The Galaxy Railways
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Après une (longue) critique de Daimos dans les classiques de l'anime, je préfère en revenir aux méthodes courtes. Cette série de 26 épisodes est à mon goût la meilleure adaptation récente de l'univers de Matsumoto avec Space Symphony Maetel, bien que ce dernier souffre quelque peu de son côté ''intéressant sans plus''. Mais c'est joli, bien réalisé et ça met Maetel au premier plan. Donc…
The Galaxy Railways en revanche ne propose aucun personnage connu de Matsumoto (oui, pas même Harlock ! Ne le confondez pas avec un autre personnage du premier épisode), mais prend place dans l'univers de la société des ''Galaxy Express''. Manabu (Thomas en VF) est un jeune homme qui intègre la SDF, chargée de veiller à ce que les trains galactiques arrivent à destination, secourir les voyageurs en cas d'accident et enfin intervenir en cas d'intrusion dans les gares ou en cas d'attaque contre un train. Bref, un boulot guère reposant. Néanmoins, Manabu est décidé à suivre les traces de son père et de son frère aîné, tous deux décédés lorsqu'il était encore jeune.
La série propose donc un mix entre Galaxy Express 999 et quelques éléments d'Albator (les femmes-plantes dans les derniers épisodes), mais en gardant une certaine originalité. Chaque épisode est introduit puis achevé par une petite morale prononce par le narrateur en lien avec l'histoire. L'histoire met un peu de temps à démarrer vraiment, difficile de ne pas le nier (avant l'épisode 20, les missions restent indépendantes au scénario), mais l'évolution des personnages est très intéressante suivre. La série garde un côté rétro (j'ai pensé Uchû Senkan Yamato à certains moments), mais avec les moyens techniques d'aujourd'hui. Par contre, si vous êtes réfractaire au style Matsumoto, je vous aurai averti ! Cette série est vraiment destine aux fans de l'auteur.
Techniquement parlant c'est très joli à voir, le mélange 2D/3D étant enfin maîtrisé comme il faudrait.
Côté VF, c'est potable mais pas extraordinaire non plus. Je ne suis pas très fan de la voix de François Créton, même s'il fait quelques efforts pour rester crédible sur le héros (un peu comme dans Gankutsuou, où je l'avais quand même trouvé meilleur). Disons que ça reste dans la moyenne, mais il n'y a pas d'interprétation suffisamment marquante pour la revoir sans déplaisir. La traduction est correcte, si on excepte les noms bizarrement francisés (en 2005 !) et le générique avec des paroles puériles bien loin de la beauté de la VO. Heureusement que Michel Barouille est impeccable pour le chant.
Avertissement : c'est Déclic ''Je fais n'importe quoi avec le copyright'' Images qui édit(ait) la série et le coffret collector contient quelques défauts en fonction de l'exemplaire que vous achèterez. Dans mon cas, il me manque les épisodes 23 26 que j'ai dû regarder de manière pas très légale pour finir la série. Je devrai donc régler ce problème ces prochains jours, quitte à acheter le dernier volume américain contenant les fameux épisodes. Et hélas, la série n'a jamais été rééditée (et la suite jamais licenciée) dans une édition correcte. A surveiller avant d'acheter donc !