Pour être honnête, je n'adore pas Tezuka pour son style graphique, mais bien pour ses talents de narrateur (un peu comme Mitsuru Adachi). Peut-être que le graphisme n'était pas aussi détaillé que dans les shônen d'aujourd'hui, mais si j'avais à choisir je dirai facilement que je préfère les mangas des années 60-70. Pourquoi ? Parce qu'il y a une histoire, des personnages, des intrigues qui me parlent. Aujourd'hui, hormis les mangas d'Hiromu Arakawa, j'ai du mal à trouver mon compte côté shônen et shôjo (je ne parle même pas du yaoi et autres sous-genres dont je ne comprends rien !). Je constate d'ailleurs que le même phénomène se retrouve dans la BD franco-belge et les comics.
Gô Nagai, l'Enfant Maudit du Manga
-
Pour être honnête, je n'adore pas Tezuka pour son style graphique, mais bien pour ses talents de narrateur (un peu comme Mitsuru Adachi).
Si je peux me permettre de rebondir, Adachi graphiquement c'est excellent, le sens de la mise en page, le souci du détail dans les décors, certes le chara-design est assez stéréotypé mais diablement efficace. C'est sobre, clair, fin, je suis un fan absolu d'Adachi !
Je ne suis pas totalement rétif aux vieux auteurs (j'adore Mizuki), mais le trait Nagai çà ne passe pas et je m'ennuie en lisant du Tezuka.
Mais je crois que globalement dans le manga, je me suis habitué à un style graphique des années 90 et je ne m'y retrouve pas dans les anciens titres et difficilement dans la production actuelle d'ailleurs. Le vieux gars qui a bloqué le compteur 😂
Justement, le graphisme des années 90 c'est celui que j'aime le moins. A quelques auteurs près, bien sûr. Mais bon, je suis ainsi : en général le graphisme je suis très ouverte puisque j'apprécie même des auteurs underground ou difficiles d'accès comme Iô Kuroda. Si aujourd'hui j'achète très peu de shônen ou shôjo récents, c'est principalement parce que le récit me plaît moins et que je trouve les personnages très caricaturaux. Ce n'est pas vraiment une question de graphisme. C'est assez paradoxal, car avec le temps les récits sont connus pour prendre une vision plus complexe, moins caricaturale et plus mature; les auteurs actuels tentant d'améliorer les défauts de leurs prédécesseurs. Mais le charme n'y est plus. Ce qui ne m'empêche pas d'adhérer à un titre récent dès qu'ils présentent des qualités certaines.
Et pour Adachi, je parlais bien de son style stéréotypé, même si là encore il n'est pas du tout mauvais dessinateur.
Si je peux me permettre de rebondir, Adachi graphiquement c'est excellent, le sens de la mise en page, le souci du détail dans les décors, certes le chara-design est assez stéréotypé mais diablement efficace. C'est sobre, clair, fin, je suis un fan absolu d'Adachi !Je ne suis pas totalement rétif aux vieux auteurs (j'adore Mizuki), mais le trait Nagai çà ne passe pas et je m'ennuie en lisant du Tezuka.
Mais je crois que globalement dans le manga, je me suis habitué à un style graphique des années 90 et je ne m'y retrouve pas dans les anciens titres et difficilement dans la production actuelle d'ailleurs. Le vieux gars qui a bloqué le compteur 😂
Suis proche de Kuro pour ma part ! sauf que je ne m'ennuie pas sur Tezuka, mais après en avoir beaucoup lu il me laisse un goût de (Japon en) cendres dans la bouche, comme le gekiga et les littérateurs nippons d'après-guerre, et ça ne m'intéresse pas. Le monde est sombre et l'Homme une créature bien peu recommandable, c'est justement pour ça que je ne souhaite pas des fictions qui fassent doublons. Les années 80 / 90 furent optimistes, elles, “féeriques” qqpart.
Alors Go Nagai, oui, c'est un dessinateur assez exécrable. C'est pourtant une sorte de génie de l'imagination et du “mauvais goût” (un concept qui m'a toujours attiré, même si j'adore aussi bien son inverse). Go Nagai est une sorte de Rabelais, moins la dimension humaniste, car il fit lui aussi des séries sombres : mais celle-ci est comique, “potache” à pleins tubes.
Abashiri Ikkai (La Famille Abashiri) :
Aux premières images de ces deux gros volumes de 640 pages chacun (!), un train amène sur le quai d'une gare 5 personnages : un grand type au visage osseux et scarifié, affublé d'une jambe de bois et d'une béquille (Naojirô) ; deux de taille moyenne, un jeune homme toujours hilare à courte barbiche (Goemon) et une jeune fille en pantalon, blouson et cheveux courts (Kikunosuke) ; deux petits, l'un étant un sosie parfait du Rigel de Goldorak (c'est le père de famille, Abashiri Daemon), et l'autre un minuscule gamin en cape noire, un masque noir à la Zorro sur les yeux (Kichiza).
Les cinq s'ennuient. La ville semble calme et vide. Soudain une horde de tronches de brigands armés surgit, fonce sur eux, les dépasse et se rue vers une autre bande du même acabit, et tous s'entretuent à coups de sabres, de couteaux et de piques. Les corps sanguinolents tombent aux pieds de la famille, qui en bondit d'enthousiasme et se congratule : joie ! le Japon “n'a pas changé” pendant leur séjour en taule (Abashiri était le bagne du Japon, sur la rive Nord d'Hokkaido) !! Ils se photographient sur les cadavres, après ils vont en ville et s'emparent d'une maison en chassant les occupants par la violence.
Le ton est donné !
Je dirai quelques mots de la suite, dont le dessin devient moins mauvais au fil des pages (publiées entre 1969 et 1973), mais qu'on n'imagine guère de publier aujourd'hui chez nous, d'où le (vague 😂 ) intérêt de mon compte-rendu.Le ton est donné !
Je dirai quelques mots de la suite, dont le dessin devient moins mauvais au fil des pages (publiées entre 1969 et 1973), mais qu'on n'imagine guère de publier aujourd'hui chez nous, d'où le (vague 😂 ) intérêt de mon compte-rendu.
La vache, c'est dommage qu'on ait effectivement très peu de chances de le voir traduit en France, parce que ce que tu décris me fait vraiment envie ! 😃"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The DrumheadLa vache, c'est dommage qu'on ait effectivement très peu de chances de le voir traduit en France, parce que ce que tu décris me fait vraiment envie ! 😃Eh bien, estimé Feanor, je m'en voudrais de te laisser saliver trop longtemps !
Les membres de la famille Abashiri gagnent la sympathie du lecteur parce que leurs agressions envers de paisibles individus ne sont pas bien méchantes, ni mortelles, et ne le deviennent que contre d'immondes ordures bien pires qu'eux. Schéma classique de l'héroïsation des antihéros.
Installés dans la maison, le ton graveleux est vite donné aussi, puisque le premier soin de l'hilare Goemon est de grimper à la fenêtre haute de la salle de bain pour y reluquer sa soeur. Mais le père l'envoie attaquer l'épicier, qu'il assomme pour rapporter des vivres. Obsédé sexuel notoire, ce jeune homme ne quitte jamais son rire bête et son grand dada est soit de tenter en vain (elle refuse et sait cogner) de coucher avec Kikunosuke, soit de voler les maillots de bains de toutes les filles de la plage, où la famille se rend bientôt ; Kikunosuke elle-même plonge pour faucher sous l'eau un maillot à une jeune baigneuse. Mais le chef velu et dentu d'un gang de motards à sales gueules l'a repérée, réussit à la capturer, l'emmène dans son repaire, une île que bien sûr la famille attaque. Beaucoup de sanglants combats s'ensuivent avant la victoire du clan Abashiri et l'explosion de l'île-forteresse. Dans une suite-doublon ou presque (et l'on voit que Go Nagai recyclait très vite ce qui marchait dans le public), Kikunosuke est cette fois enfermée dans un bagne insulaire tenu par toute une clique de matons aux gueules de monstres dégénérés. Quand les autres prisonniers s'avisent que sous sa tenue rayée et ses cheveux courts elle est une femme, tout tourne à la folie, mais elle est une très bonne combattante ; elle est aidée par une jolie prisonnière qui est tombée amoureuse de ce garçon manqué (mais qui va bientôt se faire tuer). Tous les prisonniers s'échappent dans la vaste forêt de l'île, où se déroule ensuite une longue série de massacres entre prisonniers et matons, et de tentatives de viols des prisonnières ; nue (comme elle commence à en avoir l'habitude) Kikunosuke sert à celles-ci d'appât pour faire chuter les agresseurs dans une fosse, puis la famille arrive pour délivrer la frangine, et la tuerie se prolonge. On découvre alors que le grand Naojirô est bourré de mitrailleuses ou canons dans sa béquille et ses membres amovibles ; que le petit Kichiza est expert à lancer des bombes ; que le chef de famille Daemon manie la canne-épée comme personne ; et que Goemon ne sait se battre qu'à coup de chatouilles. Go Nagai s'en donne à coeur joie dans le gore, les arrachages de têtes, les tranchages en deux de vilains, les flots d'hémoglobine !
Un autre arc va suivre le tout petit Kichiza, sale gosse du primaire qui réussit à piquer les culottes de toutes les petites filles de la classe, puis même à assommer et mettre à poil la maîtresse. La dimension “fantasmes du cancre du fond de la classe” de ce shônen est évidente ! Mais l'une des gamines fait appel à sa grande soeur qui arrive à l'école. Grande elle l'est, dans les 4 ou 5 mètres de haut ! elle pressure d'une seule main Kichiza comme un citron, puis le tient évanoui par le zizi, entre le pouce et l'index.
Sur une plage un peu plus tard (où Goemon derechef poursuit les filles en leur piquant leur maillot), la famille va retrouver la blonde et superbe géante Hoo-in Daiko, en maillot de bain léopard fort échancré, stupéfiant tous les baigneurs ; elle vit dans une villa sur un haut promontoire. Un ramassis de mecs mal intentionnés monte à l'assaut de la villa, où vivent seulement 4 ou 5 filles toutes dévouées à Hoo-in Daiko. La plus gamine, à couettes, se poste toute nue sur la pente ; les mecs s'élancent en bavant, mais elle les estourbit tous en bondissant et frappant du genou dans la tronche. Les Abashiri ne se sont pas vraiment impliqués dans la castagne, mais par erreur une des filles emploie un étrange canon-laser dont le rayon va frapper Kikunosuke.
Elle disparaît alors de ce monde, et se retrouve sur un autre, totalement surréaliste (et bien sûr elle est à nouveau à poil). Fin du premier volume ! début de l'aventure onirique et très imaginative de l'héroïne, en fait la meilleure partie de tout “Abashiri Ikka”, Go Nagai créant sur 150 pages du volume 2 tout un univers fantastique.Il s'en passe des choses, en un volume ! 😂
En fait, on voit à travers ta description beaucoup de points communs entre Gô Nagai et Monkey Punch, dans ce délire très grivois, qui m'avait déjà sauté aux yeux depuis quelques temps.
C'est ce qui me plaît vraiment chez ces deux auteurs, cette idée qu'ils n'ont aucune limite, et qu'ils partent dans un délire extrême, à l'instar d'un Fluide Glacial, du moins tel que je le concevais quand je le lisais assidûment, dans les années 90 ! Que ce soit dans les BD du magazine (comme Litteul Kevin de Coyote, ou tout ce que sortait Edika, entre autres !), comme dans les pages textuelles, pleines de délires dans les marges, qui les rendent encore aujourd'hui irrésistibles ! 😃Faudrait d'ailleurs que j'y jette de nouveau un oeil, au Fluide d'aujourd'hui, moi… 😪
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The DrumheadUn volume, oui Feanor, mais de 640 pages (!), donc 1280 pages pour l'ensemble ! alors c'est en fait résumé à grands traits ! ce sont deux "bunka", volumes de petit format pour les pages (10,5 x 15) mais parfois très très épais comme ces deux-ci. Au Japon on les réserve à des rééditions de manga "classiques", et j'en ai d'"introuvables" de Tezuka, tel Primerose. Vers 2006, Asuka a édité chez nous L'enfant aux trois Yeux sous ce format mais en "courts" volumes de 360 pages.
Moi aussi, Go Nagai me fait penser à l'atmosphère "aucune limite" de Fluide Glacial, Edika, Coyote… ou Monkey Punch. Tous ces gens à peu près de la même génération.
Je continue ce soir sur Abashiri Ikka !Edit : pas le temps, ce sera un peu plus tard.
Donc le second gros volume de plus de 600 pages démarre avec une sorte de typhon causé par le tir dantesque du canon-laser et frappant le rivage mais aussi Kikunosuke, qui s'éveille au milieu d'éléments déchaînés aux dessins puissants et réalistes (par des assistants?) ; puis elle est rejetée sur la côte d'un monde parallèle inconnu. Un certain talent anatomique confère aussi davantage de grâce au corps sans vêtements de l'héroïne, lequel est dédoublé puisque Kikunosuke se trouve également au Japon, alitée et couverte de pansements dans la villa de Hoo-in Daiko la géante. Celle-ci a accepté les supplications de Daemon d'en prendre soin avec ses protégées, mais elle empêche le père éploré de tenter de la réveiller par ses clameurs, car cela la tuerait.
Dans l'autre monde, Kikunosuke découvre un rivage infernal et désolé, où seul l'écho répond à ses appels et ne se voient que des ruines antiques à triple face sculptée et des arbres-squelettes aux branches qui s'entreperforent. Puis elle avance dans une jungle vide, et finalement aperçoit de dos un homme, qu'elle interpelle joyeusement ; mais il se retourne : c'est un effroyable cyclope hirsute à l'avide bouche de requin, qui lui fonce dessus avec une machette. Elle bondit jusqu'à un arbre, autre monstre qui la ligote avec ses branches-lianes griffues et en troue le crâne du cyclope, lui faisant sauter le gros oeil unique. Echappée de là, désemparée, effarée, hantée par des musiques et des masques de terreur, Kikunosuke manque de s'écrouler moralement. Mais elle se reprend, clamant "Les fantômes n'existent pas !" et fonce en avant au hasard, à travers des plaines aux herbes-tentacules et aux rochers en forme de têtes de mort géantes saignant du crâne. C'est un excellent passage, encore mieux mis en scène que ce qui précède et ce qui suit.
A la nuit autour d'un feu elle trouve un groupe d'humains de plusieurs époques projetés là, Egyptien antique, samourai, moine bouddhiste,… , qui lui disent qu'aller vaincre le Dieu est le seul moyen de retour.
Donc, enfin habillée (d'une tunique et cuirasse de soldat d'Alexandre) elle accompagne le groupe à cheval, et découvre le Dieu : mais c'est le canon-laser ! aussitôt elle retrouve la mémoire du coup reçu… mais en reçoit un autre, un poignard en pleine cuisse, puis un coup d'épée au flanc, d'autres encore, et le samourai lui tranche un bras : ils veulent la sacrifier au Dieu. A coups de glaive elle les trucide, mais le moine diabolique s'enfuit et rassemble des monstres pendant que Kikunosuke perdant tout son sang s'évanouit.
Au même instant , les bandages de la jeune fille dans la villa s'imprègnent du sang de ses multiples blessures ; Daemon et ses fils exigent alors d'être expédiés dans le monde parallèle avec le canon-laser, ce que la géante accepte.
Les Abashiri débarquent juste à temps, liquident les monstres et le méchant moine (Go Nagai avait-il une dent contre le bouddhisme ??), et Daemon sauve sa fille. Retour par la destruction du canon-laser "parallèle".Tout cela représente 150 bonnes pages, les meilleures.
Hélas le reste du second volume est beaucoup plus bâclé artistiquement, par épisodes assez courts, et disons même qu'ils relèvent surtout de l'assouvissement du voyeurisme et du sadisme (non sans humour de très mauvais goût, comme de juste). Un seul arc retrouve le grain de folie inventive qui peut caractériser les meilleurs moments de l'auteur, et j'en dirai encore un mot plus tard.Juste un mot pour en finir avec l'Abashiri Family : après divers épisodes de filles à poil dans des onsen ou dans des bains publics, et un long étripage entre lycéens, on en arrive à une super-compétition entre mecs et nanas au-dessus d'un grand chaudron d'huile bouillante surmonté d'une poutre à section ronde. Une fille est désignée d'office ; le type et elle doivent se mettre nus et s'enduire le corps d'huile froide avant de grimper sur la poutre et de s'affronter à la lutte ; la fille, pas volontaire du tout, est terrorisée par son adversaire, résolu à la jeter dans l'effroyable et gigantesque chaudron ; il bondit, mais glisse et s'écrase les burnes sur la poutre, puis bascule ; avec une géante passoire grillagée on le ressort cuit façon crevette panée, on le dépose sur un vaste bol de riz et on l'emporte en criant "C'est prêt" : les spectateurs vont le manger en tempura ! ravie de s'en être sortie, la fille descend de la poutre, mais l'organisateur lui ordonne d'y remonter car un autre candidat veut se battre contre elle. C'est un colosse monstrueux, qui attrape un bassin d'huile chaude et et l'avale. Prise de panique, la fille s'effondre, puis devient folle et n'arrête plus de rire nerveusement. Kikunosuke va se proposer pour la sauver, et c'est elle qui affronte le monstrueux gaillard sur la poutre ; celle-ci céde sous son poids, il tombe dans l'huile bouillante, et Kikunosuke de même ; mais elle rebondit sur sa tête et saute hors du bassin. Alors le colosse cuit et pané sort du chaudron et, furieux, se dirige vers elle !! quand soudain il voit son propre bras "Mais c'est de la bonne tempura !" et se met à le boulotter, puis le corps lui-même ; bientôt il ne reste que sa tête, qui pousse un rot. Faut avouer qu'on ne peut s'empêcher de rigoler… Kikunosuke va affronter et vaincre plusieurs adversaires avant de chuter (mais d'être habilement escamotée par son père Daemon).
La fin de volume consiste en une bataille générale dans une arène avec toutes les armes et tous les coups permis, vaste massacre dont au final les 5 de la famille Abashiri sortent seuls vainqueurs, laissant derrière eux un tapis de cadavres !Voili voilà !
Bon ben, plus qu'à nous sortir le titre, Yupa ! 😂
Tu as d'autres titres de Nagai dans ta bibliothèque (avec Sharaku), pas édités en France (presque une lapalissade) ?"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The DrumheadBon ben, plus qu'à nous sortir le titre, Yupa ! 😂
Tu as d'autres titres de Nagai dans ta bibliothèque (avec Sharaku), pas édités en France (presque une lapalissade) ?Hélas non, rien que ces deux titres en manga.
En DVD Dybex j'ai le film live “Cutie Honey” avec la jolie Eriko Sato, un truc bien décalé réalisé par Hideaki Anno. On y aperçoit Go Nagai en personne, automobiliste qui voit le postérieur de Cutie Honey à demi-défoncer son pare-brise mais ne se plaint pas, bien au contraire vu sa tête ! 😛
Et j'ai un DVD purement nippon et animé “Re : Cutie Honey”, plutôt rigolo !
Autrefois j'avais enregistré sur cassette VHS beaucoup de la série d'origine mais n'ai pas pu la garder, trop vieillie. J'ai possédé aussi les OAV parus vers 1990, mais les ai revendus ensuite. 😢En DVD Dybex j'ai le film live “Cutie Honey” avec la jolie Eriko Sato, un truc bien décalé réalisé par Hideaki Anno. On y aperçoit Go Nagai en personne, automobiliste qui voit le postérieur de Cutie Honey à demi-défoncer son pare-brise mais ne se plaint pas, bien au contraire vu sa tête ! 😛Ahah, le désormais DVD mythique de Cutey Honey de Yupa 😛 En tout cas j'avais bien rigolé, c'est série Z à fond et c'est assumé. (enfin je crois que l'idée c'était surtout de faire jouer Sato Eriko dans des poses improbables avec des fringues moulantes, Cutey Honey n'est qu'un alibi, çà aurait été Georgie c'était pareil 😂 – Eriko Sato dont, soit dit en passant, toute la carrière aura reposé sur ses seins)
En anecdote pour ce sujet, Mazinger Z prend sa retraite (CM time). 😛
Nouveau message sur le facebook de Blackbox :
CitationMerci de partager ce post et de réagir à notre propositionVous êtes nombreux à nous réclamer une suite à la collection Go Nagai.
Nous avions bien une envie, un peu folle, mais une véritable volonté de nous lancer dans une nouvelle collection de 38 volumes.
Je vous explique, nous aimerions lancer une nouvelle collection avec Violence Jack en 31 volumes, Mazinger Z 6 volumes et Great Mazinger soit une collection de 38 volumes.
Mais voila nous parlons d'un budget de 80 000 euros. Nous avons une capacité d'investissement sur ce projet de 40 000 euros, il nous manque pour lancer ce projet un peu fou 40 000 euros.
Alors nous aimerions savoir si vous seriez intéressé pour lancer un mécénat d'ici la fin d'année sur ce projet de 38 volumes ?
Pour nous, Violence jack est un titre qui mérite d'être publié en France.
C'est un manga qui s'assume totalement. Un titre d'une violence rare mais qui a le mérite de ne pas avoir de tabou.
Nous sommes en face d'un titre qui n'a subit aucune pressions ni censures de son éditeur.Actuellement on nous propose des mangas très commerciaux ou la recette reste la même un peu de violence mais pas trop, un peu de sexe mais pas trop, il faut absolument un héro attachant, avec un bon fond, gentil…. en soit un manga qui ne dérange pas. Pas vraiment le style Black Box
Avec Violence Jack on retrouve la liberté d'une œuvre sans censures à l'image d'un Hokuo no ken.
Si comme nous vous recherchez autre chose que du Shonen Up ou on vous mélange un peu tout pour plaire à tout le monde, cette collection est faite pour vous.
Merci de partager ce post et de réagir à notre proposition
Ca va faire bobo au portefeuille mais il y a des chances que je sois de la partie, même si j'attends plus de détails pour me décider.
Pour Violence Jack, je suis pour ! Pour les Mazinger Z et Great Mazinger par contre, ce sera sans doute sans moi : l'édition des différents chapitres est un tel bordel sans nom qu'on n'aura jamais une édition ''intégrale'' avec tout ce qu'on entend par-là. De plus, l'édition FR nous privera probablement des chapitres et des séries dessinées par Gosaku Ôta, qui a adoré dessiner Mazinger et qui proposé plusieurs chapitres d'excellente tenue. Hélas, Go Nagai s'est approprié certains pour l'édition reliée alors que le nom d'Ôta était indiqué dans la prépublication.
Nouveau message sur le facebook de Blackbox :Ca va faire bobo au portefeuille mais il y a des chances que je sois de la partie, même si j'attends plus de détails pour me décider.
J'ai pensé exactement la même chose ! 😃
Si ils réussissent à les sortir, je me pencherai en priorité sur Violence Jack évidemment ! C'te rêve qui devient réalité ! 😃 😃 😃"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The DrumheadPlus d'infos sur Violence Jack
https://www.facebook.com/BlackBox.Edition/p…034318433266862
ça semble enfin se concrétiser !
Donc, si je comprends bien, pour tout avoir, c'est :
soit :Citation286,20 € avec 18 volumes de 400 pages soit 7600 pages environs + votre nom dans le mangasoit :
CitationA 286,20 € avec 18 volumes de 400 pages soit 7600 pages environs + un bon d'achat blackboxboutique de 30 €Donc 30 € de bon d'achat ou son nom dans le manga. Je ne vais pas hésiter longtemps. 😂 (même sans le choix, je n'aurais d'ailleurs pas voulu de mon nom dans le manga)
Reste à savoir ce qui est prévu pour Mazinger.
Aïe ! Selon Amazon.fr, Isan Manga a encore reporté Cutey Honey ! Il sortirait le 15 octobre ! 😪
Patience, patience !
En même temps, ça m'arrange un peu. Avec tous les achats en plus que j'ai fait ce mois-ci, j'étais trop juste…
Edith : Ouïe ! Selon mon pote libraire, ça devrait prendre encore plus de temps que prévu, et la sortie devrait être encore repoussée… 😪"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.