ? Pourquoi doit-elle passer le reste de sa vie à vivre ainsi ?”. Les Magic Knights n’entendront pas ces paroles ou ne les comprendront pas, en tout cas elles ne voient qu’un Zagato belliqueux qui menace de les tuer si elles persistent dans leur mission. Persuadées de vaincre ainsi la source des malheurs de Cephiro et d’Émeraude, les jeunes filles envoient contre Zagato une puissante attaque combinée qui met un terme définitif à sa vie. Mais ce geste, qu’elles pensaient bénéfique pour Émeraude, va au contraire traumatiser la princesse. Sous le coup de l’émotion, Émeraude, qui jusque là avait gardé l’apparence d’une petite fille, grandit subitement et devient une jeune femme d’une grande beauté mais remplie de revanche et de haine à l’encontre des Magic Knights, celles qui ont osé tuer ”son amour”. Car oui, et c’est un véritable choc pour Hikari/Umi/Fuu, Émeraude est amoureuse de Zagato et ce dernier l’aime également en retour. Or, cet amour ne peut être partagé, les pensées et les désirs du pilier devant se concentrer uniquement sur Cephiro. Depuis qu’Émeraude a commencé à désirer davantage Zagato, Cephiro a commencé sa lente agonie… Ce n’est donc pas l’enlèvement d’Émeraude et la trahison de Zagato qui ont provoqué cette situation, mais bien les sentiments d’Émeraude pour le grand-prêtre. Inquiet pour le devenir de la princesse, Zagato a préféré l’enlever et la garder au secret pour la protéger. Et si Émeraude a fait appel aux Magic Knights, ce n’est pas pour qu’elles tuent Zagato, mais pour qu’elles tuent… la princesse, seul moyen de sauver Cephiro. D’abord bouleversées et choquées, refusant de commettre un tel geste, les trois jeunes filles acceptent la mort dans l’âme de respecter le vœu d’Émeraude : rejoindre Zagato, afin qu’elle ne puisse penser qu’à lui et être à ses côtés éternellement. Avant de mourir, Émeraude renverra les adolescentes là d’où elles étaient venues, à Tokyo.[/Spoiler]

    Cette ultime partie de la saison 1 tranche littéralement avec les premiers épisodes; l’humour des débuts a complètement disparu, le décor est plus inquiétant et les combats également plus violents (le sang est beaucoup plus montré que lors des premiers épisodes). Lorsque le trio arrive pour la première fois à Cephiro, elles faisaient face à un paysage idyllique aux couleurs chatoyantes, peuplé de créatures étranges et loufoques (à ce titre, Mokona est un incontournable de la série dans ce registre), et où les gens semblaient heureux. À partir de l’épisode 16, Cephiro n’est plus qu’un paysage de roches et de déserts, envahi par les tempêtes, les éclairs et un ciel obscurci. Si au départ le staff se perdait dans l’humour enfantin, on appréciera qu’ils aient au moins adapté l’ambiance de la série lors de ce tournant dramatique.

    Si j’avais une remarque particulière à faire à la série, outre l’humour enfantin envahissant, ce serait en particulier le rythme des épisodes par rapport au manga. En effet, à l’épisode 4, je me suis rendue compte que la série avait déjà adapté 1 tome 1/2 du manga, alors qu’il restait également 1 tome 1/2 à adapter sur… 16 épisodes restants. Autant le dire franchement : il y a énormément de rajouts dans cette première partie, pas forcément des plus intéressants (en particulier lors de la balade en forêt) et seuls deux développements sortent du lot : celui de Ferio l’épéiste, qui apparaît bien plus dans l’anime, et Ascot, l’un des fidèles de Zagato, qui a droit à plus de combats face aux héroïnes. Ce n’était pas forcément le rajout le plus intéressant, mais les combats sont bien menés et on ne ressent pas d’ennui. Seuls les épisodes finaux respecteront largement plus le manga; devant le manque de fidélité d’ailleurs, Clamp s’investira davantage sur la saison 2.

    Magic Knight Rayearth est une série sympathique, un peu hésitante sur 10 premiers épisodes (entre hommage et parodie du RPG pour finalement devenir plus sérieuse), pas trop mal réalisée (même si ça manque parfois d’animation) et dotée de génériques très entraînants. À l’instar de Sakura, le public cible reste très jeune et il ne faut pas en attendre énormément non plus. Mais elle se laisse bien regarder grâce à ses personnages attachants, ses couleurs vives et son mélange de magical girl/mecha assez original.

    Je vous invite d’ailleurs à retrouver le fameux générique de début via ce lien, il est très chouette, coloré et met directement dans l’ambiance. Il a même eu droit à une version italienne pour une sortie vidéo chez Dynit !

    https://www.youtube.com/watch?v=SD4314ZrwsY (et je me vois obligée de le poster ainsi, car sinon le forum ne le prend pas…………….)

    Xanatos
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    Xanatos le #525768

    Voilà ça y est Veggie11, j’ai enfin lu ta critique de la première saison de l’animé <b>Magic</b><b> Knight Ray Earth </b>! 😀

    Je trouve que c’est une excellente critique qui nous donne un bel aperçu de l’oeuvre, de ses héroïnes et de l’univers dans lequel elles évoluent. 😀

    C’est vrai que le synopsis semble de prime abord classique, mais réussi et c’est un plaisir de savoir que les Clamp, grâce à leur maestria habituelle, parviennent habilement à contourner les clichés inhérents au genre !

    Il faut croire en tout cas que dans les années 90 et au début des années 2000, les oeuvres Isekai étaient en vogue !

    Je pense entre autres à Vision d’Escaflowne et Fushigi Yugi ainsi que Les 12 Royaumes.

    Tu m’as en tout cas convaincu de découvrir cette oeuvre.

    Je pense que j’investirai aussi bien dans le manga que dans la série animée.

    Mais je vais peut être d’abord acheter le DA. Je crois que les coffrets DVD de IDP doivent encore se trouver sans trop de difficultés (enfin j’espère !).

    Et tant mieux si le manga original est réédité par Pika dans une édition plus soignée que celle de Manga Player, cela me permettra d’apprécier cette oeuvre à sa juste valeur. 🙂

     

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