Le film d’animation Hilda et le roi de la Montagne est d’ores et déjà disponible sur Netflix depuis aujourd’hui 😀 .
Je vais d’abord me revoir la série animée avant de découvrir ce film tant attendu que je compte voir la semaine prochaine durant mes vacances ! 😀
Je reviendrai bien sûr sur ce topic donner mon avis détaillé sur ce long métrage 😉 .
Voici le trailer de la troisième et dernière saison de Kid Cosmic, elle sortira le 3 février
geoff34.
J’ai vu les quatre premiers épisodes de la série animée Le Destin des Tortues Ninja , la dernière série d’animation en date des chevaliers d’écaille (annulée en 2020 après deux saisons)… Et je suis très mitigé par celle-ci. Je crois me souvenir que Cyril sur des forums voisins ne l’avait guère apprécié, alors, que tout comme moi, il aime beaucoup la série de 2003 et adore celle de 2012.
Au chapitre des qualités, je dirai que le point fort principal de cette série, c’est son animation: elle est d’une fluidité absolument éblouissante et nous en met plein la vue, on sent qu’un budget conséquent lui a été attribué et elle rend pleinement justice aux excellentes scènes d’action.
Le character design de Andy Suriano (Samurai Jack ) a fait couler beaucoup d’encre, tant le look des Tortues Ninja, de April O’Neil et surtout de Splinter diffèrent des précédentes adaptations animées de la licence, mais je lui reconnais le fait que d’une part, il est très expressif et d’autre part qu’il a une touche qui lui est propre.
En fait, je dirai que le gros défaut, c’est la durée des épisodes : à l’exception de l’épisode pilote qui a la durée traditionnelle de 20 minutes, chacun d’entre eux ne dure que 11 minutes et on a la sensation que les scénaristes veulent raconter des tas de choses mais que le manque de temps ne leur permet pas de davantage développer les intrigues, donnant lieu à un rythme narratif frénétique, voire excessivement hystérique rendant le visionnage pour le moins fatigant.
Alors au sujet de la caractérisation de nos héros, je suis en désaccord avec le Nostalgia Critic, je ne trouve pas que dans cette incarnation, leurs personnalités soient interchangeables : au contraire chaque Tortue a bien des traits de caractère qui leur sont propres. Si Michelangelo reste relativement fidèle à lui même, le boute en train enjoué qui a toujours le mot pour rire, Donatello, bien qu’il conserve son talent inné d’inventeur est devenu beaucoup plus cynique et sarcastique.
Raphaël quant à lui, bien qu’il ait gardé son tempérament bagarreur est cependant moins colérique et sanguin que dans les deux précédentes séries animées et est davantage enjoué.
C’est Leonardo qui a le plus changé : il balance beaucoup plus de blagues qu’avant, et, lui qui était réputé pour être l’élève studieux et rigoureux, perfectionniste et très exigeant envers lui même, il traite à présent hélas son entraînement par dessus la jambe.
En revanche énorme déception pour Splinter : lui qui a toujours été un expert en arts martiaux doté d’une très grande sagesse, serein, exigeant envers ses “fils” mais les aimant de tout leur coeur, ici, c’est juste un gros tas de saindoux rigolard qui ne prend rien au sérieux et je ne suis vraiment pas convaincu par sa personnalité. Il paraît cependant que les épisodes suivants approfondissent davantage son passé et son vécu et il y serait moins unidimensionnel.
En fait, davantage que le rythme effréné et le trop plein d’humour, c’est surtout l’aspect égoïste des Tortues Ninja qui choque dans cette série : par exemple, ils anéantissent (sans le faire exprès certes) le lieu de travail de April, et elles se carapatent sans rien ranger ni nettoyer et laissent leur meilleure amie dans la mouise ! 🙁
Et évidemment, comme vous pouvez vous en douter, la pauvre se fait licencier par son patron.
Et dans le tout premier épisode, alors que Leonardo tombe perpétuellement dans une espèce de trou à la “Sliders”, Donatello, au lieu de lui porter secours, préfère fanfaronner et s’en prendre au méchant de l’histoire, laissant son frère à son infortune alors qu’il avait la possibilité de le sauver…
Et pour le coup, cela rend nos héros nettement moins sympathiques et attachants.
Non franchement pour le moment, je préfère largement la série 3D, qui, si elle faisait certes preuve de beaucoup d’humour, savait être sérieuse quand il le fallait et elle est mieux écrite, plus subtile et plus mature. Et elle laisse le temps à nos héros le temps de souffler et d’exister…
Je ne dis pas que cette série est nulle, elle a des qualités réelles et remarquables, mais, au vu de ses défauts rédhibitoires, je comprends tout à fait qu’elle n’ait pas remporté le succès escompté aux Etats Unis et en France.
Reste à savoir ce que vaudra le téléfilm animé qui arrivera incessamment sous peu sur Netflix et qui est censé la conclure.
Hôtel Transylvanie 4 est disponible depuis aujourd’hui exclusivement sur Amazon Prime.
Et oui, malheureusement, aux dernières nouvelles, aucune sortie physique (DVD,Blu-Ray) n’est prévue pour cet ultime opus de la saga de Genndy Tartakovksy et il ne faudra pas non plus compter sur la possibilité de le louer ou de l’acheter en dématéralisé.
Bon, au même titre que le quatrième film de Evangelion Rebuild, je pourrai le voir, étant donné que ma soeur qui est abonnée à Amazon Prime partage son compte avec le mien (et je lui ai rendu la pareille, je suis abonné à Netflix, et je lui ai crée un compte lui permettant d’en profiter légalement et gratuitement)…
Mais j’aurai largement préféré le découvrir dans les salles obscures.
Je prévois de le voir lundi et j’en ferai la critique plus tard sur ce topic, car, comme vous le savez tous, je suis un grand fan de cette saga, même si j’ai une préférence pour le premier (qui était assez original) et le troisième (le plus drôle et le plus fou d’entre tous ! ).
PS: je sais que l’affiche est mensongère étant donné que sa sortie au cinéma aux USA a été annulée mais je la trouve stylée. 😉
Nouvelle fiche de Mauser91 pour Planète Jeunesse dédiée à une série animée satirique et humoristique produite par Netflix : F is for Family
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3330-f-is-for-family.html
Excellente fiche de ta part Mauser91 qui donne envie de voir cette oeuvre qui semble très intelligente, subtile et proposer plusieurs niveaux de lecture.
Au vu de ton commentaire, elle fait penser un peu à Bojack Horseman mais en moins noir à priori. Je termine certaines séries que je découvre ou que je revois à l’heure actuelle et je pense que je découvrirai F is for Family d’ici une semaine ou deux 😉 .
Je ne manquerai pas de te dire ce que je pense de cette série ensuite 🙂 .
Je tâcherai d’y jeter un oeil dès que possible 🙂 . Smiling Friends a l’air très amusant en tout cas !
A noter qu’une nouvelle série animée américaine produite par Amazon Prime est arrivée aujourd’hui dans le catalogue de cette plateforme de streaming : The Legend of Vox Machina
C’est une série animée d’Héroïc Fantasy qui semble baigner dans un humour grinçant, iconoclaste et très décalé et cynique.
Je tâcherai de la voir la semaine prochaine après avoir fini la saison 2 de Dota Dragon’s Blood.
Les trois premiers épisodes sont d’ores et déjà disponibles.
Depuis quelque jours, Smiling Friends est disponible sur Adult Swim, la série gagne en popularité récemment, c’est qu’elle vient surtout de Zach Hadel alias psychicpebbles qui est une personnalité d’internet, il bosse avec l’animateur australien Michael Cusack, ce dernier a animé un épisode spécial de Rick & Morty : Aventure dans Le Bush, où les personnages se retrouve dans le bush australien.
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Tout les épisodes de la saison 1 sont disponible, j’aime bien l’épisode La Forêt Enchanté, il y a un hommage à l’univers de Tolkien, notamment un personnage qui ressemble à Bilbo le Hobbit, avec un design très inspiré par l’adaptation animée de Rankin/Bass.
Excellente nouvelle pour Primal 🙂 . Je n’ai pas encore fini la saison 1 dont je n’ai vu que les 6 premiers épisodes… Mais oui, c’est clairement l’une des séries animées majeures de Adult Swim. Primal est une oeuvre viscérale, dure, brutale, sans concessions… Mais également émouvante, subtile et ponctuée occasionnellement de belles scènes contemplatives. Une des meilleures séries de Genndy Tartakovsky.
Hilda et le roi de la Montagne
Réalisation : Andy Coyle
Attention : ce film est exclusivement réservé aux spectateurs ayant vu la série animée originale de Hilda dans son intégralité.
Le film ne se livre à aucun flashback de la série TV et débute précisément là où le dernier épisode s’était conclu.
Je vais toutefois cacher quelques spoilers pour celles et ceux d’entre vous ayant vu la série animée en entier mais n’ayant pas encore vu ce long métrage.
Hilda a donc été transformée en troll suite à un sortilège employée par l’une de ces créatures. Elle tente de rejoindre la ville de Trollbourg mais oublie hélas un peu vite que les trolls se transforment en statues de pierre au lever du jour.
Sa mère Johanna est désespérée de voir sa fille si loin d’elle et qu’un petit troll lui ait pris sa place, mais elle fera tout pour retrouver Hilda…
Alors techniquement parlant, le film est très beau et suit la même direction artistique que celle de la série animée : l’animation n’est ni meilleure, ni moins bonne que celle de la série, mais comme celle-ci est déjà nettement au dessus de la moyenne, elle est tout à fait adaptée à ce film.
Le récit traite de plusieurs thèmes très intéressants.
Frida et David s’inquiètent sincèrement de ce qu’il est advenu de leur amie. Dans l’école primaire qu’ils fréquentent, un membre de la brigade de sécurité leur montre une VHS faisant croire aux enfants que les trolls sont des monstres cruels assoiffés de sang. Ulcérée par ce tissu de billevesées , Frida quitte sans remords la salle de classe, agacée que cette séance vidéo ait remplacé le cour d’algèbre. David mais aussi d’autres élèves suivent Frida, absolument pas convaincus par cette cassette.
D’ailleurs, contrairement à la série, nous voyons les parents de David qui couvent énormément leur fils, et c’est peut être l’une des raisons pour lesquelles il est si craintif de nature, ceux-ci aimant leur enfant de tout leur coeur mais sont peut être trop “protecteurs”. David ne supporte d’ailleurs pas les journaux d’informations qui vocifèrent des tissus de mensonge au sujet des trolls et préfère partir de chez lui plutôt que d’entendre ces âneries. Peut on y voir une pique de Luke Pearson envers les journaux d’actualités qui aiment entretenir la peur et la paranoïa chez les gens au détriment de la véracité des faits et l’objectivité ? Un sujet cruellement d’actualité en tout cas.
Ce qui est également intéressant dans cette histoire, c’est qu’elle nous permet d’en apprendre davantage sur les moeurs, coutumes et traditions des Trolls ainsi que leur civilisation.
La mère Troll qui a interverti les corps de sa fille Baba avec Hilda, en dépit du fait qu’elle ait accompli un acte ayant fait souffrir notre héroïne dévoile d’autres facettes de sa personnalité. Elle se montre douce, gentille, bienveillante envers Hilda et n’est jamais agressive et condescendante envers elle. Hilda est interloquée par le fait que certains trolls se montrent si violents et agressifs tandis que d’autres sont beaucoup plus doux et pacifiques et lui demande tout simplement pourquoi ils n’essaient pas de tous s’entendre. La mère Troll lui répond alors “Et vous les humains, êtes vous absolument tous amis, sans exception ?” Et la jeune fille lui répond sincèrement que non, ce qui est vrai, étant donné que l’histoire de l’humanité est jalonnée de conflits et de guerre qui se poursuivent encore de nos jours.
On apprend aussi que si la mère Troll a agi comme elle l’a fait, c’est qu’elle s’inquiète pour l’environnement dans lequel vivait Baba, trop hostile selon elle à cause de certains trolls méchants et des cloches nuisibles pour elle et qu’auprès des humains, elle serait en sécurité. Mais Hilda lui demande si elle sera vraiment heureuse, loin de sa mère ?
Pour ce qui est de Johanna, bien qu’agacée par les bêtises de Baba, elle se rend bien compte qu’elle n’est au fond pas mauvaise ou mal intentionnée et la prend dans ses bras pour la consoler…
On a bien évidemment des scènes mélancoliques et tristes dans l’histoire: Johanna qui est bouleversée et extrêmement triste que Hilda ne soit plus auprès d’elle et qui s’inquiète pour elle, Brindille qui se blottit auprès des bottes de sa maîtresse, démontrant à quel point elle lui manque…
Quant à David et Frida, ils se démènent comme de beaux diables afin de lever le sortilège dont a été victime leur ami. Johanna ne reste pas non plus les bras croisés, et, bien qu’elle n’apprécie pas beaucoup Erik Ahlberg le chef de la brigade de sécurité, elle sollicite son aide pour secourir sa fille.
L’histoire est également pleine de fausses pistes et de faux semblants. Lors d’un passage clé, Hilda fait la connaissance de Balourd, un troll gigantesque et aveugle emprisonné dans une caverne dont il ne peut sortir, les cloches de l’entrée l’empêchant de rejoindre l’extérieur. Il lui demande de lui rendre quelques menus services, et en contrepartie, il garantit à notre héroïne qu’il lui rendra son apparence humaine.
En fait, il l’avait dupé : il lui a demandé de lui ramener une orbe rouge qui est en fait son oeil, et celle-ci, loin de lever une malédiction, permet uniquement de rendre la vue à son “propriétaire”. Et on apprend qu’il s’agit du roi de la Montagne, ancien souverain des trolls un individu belliqueux qui voulait anéantir le village des humains et qui a été renversé par d’autres trolls, horrifiés par sa violence et son caractère impitoyable et jusqu’au boutiste.
Sinon,
comme vous pouvez vous en douter, Hilda redevient humaine et Baba redevient un troll… et ce, uniquement en retrouvant leurs mères naturelles. La résolution de ce problème peut paraître simple mais est étonnamment cohérente et logique
.
J’ai aimé aussi le fait qu’à la fin,
Erik finisse enfin par entendre raison et suivre les bons conseils de Hilda, permettant d’éviter une guerre entre trolls et humains. Et on finit par découvrir les vraies motivations des trolls: revenir auprès de leur mère bien aimée qui sommeille en dessous de Trollbourg et qui ne se lève pas, de crainte de faire du mal aux humains
.
Hilda et le roi de la Montagne est un film magnifique, bien mené, intelligent et très émouvant et qui conclut brillamment la série animée Hilda.
Il est indispensable et incontournable si vous aimez cette série de qualité 🙂 .
Et je pense qu’incessamment sous peu, je lirai la BD originale de Luke Pearson, les critiques élogieuses de ce cher Yupa m’ayant fortement donné envie de lire celle-ci ! 😀
Tout d’abord, je quote le message initial de l’ami Yupa !
Autre point commun amusant entre My Little Pony le film et Santa et Cie : les générique de fin de chacun des deux long métrages sont interprétés par l’excellente chanteuse Sia !
Sia d’ailleurs qui interprétait la ponette chanteuse Songbird Sérénade dans My Little Pony le film
.
Ah tiens, justement vu la sombre actualité je compte revoir (ce soir) My Little Pony le film ! Et la chanson de Songbird Serenade m’avait bien plu. Pour l’anecdote, et ce n’est sans doute pas ton cas, beaucoup de gens confondent Sia avec sa protégée, la petite danseuse de ses clips, Maddie Ziegler. Celle-ci a tant fait pour le succès de Sia que la chanteuse lui a offert une voiture pour ses 16 ans et son permis de conduire. Tout autre chose : ai visionné le DVD Le Peuple Loup, tout récemment sorti. J’ai adoré. D’abord c’est une splendeur visuelle, pleine d’idées de stylisations puissantes, élégantes, originales : un plaisir pour l’oeil d’un amateur d’art ! Puis c’est aussi un récit d’action sans temps mort : un duel primordial entre cité fortifiée et sauvagerie naturelle. Enfin c’est une émouvante histoire de grande amitié entre deux fillettes transcendant le conflit irréductible. Une thématique qui aurait pu ne pas échapper à un peu de banalité s’il n’y avait aussi le contexte expressément historique ; en effet, au contraire de la jaquette erronée qui situe le film “En Irlande, au temps des superstitions et de la magie…” et plus loin “Dans les forêts magiques de l’Irlande médiévale… “, nous ne sommes pas du tout aux âges primitifs ou médiévaux, comme le film le dit clairement au début : nous sommes en 1650 pendant l’invasion féroce de l’île par le dictateur anglais Cromwell, “Lord Protector” selon le titre qu’il s’était décerné et personnage central du récit. Juste après la décapitation du roi Charles Ier (racontée par Dumas dans “Les Trois mousquetaires”), les armées de Cromwell ont en effet écrasé l’Irlande grâce à leurs mousquets, pistolets et canons. Le soldat anglais éclaireur-chasseur Goodfellow est donc un occupant arrivé d’Angleterre avec sa fille de 11 ans Robyn. Une fille-louve de la forêt porte en revanche un prénom celte, Mebh. Et tout cela de rendre l’intrigue bien plus dramatique ! Le puritanisme chrétien et la brutalité de Cromwell sont mis en relief à juste titre, mais bien sûr sa mort dans l’aventure n’est que fiction. Sans aucun vrai plagiat, on ne peut douter que les deux réalisateurs, Tomm Moore et Ross Stewart, aient vu et beaucoup apprécié Princesse Mononoke , film proche dont le contenu narratif reste supérieur, excepté sur le plan de la recherche d’originalité visuelle, Miyazaki y restant fidèle à son style “Ghibli”. Une très belle oeuvre en tout cas, à voir et à admirer !
Le Peuple Loup
Réalisation : Tom Moore et Ross Stewart
J’ai vu ce long métrage il y a environ trois jours et je rejoins en tout point ta critique élogieuse mon cher Yupa ! 😀
Un grand merci par ailleurs à toi de nous faire part de la recontextualisation historique de l’oeuvre qui est extrêmement intéressante et nous permet par conséquent de voir l’oeuvre sous un autre angle.
C’est l’une des innombrables raisons pour lesquelles je suis tombé totalement sous le charme de ce film, il offre une multitude de niveaux de lecture.
Pour être franc, absolument tout m’a plu dans ce long métrage.
Le character design est assez anguleux mais je le trouve vraiment original et très beau, les personnages faisant véhiculer énormément d’émotion, touchant directement le coeur du spectateur.
De plus chacune des deux héroïnes évoluent considérablement au fil de l’histoire.
Robyn veut d’abord suivre les traces de son illustre père qu’elle admire au plus haut point et devenir une chasseuse de loups émérite. Elle est d’ailleurs très habile dans l’usage de l’arbalète et remettra à sa place des petits voyous qui lui cherchaient des poux dans la tête !
Mais elle se rendra compte petit à petit au fil du récit que les loups ne sont pas des monstres sanguinaires et cruels mais avant tout des animaux sensibles et ayant une âme.
Les caractères à la fois opposés et complémentaires entre Robyn l’anglaise émigré et Mève la petite sauvageonne espiègle et intrépide vivant avec une meute de loups donne lieu à de superbes interactions entre les deux jeunes filles.
De plus le film regorge de surprises, de coups de théâtre et de rebondissements.
J’ai été stupéfié de découvrir non seulement que Mève pouvait se transformer en louve mais aussi qu’en mordant accidentellement Robyn, elle a lui a transmis son pouvoir, celle-ci pouvant à son tour se transformer la nuit en louve ! J’ai en tout cas été totalement émerveillé et subjugué par la scène où nos deux héroïnes sous leurs apparences canines couraient à brides abattues à travers la forêt : l’animation de ce passage est tout bonnement sensationnelle, les mouvements des protagonistes étant amples et fluides, et les paysages sont d’une beauté à couper le souffle notamment la nuit. Dans un registre relativement proche, cela me rappelle cette magnifique scène où Hana et ses enfants Ame et Yuki emplis de joie couraient en sortant de leur maison pour découvrir la neige qui m’avait submergé d’émotion ! 😀
D’ailleurs Robyn sera confrontée à des cruels dilemmes au cours du récit car elle veut protéger son amie ce qui conduira à faire souffrir cette dernière à son grand dam et elle ne veut pas causer des ennuis à son père qui s’inquiète énormément pour elle…
Ce qui ne l’empêchera pas ensuite de se rebeller contre leur tyrannique souverain et de prendre La Défense des loups !
Il y a plusieurs passages fort intéressants dans le film comme celui où le berger se fait blesser par des loups mais ou ensuite Mève la soigne. Il réalise alors que les loups ne veulent pas de mal aux humains, tant qu’on n’empiète pas sur leur territoire, et il tente, en vain, de convaincre son seigneur d’épargner ces bêtes et la forêt afin que tout le monde puisse vivre en harmonie…
On peut y voir aussi un parallèle comme tu le soulignes entre ce film et Princesse Mononoké sur le combat de San qui veut protéger la forêt et les animaux et Dame Eboshi qui veut étendre son territoire et considère la faune comme son ennemie. Mais Eboshi était bienveillante envers ses employé(e)s (elle a quand même pris sous son aile des lépreux sur lesquelles elle a veillé et dont elle a pansé les blessures) et est bien moins obtuse et cruelle que Messire Protecteur.
Et que dire de ce passage bouleversant où le père de Robyn croit la protéger en tirant une flèche contre la mère de Mève (sous son apparence de louve) donnant lieu par la suite à plusieurs scènes déchirantes et émouvantes. On frémit, on a peur pour Mève, on espère de tout coeur que sa mère va s’en sortir et que le tout ne va pas dégénérer dans un conflit sanglant entre humains et loups.
Une oeuvre pour laquelle on éprouve de l’empathie et de la compassion envers les protagonistes et où on espère vraiment qu’ils vont s’en sortir a toujours été pour moi une excellente raison de la considérer comme de grande qualité.
Le Peuple Loup est un film magnifique, onirique, poétique, épique, passionnant et très émouvant.
Il est à voir absolument ! 😀
Je suis entièrement d’accord avec Yupa, c’est un authentique et véritable chef d’oeuvre à voir ABSOLUMENT ! 😀
Ravi en tout cas de voir que l’animation traditionnelle cinématographique soit toujours aussi vivante et donne lieu encore à des long métrages majeurs comme celui-ci ! 😀
PS : c’est chouette que tu évoques My Little Pony le film car je l’ai revu en janvier dernier avec un plaisir incommensurable !
Un excellent long métrage faisant honneur à la non moins excellente série animée originale et que je suis très content d’avoir découvert au cinéma en ta compagnie 😀
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