Les comics de Super Héros

20 sujets de 221 à 240 (sur un total de 635)

Posté dans : Manga & BD

  • Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #288937

    Je feuilletterai l'album avant de me décider à l'acheter, histoire de voir si je n'ai pas déjà la plupart des histoires présentes.
    Mais quoi qu'il en soit, c'est effectivement une bonne nouvelle !
    Allez, je vais encore faire mon petit râleur, mais c'est quand même un monde que Panini ait attendu si longtemps pour commencer à respecter un peu plus ses lecteurs !

    S'ils continuent sur cette lancée, il se peut que je me ravise et décide d'acheter plus souvent leurs albums !

    Edith : Hop, en passant, petite info qui vaut son poids de cahouètes : Geoff Johns et John Romita Jr. prendront les rênes de Superman dans quelques mois ! 😃 😃 😃

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #288938
    Green Arrow
    Année Un

    Andy Diggle – Jock
    (2007)

    "Je devrais fuir. Me cacher. Mais ça, c'était l'ancien Oliver Queen. Je ne suis plus le même. Je suis un chasseur… et je suis furieux."

    Oliver Queen, riche excentrique, accompagné de son ami et garde du corps Hackett, un ancien des Royal Marines, est en expédition au Pôle Nord en quête de sensations fortes.
    Trois jours plus tard, les deux hommes se rendent à une soirée caritative de Star City, pour le centre de désintoxication de la ville.
    Hackett propose alors à Queen une affaire illégale d'investissement dans un complexe de luxe des îles Fidji. Une affaire avec Chien Na Wei (China White), pour qui Hackett travaillait avant.
    Au cours de la soirée, Queen achète l'arc de Howard Hill, Archer et Chasseur légendaire, doublure d'Errol Flynn au tir à l'arc.
    Suite à sa "prestation alcoolisée" lors de cette soirée, Queen décide de partir aux îles Fidji avec Hackett.
    Cependant, cette affaire d'investissement était en fait une arnaque de Hackett pour lui soutirer quatorze millions de dollars. Mais ce dernier ne se résout pas à tuer directement Queen qu'il considère comme un ami malgré tout. Il s'en débarrasse en le jetant par-dessus bord.

    Mais Oliver survit et échoue sur une île, qu'il découvre n'être pas déserte. Après avoir déambulé quelques heures il découvre un village récemment brûlé et des squelettes humains jetés dans le puits.
    Après plusieurs mois, Oliver Queen semble s'être habitué à cette vie. Il est même plus heureux qu'il ne l'a jamais été.

    C'est sur cette île que Green Arrow va naître par la force des choses, après avoir rencontré Taiana, une femme enceinte esclave avec ses semblables d'un réseau de trafiquants d'héroïne mené par China White.
    Une renaissance symbolique lorsque Queen décide de prendre l'arc de Howard Hill et de brûler sa seule chance de revenir dans le monde civilisé pour venir en aide aux opprimés.

    Il semble qu'Oliver Queen ait trouvé au cours de cette année sa raison d'être. S'il fallait rapprocher le Green Arrow – Année Un du Batman – Année Un, on pourrait dire que si Bruce Wayne trouve assez vite son "moi profond" (le Batman), c'est parce que sa quête de sens a commencé avant le début de l'histoire. Lorsqu'il rentre à Gotham, il ne lui manque plus que le symbole. Il ne le sait peut-être pas encore mais il est déjà Batman.
    De son côté, Oliver Queen débute l'année sans se rendre compte qu'il est en quête d'un sens à sa vie. Cette quête de sens est pourtant déjà là, symbolisée dès la première page par cette boussole à la flèche verte.
    Mais cette révélation ne lui arrive que lorsqu'il se retrouve face à la mort, sans espoir de s'en sortir autrement que par lui-même. Finies les sensations fortes superficielles qui n'ont aucun sens (là encore, les premières pages d'Année Un illustrent parfaitement la vacuité des actions d'Oliver Queen). En venant en aide aux opprimés, Queen s'acquitte de sa dette envers cette femme qui l'a sauvé et qui avait pourtant tout à perdre en le faisant.
    C'est par hommage envers elle et son combat désintéressé qu'il choisit de se faire appeler Green Arrow.
    Cette histoire forge le personnage en tant que héros du peuple, nouveau Robin des Bois, témoin de l'oppression des puissants sur les faibles.
    L'Année Un de Batman, c'est véritablement la première année du Chevalier Noir à Gotham.
    L'Année Un de Green Arrow fait plutôt office d'année zéro, car ce n'est qu'à la dernière page que le justicier apparaît véritablement. Un justicier qui s'est forgé sur cette île du Pacifique, dans la survie et l'injustice.

    "Je suis mort aux yeux du monde… et je ne trouve absolument personne à qui je manquerai."

    Green Arrow – Année Un est une oeuvre de grande qualité, parce qu'elle montre la genèse d'un héros qui avait toutes les raisons du monde de ne pas exister, mais qui a choisi de l'être, à la fois par altruisme mais aussi par égoïsme, d'une certaine manière (on ne peut s'empêcher de penser que cette recherche constante de sensations fortes n'a pas quitté Oliver Queen, malgré tout).

    Toute l'année passée sur l'île, on observe le changement s'opérer en Oliver, qui passe de jeune branleur multi-millionaire à justicier altruiste, non par petites touches comme on pourrait s'y attendre, mais de manière brutale et assez radicale. Ce héros, la flèche verte, n'a pas été créé dans un désir de justice mais de survie.
    On pourrait arguer que Green Arrow est un justicier, mais ce n'est pas totalement vrai à la base, comme le démontrent Andy Diggle et Jock.
    Oliver Queen est devenu Green Arrow par désir de survie, non par choix. Le seul choix qu'il a fait est celui de venir en aide aux opprimés.
    Toutes les capacités qu'il a acquises (ou retrouvées), il ne les doit qu'à sa volonté de survie, là où, par exemple, Bruce Wayne s'est entraîné uniquement en vue de devenir le Batman.

    Andy Diggle, au scénario, sait exprimer son talent au travers d'alternances entre dialogues fournis, sachant aller souvent droit au but, et scènes d'action ou d'exploration sans paroles, ponctuées de réflexions ou remarques d'Oliver Queen.
    Les personnages principaux (Queen, Hackett, China White, Taiana) sont peu nombreux, et seuls Queen et Hackett sont véritablement caractérisés, rendant ainsi le récit très fluide et assez simple à lire.
    Diggle ne s'encombre pas d'artifices et de nombreux dialogues, faisant ainsi de ce récit une aventure intimiste d'Oliver Queen (si on devait encore faire une comparaison, Batman – Année Un se concentre autant sur Batman que sur Gordon), à l'image de son isolation.

    Jock a su parfaitement retranscrire par son dessin et son sens de la mise en scène ce caractère intimiste, laissant souvent Queen isolé dans un décor épuré, puisque quasiment absent quand il n'est pas simplement suggéré par des couleurs et quelques formes abstraites, voire des ombres. Par contraste, les humains sont représentés dans le détail, même si on n'est pas dans le photo-réalisme d'un Alex Ross.
    Le trait de Jock est volontairement maladroit, tremblant. Ses représentations physiques ne sont pas réalistes mais elle suggèrent le réalisme : Ses personnages semblent ainsi constamment en mouvement, ne serait-ce que le plus infime mouvement, causé par la respiration.

    En somme, Green Arrow – Année Un est un excellent titre, essentiel en ce sens que les auteurs ont parfaitement su retranscrire, comme Frank Miller et David Mazzucchelli avec Batman, l'essence de Green Arrow, ce qui fait de ce héros un personnage unique !
    A la fin de ce livre, vous n'aurez qu'une envie, suivre les aventures de ce personnage hors-norme ! ça tombe bien, Canal+ family diffuse actuellement la première saison de Arrow (une série en partie inspirée de l'oeuvre de Diggle et Jock), et Urban publie ses aventures en kiosque dans le mensuel Justice League Saga. Recommandé dans les deux cas !

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    Lord3791
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    Lord3791 le #288939

    Citation
    Allez, je vais encore faire mon petit râleur, mais c'est quand même un monde que Panini ait attendu si longtemps pour commencer à respecter un peu plus ses lecteurs !

    En même temps si les lecteurs concrétisés réellement leurs ralerie en acte de non-achat il aurait pas fallu l'arrivée d'une autre concurrent pour cela.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #288940

    Citation (Lord3791 @ 05/02/2014 16:37)
    En même temps si les lecteurs concrétisés réellement leurs ralerie en acte de non-achat il aurait pas fallu l'arrivée d'une autre concurrent pour cela.


    Ben moi j'ai arrêté d'acheter du panini depuis belle lurette. Mon dernier album panini, c'était la réédition de Watchmen avant la sortie du film de Snyder en salles. Adaptation certes calamiteuse (je parle de la trad de panini, pas du film que j'ai adoré ! ^^ ), mais au moins c'était l'une des rares fois où le lecteur avait le choix entre plusieurs éditions à des prix adaptés à tous.
    Depuis, la seule chose que je continue d'acheter chez cet éditeur, c'est le Spider-Man et le Spider-Man Classic.
    Et à l'époque où panini avait encore les droits de DC, je me limitais à DC Universe et ses h.s et DC Heroes. Parce que quand t'es fan et que tu n'as pas d'autres choix (l'import c'est surtout dans les très grandes villes), ben… t'as pas le choix, si tu veux du DC.

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    Lord3791
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    Lord3791 le #288941

    Citation
    l'import c'est surtout dans les très grandes villes

    C'était avant le net ça 😂

    Sinon les On a lu de cette semaine :

    Les On a lu du jour

    L'anthologie Batman

    http://www.dailymars.net/on-a-lu-batman-anthologie/

    X-O Manowar – Tome 2

    http://www.dailymars.net/on-a-lu-x-o-manow…et-lee-garbett/

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #288942

    Citation (Lord3791 @ 08/02/2014 17:58)
    C'était avant le net ça 😂


    Je n'achète jamais de livres sur le net, parce que j'aime bien feuilleter avant d'acheter !
    A fortiori en ce qui concerne l'import ! ^^

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #288943

    Moi c'est le contraire: 90% des albums de comics de super héros que je possède, je les ai acheté et commandé sur le net.

    À l'époque ou j'habitais à Tahiti, je n'avais pas le choix, les boutiques et librairies n'en vendaient pratiquement aucun !

    Plus tard, quand j'ai emménagé en Corse, j'avais plu de choix pour ce type de bande dessinées, il y avait une librairie spécialisée en comics à Ajaccio qui était géniale, où il y avait l'embarras du choix et elle était tenue par des passionnés avec qui je discutais avec un immense plaisir…
    Mais elle a malheureusement fait faillite en 2012.
    Si les autres libraires de la ville vendent des comics "kiosque" (mensuels comme bimestriels) les albums sont royalement boudés…

    Donc heureusement qu'il y a la solution du Net pour me procurer les œuvres de super héros en albums qui m'intéressent !!

    Lord3791
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    Lord3791 le #288944

    Tahiti, Corse.

    Tu aimes le soleil veinard

    Pour ma part je limite au maximum mes achats sur le net. C'est surtout une question de "chauvin", si je le peux je préfère faire vivre mon petit commerce plutôt que la grosse enseigne. Je fout plus les pieds dans une Fnac depuis des années et préfère filer mes sous à mon libraire qui connait mes gouts et me fait découvrir des trucs mortel. C'est des perles rares faut les entretenir.

    Par contre pour la VO c'est plus problématique. Actuellement j'ai pas de revendeur qui s'en charge comme lors que je vivais à Paris. Donc je passe par bookdepository pour l'achat. J'ai eu trés peu de souci et quand ce fut le cas, l'échange ou remboursement se font sans problème

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #288945

    Urban dévoile son planning pour juillet – août – septembre !

    Le planning DC Comics :
    Juillet
    Batman No Man’s Land tome 2

    Citation
    Toujours aux prises avec les gangs qui règnent sur une Gotham dévastée, Batman doit apprendre à faire équipe avec la nouvelle et mystérieuse Batgirl. Pendant ce temps, le Joker et Double-Face avancent leurs pions pour la conquête du No Man’s Land.
    (contient : Legends of the Dark Knight 118-119, Batman Chronicles 16, Shadow of the Bat 86-87, Azrael 53-55, Batman 566-567, Detective Comics 733-734, JLA 32, Young Justice No Man’s Land 1)

    Collection: DC Classiques
    Date de sortie: 4 juillet 2014
    Pagination: 352 pages
    Prix: 28.00 €

    Before Watchmen : Dr Manhattan

    Citation
    Scénario: Straczynski Joe Michael – Dessin: Hughes Adam

    Jon Osterman, fils d’horloger, est devenu un scientifique spécialisé dans le domaine du nucléaire. Mais un accident dans une chambre d’essai de canon à particules l’a métamorphosé à jamais. Devenu le Dr Manhattan, il est désormais l’égal d’un dieu. Capable de restructurer la réalité à sa guise, il perçoit l’espace-temps comme une chose finie : la contrepartie est qu’il se désolidarise petit à petit de l’humanité.
    (contient : Before Watchmen: Dr. Manhattan #1-4)

    Genre: Action,Aventure,Fantastique / Esotérisme,Super-héros
    Collection: DC Deluxe
    Date de sortie: 4 juillet 2014
    Pagination: 112 pages
    Prix: 15.00 €

    Batwoman tome 3

    Citation
    Scénario: Williams III JH – Dessin: McCarthy Trevor

    L’apparition d’une nouvelle menace à Gotham City pousse Katie Kane, alias Batwoman, à s’associer à la célèbre princesse amazone : Wonder Woman. Une alliance exceptionnelle qui pourrait ne pas être suffisante pour venir à bout de la redoutable organisation criminelle, Medusa. Les deux héroïnes vont avoir besoin de renforts…
    (Contient : NEW52 Batwoman vol. 3 : World’s Finest – #12 à 17)

    Genre: Aventure,Super-héros
    Collection: DC Renaissance
    Date de sortie: 4 juillet 2014
    Pagination: 152 pages
    Prix: 15.00 €

    Batman & Robin tome 1

    Citation
    Scénario: Tomasi Peter – Dessin: Gleason Patrick

    Batman a toujours eu à ses côtés un Robin, mais pour la première fois, Bruce Wayne fait équipe avec la chair de sa chair : le turbulent Damian Wayne. Élevé par la Ligue des Assassins, ce dernier tente tant bien que mal de se montrer digne de son père, mais l’arrivée de Morgan Ducard va l’amener à faire un choix cornélien.
    (contient : contient NEW52 Batman & Robin #1-8)

    Collection: DC Renaissance
    Date de sortie: 11 juillet 2014
    Pagination: 192 pages
    Prix: 17.50 €

    Green Arrow tome 1

    Citation
    Scénario: Jeff Lemire – Dessin: Andrea Sorrentino

    Oliver Queen est l’héritier d’une fortune colossale qu’il utilise pour financer la croisade de son alter ego :le justicier masqué Green Arrow. Mais tout ceci vole en éclats le jour où l’assassin Komodo s’en prend à ses plus proches alliés et lui révèlent les secrets sur la disparition de son père.
    (contient : Green Arrow #17- 24 + 23.1 : Count Vertigo)

    Collection: DC Renaissance
    Date de sortie: 11 juillet 2014
    Pagination: 208 pages
    Prix: 19.00 €

    La saga de Ra’s Al Ghul

    Citation
    Scénario: Barr Mark W.,O’Neil Dennis – Dessin: BINGHAM Jerry

    Ra’s al Ghul, la Tête du démon, est le leader d’une organisation internationale du crime. Avec sa fille, Talia, il a affronté Batman de nombreuses fois et leurs liens se sont resserrés au fil du temps. Mais quels sont les secrets des origines de ce génie du crime à l’ambition démesurée ?
    (contient : Batman – Birth of the Demon TPB: Son Of The Demon, Bride Of The Demon & Birth Of The Demon)

    Collection: DC Nemesis
    Date de sortie: 11 juillet 2014
    Pagination: 296 pages
    Prix: 22.50 €

    Août
    Nightwing tome 4

    Citation
    Scénario: Higgins Kyle – Dessin: Booth Brett

    Au sortir des attaques du Joker et de la perte d’un de ses meilleurs amis, Dick Grayson décide de déménager de Gotham pour Chicago. Là, Nightwing va devoir enquêter sur un nouvel adversaire, le Prankster, ainsi que sur l’assassin de ses parents : Tony Zucco.
    (contient : contient NEW 52 Nightwing #19-24)

    Collection: DC Renaissance
    Date de sortie: 22 août 2014
    Pagination: 144 pages
    Prix: 15.00 €

    L’Héritage de Deathstroke

    Citation
    Scénario: Higgins Kyle – Dessin: BENNETT Joe

    Slade Wilson est le tueur à gages le plus redouté de la planète : un super-soldat aux capacités physiques et intellectuelles inégalées qui fait payer ses services au plus offrant. Mais le poids des ans et un nouveau concurrent vont le placer face à son plus grand défi.
    (contient : NEW 52 Deathstroke Vol. 1: Legacy)

    Collection: DC Nemesis
    Date de sortie: 29 août 2014
    Pagination: 192 pages
    Prix: 17.50 €

    Batman La Légende tome 2

    Citation
    Scénario: Haney Bob – Dessin: Aparo Jim

    Même le plus grand détective du monde a parfois besoin d’aide pour résoudre ses enquêtes. Et les plus grands héros du monde comme les justiciers les plus étranges viennent lui prêter main forte au sein d’aventures fortes en action, mystère et fantastique !
    (contient : Legends of the Dark Knight Jim Aparo vol. 2)

    Collection: DC Archives
    Date de sortie: 22 août 2014
    Pagination: 544 pages
    Prix: 35.00 €

    Green Lantern tome 3

    Citation
    Scénario: Johns Geoff – Dessin: Mahnke Doug

    Hal Jordan et Sinestro semblent avoir péri face à Black Hand. Leur anneau sélectionne un nouveau Green Lantern : Simon Baz, jeune homme lancé dans une course-poursuite avec la police de Detroit. Son baptême du feu l’opposera à la Ligue de Justice et à la menace de la Troisième Armée !
    (contient : NEW52 Green Lantern #0, 13-16, Green Lantern Corps 16, Green Lantern Corps Annual 1)

    Collection: DC Renaissance
    Date de sortie: 22 août 2014
    Pagination: 176 pages
    Prix: 17.50 €

    C'est Batman la Légende que j'attends le plus dans le lot, et voir Batman et Robin sortir en TPB est aussi une bonne nouvelle ! 😃
    Sinon, le Green Arrow m'a fait une excellente impression dans Justice League Saga, avec un ton proche d'Année Un.
    Le planning de septembre sera dévoilé demain !
    source : urban-comics.com

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #288946

    Le planning DC Comics d'Urban de septembre :

    Infinite Crisis tome 1

    Citation
    Quand Blue Beetle, justicier peu considéré par ses pairs de la Justice League, enquête sur la mise en faillite de sa compagnie, celui-ci découvre un complot visant à annihiler toute la population métahumaine de la planète. Pire, ce projet OMAC risque de porter un coup fatal aux liens unissant Superman, Wonder Woman et Batman, et de se répercuter sur l’ensemble des justiciers.
    (contient : Countdown to Infinite Crisis 1, OMAC Project 1-6, Superman 219, Action Comics 829, Adventures of Superman 642, Wonder Woman 219)

    Collection: DC Classiques
    Date de sortie: 12 septembre 2014
    Pagination: 336 pages
    Prix: 28.00 €

    Robin Année 1

    Citation
    Scénario: Dixon Chuck – Dessin: Pulido Javier

    Jeune acrobate de cirque, Dick Grayson a vu ses parents abattus lors d’une représentation à Gotham City. Recueilli par le milliardaire Bruce Wayne, Dick perce le secret de sa double identité et devient Robin, le jeune prodige. Mais ses premiers pas en tant qu’assistant de Batman ne seront pas de tout repos.
    (contient : Batman Chronicles: The Gauntlet, Robin Year One #1-4)

    Collection: DC Deluxe
    Date de sortie: 5 septembre 2014
    Pagination: 256 pages
    Prix: 22.50 €

    La proie d’Hugo Strange

    Citation
    Scénario: MOENCH Doug – Dessin: GULACY Paul

    Hugo Strange sait qui se cache derrière le masque de Batman ! La Proie d’Hugo Strange ou la séance de psychanalyse la plus traumatisante que Bruce Wayne ait jamais subi ! La collection DC NEMESIS s’enrichit d’un nouvel adversaire !

    Batman n’en est encore qu’à ses premières années de justicier lorsque le maire de Gotham, séduit par le discours médiatisé du charismatique professeur Hugo Strange, ordonne que sa police mette tout en oeuvre jeter le vigilant derrière les verrous. Révélé depuis peu par les médias gothamites, l’inquiétant psychologue fascine par la haine qu’il voue au Chevalier Noir. Une passion qui cache un lourd secret…
    (contient : Batman – Prey + Batman – Terror)

    Collection: DC Nemesis
    Date de sortie: 5 septembre 2014
    Pagination: 256 pages
    Prix: 22.50 €

    Power Girl tome 2

    Citation
    Scénario: Palmiotti Jimmy – Dessin: Conner Amanda

    Brillante businesswoman d’une part et protectrice de New York City de l’autre, Karen Starr, alias Power Girl, mène à la perfection sa double-vie mouvementée. Après avoir vaincu Ultra-Humanite, la jeune héroïne va à présent devoir affronter la colère de l’ex-petite-amie de ce dernier : Satanna. Bien déterminée à le venger, Satanna emploie tous les moyens à sa disposition pour arriver à ses fins : une arme kryptonnienne, et une armée des plus surprenantes.
    (Contient : Power Girl: Aliens and Apes – #7-12)

    Collection: DC Classiques
    Date de sortie: 12 septembre 2014
    Pagination: 152 pages
    Prix: 15.00 €

    Batman No Man’s Land tome 3

    Citation
    Scénario: Collectif – Dessin: Collectif

    Pris au piège de ses pires ennemis, Batman doit appeler à la rescousse ses fidèles alliés : Azrael, Robin, Nightwing et Catwoman. Chacun d’entre eux sera chargé d’une mission précise, afin d’assurer la reconquête du No Man’s Land par les forces de l’ordre.
    (contient : Legends of the Dark Knight 120, Robin 67, Azrael 56-57, Batman Chronicles 17, Nightwing 35-37, Shadow of the Bat 88, Batman 568, Detective Comics 735, Catwoman 72-74)

    Collection: DC Classiques
    Date de sortie: 12 septembre 2014
    Pagination: 352 pages
    Prix: 28.00 €

    Geoff Johns présente Superman tome 5

    Citation
    Scénario: Johns Geoff – Dessin: Frank Gary

    Il y a des années, sur Krypton, Brainiac déroba la ville de Kandor, conservant ses habitants dans un sommeil catatonique. Aujourd’hui, il revient sur Terre pour faire subir le même sort à Metropolis. Comment Superman et sa cousine, Supergirl, parviendront-ils à le repousser ?
    (contient : Superman: Brainiac + Action Comics #865)

    Collection: DC Signatures
    Date de sortie: 12 septembre 2014
    Pagination: 160 pages
    Prix: 15.00 €

    Justice League tome 5 *

    Citation
    Scénario: Johns Geoff – Dessin: Reis Ivan

    Lorsque la mystérieuse Pandora recouvre sa boîte ancestrale renfermant les sept pêchés capitaux, son premier geste est de la faire ouvrir par Superman. Mais cet acte fatidique va entraîner une lutte sans merci entre les trois Ligues de Justice, d’Amérique et des Ténèbres pour récupérer ce précieux artefact.
    (contient : NEW52 Justice League #18-23, Justice League of America #6-7, Justice League Dark 22-23, Trinity of Sin: Pandora 1, Trinity of Sin: Phantom Stranger 11)

    Collection: DC Renaissance
    Date de sortie: 19 septembre 2014
    Pagination: 296 pages
    Prix: 22.50 €

    Citation
    *DC Comics nous a récemment confirmé l’arrêt de la série Justice League of America. Afin de conserver une certaine cohérence dans nos éditions, nous avons intégré le contenu de ce tome 1 dans la continuité de la série-mère Justice League. Le JLA « anciennement tome 1″ devient donc Justice League tome 4 : La Ligue de Justice d’Amérique

    Source : Urban-comics.com

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Onsokumaru
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    onsokumaru le #288947

    Un article sympa du Nouvel Obs sur la diversité chez les super héros

    Un bon article, dont l'auteur maîtrise bien son sujet, contrairement à ceux qui parlaient de Green Lantern comme du premier héros gay ou de Ms Marvel comme de la première héroïne musulmane.
    Je suis entièrement d'accord avec lui pour Dust, dont le développement a hélas été tué dans l'oeuf.

    Par contre, il aurait pu accorder un encart à Appolo et Midnighter, premier couple homoparental chez les super héros américains.
    Et aussi un petit passage pour la discussion entre Julie Power et Striker à l'occasion du coming out de ce dernier, dans Avengers Academy.

    L'article montre que les comics (enfin, Marvel et DC puisque c'est d'eux qu'on cause) font l'effort de se diversifier.

    Mais personnellement, je trouve que cet effort est bien mince et se heurte au manque d'intérêt des lecteurs et des scénaristes pour la nouvelle génération de héros.
    Parce que c'est bien joli d'avoir une Miss America latino ou un équivalent noir de Superman. Mais encore faut-il leur donner une visibilité en dehors de leurs propres comics: c'est une condition importante pour la longévité d'un personnage. Hors les grands crossovers et les séries phares gardent toujours les mêmes vedettes: des super héros blancs créés à une époque un seul héros de couleur, c'était déjà beaucoup.

    Tant qu'on ne pourra pas imaginer autre chose que les Captain America, Wolverine et autres Bruce Wayne comme têtes d'affiches pour les films, ou comme personnages principaux des grands crossovers, les héros Marvel et DC continueront à ressembler à l'équipe des blancs + Super Token, le noir de service.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #288948
    Flashpoint
    Geoff Johns – Andy Kubert – Scott Kolins
    2011

    "Ce n'est pas une Terre parallèle ni un monde reflet… c'est chez moi… c'est… réel !"

    Barry Allen se réveille sur son lieu de travail (la police scientifique). Alors qu'il s'éloigne pour se changer en Flash (pour s'occuper d'une affaire de fusillade), il se rend compte que son anneau a disparu, et surtout qu'il n'a plus de pouvoirs.
    Mais le choc ne s'arrête pas là. Sa mère est toujours vivante et Iris semble ne pas le connaitre du tout. Cyborg est le plus grand héros de la Terre, Superman est aux abonnés absents, le Batman de cette autre réalité a des méthodes plus extrêmes que l'original, et Wonder Woman et Aquaman ont ravagé l'Europe dans leur guerre entre les Atlantes et les Amazones. Et pour ne rien arranger, Barry commence peu à peu à voir ses souvenirs remplacés par ceux de cette nouvelle réalité.
    Aucun doute, pour Barry, c'est Thawn (le Néga-Flash) qui est à l'origine de ces bouleversements.
    Pour réussir à rétablir les choses comme elles étaient, Flash décide d'aller convaincre Batman de lui venir en aide. Il apprendra que Superman existe aussi, et Cyborg, de par sa réputation, pourrait lui apporter tout le soutien nécéssaire pour rétablir les choses.

    Je me souviens assez clairement, étonnamment, de la première fois où j'ai fait l'expérience de ce procédé, très courant chez les américains, que j'appelle personnellement "l'effet Twilight Zone", où tout-à-coup l'univers d'une série, et les habitudes que l'on a avec cet univers, se retrouvent ébranlés l'espace d'un épisode.
    C'était avec Happy Days (ou Les Jours Heureux) ! J'étais très jeune, et je me souviens nettement de cet épisode dans lequel Fonzie se voit jouer la liberté de son ami Richie contre Mork, un extra-terrestre (joué par Robin Williams) qui voulait rapporter sur sa planète un spécimen terrien !
    Des années plus tard, ce même choc je l'ai ressenti en voyant le spécial DBZ "L'Histoire de Trunks", dans lequel tous les héros se font tuer l'un après l'autre par ces satanés cyborgs.

    Il y a eu d'autres exemples, mais en gros, voilà les deux titres qui m'ont bouleversé le plus. Happy Days parce que ce devait véritablement être la première fois que je faisais l'expérience de ce "bouleversement des habitudes" dans une série. L'Histoire de Trunks, parce que j'étais en plein début d'adolescence et que je ne jurais alors que par DBZ ! Voir alors Gokû et Cie mourir en l'espace de quelques minutes a fait son effet !
    Bien sûr, il s'agit d'une expérience personnelle, et je réalise bien que chacun a dû vivre une expérience similaire sur d'autres oeuvres, ou d'autres médias.
    Tout ça pour dire que Flashpoint est une oeuvre du type "effet Twilight Zone". Tout peut arriver, personne n'est à l'abri d'une mort cruelle et choquante (Steve Trevor !), on le sait, mais on ne peut s'empêcher d'avoir cette boule dans la gorge, ou le ventre, au fur et à mesure que l'on poursuit la lecture.
    L'effet est assez réussi dans Flashpoint, même si, en comparaison, je trouve qu'il a plus de force dans la version animée de ce titre (Justice League : The Flashpoint Paradox, disponible dans la première édition TPB Urban de Flashpoint).

    C'est vraiment la qualité de ce titre, son concept du monde parallèle sombre ! ça et aussi la façon dont les super-héros de ce monde ont évolué dans des voies différentes.
    La révélation finale sur l'origine du bouleversement finit de plonger Barry Allen dans un abyme de désespoir. Le prix à payer pour le bonheur personnel d'une personne entraîne donc le monde dans une spirale de violence qui mènera à sa destruction. Ici, le concept de héros prendra tout son sens. En renonçant à corriger ce qui l'a amené à être ce qu'il est (la mort de sa mère est certainement l'un des premiers évènements qui entraîna une réaction en chaîne jusqu'à l'apparition du Flash), Barry sacrifie son propre intérêt pour le bien universel.
    Ce qui nous amène à la dernière scène de l'histoire, très touchante (entre Batman et Flash), dans laquelle notre héros se voit récompensé de son sacrifice, par des souvenirs inaltérables ! Un cadeau qu'il s'empresse d'ailleurs de partager avec Batman.
    Un bon point aussi pour cette alliance entre les deux super-héros. Les deux personnages sont réunis par ce sentiment de perte de la famille, et on se dit qu'on aimerait bien les voir plus souvent ensemble, la paire Flash / Green Lantern ayant plus que fait ses preuves.
    L'autre point fort de Flashpoint, ce sont ses graphismes. Andy Kubert met en avant les personnages, et les scènes spectaculaires (Paris sous les eaux, Barry frappé par la foudre…), à l'aide de splash-pages ou de grandes cases montrant l'apparition d'un personnage au milieu de l'action (ou simplement sa première apparition dans l'histoire) des pieds à la tête.
    La colorisation d'Alex Sinclair fait contraster le monde sombre dans lequel les héros évoluent avec un choix de couleurs primaires, très chaudes.

    Cependant, le titre souffre d'un enchaînement d'évènements trop rapide. Pire encore, sans les histoires de complément, l'histoire principale paraît trop vite expédiée, sans que l'on puisse en comprendre tous les tenants et aboutissants. On reste focalisé la plupart du temps sur le point de vue de Flash, tandis qu'ailleurs il se passe beaucoup de choses dont on ne connaît finalement que le minimum, ne serait-ce que ce qui a déclenché le conflit entre Atlantes et Amazones. L'univers décrit y est trop grand pour une histoire en cinq chapitres. On voit d'ailleurs l'ampleur du désastre que connaît ce monde grâce à une "carte des menaces internationales" livrée au lecteur dans les pages bonus de l'édition Urban.
    Si vous avez l'occasion de vous procurer l'édition kiosque Urban de Flashpoint, ne passez pas à côté ! Elle comporte en effet quelques histoires annexes (Batman et Superman) qui complètent l'histoire principale !

    Flashpoint est une oeuvre essentielle dans la continuité de l'univers DC, puisqu'elle est le point d'origine de la Renaissance (ou des New52 en VO).
    L'histoire est entraînante, la lecture est agréable (même si on doit se contenter de raccourcis dans la mythologie de ce monde), et les révélations relancent la lecture de fort belle manière. Mais c'est trop rapidement expédié, surtout pour un crossover de cette ampleur !
    Finalement, malgré ses gros défauts, et la frustration qui accompagne chaque fermeture dudit livre, je trouve toujours un certain plaisir à revenir sur Flashpoint. L'effet "Twilight Zone" doit beaucoup y participer, allié avec le tandem Flash / Batman assez inhabituel.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Geoff34
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    geoff34 le #288949

    étonnamment, les origines des Daredevil et des Tortues Ninjas sont lié :

    Cyril
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    Cyril le #288950

    Après une anthologie Superman excellente et une Batman décevante, que vaut celle consacrée au Joker ? Hé bien, heureusement, le niveau de qualité se rapproche de celle de la première. Seule la dernière histoire avec le macaque m'a déçu.

    J'expédie le contenu éditorial qui, comme d'habitude, est riche et intéressant. Les histoires sont variées et, tout en mettant bien en avant les différentes périodes, permettent de constater des traits récurrents chez le Joker : son humour douteux, son obsession envers Batman (et parfois Robin), son côté cynique et manipulateur…

    Ces traits marquants sont présents dès le début avec les deux premières histoires qui le montrent en voleur et assassin, utilisant des plans astucieux pour atteindre ses buts et tromper la police et Batman (en fin de volume, L'homme qui rit, remake de la première apparition, reprend ces thèmes).

    Dans les années 50-60, du fait de la censure, il perd évidemment son caractère meurtrier (bizarre de lire Batman qui dit que la brutalité n'est pas la marque du Joker) mais garde ses plans tortueux et bizarres.

    La violence revient à partir des années 1970 et pas mal d'histoires intéressantes nous sont proposées – elles seront d'ailleurs, pour certaines d'entre elles, adaptées par la série animée de Bruce Timm. Gotham city y est aussi davantage mise en avant, comme victime du Joker parfois mais aussi comme une ville corrompue (présence de Thorne dans certaines histoires) avec la misère qui règne dans certains quartiers.

    J'ai particulièrement apprécié Folle trajectoire de Chuck Dixon, avec des dessins de Pete Woods et Jesse Delperdang : le dessin y est très spécial mais l'histoire également puisqu'on y retrouve le Joker emprisonné avec des psychiatres qui nous parle de son obsession pour Batman et surtout pour (les) Robin, l'histoire se passant après Un deuil dans la famille. Mort de rire, avec Jason Todd et Catwoman, est aussi une excellente histoire , avec pas mal d'aspects différents qui rendent l'intrigue à la fois dure et drôle.

    Bref, une anthologie à ne pas manquer (même si je regrette quand même l'absence de Mad love).

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #288951

    Personnellement, je trouve qu'il s'agit en effet d'une des toutes meilleures anthologies sorties chez nous, si ce n'est la meilleure.
    Mais je ne trouve pas du tout l'Anthologie Batman décevante !
    Après, ça dépend de ce que tu en attendais, en effet. Mais je reviendrai plus en détail sur l'Anthologie Batman !
    En fait, il y a même plusieurs titres sur lesquels je vais revenir, mais en ce moment, je suis dans une période où je manque singulièrement de force. Je suis trop souvent fatigué, et je reporte sans arrêt… 😪

    Pour revenir sur l'Anthologie Joker, j'ai envie de croire que l'absence de Mad Love est due à une probable prochaine édition du titre en album solo (Mad Love and other stories) ! ^^
    Et puis, Paul Dini n'a pas été oublié dans cette anthologie, ce qui est bon signe !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Cyril
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    Cyril le #288952

    J'espère aussi qu'on aura une édition de Mad Love à part, ou plutôt dans une anthologie Dini qui serait bien sympathique. Le comics de Dini était bon effectivement ; mais je l'avais déjà dans une autre édition.

    Pour l'anthologie Batman, je n'ai trouvé les histoires vraiment bonnes qu'à partir des années 70. A peu près toutes les histoires des années 50-60 m'ont paru fades, ce qui n'était pas le cas pour Sup et ne l'est pas non plus avec le Joker malgré les effets du comics code.

    Geoff34
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    geoff34 le #288953

    Jack Kirby avait travaillé sur une adaptation en comic de la série "Le Prisonnier" :

    http://www.forcesofgeek.com/2014/03/read-j…s-prisoner.html

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #288954
    La Lame d'Azrael
    Dennis O'Neil – Joe Quesada

    1992

    "Azrael n'est pas honorable. Azrael n'est pas humain ! Azrael est l'instrument de la Juste Cruauté !"

    Azrael, être de vengeance, meurt tué par celui qui devait être sa victime, Carleton Lehah.
    Sur le point de mourir, il parvient à se rendre auprès de son fils pour lui révéler sa mission et son héritage d'ange de la mort, transmis de père en fils.
    Afin de suivre l'enseignement de l'ordre de St Dumas, il se rend en Suisse auprès d'un étrange bonhomme au physique surnaturel, Nomoz.
    De son côté, Batman commence à enquêter sur cet "ange" qui est tombé dans la foule pendant la parade annuelle de la fête des fondateurs, ce qui le conduit à Lehah, puis à l'ordre de St Dumas, jusqu'en Suisse.
    Troisième protagoniste de l'histoire, Lehah, après la tentative de meurtre d'Azrael sur sa personne, commence à avoir des hallucinations et croit voir et entendre une entité démoniaque appelée Biis.
    C'est l'histoire d'une confrontation entre deux illuminés, anges et démons. Lehah a un passif chargé avec l'ordre de St Dumas, et Jean-Paul Valley (dont le nom n'est révélé que dans la dernière case de l'histoire) a été conditionné par son père toute sa jeunesse durant, à son insu, par le "système" de l'ordre.

    Dès la première page, on est parachuté en plein milieu de l'action, sans rien savoir sur les personnages qui nous sont présentés. C'est d'abord déstabilisant, mais bizarrement on s'y habitue très vite. Capacité d'adaptation ? Non, simplement, tout ce qu'il y a à savoir nous est dévoilé peu à peu et de manière assez naturelle, sans que ça paraisse forcé.
    Et pourtant on sait finalement peu de choses sur cet Azrael de l'Ordre de St Dumas, sur cet ordre d'assassins, sur cette religion secrète ! Mais ça ne gène jamais la lecture. On ne sait presque rien sur Jean-Paul Valley, dont le nom n'est prononcé qu'une fois, ainsi que son père, et sur ce Lehah, qui va, sans que l'on comprenne réellement comment ni pourquoi, devenir un serviteur du démon Biis !
    Le démon Biis ? Un ennemi de l'Ordre de St Dumas, ou une vision de l'esprit de Lehah, on n'en saura pas plus. La Lame d'Azrael se contente de nous raconter l'histoire, en quatre chapitres, d'un jeu du chat et de la souris entre Batman, Azrael et Lehah.

    Graphiquement, le titre se démarque ! Avec notamment un travail sur les ombres très étonnant. Elles se font peu discrètes et participent beaucoup à l'ambiance du titre.
    Les personnages qui font leur apparition dans ce récit sont atypiques jusque dans leur design (Lehah en illuminé scarifié; Nomoz, étonnant croisement entre Gollum et un loup-garou, au tic de langage prononcé; Jean-Paul Valley en exact opposé de Bruce Wayne).

    Rayon défauts, un gimmick scénaristique parcourt les trois-quarts du récit : Les textes parlés qui décrivent l'action.
    En général, ces textes sont les pensées en aparté des protagonistes dévoilées au lecteur. Une astuce scénaristique pour guider le lecteur en lui dévoilant ce qu'il ne peut facilement comprendre avec seulement les images et l'action en cours. Sauf qu'ici, ces fameux textes ne sont pas des pensées pour la plupart, mais des commentaires à voix haute, destinés à l'interlocuteur direct du personnage, qui à plusieurs reprises, étonné, se demande pourquoi le perso lui raconte ce qu'il sait déjà ! Une méthode qui, à défaut d'être pratique, a au moins la particularité d'être originale. D'ailleurs, on sent qu'il s'agit vraiment d'une volonté de faire différente, de se démarquer des canons du genre (Year One ou Dark Knight Returns). Mais à trop utiliser ce procédé, la narration en devient parfois quelque peu plombée (la même réaction systématique des interlocuteurs casse le rythme).

    Autre problème (ou pas, ça dépend comment on le prend), il flotte tout au long de ces quatre chapitres une étrange atmosphère à la Spawn (créé quelques mois plus tôt) : Perte de mémoire d'Azrael, Nomoz qui par sa carrure ressemble beaucoup à Violator en mode clown, toutes ces histoires d'anges et de démons, la vengeance, le côté dynastie d'Azrael, le détachement de Jean-Paul de l'ordre de St Dumas qui renvoit au refus de Spawn de travailler pour les démons…
    Parodie, plagiat ? Chacun se fera son opinion.

    Une autre histoire conclut ce livre. Dessinée par Jim Aparo et scénarisée par Doug Moench, il s'agit du chapitre 488 de Batman ("Costumes") qui sert de vrai prélude à la saga KnightFall. Robin y forme Jean-Paul et Bruce est victime de son surmenage.

    La Lame d'Azrael est une histoire simple, sans fioritures et quand même agréable à suivre et qui, en ce sens, remplit bien son office, à défaut d'être inoubliable et aussi culte qu'un Year One par exemple. Mais je n'ai pas vraiment l'impression que c'est ce qu'on lui demandait de toute façon. Il s'agit juste de présenter les origines d'un personnage destiné à être important dans la suite des histoires du Batman, Knightfall (on y décèle d'ailleurs déjà les prémices de l'intrigue qui occupera ce fameux run).

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #288955
    Batman
    Anthologie

    De 1939 à 2013

    Je crois qu'une feuille d'herbe
    n'est pas moins
    Que le voyage des étoiles célestes
    Et que la moindre action de ma main
    Ferait honte à toute machine funeste

    Walt Whitman
    Feuilles d'herbe

    En décembre dernier, Urban Comics a sorti une anthologie consacrée au Batman.
    Cette anthologie rassemble plusieurs types d'histoires. On peut les catégoriser ainsi :

    I- Les moments emblématiques de la saga :

    – La première histoire de Batman (L'affaire du syndicat de la chimie – mai 1939), dans laquelle le justicier y est décrit comme implacable, aux méthodes expéditives : Il balance un homme du toit d'une maison, et un autre finit par tomber dans son élan dans une cuve d'acide.

    Il est d'ailleurs intéressant de noter que ce criminel (au physique néanmoins très différent) aurait pu être notre Joker avant l'heure. D'ailleurs, cette scène aura inspiré certains dans cette voie.

    – La découverte des origines du Croisé à la Cape (La Légende de Batman – Batman contre le dirigeable fatal – novembre 1939).
    C'est dans cet épisode que l'origine du Chevalier Noir est pour la première fois abordée, dans les deux premières pages. Tout y est ! En l'espace de quelques cases, le personnage est posé. Simple, efficace, inoubliable !

    – La première apparition de Dick Grayson, dont les parents sont victimes d'un sabotage des hommes de Tony Zucco (Robin, le Garçon prodige – avril 1940).

    – Le changement physique d'Alfred Pennyworth, majordome de Bruce Wayne, qui est apparu dans un serial de Batman diffusé au cinéma, dans lequel il s'éloigne radicalement du majordome bedonnant du comic.
    C'est ainsi que le comic rejoint la version cinéma dans cet épisode (Accidents intentionnels – janvier 1944), Alfred ayant fait une cure d'amaigrissement et s'étant laissé poussetache ! 😂
    Il faut aussi savoir que depuis les débuts des comics de super-héros, ces derniers se sont très souvent adaptés aux nouveautés apportées par d'autres médias (comme la radio et le cinéma). Ainsi, par exemple, Jimmy Olsen est d'abord apparu dans les émissions radio de Superman.

    – La première apparition de Vicki Vale (Le scoop du diable – novembre 1948), qui dès ses débuts pose beaucoup de problèmes à Batman.
    En effet, elle découvre que Bruce Wayne et Batman pourraient être une seule et même personne.
    J'ai d'ailleurs du mal à croire qu'elle abandonne presque cette idée à la fin alors qu'elle a quand même réussi à avoir une preuve irréfutable que Bruce Wayne est Batman !

    L'origine de l'équipe Batman – Superman (mai – juin 1958)
    Comme son titre l'indique, l'intérêt principal de cet épisode est de voir la première rencontre entre les deux super-héros dans une histoire revenant sur l'origine d'une association qui a vu le jour à la radio, en 1945. Cependant, ces origines sont dévoilées au cours de flashbacks émaillant l'histoire principale. Certes, l'histoire ne casse pas des briques, et reflète bien le style de l'époque, mais elle a le mérite de mettre en scène une situation qui sera souvent reprise, où Superman et Batman prennent chacun l'identité super-héroïque de l'autre (même dans Superman TAS, on retrouve cette situation !).

    Les débuts fracassants de Batgirl (janvier 1967)
    Le titre dit tout !
    Cette Batgirl est clairement inspirée de celle apparue dans la série tv de 1966.

    D'ailleurs, en parlant de la série de 66, le comic s'amuse aussi, malheureusement, à en reprendre les expressions de Robin, du type “Holy Molly“, à plusieurs reprises. S'inspirer de la série pour ce genre de choses… j'aime pas du tout.

    Mon commencement et ma probable fin (novembre 1987)
    Une histoire qui préfigure Un Deuil dans la Famille, et qui renvoie Batman à son origine ainsi qu'à la légitimité de ses actes, remis en question par le docteur Leslie Thompkins, mais aussi et surtout par lui-même.

    Batman n'est pas un personnage destiné à être heureux, et il le sait. Cette histoire en est d'autant plus touchante qu'elle présente le Chevalier Noir non comme un fou dédié à une croisade, mais comme un Don Quichotte résigné et lucide, sachant pertinemment comment se terminera sa quête illusoire.

    Crise d'identité (août 1991)
    Bruce Wayne n'est pas Batman, en fait ?!

    Une histoire de Tom Mandrake et Peter Milligan qui a probablement inspiré les créateurs de Batman TAS, dont l'un des épisodes (Perchance to Dream) reprend la trame de manière similaire, mais avec un résultat différent ! Une histoire qui se relit plusieurs fois !

    II- Les débuts d'auteurs et changements de ton !

    La menace du masque mystérieux (mai 1964)
    Intérêt de cet épisode : le renouveau de Batman. Plus “réaliste”, moins fantasque, reflétant la situation sociale de son époque. Carmine Infantino est aux dessins, et devient aussi l'illustrateur attitré des couvertures.

    Le secret des sépultures vacantes (janvier 1970)

    Première association de Neal Adams (dessins) et de Dennis O'Neil (scénario), un duo détonant qui a forgé le Batman moderne, avec ses ambiances gothiques et ses thématiques sociales, et qui fit aussi les beaux jours d'autres oeuvres (dont un Green Lantern / Green Arrow qui marqua aussi son époque).

    La Mort rôde dans les cieux (août – septembre 1974)
    Débuts d'Archie Goodwin (au scénario) sur Detective Comics et premier, et unique, travail d'Alex Toth (au dessin) sur Batman.

    – Le titre Ricochet de Deadshot (décembre 1977) marque le début chez DC d'une véritable continuité et d'arcs narratifs s'étalant sur plusieurs mois.
    A l'époque, Silver St Cloud est la nouvelle petite amie de Bruce Wayne. Elle sera autant une inspiration pour la Vicki Vale du Batman de Tim Burton (1989) que la Vicki Vale des comics.

    Et c'est ce Batman tel qu'on le connaît aujourd'hui qui fait alors son entrée dans le monde des comics !

    – Frank Miller exécute son premier travail sur le Batman dans l'histoire présente dans cette anthologie : On recherche : le Père Noël… mort ou vif (printemps 1980), scénarisée par Dennis O'Neil. Six ans avant The Dark Knight Returns, le jeune Miller (alors agé de 23 ans) ne cache pas ses influences dans toutes les oeuvres sur lesquelles il travaille.

    Ici, son trait se forme, et l'influence d'auteurs comme Neal Adams et Marshall Rogers (merci aux intro d'Urban ! 😛 ) se fait présente, tout comme les prémices de son propre style !

    D'autres histoires parsèment cette anthologie, et la rendent autant incontournable que ces deux récurrences, comme par exemple Batman impossible (mars 2013), dans lequel Damian envoie son père dans un jeu de piste international, sur les traces de ses parents; Ou encore Les Belles Gens (septembre 2006), de Paul Dini et J.H Williams III, qui s'intéresse aux crimes en haute-société; Et Prendre l'Air (juin 2001), de Greg Rucka et Rick Burchett, dans lequel Batman doit jongler entre l'arrestation de braqueurs et le sauvetage de victimes de la course-poursuite. Etc…

    En définitive, Urban nous gâte une fois de plus avec une anthologie de qualité, et inspire le meilleur à ses concurrents, qui se décident à suivre cette voie (Panini et son Je suis Spider-Man, en premier lieu) ! Et comme toutes les anthologies déjà sorties (DC Anthologie, Jack Kirby Anthologie, Superman Anthologie), c'est un achat indispensable, à compléter idéalement avec la dernière anthologie en date, Joker Anthologie, sortie il y a quelques mois !
    En attendant d'autres titres dans cette collection, je l'espère (Flash Anthologie ? Wonder Woman Anthologie ? JSA Anthologie ? Justice League Anthologie ? Green Lantern Anthologie ? Je prendrai tout, 'toute façon ! 😃 ), ruez-vous sur ces “20 récits légendaires du Chevalier Noir“, si ce n'est déjà fait !

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #288956
    Kamandi
    Jack Kirby
    Tome 2

    Voici donc le second volume des aventures de Kamandi ! Il s'agit des dernières aventures du jeune rebelle sous la plume de son papa !
    C'est d'ailleurs de manière graduelle qu'il s'est retiré de son oeuvre, en commençant par céder la supervision éditoriale à Gerry Conway à partir du chapitre 34 (coïncidant avec l'apparition de Pyra sous sa forme humaine), puis le scénario au même Gerry Conway dès l'épisode 38. Kirby continua de dessiner son oeuvre jusqu'au 40ème chapitre.

    On notera une diversité moindre dans les aventures, simplement parce que ces dernières s'étalent sur plusieurs chapitres !

    Ainsi, du chapitre 21 au chapitre 23, Kamandi fera alliance avec les dauphins, sous l'eau, pour affronter les "baleines tueuses" et le Baron Rouge, un humain dressé par le chef des Orques (les baleines tueuses, donc) pour effectuer des raids dévastateurs parmi les dauphins.

    La conclusion de cet arc est d'ailleurs très bien amenée, et l'histoire en général est très captivante, jouant avec les attentes du lecteur sur les relations Hommes / Dauphins.

    Les chapitres 24 et 25 voient Kamandi échouer sur une plage, près de laquelle se trouve une étrange bâtisse, occupée par diverses races d'animaux ainsi que quelques humains, tous témoins d'étranges phénomènes paranormaux dans la demeure. Ces épisodes sont surtout là pour servir de transition avec la prochaine histoire, cependant, on peut encore constater la capacité de Kirby à se renouveler dans le traitement des aventures de Kamandi !

    Les chapitres 26 à 28.
    Arrivés à ce qui était avant le Québec, Kamandi devra survivre avec ses compagnons à une nature sauvage hostile et invivable pour les humains. Les voilà dans l'Empire des Démons !

    La suite des évènements le mettront entre deux feux, coincé entre Sacker (homme-serpent) et son désir d'étendre son empire commercial au mépris de la faune et la flore locales, et la "Cavalerie", un rassemblement de différentes races d'hommes-animaux venus de différents pays d'Europe (il existe dorénavant un continent reliant l'Amérique à l'Europe), tous rassemblés par un ancien pacte, l'OTAN (ou "Organisation du Testament de l'Atlantique Nord"), visant à protéger l'Empire des Démons de toute invasion.
    Dans ce chapitre, Kirby exprime à la fois son dégoût de la guerre et ses craintes concernant l'industrialisation galopante, à l'instar d'un Tolkien dans Le Seigneur des Anneaux.
    On s'amusera à voir la façon dont chaque pays d'Europe est présenté par Kirby (les Bulldogs s'expriment comme des anglais, les loups parlent en vieux françois et les gorilles s'habillent comme des Prussiens !).

    Le chapitre 29 est isolé, et pour cause ! Kamandi et son ami Ben Boxer se retrouvent dans un territoire où le costume d'un ancien surhomme est vénéré par des hommes-singes, et en attendant son retour, ils organisent des épreuves afin de déterminer qui est à même de tenir le rôle du "Puissant", puisque c'est ainsi qu'il est appelé.

    A la base, cet épisode est une idée de Steve Sherman (assistant de Jack Kirby, ils ont ensemble créé le personnage de Kobra).
    Ici, Kamandi montre son côté jeune adolescent, puisqu'il pousse Ben à faire les épreuves, et qu'il semble très fan du "Puissant". Il croit également qu'il reviendra un jour, ce qui le pousse à approuver le culte dressé par les singes ! Une histoire atypique dans l'univers de Kamandi, d'autant plus remarquable !

    Les chapitres 30 à 35 préparent lentement le départ de Kirby et s'attaquent à une histoire dont certains évènements s'étendront jusqu'au quarantième chapitre. Ils mettent en avant une histoire d'OVNI, ainsi que la guerre entre Tigres et Gorilles déjà aperçue dans le premier tome.
    Tuftan est donc de retour dans l'histoire, et Kamandi est déçu de s'apercevoir que son ami suit les traces de son père, l'Empereur César. Cela dit, leur relation est plus complexe que cela, ce qui n'empêche pas les deux garçons de rester amis.

    En terme de contenu, c'est l'arc le plus dense de ce second tome, puisqu'il réunit quasiment tous les personnages les plus mémorables depuis le début de la série !
    Il met également en avant de manière spectaculaire la guerre des Tigres et des Gorilles, une guerre qu'ils se livrent ici sur la mer, contre les commandos Gorilles de Ramjam.
    L'autre histoire abordée en parallèle ici est celle de l'OVNI.
    Canus et Kamandi se sont endormis dans ce qu'ils croyaient être un bunker, mais qui s'est avéré en fait être un OVNI ! A partir de là, ils feront d'étonnantes découvertes, et iront même jusqu'à voyager dans l'espace !
    C'est une histoire intéressante en elle-même, mais le développement apporté ensuite par Gerry Conway va malheureusement en amoindrir l'intérêt. Cela étant dit, pour ce qu'il en est de cet arc, Kirby arrive à jongler sans problème entre les deux histoires, en les faisant se croiser quand bon lui semble et livrant un récit absolument captivant !

    Le chapitre 36 est une histoire complète, mettant Kamandi aux prises avec un maître d'hôtel qui applique presque à la lettre la devise "le client est roi" ! C'est une petite histoire sympathique dont l'intérêt est de mettre en avant le côté justicier de Kamandi.

    Les chapitres 37 et 38 introduisent un nouveau personnage féminin, Arna, ainsi qu'une nouvelle race d'humains mutants, dont la particularité les force à capturer d'autres humains, afin de tenter de sauver leur espèce. Kamandi fera les frais de ces "motards rouges", avant d'être aidé par Arna.
    Le personnage d'Arna est intéressant, mais malheureusement, Gerry Conway va la rendre inconsistante dans les chapitres suivants.
    Attends ! Ils ont essayé de la tuer, elle a avoué à Kamandi que s'il restait dans leur tribu, ils lui auraient absorbé toute son énergie vitale, ce qui l'aurait tué, et voilà qu'Arna veut retourner auprès des siens, et qu'elle demande à Kamandi de venir avec elle ? O_o

    Enfin, les chapitres 39 et 40 représentent les passages les plus faibles de la série…
    Le concept de l'Aquarium humain des chapitres 21 à 23 est réutilisé, mais cette fois dans une autre optique. L'impression de déjà vu baisse grandement l'intérêt de ces chapitres, surtout quand ils versent dans un manichéisme primaire en comparaison…
    Ensuite, l'histoire avec le village mexicain peuplé par des lézards verse carrément dans le cliché limite raciste (alors que Kirby avait toujours su éviter habilement cet écueil), des lézards et des ânes mexicains, lâches, traîtres et fainéants… n'en jetez plus !
    Il reste quand même un passage intéressant dans ces deux derniers chapitres, lorsque Kamandi tombe enfin sur des humains qui peuvent parler et qui ne sont pas des mutants !
    Le jeune aventurier garde ainsi l'espoir de pouvoir un jour changer les choses !

    Malgré les derniers chapitres brillant par certaines incohérences et une histoire qui dévie de son but initial (conquête de l'espace), malgré l'inconstance du personnage d'Arna, malgré Pyra, personnage d'abord intéressant mais au développement des origines chaotique, ce second tome des aventures de Kamandi reste dans la lignée du premier.
    Pour le dessin énergique de Kirby (c'est un cliché de parler en ces termes du trait de Kirby, mais c'est pourtant la première chose qui vous vient en tête lorsque vous lisez une histoire du Maître !); Pour le voyage qui nous est proposé, riche en évènements toujours surprenants et captivants; Pour la quête désespérée de Kamandi (il lui arrivera de baisser les bras); Pour la profusion de personnages qui apportent à l'oeuvre tout son sel; Bref, pour tout ce qui fait qu'une histoire de Kirby est une histoire à lire impérativement, Kamandi tome 2 est une lecture essentielle !

    On prendra aussi un grand plaisir à lire la préface de Bruce Timm, grand fan devant l'éternel de Kirby, ainsi qu'un excellent dossier en guise de postface de Didier Pasamonik, intitulé L'Apocalypse selon Jack Kirby, dans lequel il dresse le rapport de Kirby avec la religion (notamment juive) et la mythologie au travers des aventures de Kamandi. Recommandé !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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