Le topic général Disney

20 sujets de 481 à 500 (sur un total de 544)

Posté dans : Anime & Animation

  • Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #529695

    Raya

     

    Après visionnage du DVD, mon avis est le même que le tien, Xan’ ! Un bon film, sans être des tout meilleurs, et qui mérite amplement le détour !

    Visuellement il est superbe, spectaculaire, de plus bien rythmé. Pour le reste (attention, quelques spoilers), le récit manie efficacement drame et suspense, et surtout développe au total l’intéressante morale de la confiance réciproque comme seule clé de l’harmonie. Raya est attachante, ainsi que son énorme monture “roulante” Tuk Tuk, belle trouvaille (les touk-touk sont des scooters à 4 places passagers couvertes très répandus en Thaïlande et en Asie (il y en a maintenant à Paris). Sisu la dragonne enthousiaste et joueuse a le mérite de contrer le cliché habituel des dragons d’humeur méfiante, grave et inquiétante. Je regrette un peu son look en métamorphose humaine : avec ces cheveux gris-bleu pâle et ce visage à longue bouche, on dirait une femme mûre alors que c’est manifestement une “gamine-dragonne”. Les décors, armes blanches et costumes indiquent l’Asie de l’Antiquité, le Siam plus que la Chine, et il y a un gros travail derrière, comme sur les paysages naturels et urbains toujours frappants (mais ça c’est la marque de fabrique Disney).

    Curieusement, le film évacue toute allusion à la sexualité, comme fréquemment dans le genre “familial”, mais ici même au couple ! Raya n’a qu’un père, et sa rivale Namaari qu’une mère, Sisu ne parle que de ses deux frères, et aucun personnage ne se préoccupe d’amour sexué.

    Autre curiosité, tous les héros sont des héroïnes, y compris la baby voleuse (seule exception, un gros barbare simplet, personnage très secondaire).

    On peut extrapoler que Disney cherche à ne pas déplaire, voire à plaire aux nombreux pays puritains, pour qui les filles ne doivent rien savoir du sexe avant le mariage, mais aussi au féminisme de nos contrées. Pourquoi pas ? Firme mondiale, Disney doit se maintenir à flot pour survivre avec ses milliers d’employés et intervenants.

    Mon bémol est plutôt dans les aspects prévisibles du film, surtout au début, et dans la magie de la pierre bleue, pas très cohérente en fait (mais ce serait trop spoiler). Vous aurez remarqué que les pierres magiques sont presque toujours, comme celle-là, bleues et lumineuses, très rarement opaques et d’une autre couleur… 🙂

    Sharbettt
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    Sharbettt le #529821

    Bonjour!

    Nous venons de voir le dernier Disney sur écran, Encanto: la fantastique famille des Madrigal.

    Ben fichtre.

    Je ne m’attendais à rien, ayant proposé la sortie sur un coup de tête (“Nael! Ciné demain 11h! -Okay.”

    Une fois dans la salle: “Au fait, ça parle de quoi? -Chais pas. Une jeune fille vit dans une famille magique, mais elle, elle n’a pas de pouvoirs, je crois.”

    Mirabel Madrigal partage la maison animée et chaleureuse des Madrigal, une famille unie et bénie par une merveilleuse magie: chaque enfant de la famille se voit attribuer un don… sauf notre héroïne.

    Ben fichtre. Quelle baffe dans ma figure.

    Ca devient banal depuis quelques années, et pourtant l’animation parvient encore à m’émerveiller là-dessus: le travail des matières. Les chevelures, les tissus, les carreaux, les brins de laine ont l’air vrais. La beauté se trouve partout: les persos, pourtant pas forcément dans les canons de beauté, mais dont les visages montrent de la gentillesse ou de l’humour, tout le monde est avenant et imparfait (sauf quelqu’un… mais chut). Mirabel est adorable avec sa bonne bouille à binocles!

    “Oh, un dessin bien animé, ben ça alors, quelle surprise…”

    Oui, bon, ça va! L’histoire… alors déjà, ça commence très vite, ça va très vite, le rythme ne faiblit jamais, porté par des chansons dynamiques au tempo difficilement résistible! Et ce que ça raconte…

    Ce que ça raconte…

    Beaucoup de choses. Beaucoup de souffrances différentes.

    En fait, j’ai les chocottes de divulgâcher^^°

            Spoils qui n’en sont pas vraiment, mais quand même

    Le film aborde plusieurs sujets, la douleur de l’exil, la peur de ne jamais être à la hauteur, la peur de perdre ce que l’on a construit et comment cette peur peut vous amener à maltraiter vos proches. Le film développe aussi différents aspects de la pression subie lorsque… lorsque vous êtes défini par autre chose que vous-même. J’ai beaucoup aimé aussi le traitement du tabou: ce dont on ne parle pas finit par empoisonner.

    Bref, j’y ai trouvé beaucoup de finesse, de tendresse, d’humour aussi: le film reprend les mêmes procédés que Raiponce. Je veux dire: il parle de souffrances profondes dans un registre à la fois dramatique et humoristique, et ça marche du tonnerre de Zeus! Le film propose une très belle et hélas pas toujours réalisable du mot “famille”. Je ne vous cache pas que j’ai copieusement pleuré, je suis une chochotte émotive.

    [collapse]

    Petite réserve: certains nœuds de l’intrigue ne sont pas assez dénoués à mon goût, mais peut-être que j’ai raté les explications, occupée que j’étais à essayer de ne pas inonder les Halles de larmes en cette période de préparation de fêtes^^° (vous imaginez au pied du sapin? “Oooh, merci! Mais c’est marrant, je le voyais pas autant gondolé, Goldorak…”)

    Spectaculaire, fin, drôle, intelligent et plein de tendresse: je ne regrette pas d’avoir vu ce trésor sur grand écran et en VO, j’ai pu savourer les expressions en espagnol disséminées un peu partout.

    Et une fois rentrée, je fis une découverte de taille…

    Vous voyez la madame, là?

    Ce perso s’appelle Rosa Diaz dans la série Brooklyn Nine-Nine.

    Pour ceux qui ne connaissent pas la série, Rosa est pourvue d’une voix aussi aiguë et sémillante que celle de Daria. Ses sourires sont aussi fréquents que la chaleur en Ile-de-France au mois de janvier. Rosa est du genre à régler ses problèmes par la violence. Ordi rebelle? Violence. Relou casse-pied? Violence. Nul ne sait où elle planque ses couteaux, mais tout le monde est sûr d’une chose: il ne faut pas qu’elle les sorte.

    Ce perso extraordinaire et hilarant est joué par Stephanie Beatriz. Je ne doutais en rien de son talent, les intrigues de cette série lui donnaient parfois des rôles complètement à contre-pied de son rôle de femme forte, puissante et libre, il devenait difficile de la reconnaître! Aussi, n’ai-je pas du tout reconnu sa voix…

    … dans le rôle de Mirabel! Incroyable! Rosa, la guerrière irascible et invincible… est aussi une héroïne Disney! Je n’ai décidément pas fini d’admirer le travail de cette actrice 😀

    Encanto: la fantastique famille des Madrigal vaut le coup, non pas une, mais deux fois: le film va si vite et est si riche que je suis sûre que nous avons loupé quantité de répliques et de détails merveilleux.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 ans et 11 mois par Sharbettt Sharbettt.
    Sharbettt
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    Sharbettt le #529824

    Bonjour!

    Nous venons de voir le dernier Disney sur écran, Encanto: la fantastique famille des Madrigal.  

    Ben fichtre.

    Je ne m’attendais à rien, ayant proposé la sortie sur un coup de tête (“Nael! Ciné demain 11h! -Okay.”

    Une fois dans la salle: “Au fait, ça parle de quoi? -Chais pas. Une jeune fille vit dans une famille magique, mais elle, elle n’a pas de pouvoirs, je crois.”

    Mirabel Madrigal partage la maison animée et chaleureuse des Madrigal, une famille unie et bénie par une merveilleuse magie: chaque enfant de la famille se voit attribuer un don… sauf notre héroïne.

    Ben fichtre. Quelle baffe dans ma figure.

    Ca devient banal depuis quelques années, et pourtant l’animation parvient encore à m’émerveiller là-dessus: le travail des matières. Les chevelures, les tissus, les carreaux, les brins de laine ont l’air vrais. La beauté se trouve partout: les persos, pourtant pas forcément dans les canons de beauté, mais dont les visages montrent de la gentillesse ou de l’humour, tout le monde est avenant et imparfait (sauf quelqu’un… mais chut). Mirabel est adorable avec sa bonne bouille à binocles!

    “Oh, un dessin bien animé, ben ça alors, quelle surprise…”

    Oui, bon, ça va! L’histoire… alors déjà, ça commence très vite, ça va très vite, le rythme ne faiblit jamais, porté par des chansons dynamiques au tempo difficilement résistible! Et ce que ça raconte…

    Ce que ça raconte…

    Beaucoup de choses. Beaucoup de souffrances différentes.

    En fait, j’ai les chocottes de divulgâcher^^°

            Spoils

    Le film aborde plusieurs sujets, la douleur de l’exil, la peur de ne jamais être à la hauteur, la peur de perdre ce que l’on a construit et comment cette peur peut vous amener à maltraiter vos proches. Le film développe aussi différents aspects de la pression subie lorsque… lorsque vous êtes défini par autre chose que vous-même. J’ai beaucoup aimé aussi le traitement du tabou: ce dont on ne parle pas finit par empoisonner.

    Bref, j’y ai trouvé beaucoup de finesse, de tendresse, d’humour aussi: le film reprend les mêmes procédés que Raiponce. Je veux dire: il parle de souffrances profondes dans un registre à la fois dramatique et humoristique, et ça marche du tonnerre de Zeus! Le film propose une très belle et hélas pas toujours réalisable du mot “famille”. Je ne vous cache pas que j’ai copieusement pleuré, je suis une chochotte émotive.

    [collapse]

    Petite réserve: certains nœuds de l’intrigue ne sont pas assez dénoués à mon goût, mais peut-être que j’ai raté les explications, occupée que j’étais à essayer de ne pas inonder les Halles de larmes en cette période de préparation de fêtes^^° (vous imaginez au pied du sapin? “Oooh, merci! Mais c’est marrant, je le voyais pas autant gondolé, Goldorak…”)

    Spectaculaire, fin, drôle, intelligent et plein de tendresse: je ne regrette pas d’avoir vu ce trésor sur grand écran et en VO, j’ai pu savourer les expressions en espagnol disséminées un peu partout.

    Et une fois rentrée, je fis une découverte de taille…

    Vous voyez la madame, là?

    Ce perso s’appelle Rosa Diaz dans la série Brooklyn Nine-Nine.

    Pour ceux qui ne connaissent pas la série, Rosa est pourvue d’une voix aussi aiguë et sémillante que celle de Daria. Ses sourires sont aussi fréquents que la chaleur en Ile-de-France au mois de janvier. Rosa est du genre à régler ses problèmes par la violence. Ordi rebelle? Violence. Relou casse-pied? Violence. Nul ne sait où elle planque ses couteaux, mais tout le monde est sûr d’une chose: il ne faut pas qu’elle les sorte 😀

    Ce perso extraordinaire et hilarant est joué par Stephanie Beatriz. Je ne doutais en rien de son talent, les intrigues de cette série lui donnaient parfois des rôles complètement à contre-pied de son rôle de femme forte, puissante et libre, il devenait difficile de la reconnaître! Aussi, ne l’ai-je pas du tout reconnue…

    … dans le rôle de Mirabel! Incroyable! Rosa, la guerrière irascible et invincible… est aussi une héroïne Disney! Je n’ai décidément pas fini d’admirer le travail de cette actrice 😀

    Encanto: la fantastique famille des Madrigal vaut le coup, non pas une, mais deux fois: le film va si vite et est si riche que je suis sûre que nous avons loupé quantité de répliques et de détails merveilleux.

    Xanatos
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    Xanatos le #530331

    Merci pour ta critique enthousiaste et passionnée de Encanto : la fantastique famille des Madrigal qui s’annonce très prometteur ! 😀

    Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt à ton excellente critique, mais le manque de temps + la fatigue de cette semaine ne m’a pas permis d’intervenir plus tôt.

    Connaissant bien Brooklyn 99 et étant familier avec le personnage de Rosa Diaz (mon préféré) ta description est aussi hilarante que juste ! ^^

    J’aime beaucoup la voix grave de l’actrice en VO ce qui n’est pas courant chez une femme et lui donne un certain cachet ! Et ses sourires sont aussi fréquents que les moments de lucidité, de rationalité  et de calme du professeur Desty Nova dans Gunnm ! 😆

    C’est bien qu’elle se soit montré si convaincante dans le rôle de Mirabel qui semble-t-il, est un personnage totalement à contre emploi de Rosa ! 😉

    Bon par contre, j’irai le voir en VF. Je suis persuadé que la VO est fabuleuse, mais j’irai le voir en VF car d’une part, le ciné de mon quartier ne le diffuse plus en VOSTFR (il l’a fait en première semaine, mais là c’est fini) mais c’est aussi pour rendre hommage à la mémoire de la grande Claude Lombard. En effet cette grande chanteuse et comédienne a travaillé sur l’adaptation françaises de nombreuses chansons Disney des films d’animation récents de la firme (elle a bossé notamment sur la VF de La Reine des Neiges ) et ce fut un travail posthume pour elle étant donné qu’elle a réalisé l’adaptation française des chansons de Encanto et qu’elle est hélas décédée avant la sortie du film.

    D’ailleurs lors de son avant première au Grand Rex, la projection du film était dédiée à sa mémoire.

    Je vais tâcher de le voir le plus vite possible et j’ai hâte d’en reparler avec toi ma chère Sharbett ! 😀

    Sharbettt
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    Sharbettt le #530372

    Boah, ce n’est pas vraiment une critique, j’ai écrit ça sous le coup de l’émotion, c’est brouillon et j’ai pas dit la moitié de ce que je voulais dire^^° Et ne sois pas désolé de ne pas avoir répondu plus tôt, tu n’es obligé de rien et je n’attends pas de réponses à ce que je poste (et moi, j’ai pas posté mes cris de fan girl hystérique quand tu as posté que la conclusion de Hilda était proche désormais) 🙂 J’ai pensé à d’autres choses, d’autres éléments sur Encanto, mais j’attends de le revoir avant d’essayer de les rédiger.

    La VO est fabuleuse, en effet, pour Stephanie Beatriz, certes, dont la voix est méconnaissable, mais j’ai toute confiance en Claude Lombard pour l’adaptation. C’est beau que l’équipe ait reconnu son travail en lui dédiant la première projection…

    Je vais revoir le film avec ma famille en VF la semaine de Noël. Probable qu’il m’émeuve un peu moins en français, pour des raisons que je ne veux pas divulgâcher^^° Je pense que les deux versions se compléteront. Et en effet, Mirabel n’a pas grand-chose à voir avec Rosa. Par exemple: l’une possède vachement plus de couteaux que l’autre 😀

    Quoi qu’il en soit, ne prends pas trop ce que je dis pour argent comptant: j’ai bien conscience que ce film m’a marquée parce que… parce qu’il trouve un terrain favorable chez moi, vais-je dire. Bon, il est bô, parfaitement animé, avec des chansons splendides, des persos extraordinaires, des blagues hilarantes… un Disney, quoi, mais celui-ci… je le trouve différent.

    Bref, j’ai hâte de savoir comment tu apprécieras le film, d’autant plus que, pendant la séance, j’ai pensé à une ou deux reprises “Oh, ça, ça va plaire à Xanatos” 😀

    Xanatos
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    Xanatos le #530966

    La Reine des Neiges court métrages

    Nouvelle fiche de Chernabog pour Planète Jeunesse consacrée aux court métrages d’animation de La Reine des Neiges par les studios Disney ! 🙂

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3275-la-reine-des-neiges-disney-courts-metrages.html

    Pour ma part, je n’ai vu que le premier court métrage Une Fête Givrée que j’ai trouvé amusant et rigolo mais pas inoubliable (contrairement aux deux films !).

    Au sujet de Encanto, je l’ai vu la semaine dernière et j’en parlerai dès que j’aurai un moment, promis. Mais j’avais manqué de temps ces derniers jours pour en faire une critique détaillée mais cela viendra bientôt.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #531311

    On attend ton commentaire sur Encanto, Xanatos. Je suis sûr que c’est bourré de qualités, mais je ne pense pas aller le voir. Des gens qui ont des pouvoirs magiques, hop, comme ça, sauf une pauv’ gamine de la famille… Puis, la cible est clairement la communauté latino-américaine, de plus en plus nombreuse aux USA, sujet qui me (nous) touche assez peu. “Toca la guitarra, Manuel”, c’est cool, mais bon euh… Ceci dit ça peut contenir un peu d’inattendu.

    Avec Bambi, (re)diffusé hier soir à la téloche, là on est dans le film-culte. J’avais oublié tout ce qui suit la mort, si tragique, de la biche et mère de Bambi. C’est le moment où le Grand Prince-cerf se révèle enfin comme père du faon, pas sur sur le mode Dark Vador mais en sens contraire “tu es mon fils”. Le film a ceci de curieux qu’il parle abondamment d’instinct amoureux sans jamais vraiment évoquer la sexualité, et de reproduction sans mentionner grossesse, accouchement ni allaitement, mais c’est dans tous les films de l’époque, américains ou autres. On n’y parlait pourtant presque que d'”Hamour”. Autre curiosité, la découverte de cet instinct est lancée par les jeunes femelles (putoise, lapine, biche) et leurs agaceries très provocantes envers les jeunes mâles Fleur, Panpan et Bambi, eux effarouchés et fuyants de prime abord. C’est étonnamment “féministe” pour l’époque (1940 / 1941). Epoque de guerre en Europe et en Chine : cet hymne à l’amour et à la nature en prend sans doute volontairement le contrepied. La nature justement : quelles magnifiques images et descriptions ! de ce point de vue seul, Bambi est un chef-d’oeuvre d’un réalisme époustouflant et émouvant, telle la séquence des deux ultimes feuilles d’arbre de fin d’automne qui s’accrochent, puis perdent leur attache l’une après l’autre… Les hommes ne sont montrés qu’en invisibles tueurs (comme le plus souvent dans la guerre moderne) lâchant des chiens féroces, hystériques. Les maladresses et émerveillements du tout jeune Bambi qui ne sait rien de la nature et de la vie restent des scènes d’anthologie ! Pas étonnant qu’après ce film, et “Blanche-Neige”, “Fantasia”, “Pinocchio”, Walt Disney ait dit “Je ne pourrai jamais faire mieux” et ait commencé à déléguer aux “quatre grands réalisateurs” de ses studios. On l’a beaucoup attaqué (en France) pour son anti-communisme, mais sorti de la misère jusqu’à la réussite mondiale il n’a jamais compris cette idéologie ; de plus Staline (toujours glorifié à Pékin !) en était le maître à penser, se comportant de façon à peine différente d’Hitler. On ne peut pas nier le souci humaniste chez Walt Disney.

    Bambi  boucle parfaitement la boucle : au final Féline donne naissance à un nouveau faon “Petit Prince”, même à deux jumeaux pour ne pas tomber dans la redite. Un peu étrangement le père, comme au début, est absent, silhouette lointaine en compagnie du grand-père-cerf. Je laisse cela à votre interprétation.

    Sharbettt
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    Sharbettt le #531343

    Bonjour!

    J’ai revu Encanto, en français cette fois, et je n’ai plus de doutes:

    1. c’est un grand film, une oeuvre extraordinaire dans la lignée de Fruits Basket et My Little Pony;

    2. vous avez le droit de penser que ce n’est pas un film si bien que ça si votre enthousiasme reste modéré;

    3. la VF complète la VO. Ou l’inverse.

    Je mets tout en spoil parce que je divulgâche, mais alors d’une puissance…

            “Chérie? ça va spoiler!”
    La VF complète la VO, oui, Claude Lombard a accompli un magnifique travail d’adaptation. Je ne peux pas choisir entre les deux versions, je trouve l’américaine plus poétique, la française plus concrète, dans les deux cas, je me sens voler sur des ânicornes à paillettes bondissant sur de roses nuées.

    C’est un grand film, dans la lignée de Fruits Basket et My Little Pony. Tiens, rien que le prénom de l’héroïne: Mirabel. Exactement le même mot que pour désigner cette adorable, délicieuse prune dorée et printanière, et donc la même étymologie, mirabilia, la merveille, la chose dont on s’étonne, le prodige. Mirabel s’appelle “merveille” au sens fantastique du terme.

    Alors, pourquoi Fruits Basket, est-ce une influence authentique? Je n’irai pas jusqu’à dire que Natsuki Takaya a pour sûr influencé les scénaristes, certes pas. Toutefois, Mirabel et Tohru partagent le même talent: elles font fondre les sentiments négatifs. Leur écoute, leur empathie adoucissent et allègent les chagrins de leurs proches.

    Toutes les deux soutiennent, compatissent, consolent. Prétendre que l’héroïne (comme elle le croit elle-même d’ailleurs) que tout se règle par des câlins serait réducteur: Mirabel et Tohru valorisent leurs proches, elles offrent… elles offrent de la reconnaissance. Elles les voient tels qu’ils sont et les rassurent, et l’une comme l’autre choisit la révolte quand il y en a besoin (Tohru finit par se dresser contre sa mère lorsqu’elle croit que cette dernière condamne Kyô, l’amour de sa vie et de la mienne, Mirabel fera face à l’injustice de sa grand-mère. Les deux s’opposent à des personnes qu’elles aiment).

    Et c’est à ce moment-là que la magie intervient: elle dépend des liens entre chaque membre de la famille Madrigal. Mirabel est mise à l’écart, ignorée, méprisée… et vous croyez que c’est là l’origine des fêlures? Non. Les fêlures commencent bien avant en réalité, avec Bruno et Pepa. Vous ne me croyez pas?

    Alors reprenons:
    Pepa, la tante de Mirabel, fait la pluie et le beau temps, cependant son pouvoir ressemble plus à un handicap qu’à une source d’épanouissement… elle ne maîtrise pas bien ses émotions et elles débordent souvent! Mais regardez-la bien… vous trouvez qu’elle se sent bien? Pâle, les yeux cernés, toujours angoissée pour tout? Je sais pas vous, mais Pepa ne ressemble pas vraiment à une adulte sereine et stable.

    Et Bruno? Est-ce qu’une famille qui va bien a besoin de tolérer qu’un de ses membres parte?

    Alma, l’abuela, accuse Mirabel de tout… et pourtant cette dernière a raison: la famille va mal, non à cause de Mirabel, mais à cause de souffrances bien antérieures à sa naissance. Lorsqu’Abuela (désolée, pour moi, c’est son nom) passe devant sa descendance, tous alignés devant leur porte, regardez bien parce que ça va vite: Bruno baisse les yeux, triste et honteux de décevoir sa mère, Pepa essaie de faire bonne figure, Luisa et Isabela aussi, mais Abuela passe devant eux sans leur jeter un seul regard, sans remarquer tous les efforts qu’ils font par amour pour elle.

    Les fêlures viennent d’Alma. Oh, à propos, Alma… ça veut dire “âme”. Vous comprenez? La famille Madrigal se porte mal parce que son Alma, son âme souffre et refuse de voir les choses en face.

    Alma maintient les apparences (“Everything is fine!”), institue les secrets de famille (rarement bons pour la santé de ladite famille), dissimule les problèmes au lieu de les résoudre. Hélas, lesdits problèmes lui reviennent sous le nez des années plus tard servis sur un plateau (littéralement). Je parlais de finesse psychologique dans mon précédent post sur Encanto: pour moi il y a ici la démonstration d’un fait authentique: une peine, une souffrance qu’on cherche à ignorer au lieu de soigner finit par resurgir, tôt ou tard.

    Quant au lien avec My Little Pony, il est assez évident, d’ailleurs: l’amour et la reconnaissance d’autrui n’engendrent pas seulement la magie. Ils constituent la magie. Le miracle, c’est la cohabitation harmonieuse malgré les différences. My Little Pony Friendship is Magic et New Generation tiennent un propos semblable, mais plus… “politique” et humoristique: les ponettes se trouvent souvent en guerre contre d’autres créatures, et dans New Generation il s’agit de désamorcer un conflit entre les espèces.

    Le message d’Encanto, lui, reste davantage centré sur la sphère familiale, il est plus mélancolique, mais dans les deux cas, la magie intervient parce que les êtres tissent ou raccomodent les liens qui les unissent.

    En parlant de mélancolie… c’est la deuxième fois (pour moi, la première fois se trouve dans Le roi lion) que je vois un Disney aborder de façon aussi frontale la douleur et le déchirement du deuil. Pour l’anecdote, si vous ne comprenez pas l’espagnol: la chanson à ce moment-là parle de deux petites chenilles amoureuses qui craignent la séparation et s’affament pour ne pas se changer en papillons. Le narrateur les encourage à ne plus se bloquer, grandir de son côté et revenir, à aller de l’avant:

    “Ay oruguitas, no se aguanten más
    Hay que crecer a parte y volver
    Hacia adelante seguirás…”

    Excusez-moi une seconde, j’ai de la buée sur les lunettes… rhââh, c’est pénible, ces masques, j’ai toujours de la buée sur mes binocles, c’est insupportable, sérieux… snif snif… comment? Je suis chez moi et je ne porte pas de masque? Ah oui… peut-être bien… où sont les mouchoirs?

    Ah, puisqu’on parle de binocles, vous avez remarqué que Mirabel porte des lunettes vertes? Vertes! C’est complètement fou. D’ailleurs, vous avez remarqué le travail du vert en général? non? C’est une couleur dingue, non, le vert? Mais attendez, le vert, c’est tellement trop hyper symbolique, comme couleur, quoi! Mais non, je ne suis pas trop enthousiaste!

    Le vert représente des masses de choses! La jeunesse, l’enfance (la chambre de Mirabel est verte)… la maladie, la putréfaction, la jalousie, la parole sèche et agressive… au Moyen Age il représentait à la fois la gaieté du printemps et la trahison, parce qu’on avait du mal à fixer la couleur et qu’elle se délavait vite: le vert, on ne pouvait pas lui faire confiance.

    Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on trouve encore des traces de l’ambivalence de cette couleur dans la pop culture: le Joker a les cheveux verts, le Bouffon vert n’est pas rouge, Green Lantern se range du côté des gentils d’après ce que j’en lis sur Wikipedia mon amie et, last but not least, la Belle au bois dormant: l’une des fées est vêtue de vert, de deux verts même, le clair évoque les tendres pousses, le foncé les feuilles matures. Les flammes vertes de Maléfique en revanche brûlent d’un vert pâlot: elle est pas nette, cette couleur.

    Lorsque Bruno voit les choses telles qu’elles seront, ses pupilles se cerclent de vert. Mirabel, quant à elle, voit les choses telles qu’elles sont à travers ses verres cerclés de vert. Tous les deux portent leur don, leur magie dans leurs yeux, dans leur regard: le fait de voir révèle les solutions. L’une des dernières répliques de Mirabel pour achever le dénouement énonce “I can finally see”.

    Les yeux, le regard, c’est cool, mais si c’est un Disney, ça chante et ça danse! L’auteur des chansons s’appelle Lin-Manuel Miranda et Nael et moi le connaissions pour son rôle de Lee Scoresby dans His Dark Materials, l’adaptation BBC de la série de romans A la croisée des mondes (non, il n’y a pas eu de film avec Nicole Kidman. NON. Ce film n’existe pas, je vous dis, comme le live d’Avatar le dernier maître de l’air).

    M. Miranda déclare dans une vidéo promotionnelle que Mirabel ne vit pas au même rythme que le reste de la famille. Et c’est vrai: lors de la chanson d’intro, elle danse et chante seule quand tous les autres sortent de la maison en deux rangs bien ordonnés. Elle chante seule, isolée dans une bulle de temps, pendant la fête. Lorsque la chanson Ne parlons de Bruno commence, Mirabel suit la danse de Pepa et Dolorès, mais de façon mécanique, par mimétisme. Tiens, vous avez remarqué, pour cette chanson?

    C’est une chanson qui tourne en rond. Tout le monde énonce ses griefs contre Bruno: on n’y apprend pas grand-chose, et, lorsque les personnages ont terminé, la chanson revient à son point de départ, tous reprennent leurs strophes. La chanson est construite en forme de boucle qui ne révèle rien, elle tourne sur elle-même sans rien dire de capital malgré l’insistance de Mirabel.

    Oh, j’ai pas parlé de Luisa! quel perso extraordinaire! Elle est adorable! Elle se montre prête à endurer de terribles souffrances pour sa famille. Ses gestes montrent de la complicité et de la tendresse pour Mirabel, elle fait toujours de son mieux pour la protéger. Ses chagrins font écho à l’angoisse de Bob Parr, alias Mr Indestructible: “Je ne suis pas assez fort…” Luisa est un de mes persos préférés.

    Encanto, à mon humble avis, est un film d’une richesse incroyable. Il fourmille d’une multitude de détails impossibles à repérer en un seul visionnage, ni même en deux. Ce film parle à la fois de l’acceptation de soi par soi et par autrui, de la place qu’on occupe dans une famille, des choix que l’on fait et de leurs conséquences sur deux générations, voire trois…

    Ce n’est pas un problème d’être un enfant différent. Le problème, c’est le comportement et le regard des autres face à cette différence. Une famille devient forte et stable lorsqu’elle fait corps autour de ses membres, sans les mépriser ni les traiter en bouc émissaire.

    [collapse]

    Je maintiens toutefois la réserve que j’éprouvais déjà au premier visionnage: le dénouement de Bruno va un chouïa trop vite.

    Bon, là-dessus… il se fait tard, une dernière strophe et j’y vais:

    “Ay mariposas, no se aguanten más
    Hay que crecer a parte y volver
    Hacia adelante seguirás
    Ya son milagros, rompiendo crisálidas
    Hay que volar, hay que encontrar
    Su propio futuro…”

    Geoff34
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    geoff34 le #531514

    des concept arts d’Encanto qu’on croirait sorti d’un film du Studio Ghibli

    Xanatos
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    Xanatos le #531572

    Zootopie

    Nouvelle fiche de Mauser91 pour Planète Jeunesse consacrée à l’un des tout meilleurs films d’animation Disney des années 2010 ainsi que l’un des plus acclamés et plébiscités par la critique et le grand public : Zootopie ! 😀

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3288-zootopie.html

    Excellente fiche de ta part Mauser91 qui met bien en exergue les qualités exceptionnelles de ce formidable long métrage, tout pour son humour caustique et grinçant (digne héritier en effet des Simpson ) que pour son intelligence et sa richesse thématique.

    Félicitations ! 😀

     

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #531579

    Felicitations aussi de ma part, Mauser 91 ! excellente fiche PJ sur Zootopia , vrai chef-d’oeuvre d’animation à la fois pour les performances visuelles et la narration drôle, spirituelle, riche en arrière-plans ! Je suis ravi d’apprendre que cela a fait un succès mondial impressionnant. Paradoxalement, c’est en l’être humain que cela redonne confiance. N’oublions pas la très entraînante musique, par exemple lorsque notre adorable lapine arrive à Zootopia et sort de la gare, émerveillée. Souvent je me repasse la séquence de fête finale et la géniale chanson de Shakira !

    Xanatos
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    Xanatos le #531891

    La Bande à Picsou saison 3

    La troisième et dernière saisons du reboot de La Bande à Picsou est arrivé depuis aujourd’hui sur Disney + 🙂 .

    J’ai d’ores et déjà vu le premier épisode ce matin et je tâcherai d’en faire une critique complète quand j’aurai terminé cette ultime saison. 😉

    Xanatos
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    Xanatos le #531993

    Voici la bande annonce d’un film de Tic et Tac les Rangers du Risque prévu sur Disney + pour mai 2022 :

    Le film mélange allègrement animation traditionnelle, 3D et prises de vue réelles.

    En tout cas, il a l’air assez psychédélique et déjanté !

    Ah et incroyable mais vrai : parmi les Guest de ce film, on peut voir… Fluttershy et Rainbow Dash de My Little Pony Friendship is Magic ! 😀

    Disney aurait demandé la permission à Hasbro d’utiliser deux des héroïnes de l’une de leurs licences les plus populaires ?

    En tout cas cela me fait d’autant plus rire que des bronies avaient fait une vidéo parodique hilarante où Fluttershy et Rainbow Dash endossaient les rôles de Tic et Tac dans cette version détournée de Tic et Tac les Rangers du Risque ! 😆

    La pique faite au film Cats m’a bien fait rigoler aussi ! 😆

    J’espère cependant que l’on verra un peu plus Gadget et pas seulement au début de l’histoire…

     

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #532050

    C’est un Blue Sky, pas tout à fait un Disney, mais hier soir à la TV passait le long métrage animé Ferdinand, histoire du gentil taureau justement très connue par un ancien court métrage animé culte de Disney. C’est bien ce qui m’a gêné, par le manque d’inattendu : on décline plus en longueur le court, avec une couche de plus dans le pathos… Bon on y ajoute une chèvre déjantée et trois hérissons comiques, mais euh…  Pourtant j’apprécie beaucoup Carlos Saldanha, et il a réalisé un travail  étourdissant avec L’Âge de Glace premier du nom, rediffusé aussi il y a quelques jours. L’émotion y est moins basique, l’humour meilleur (mais il a fait ce film avec Chris Wedge). Je n’ai pas aimé la censure totale de la mort du père de Ferdinand, censé “comprendre” sans voir aucun cadavre. Bien sûr c’était difficile à gérer, mais bon.

    Xanatos
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    Xanatos le #532052

    Aaaaaah oui Ferdinand !

    Je n’avais pas vu ce long métrage des regrettés studios Blue Sky. Pour être franc avec toi, j’étais parti au cinéma en étant tenté d’aller le voir, mais après avoir hésité un moment, j’ai jeté mon dévolu sur Santa et Cie de Alain Chabat où celui-ci incarnait le Père Noël. Bien m’en a pris, il m’a fait rire aux éclats et enchanté ! 😆  😀

    Anecdote amusante : la première fois que j’ai entendu parler de Santa et Cie , c’était en allant voir au cinéma My Little Pony le film en ta compagnie. Nous avons découvert la bande annonce qui nous a beaucoup fait rire et donné envie de le voir ! 🙂

    Autre point commun amusant entre My Little Pony le film et Santa et Cie : les générique de fin de chacun des deux long métrages sont interprétés par l’excellente chanteuse Sia ! 😀 Sia d’ailleurs qui interprétait la ponette chanteuse Songbird Sérénade dans My Little Pony le film 😉 .

    Pour en revenir à Ferdinand, j’ai loupé sa diffusion hier soir, j’avais préféré voir Desperado de Robert Rodriguez sur Netflix (un tantinet différent ! 😆 ) mais je te remercie pour ton avis.

    Dommage que l’histoire originale, qui a été bien adaptée dans le court métrage d’animation de Disney ait été étiré en longueur et qu’ils aient censuré la mort du père de Ferdinand.

    Je vais tâcher de vérifier si il est disponible sur Disney Plus, ainsi je pourrai le découvrir et je serai ravi d’en parler avec toi mon cher Yupa ! 😀

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #532208

     Autre point commun amusant entre My Little Pony le film et Santa et Cie : les générique de fin de chacun des deux long métrages sont interprétés par l’excellente chanteuse Sia ! 😀 Sia d’ailleurs qui interprétait la ponette chanteuse Songbird Sérénade dans My Little Pony le film 😉 .

    Ah tiens, justement vu la sombre actualité je compte revoir  (ce soir) My Little Pony le film ! Et la chanson de Songbird Serenade m’avait bien plu. Pour l’anecdote, et ce n’est sans doute pas ton cas, beaucoup de gens confondent Sia avec sa protégée, la petite danseuse de ses clips, Maddie Ziegler. Celle-ci a tant fait pour le succès de Sia que la chanteuse lui a offert une voiture pour ses 16 ans et son permis de conduire.

    Tout autre chose : ai visionné le DVD Le Peuple Loup, tout récemment sorti. J’ai adoré.

    D’abord c’est une splendeur visuelle, pleine d’idées de stylisations puissantes, élégantes, originales : un plaisir pour l’oeil d’un amateur d’art ! Puis c’est aussi un récit d’action sans temps mort : un duel primordial entre cité fortifiée et sauvagerie naturelle. Enfin c’est une émouvante histoire de grande amitié entre deux fillettes transcendant le conflit irréductible. Une thématique qui aurait pu ne pas échapper à un peu de banalité s’il n’y avait aussi le contexte expressément historique ; en effet, au contraire de la jaquette erronée qui situe le film “En Irlande, au temps des superstitions et de la magie…” et plus loin “Dans les forêts magiques de l’Irlande médiévale… “, nous ne sommes pas du tout aux âges primitifs ou médiévaux, comme le film le dit clairement au début : nous sommes en 1650 pendant l’invasion féroce de l’île par le dictateur anglais Cromwell, “Lord Protector” selon le titre qu’il s’était décerné et personnage central du récit. Juste après la décapitation du roi Charles Ier (racontée par Dumas dans “Les Trois mousquetaires”), les armées de Cromwell ont en effet écrasé l’Irlande grâce à leurs mousquets, pistolets et canons. Le soldat anglais éclaireur-chasseur Goodfellow est donc un occupant arrivé d’Angleterre avec sa fille de 11 ans Robyn. Une fille-louve de la forêt porte en revanche un prénom celte, Mebh. Et tout cela de rendre l’intrigue bien plus dramatique ! Le puritanisme chrétien et la brutalité de Cromwell sont mis en relief à juste titre, mais bien sûr sa mort dans l’aventure n’est que fiction.

    Sans aucun vrai plagiat, on ne peut douter que les deux réalisateurs, Tomm Moore et Ross Stewart, aient vu et beaucoup apprécié Princesse Mononoke  , film proche dont le contenu narratif reste supérieur, excepté sur le plan de la recherche d’originalité visuelle, Miyazaki y restant fidèle à son style “Ghibli”. Une très belle oeuvre en tout cas, à voir et à admirer !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #532209

    Shit, qu’est-ce que je fous avec ce film dans le topic “Disney” ? Au temps pour moi !

    Xanatos
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    Xanatos le #532267

    Je te rejoins tout à fait au sujet du film Le Peuple Loup mon cher Yupa !

    Je quoterai ton message et je ferai une critique développée de ce superbe long métrage demain dans le topic des animés occidentaux car j’ai beaucoup à dire à son sujet ! 😀

    Luz à Osville

    Sinon, depuis peu j’ai commencé la série animée The Owl House/Luz à Osville sur Disney + et je suis vraiment sous le charme de cette oeuvre pour le moment dont je viens de voir les quatre premiers épisodes.

    Le character design est attrayant, l’animation est bonne et l’histoire est très intéressante.

    Je suis charmé par l’univers féerique et enchanteur de cette série, Luz est une héroïne ADORABLE qui est intelligente, gentille, passionnée et entreprenante mais aussi parfois gaffeuse et maladroite, mais néanmoins pleine de bonnes intentions.

    Sa mentor Eda la Dame Chouette est haute en couleurs, elle est assez magouilleuse, sarcastique et caustique, mais elle est fun et attachante. Elle rappelle un peu l’Oncle Stan de Souvenirs de Gravity Falls en étant peut être un peu moins magouilleuse que cette sympathique fripouille 😉 .

    L’humour m’a également fait souvent rire aux éclats, celui-ci résidant aussi bien dans les gags visuels que les quiproquos ou les situations décalées. Mais il y a aussi des passages plus sombres et émouvants.

    Je reviendrai en parler plus en détail quand j’aurai fini la saison 1 mais Luz à Osville gagne à être connue ! 😀

    Et le doublage belge est très réussi ! 😀

    Xanatos
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    Xanatos le #532376

    Alerte Rouge

    Alerte Rouge le dernier long métrage d’animation en date des studios Pixar est d’ores et déjà disponible depuis aujourd’hui sur Disney + .

    J’aurai personnellement préféré le découvrir au cinéma mais bon… Espérons que le film suivant de Pixar aura droit à une sortie dans les salles obscures.

    Je le regarderai ce week end et je ne manquerai pas de vous dire ce que j’en ai pensé 🙂 .

    Xanatos
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    Xanatos le #532389

    Quand Flagada Jones chante le générique de La Bande à Picsou à sa manière ! 😆

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