Arachnée a publié aujourd’hui une fiche dédiée à un long métrage animé de science fiction passé inaperçu en France mais qui est devenu culte au Japon: Gall Force – Eternal Story
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2775-gall-force-eternal-story.html
Tu m’as appris beaucoup de choses via cette fiche Arachnée par ailleurs excellente ! 🙂
Par exemple, si je connaissais de nom ce titre et que je savais de quoi parlait cette saga (Animeland en avait écrit un dossier dans le numéro 51), j’ignorais cependant que le premier film était sorti officiellement en France chez nous en VHS !
Plus incroyable encore, il est stupéfiant que d’autres opus cinématographiques de cette épopée de science fiction nous soient parvenus, malgré l’échec commercial du film original.
Les origines de l’oeuvre sont pour le moins atypiques, j’ignorais que celle ci était à la base l’équivalent d’ un… roman photo !
Généralement les animés adaptent des mangas, des romans classiques ou bien des jeux vidéos.
Il est très intéressant aussi de connaître le statut précurseur de ce film, notamment sur le fait qu’il mette en avant des femmes fortes dans un univers de science fiction, c’était certainement dans l’ère du temps, étant donné que, comme tu le soulignes, Kei et Yuri les intrépides et pulpeuses héroïnes de Dirty Pair avaient vu leurs aventures (librement) adaptées dans la série animée télévisée éponyme à la même époque. 🙂
Et c’est chouette aussi qu’il ait pu lancer la carrière de Ken’ichi Sonoda, qui lui en revanche a connu un énorme succès via son manga culte Gunsmith Cats. 🙂
Il est dommage que les films de Gall Force sortis chez nous en VHS n’aient jamais été réedités en DVD et que nous n’ayons pas eu droit aux autres films et aux OAVs, cette saga semble vraiment prenante.
Arachnée a publié aujourd’hui une fiche dédiée à une série animée Japonaise qui a failli arriver au Club Dorothée mais dont seuls 4(!) épisodes furent doublés en Français: Borgman.
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2986-borgman.html
Bravo Arachnée, j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à lire ta fiche qui est une vraie mine d’informations sur l’oeuvre ! 😀
Il est intéressant de savoir que, si les jouets dérivés de la série n’ont pas fonctionné, les figurines des deux héros ont en revanche bien marché au Japon et que cela a sans doute permis à Borgman de revenir en OAVs (qui elles sont bel et bien sorties officiellement chez nous !).
Et dire que le grand Kia Asamiya fut le character designer de cette série ! 😀
Cyril avait eu l’occasion de rencontrer cet artiste talentueux lors de la convention Paris Manga, il avait déclaré qu’il n’y avait en revanche pas un chat pour aller le voir et qu’il était l’un des seuls à lui avoir demandé une dédicace. 🙁
C’est triste tout de même que la polémique suscitée par des séries comme Ken le survivant, Dragon Ball/Dragon Ball Z et Les Chevaliers du Zodiaque aient empêché TF1 d’acquérir les droits de d’autres séries animées Japonaises. Il est vrai hélas qu’à l’époque, les médias éprouvaient un malin plaisir à descendre en flammes l’animation Japonaise et que le CSA (en particulier l’imbuvable Hervé Bourges) ne la portait pas dans son coeur.
Pour ta fiche, je ne savais même pas qu’il y avait eu un jeu Sega Master System tiré de la série animée qui est sorti chez nous !
En bref, bravo à toi, ta fiche est captivante et très agréable à lire ! 😀
Nouvelle fiche de Veggie11 sur Train de Nuit dans la Voie Lactée, l’adaptation en film animé d’un roman de Kenji Miyazawa par Gisaburô Sugii, qui a enfin eu droit à une sortie DVD le 2 Mai 2018, à noté que la musique du film est de Haruomi Hosono, connu pour ses musiques électronique et qui faisait partie du groupe Yellow Magic Orchestra, aux côté d’un autre compositeur talentueux, Ryuichi Sakamoto
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3037-train-de-nuit-dans-la-voie-lactee.html
Joyeux Anniversaire Juliette je t’aime ! 😀
Et oui, cela fait trente ans, jour pour jour que ce chef d’oeuvre de l’Animation Japonaise fut diffusé pour la toute première fois en France dans le Club Dorothée. Force est de constater qu’elle n’a pas vieillie d’un iota et fait clairement honneur à l’œuvre originale de Rumiko Takahashi. 🙂
Elle demeure encore aujourd’hui une œuvre sensationnelle, hilarante, loufoque, romantique et émouvante ainsi qu’une référence incontournable des comédies sentimentales.
Joyeux Anniversaire donc à Kyoko/Juliette et Yusaku/Hugo un des plus beaux couples de l’histoire du 9e art et de l’animation Japonaise. 😀
Crusher Joe le film
Réalisation: Yasuhiko Yoshikazu
Joe et ses partenaires Alfin, Ricky et Talos se voient confier une mission importante: un homme d’affaires les ont chargé de livrer une jeune femme enfermée dans un tube cryogénique dans un hôpital le plus vite possible, dans un délai de moins de 30 heures.
Cependant, le trajet ne se passe pas aussi bien que convenu, il y a eu des perturbations lorsque leur vaisseau est passée à la vitesse de la lumière ayant fait évanouir l’ensemble de l’équipage.
A leur réveil, ils sont interpellés par la police intergalactique et constatent avec stupeur que leur “cargaison” a disparu !
De plus, leur client a disparu sans laisser de traces !
Joe et sa bande sont dans une mauvaise posture. Heureusement le président d’une planète les sort de ce pétrin. D’après lui, la jeune femme qu’ils devaient emmener en lieu sûr est détenue par Mr Murphy et sa bande de pirates. Si ils liquident ces bandits et sauvent la femme, ils seront grassement récompensés. Joe accepte, à condition de capturer le chef des pirates et non de le tuer, ce que le président accepte.
Parviendront-ils cette fois à accomplir leur mission ?
Crusher Joe se situe dans le même univers que celui de Dirty Pair même si l’action de Joe se déroule 20 ans après les aventures de nos anges de la Galaxie.
Il y a même des rumeurs selon lesquelles la belle Yuri serait en fait la mère de Joe…
Et qu’ai je pensé de ce long métrage qui est aussi la première adaptation animée cinématographique de Crusher Joe ?
Et bien j’ai tout simplement adoré ! 😀
Le character design de Yasuhiro Yoshikazu, bien que rétro est réellement magnifique et très expressif, quant à l’animation, elle est dynamique, excellente et jamais saccadée.
Les décors sont aussi très jolis.
Les héros sont quant à eux très bien caractérisés. Joe est un jeune homme fougueux, énergique, sanguin, dont le tempérament colérique n’est pas sans rappeler l’irascible Kei, la rousse incendiaire de Dirty Pair. Il sait toutefois être prévenant, doux et attentionné envers les personnes dans le besoin et cache un coeur d’or. Il est toutefois implacable envers les pires crapules. Talos le colosse est en fait un cyborg. Non seulement il est doté d’une force colossale mais il est en plus très intelligent et doté d’un sens de l’humour très drôle. Ses chamailleries avec Ricky le plus jeune de l’équipe sont assez cocasses. Ricky quant à lui est un informaticien de génie qui sait utiliser les ordinateurs de pointe comme personne.
Alfin, la seule femme du groupe est hélas le personnage le moins intéressant. Elle est certes d’une très grande beauté et le fait qu’elle devienne totalement ivre après avoir bu un seul verre d’alcool est très drôle (on aurait dit le sosie de Aiko Kamimura de City Hunter, une détective privé souffrant du même problème). Elle joue hélas souvent le rôle de la jouvencelle en détresse, au cours du récit, c’est tout juste si elle arrive à détruire le jet pack d’un ennemi. Et puis, elle s’énerve pour un oui ou pour un non et sa jalousie maladive la rend agaçante. Elle n’a pas le côté craquant et attachant de Kei et Yuri.
Ceci dit, les moments où elle et Joe s’amusent ensemble sont assez mignons…
Le récit quant à lui est excellent.
Après 20 minutes posant les bases de l’intrigue, un peu longuettes mais nécessaires, le film décolle du feu de dieu et l’histoire est alors truffé de scènes d’action d’anthologie nous en mettant plein les mirettes, rappelant avec bonheur les frasques explosives de la Dirty Pair !
Le film ne se résume toutefois pas à des explosions et des gunfights jubilatoires, l’histoire regorge de surprises et de rebondissements, certains personnages n’étant pas toujours ce qu’ils paraissent être rendant par conséquent le déroulement du récit imprévisible. Il y’a beaucoup de moments comiques (certains méchants comme nos héros ont des expressions faciales hilarantes! ), d’autres plus sombres et dramatiques, voire tragiques.
Quoi qu’il en soit, on en prend plein la vue et on est pris à fond dans l’histoire !
Anecdote intéressante: ce film marqua la toute première adaptation animée de Dirty Pair !
En effet nous voyons notre intrépide duo dans un film projeté dans un cinéma drive in. Elles ont par ailleurs un look plus proche des illustrations des romans que des adaptations animées ultérieures.
Et quelques années plus tard, c’est Joe, Alfin, Ricky et Talos qui feront une furtive apparition dans le film Dirty Pair: Project Eden ! Nous les voyons brièvement sur un écran de Mughi ! La boucle est bouclée. 🙂
En bref, Crusher Joe est un excellent film d’action et d’aventures drôle, fun, trépidant, mais aussi émouvant.
A voir absolument si vous adorez Dirty Pair ! 😉
Le film n’est hélas pas sorti en France, mais si vous parlez couramment Anglais et vous avez un lecteur DVD Zone 1, il est disponible aux Etats Unis dans une belle édition !
D’ici mes prochaines vacances prévues début novembre, je compte voir et faire des critiques de d’autres classiques: les OAVs de Crusher Joe (prévues pour ce topic) et les OAVs controversées de Dirty Pair Flash (dans le topic des animés des années 90 ! 😉 ).
Arachnée a publié il y a de cela quelques jours une fiche dédiée à une série animée Japonaise mignonne mais passée totalement inaperçue en France: Choupette et Topi.
Il est intriguant tout de même que cette série ne soit pas passé sur TF1.
Pourtant de prime abord, la série semble gentille comme tout et inoffensive, elle ne risquait pas de déchaîner la fureur des esprits prétendument bien pensants.
Seul une poignée d’épisodes est sortie en VHS chez nous, toutefois, elle est passé dans son intégralité au Québec.
Dommage que, contrairement à Ricky Star, Choupette et Topi ne soit pas sorti dans sa totalité en VHS.
En tout cas, j’apprécie beaucoup Arachnée que tu continues à dédier des fiches à des titres méconnus mais néanmoins intéressants. 🙂
Ayant finalement réussi à mettre la main sur les coffrets qui me manquaient de la première série Captain Tsubasa (Olive et Tom), j’ai entamé depuis ces derniers mois le visionnage de la série en vostfr pour la première fois.
S’il faut évoquer des différences avec la série actuelle, la première est assez inégale au niveau graphismes et réalisation, surtout dans la première partie. En revanche, niveau OST la première série est bien meilleure, on se souvient facilement des thèmes et le générique d’ouverture reste aujourd’hui encore efficace, à tel point que la nouvelle série l’a repris pour le générique de fin.
La plus grande force de la nouvelle série étant qu’elle n’a pas besoin de ralentir son rythme pour laisser le manga prendre de l’avance, il faut à celle-ci moitié moins d’épisodes pour arriver au même point, c’est dire les épisodes de remplissage (dont un flashback / filler sur un tournoi international en Europe juste avant la finale contre la Tôhô), les flashback incessants et les résumés du précédent épisode qui prennent de la place (parfois la moitié de l’épisode, bon ce n’est arrivé qu’une seule fois ou deux mais quand même).
Le dernier match, la finale Nankatsu / Tôhô, dure pas moins d’une vingtaine d’épisodes ! Et en guise de fin de série il faut se coltiner trois épisodes de flashback, ce qui n’est pas très agréable.
Bref, même si je viens d’une famille de footeux et que je suis tombé dedans quand j’étais tout pitit, je dois quand même avouer que je n’aurais certainement pas été aussi passionné de foot dans ma jeunesse si Olive et Tom n’avait pas été diffusé en France. Et puis cet anime fait partie de ceux qui m’ont également transmis la passion de la japanimation.
Cela dit, j’ai toujours quelques problèmes avec Captain Tsubasa au niveau scénario. Même si dans l’ensemble je le préfère au premier, le second tournoi met en lumière quelques faiblesses. Ainsi la blessure de Tsubasa diminue les performances des adversaires. Pour le battre, ou tout simplement pour faire jeu égal avec lui, il faut donc qu’il soit blessé à la fois à la cheville et à l’épaule. C’est très Nekketsu dans l’esprit, le fait de surmonter ses blessures et d’avancer malgré tout, mais ça alourdit le récit, qui préfère mettre en lumière les difficultés de Tsubasa plutôt que la force de son jeu et de ses capacités de meneur de jeu. En définitive ça rabaisse non seulement ses adversaires qui n’arrivent pas à le battre malgré son handicap, mais ça rabaisse également Tsubasa lui-même, puisqu’on préfère appuyer sur sa volonté que sur ses capacités techniques et physiques.
Et puis il y à l’autre point faible, le fait que Katagiri (membre de la Fédération Japonaise de Football) affirme dès le début du tournoi que Tsubasa n’a aucun rival au Japon. Il aurait mieux valu que ce discours apparût à la fin du tournoi (dans un flashback, s’ils veulent vraiment le lui faire dire au début du tournoi, que le spectateur ne le découvre que vers la fin). Là encore ça diminue les enjeux, même si pour ces deux raisons, je vois l’intention de base, montrer l’esprit vaillant de Tsubasa pour ses blessures, et inciter un rival à devenir un vrai danger pour Tsubasa pour le discours de Katagiri. Mais il y a aussi des trucs que j’y adore, comme le match Nankatsu / Furano, véritable démonstration d’un vrai jeu collectif des deux côtés (la finale Tôhô / Nankatsu est avant tout un duel entre Tsubasa et Kojiro), et surtout la personnalité de Kojiro Hyûga / Mark Landers.
Je suis fasciné par le personnage de Kojiro Hyuga, surtout dans la seconde partie de la première série. De gros bourrin ne pensant qu’à marquer des buts à tout prix dans sa période Meiwa, il évolue avec la Tôhô pour devenir un chef charismatique qui, bien qu’il garde cette force implacable et cette énergie virulente, sait se reposer sur le collectif et mettre en avant les atouts de ses coéquipiers. Tout en gardant sa rage intacte, il est devenu encore meilleur joueur, et ce n’est pas seulement grâce à son tir du tigre. Sa rivalité avec Tsubasa en est en grande partie responsable.
Et à ce sujet un pitit mot sur la série de 2001, qui a au moins l’avantage d’avoir dans sa vf choisi Adrien Antoine dans le rôle de Mark Landers, même si j’adore la prestation de Joëlle Guigui dans la première série, il faut reconnaître qu’Adrien Antoine est bien plus adapté à Mark. Si un jour la nouvelle série connaît une adaptation française, j’espère de tout coeur qu’il reprendra le rôle !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Je partage globalement ton avis, mon ami ! Je trouve que la série a quand même mal vieilli. Les musiques sont top en effet, mais la série est plombée par son rythme, beaucoup trop long et qui étire inutilement les matchs. Les résumés qui prennent la moitié de l’épisode, j’ai pour ma part le souvenir que c’est assez systématique et c’est un défaut tout simplement gigantesque !
Personnellement je préfère de très loin le premier tournoi, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la présence de Genzo/Thomas Price et Taro/Ben Becker est un gros plus de ce premier tournoi. Ils manquent cruellement dans le deuxième, Nankatsu n’ayant vraiment plus que Tsubasa comme joueur majeur. N’oublions pas aussi les matchs contre les jumeaux Tachibana/les frères Derrick et la demi-finale énorme contre Misashi et Jun/Julian Ross. Enfin, la finale du premier tournoi est le meilleur match de la série à mon sens : Genzo et Taro qui jouent, un déroulé de match passionnant et une fin immense.
Le deuxième tournoi est beaucoup plus fade, les rivaux sont moins marquants et les matchs sont beaucoup trop longs (la finale est consternante à ce niveau).
Personnellement je prends toujours beaucoup de plaisir à revoir la série, malgré ses nombreux défauts. La série est si excessive dans son côté spectaculaire et improbable qu’elle demeure toujours un gros plaisir coupable à savourer encore et encore.
Sotelo.
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