Une perle dans un lamellibranche

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Posté dans : Anime & Animation

  • Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #276453

    J'étais parti sur un gros exposé de la sublime OST de la série Ashita no Joe 2, par Ichiro Araki, mais mon ordi ayant planté, me revoilà avec une version light !
    Bref, pas grand-chose de plus à dire que Xanatos, Ashita no Joe 2 est à voir absolument ! Aussi pour son excellente OST !
    Tantôt funky, tantôt mélancolique ! D'autres fois très mélancolique !
    Elle donne aussi parfois envie de s'entraîner avec Joe, au régime pain sec !

    Mais si je devais ne garder qu'un thème de la série, ce serait certainement celui-ci ! Un thème court, mais qui sait installer la tension au bon moment !

    Et bien sûr, comment ne pas évoquer ce merveilleux OP ? C'est bien simple, j'essaie de le connaître par coeur ! C'est quand même LA chanson des loups solitaires par excellence, de dieu ! 😎

    Et pour l'Île aux Trésors, plonge dessus, Veggie ! 😃
    Comme je le dis ailleurs :

    Silver Lives !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Mauser91
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    Mauser91 le #276454

    Citation
    Il m'arrive, comme tout le monde, de replonger dans de vieux anime avec une jubilation régressive totalement assumée. Le résultat en général est la stupéfaction amusée de constater à quel point le souvenir embellit les choses.”Comment ai-je pu trouver ça beau à l'époque?! Que c'est laid!” pense-je, tout en contemplant la chose avec nostalgie, “Qu'est-ce que c'est que ce scénario à la mords-moi le noeud?!” m'emporte-je, avec un sourire entendu.

    Alors ça, ça me le fait mais avec les films. Maman je m'occupe des Méchants, je l'ai revu y'a pas longtemps. Mais COMMENT j'ai fait pour apprécié ce film étant gamin ? RIEN à voir avec les deux grands classiques réalisés par Chris Columbus, Maman j'ai raté l'avion et sa suite, que je ne me lasse pas de revoir et qui sont toujours aussi drôle et tendre même après toutes ces années.

    Y'a aussi d'autres films, genres les Allan Quatermain avec Richard Chamberlain, mais que je ne peux pas détester car éprouvant une certaine tendresse pour ces films 😉

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #276455
    Ashita no Joe 2
    Episode 44
    Yoko… sono Ai
    L'Amour de Yoko

    Yabuki… ne monte pas sur le ring ce soir, je t'en prie…

    Attention, chérie, ça va spoiler !!
    Elégie pour un boxeur

    Cet épisode est remarquable par son écriture des dialogues et autres soliloques des différents personnages qui y apparaissent, mais il sonne aussi comme une terrible prophétie, car il pourrait presque être vu comme une élégie à Joe Yabuki, avant l'heure.

    L'épisode se divise en trois actes distincts, chacun centré sur une sphère différente :
    – Joe / Danpei : La montagne (La Famille)
    – Les anciennes connaissances (Les Amis)
    – Yoko avoue son amour à Joe (La Femme)

    I- La Montagne / La Famille
    C'est la veille du combat le plus important de la vie de Joe Yabuki. Il va affronter José Mendoza, champion du monde en titre incontesté.
    Joe est cependant atteint de l'ivresse du boxeur, ou la démence traumatique, sa vie est en jeu.
    Joe ne trouve pas le sommeil. Il se confie à Danpei. Enfant, il était dans des orphelinats. Il essayait toujours de s'en échapper. A chaque veille d'un pique-nique, il était tellement impatient qu'il ne trouvait pas le sommeil. Impatient de profiter de cette sortie pour tenter de s'enfuir.
    Un jour, il réussit à s'enfuir, fonçant vers une montagne à l'horizon.
    (Au passage, on s'amusera à remarquer que dès l'enfance Joe avait déjà les mêmes habits, taille enfant ! 😂 )

    “En vain… j'ai fugué plusieurs fois, franchi des montagnes. Je n'ai jamais atteint un monde merveilleux.”

    Atteindre une gigantesque montagne. Sa cible aujourd'hui, sa montagne, se nomme José Mendoza, comme Danpei le lui fait remarquer. Et au-delà ? Rien d'important, semble-t-il penser. Joe ne semble vivre que pour courir après quelque chose d'inaccessible. Peu importe la récompense, seule l'épreuve le motive.
    Cette unique évocation de son passé dessine formidablement les contours du personnage de Joe Yabuki. Par ce seul récit, on comprend parfaitement quelle est sa motivation. Enfant rejeté ? Orphelin de guerre ? Rien de tout cela n'a d'importance, finalement. Son passé est derrière lui, Joe ne sait que regarder vers l'avant, vers la montagne. Le Joe de demain !
    Mais Joe a beau regarder vers demain, ce sont pourtant ses anciennes connaissances qui hantent cet épisode !

    II- Les Amis
    Ainsi, Wolf Kanagushi vient s'acquitter de sa dette envers Joe en venant lui rendre l'argent qu'il lui avait prêté jadis. Joe, toujours insomniaque, l'invite à aller boire un verre.
    Là-bas, Gondo Goromaki les aperçoit alors qu'il est au comptoir. Il s'apprête à les rejoindre, puis se ravise, préférant fêter par avance la victoire de Joe. Il faut dire aussi qu'il a un lourd passif avec Wolf !
    “Quelqu'un qui m'est très précieux va faire le grand combat de sa vie.”

    De retour au Pont des Larmes, et toujours incapable de s'endormir, Joe s'entraîne sur un sac de frappe.
    Le lendemain matin de bonne heure, les enfants et amis du quartier se préparent déjà à encourager Yabuki.
    Tandis que Nishi part rejoindre le club de boxe, en qualité de soigneur, Noriko se remémore sa discussion avec Joe, à propos de la jeunesse et de la boxe.

    “Rien à voir avec des petits plaisirs sans vie, sans flamme. En un éclair, je vois jaillir des étincelles incandescentes. Mais à la fin… il ne me reste que de la cendre toute blanche. Ce n'est plus un morceau de braise, mais de la cendre, toute blanche.”

    Ailleurs, les anciens de la maison de correction Tôkô se rassemblent dans un restaurant. Eux aussi viendront encourager Joe. Tous se rappellent leurs héros, lorsqu'ils étaient en maison de correction; Joe et Rikiishi, leurs combats, leur jeunesse.

    “A l'époque de la maison de correction, on était un peu fous… Nos parents et la société nous avaient lâchés, c'est vrai… Mais comment dire… on était prêts à exploser, on débordait d'énergie, comme un soleil tropical. Peut-être… peut-être que c'était ça, la jeunesse. Maintenant, on s'efforce de vivre comme des adultes et on a tous changé. Moi aussi j'ai changé… Comme si mon séjour à la Maison Tôkô, sur l'île de Nogiku, était très ancien, comme si des siècles s'étaient écoulés ! Mais chaque fois que je regarde Yabuki à la TV, il est exactement le même. Il n'a pas changé d'un poil !
    Il me semble que nous avons tous changé… Seul Yabuki… Joe Yabuki vit encore comme dans notre jeunesse, qui est déjà très lointaine pour nous tous. Il me donne cette impression… Et ça me fait plaisir…”

    De son côté, le journaliste déclare ne plus pouvoir rédiger la biographie de Joe, ayant perdu toute objectivité à son égard. Il l'encouragera ce soir.

    Le Joe d'aujourd'hui est au centre de toutes les attentions. Il a beau garder cette image de jeune loup, de rebelle solitaire, sans compromissions, il s'est forgé au cours de sa courte carrière de boxeur de solides amitiés, tout comme il est devenu porteur malgré lui des espoirs de nombreuses personnes. Et il l'a montré à plusieurs reprises au cours de la série, c'est un homme fidèle en amitié. Toutes ces personnes présentes portent également l'empreinte de Joe en elles. Par bien des manières, il a changé leurs vies.

    III- La Femme
    C'est bientôt l'heure du combat. Yoko rejoint Joe dans son vestiaire.
    Elle tente une dernière fois de convaincre Joe de ne pas monter sur le ring, et lui révèle qu'il est atteint de démence traumatique, en phase terminale. Une révélation qui n'en est pas une pour Joe. Il le sait parfaitement, mais il boxera ce soir.
    Les yeux en larmes, Yoko, pour la première fois, tombe son masque de froideur. Elle supplie Joe de ne pas boxer. Elle s'interpose même entre Joe et la sortie du vestiaire.

    “Je t'aime, Yabuki ! Je t'aime ! Je t'aime… je l'ai réalisé il y a peu. Je t'en prie, ne monte pas sur le ring. Pour moi… Tu es l'homme que j'aime ! Je ne te laisserai pas finir en épave !”

    Mais Joe a pris sa décision.

    “Sur le ring, l'homme le plus fort du monde m'attend. Alors, il faut que j'y aille. Merci.”

    Ce moment est dur pour Yoko, amoureuse éconduite au profit de José Mendoza, ou plus simplement de la boxe. Joe Yabuki ne vit plus que pour la boxe, portant sur les épaules le fantôme de Rikiishi, celui qui l'a emporté dans cet univers. C'est la boxe qui a amené Joe à connaître tous ces gens, à ne plus errer de ville en ville, à ne plus être un vagabond sans attache. Comment pourrait-il abandonner ce qui semble être devenu son unique raison de vivre ?
    Yoko est présente dans la vie de Joe depuis presque aussi longtemps que la boxe, mais elle ne passera jamais en priorité pour Joe. S'y est-elle prise trop tard ? N'aurait-elle pas pu lui avouer plus tôt ce qu'elle ressentait ? Cela aurait-il changé quelque chose ?

    En posant un regard global sur cet épisode, on peut voir en chaque acte un repaire temporel, encore une fois avec Joe comme sujet principal.
    Le premier acte est centré sur le passé de Joe, avec l'évocation de son enfance. Le deuxième acte est porté sur le présent, c'est-à-dire sur tous les personnages, ou presque, que Joe a connus tout au long de la série (depuis la première série, en fait). Le dernier acte évoque bien sûr le futur de Joe, puisque Yoko tente à tout prix de l'empêcher de boxer, sachant ce qui lui arrivera.
    Cette alternance passé / présent / futur renforce encore le caractère élégiaque de l'épisode.

    L'épisode se termine sur l'entrée de Joe sur le ring, sous les regards plein d'espérance de toutes ses anciennes connaissances, venues l'encourager, assister à son dernier combat.
    L'élégie avant la tragédie… Terrible épisode.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #276456

    Superbe critique Feanor.

    Il s'agit effectivement de l'un des épisodes majeurs de la série.
    Pour ce qui est de Wolf c'est un personnage qui a beaucoup changé: pendant longtemps, il a haï Joe, car, depuis qu'il lui a brisé la mâchoire au cours d'un terrible match, il a dû renoncer à sa carrière de boxeur qui lui tenait tellement à coeur et est devenu par la suite garde du corps de Yakuza.
    Néanmoins, après que Joe l'ait sauvé de Gondo Goromaki qui s'apprêtait à le massacrer, sa rancoeur envers lui a totalement disparu, il lui a été reconnaissant de lui avoir sauvé la vie et en est venu à le considérer comme son ami.

    Même s'il a continué à tremper dans des affaires louches, il a tout de même honoré sa dette et remboursé l'argent que Joe lui a prêté quelques mois auparavant…

    Pour ce qui est du dénouement de l'épisode, la scène où Yoko Shiraki implore Joe de ne pas combattre José Mendoza de ne pas combattre est absolument déchirante, sublimée par la performance poignante de Nathalie Bleynie, la deuxième comédienne française de Yoko.
    Force est de constater qu'elle s'est totalement impliquée dans son rôle et l'on percevait réellement la détresse et l'infinie tristesse de Yoko à travers son jeu.

    Notre héros a été très étonné , presque ébranlée par la déclaration inattendue de Yoko (du moins pour lui).
    Fidèle à ses convictions, il part au combat…
    Mais on sent qu'il a été profondément touché par la déclaration de Yoko, son "merci" sobre et solennel étant très explicite.

    De plus, dans les derniers instants de vie de Joe, il offrira à Yoko ce qui comptait le plus dans sa vie: ses gants de boxe qui symbolisaient sa raison d'être.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #276457

    Citation (Xanatos @ 09/11/2013 18:12)
    Superbe critique Feanor.


    Merci Xanatos !

    Citation (Xanatos @ 09/11/2013 18:12)
    Pour ce qui est du dénouement de l'épisode, la scène où Yoko Shiraki implore Joe de ne pas combattre José Mendoza de ne pas combattre est absolument déchirante, sublimée par la performance poignante de Nathalie Bleynie, la deuxième comédienne française de Yoko.
    Force est de constater qu'elle s'est totalement impliquée dans son rôle et l'on percevait réellement la détresse et l'infinie tristesse de Yoko à travers son jeu.


    Je suis d'accord avec toi, mais personnellement, c'est le travail de Patrick Raynal avec Danpei, sur son ensemble, mais aussi et surtout sur cet épisode en particulier !
    Lors de la discussion entre Joe et Danpei sur sa jeunesse dans les orphelinats, j'ai trouvé Patrick bien plus convainquant que la version originale, dans laquelle j'avais l'impression que le seiyû était plus léger, et qu'il manquait un peu de chaleur, d'empathie peut-être. Alors qu'en VO, je sens que Danpei veut passer à un autre sujet, moins gênant pour Joe, dans la VF, j'ai ressenti un Danpei plus paternel !
    Comme quoi, c'est important l'adaptation et le jeu d'acteur !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #276458
    One Piece
    Episode 380
    Binks no Sake – Kako to Genzai o Tsunagu uta
    Le bon rhum de Binks – Une Chanson qui relie le Passé au Présent

    "Qu'est-ce qui se passe ? Je n'entends plus qu'un quatuor jouer. Un trio… un duo………… Un solo. Pourquoi ? Ne reste que l'accompagnement."

    Membre de l'équipage des pirates du Rumbar, Brook égaye les journées de ses camarades avec ses morceaux de musique entraînants.
    Sur Grand Line, l'équipage a dû se séparer de Laboon, le baleineau, au Cap des Jumeaux, non sans lui avoir promis qu'ils se retrouveront.

    Mais peu à peu, la mort se propage parmi les pirates du Rumbar. A commencer par Yorki, le capitaine, atteint d'une maladie incurable, attrapée après avoir parcouru une jungle (ce n'est pas précisé, mais il s'agit certainement de l'île sur laquelle Luffy et Cie ont rencontré les géants Dorry et Brogy, Little Garden).
    Ce n'est que le début, et même pour l'équipage dont la réputation est de faire retrouver le sourire aux pleurnichards, la joie fait de plus en plus place à la morosité.

    Continuant de voyager sans leur capitaine et dans un nouveau navire, nos pirates ne désespèrent pas de retrouver Laboon un jour, après avoir fait le tour du monde.
    Mais suite à un terrible combat contre d'autres pirates, l'équipage est presque entièrement décimé. Les quelques pirates restants (en plus de Brook) sont de plus condamnés à court terme, car les armes de leurs ennemis étaient empoisonnées.

    "C'est la première fois que je meurs. Mais tant qu'à faire, autant quitter ce monde dans la bonne humeur ! Chantons, mes amis ! Si… si le pouvoir du fruit de la résurrection… peut vraiment me ramener à la vie, alors je promets de remettre à Laboon… le Tone Dial qui contient… cette chanson que nous avons tant aimée, le capitaine, nous tous, et Laboon…"

    Et sur ces mots, Brook et ses amis entament leur chant joyeux et macabre à la fois, le Bon Rhum de Binks.
    Et voilà la séquence particulière qui donne à cet épisode un statut véritablement unique !
    Les images du présent (Brook jouant le morceau, Luffy et Cie chantant à tue-tête, avec bonheur et entrain) se mélangeant à celles du passé de Brook, donnant à ce sublime chant une résonance tragique. En effet, au fur et à mesure que la chanson joyeuse avance, des images du navire délabré et des corps sans vie et mutilés de l'équipage de Brook sont montrées, suivies de celles du présent, plus vivantes et chaleureuses. Ce mélange étonnant résume parfaitement la vie des pirates, et on le retrouve d'ailleurs dans les paroles de la chanson (parfaitement adaptées en français), où les phrases joyeuses succèdent à d'autres plus pessimistes :
    "Si la peur m'envahit, ce sera mon dernier soupir.
    C'est ainsi, je ferai une croix sur mon bel avenir."

    Et c'est ainsi que se termine cet épisode, sur ce ton qui résume à lui seul non seulement ce qu'est la vie d'un équipage pirate dans ses meilleurs comme dans ses pires moments, mais aussi ce qui fait l'intérêt et la force de One Piece, ce qui définit cette série ! One Piece, un manga de joyeuse aventure sérieux !

    "Quoi que tu fasses mon ami, tu finiras les os blanchis.
    La vie est une longue comédie, pleine d'aventures, promis !"

    L'autre gros point fort qui rend cet épisode indispensable (du niveau de la perle), c'est bien sûr Brook, son équipage des pirates du Rumbar, son amitié avec Laboon, la promesse de retrouvailles futures, la solitude.

    Brook est un personnage au caractère joyeux et toujours positif. Et en même temps, a-t-il le choix ? Tout ce qui reste de sa personne est un squelette ! Chaque fois que quelqu'un le voit pour la première fois, soit il croit à un déguisement, soit il est effrayé ! Le seul recours qui lui reste, c'est de prendre la chose du bon côté, de tenter de faire rire son entourage, d'égayer leur journée avec la musique.

    C'est pourtant lui qui a côtoyé le plus la mort et la solitude. Il a passé plus de quarante ans à errer sur les mers, seul dans son navire délabré. Les quelques scènes le montrant tentant d'illuminer ses mornes journées, et se berçant de terribles hallucinations, du temps où tous ses amis étaient encore en vie, sont terriblement poignantes. Quelle force d'âme doit-on avoir pour pouvoir survivre à un tel état ? Brook ne peut pas mourir, c'est donc un enfer personnel qu'il a vécu pendant ces décennies.

    Voilà un épisode que j'aime à recommander à ceux qui ont une mauvaise image de One Piece ! Parce que c'est ça, One piece ! Une force émotionnelle inégalée, un mélange jamais indigeste de rires et de pleurs, des personnages qui ne cesseront jamais de vous surprendre, et un éventail de personnalités diverses et uniques !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Geoff34
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    geoff34 le #276459

    Sachant que D17 diffuse actuellement l'arc Thriller Bark, la diffusion de cet épisode ne devrait pas tarder.

    Cyril
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    Cyril le #276460

    C'est effectivement un très bon épisode et le Binks no sake en constitue l'apogée, la chanson étant transcendée par la scène qui se déroule sous nos yeux. A noter aussi que la chanson a été réinterprétée par les seiyu de Robin et de Sanji (à écouter sur Youtube) et que j'aime beaucoup la voix de la première.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #276461
    Justice league
    Episode 45-46
    Hereafter
    Deuil

    Un groupe de super-vilains se rassemble avec pour but avéré de tuer celui qui leur met des bâtons dans les roues depuis trop longtemps, Superman.

    Au cours d'un combat dantesque contre la Ligue des Justiciers, Toyman réussit à toucher Superman avec une de ses armes, le faisant disparaître d'un seul coup.
    Le combat en lui-même est bien rendu, même si ce n'est pas non plus l'un des meilleurs de la série. Et la réaction de Wonder Woman face à l'assassinat de Superman est impressionnante. Elle était à deux doigts de faire un trou à coups de poing dans la tête de Toyman, si Flash ne l'avait pas arrêtée.

    Cette scène nous ramène d'ailleurs à l'épisode des Justice Lords (A better World), lorsque l'on voit dans une réalité alternative comment les super-héros ont mal tourné à la mort de Flash. Quand Wonder Woman dit qu'elle ferait juste une exception à leur règle de ne pas tuer, avec Toyman, on pense tout de suite à la scène de Superman avec Lex Luthor, qui finit en poulet rôti, et qui mène la Justice League vers les Justice Lords.
    Articulé autour de la présumée mort de Superman, cet épisode se divise en deux parties. Le deuil de Supes puis on suit ce qui lui est vraiment arrivé.

    Les amis de Superman, ainsi que sa famille, se rassemblent alors pour enterrer un cercueil vide… sauf Batman, qui refuse de croire que son ami est mort, et qui s'enferme dans sa grotte pour tenter de comprendre ce qui est arrivé.
    La partie du deuil est assez lourde, en grande partie parce qu'on a droit à tous les clichés possibles, mille fois abordés dans les comics, à chaque fois qu'un super-héros meurt.
    La scène qui me désole le plus reste lorsque Luthor vient assister à la messe funèbre du super-héros. Lois Lane se lève, lui dit qu'il n'a rien à faire ici, qu'il doit être heureux vu qu'il a passé son temps à tenter de le tuer, vient le gifler les yeux en larme, pour finalement pleurer dans ses bras…

    Qué pasa ?! 😉
    Je ne sais même pas ce qui m'afflige le plus dans cette scène, Lois Lane dans une scène vue et revue, ou Luthor qui dit que Superman va lui manquer à lui aussi… ou peut-être la musique qui en rajoute encore dans le pathos…
    C'est vraiment une scène gênante, et je ne la conseillerais pas pour faire découvrir la série à un néophyte…
    Il y a aussi la scène où les héros se rassemblent en petit groupe pour se remémorer quelques souvenirs communs et rire, jusqu'à ce qu'ils se rappellent qu'il n'est plus là…
    Lourd…

    Mais voilà qu'arrive Lobo, venu proposer ses services comme nouveau membre de la Ligue !
    A l'occasion d'une nouvelle confrontation avec les responsables de la “mort” de l'Homme d'Acier, il donne un coup de main, signalant quand même que “s'il y a de la tune, j'la garde pour moi !


    Chaque apparition de Lobo est de toute façon toujours un moment de gros délire bien gras, avec quelques expressions fleuries (“tafiole”, “tas de lopettes”, etc… !) !

    Dans la seconde partie, on découvre que Superman est toujours en vie, mais dans un autre monde, avec un soleil rouge.
    Cette partie relève l'intérêt de l'épisode de fort belle manière. On voit Superman tenter de se débrouiller sans ses pouvoirs. Il reste seul pendant des semaines, sans rencontrer personne, et doit survivre face aux loups. Il se forge même une épée.

    C'est lorsqu'il retrouve la Tour de Guet et qu'il rencontre Vandal Savage qu'il comprend qu'il est toujours sur Terre, mais trente mille ans dans le futur.
    Cette seconde partie est entièrement centrée sur le périple de Superman, donc, et nous montre un Vandal Savage inhabituel.
    Savage est responsable de l'extinction de la race humaine. Quelques temps après la disparition de Superman, il a inventé une arme à gravité qui a entraîné la mort de l'Humanité et le dérèglement du système solaire.

    L'arrivée de Superman dans le futur sera l'occasion pour lui de trouver la rédemption, en l'aidant à retourner à son époque (ce que ne pouvait faire Vandal, puisqu'il ne peut retourner où il a vécu) et lui indiquant comment l'empêcher de détruire le monde. Il devra l'empêcher de voler un morceau d'étoile naine appartenant à Ray Palmer (alias le super-héros Atom ! C'est la première fois qu'il est évoqué dans la série, même s'il faudra attendre Justice League Unlimited pour le voir).

    Autant je n'ai pas aimé la première partie (en tout cas la partie sur le deuil, parce que Lobo a rehaussé le niveau), autant j'ai adoré la seconde, qui nous a montré un Superman atypique, dans un trip Mad Max / Conan le Barbare sans beaucoup de paroles (en tout cas avant la rencontre avec Vandal).
    Ici, Superman y est vulnérable (soleil rouge !), et en mode survivor !
    La série Justice League constitue à mes yeux l'apogée du travail de Bruce Timm et de son équipe sur l'univers DC, pour de multiples raisons (l'une d'entre elles étant que c'est d'ailleurs la dernière série du cycle, ayant commencée avec Batman TAS). C'est grâce à l'étendue de cette saga que l'on peut apprécier ce genre d'épisode qui expérimente de nouvelles choses, préfigurant la direction que prendra la série à partir de sa troisième saison, marquant les débuts de Justice League Unlimited !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Xanatos
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    Xanatos le #276462

    ATTENTION SPOILERS

    Citation (feanor curufinwe @ 11/08/2014 13:17)
    Dans la seconde partie, on découvre que Superman est toujours en vie, mais dans un autre monde, avec un soleil rouge.
    Cette partie relève l'intérêt de l'épisode de fort belle manière. On voit Superman tenter de se débrouiller sans ses pouvoirs. Il reste seul pendant des semaines, sans rencontrer personne, et doit survivre face aux loups. Il se forge même une épée.

    C'est lorsqu'il retrouve la Tour de Guet et qu'il rencontre Vandal Savage qu'il comprend qu'il est toujours sur Terre, mais trente mille ans dans le futur.
    Cette seconde partie est entièrement centrée sur le périple de Superman, donc, et nous montre un Vandal Savage inhabituel.
    Savage est responsable de l'extinction de la race humaine. Quelques temps après la disparition de Superman, il a inventé une arme à gravité qui a entraîné la mort de l'Humanité et le dérèglement du système solaire.

    L'arrivée de Superman dans le futur sera l'occasion pour lui de trouver la rédemption, en l'aidant à retourner à son époque (ce que ne pouvait faire Vandal, puisqu'il ne peut retourner où il a vécu) et lui indiquant comment l'empêcher de détruire le monde. Il devra l'empêcher de voler un morceau d'étoile naine appartenant à Ray Palmer (alias le super-héros Atom ! C'est la première fois qu'il est évoqué dans la série, même s'il faudra attendre Justice League Unlimited pour le voir).

    Autant je n'ai pas aimé la première partie (en tout cas la partie sur le deuil, parce que Lobo a rehaussé le niveau), autant j'ai adoré la seconde, qui nous a montré un Superman atypique, dans un trip Mad Max / Conan le Barbare sans beaucoup de paroles (en tout cas avant la rencontre avec Vandal).
    Ici, Superman y est vulnérable (soleil rouge !), et en mode survivor !
    La série Justice League constitue à mes yeux l'apogée du travail de Bruce Timm et de son équipe sur l'univers DC, pour de multiples raisons (l'une d'entre elles étant que c'est d'ailleurs la dernière série du cycle, ayant commencée avec Batman TAS). C'est grâce à l'étendue de cette saga que l'on peut apprécier ce genre d'épisode qui expérimente de nouvelles choses, préfigurant la direction que prendra la série à partir de sa troisième saison, marquant les débuts de Justice League Unlimited !

    Je considère également le deuxième épisode comme le meilleur des deux.
    Superman s'y montre observateur, et ce que j'ai apprécié, c'est qu'au lieu de s'apitoyer sur son sort sous prétexte qu'il a perdu ses super pouvoirs, il garde la tête sur les épaules, observe attentivement le nouvel environnement dans lequel il se trouve à présent et se montre habile et débrouillard.
    C'était vraiment passionnant à suivre.

    De même Vandal Savage est particulièrement fascinant dans cet épisode: étant responsable de l'extinction de l'humanité, il a pris conscience de son erreur et cherche véritablement à trouver une solution concrète pour changer le cours du temps et veut sincèrement se racheter de ses crimes.
    On constate qu'il a réalisé à quel point son ambition de vouloir dominer le monde était futile: se retrouver seul face à lui même l'a grandement contribué à se remettre en question.
    On sent qu'il a acquis une certaine sagesse.

    Le moment où il voit l'humanité renaître et où il réalise que son existence arrive bientôt à son terme est très touchant: on se rend compte qu'il a trouvé la paix de l'âme, est reconnaissant envers Superman d'avoir neutralisé son “moi” du passé (son Thank you… My Friend est mémorable) et peut enfin trouver le repos éternel, lui qui était pourtant l'homme ne pouvant jamais mourir…

    Pour le premier épisode, je n'ai pas non plus compris la réaction de Lex Luthor: il devrait être le premier à se réjouir de la fin de son ennemi juré qui n'est plus là pour contrecarrer ses projets et ses desseins !

    Dans un registre proche, j'avais davantage été ému (et amusé) par la réaction du Joker dans L'Homme qui tua Batman
    dans Batman the Animated Séries quand il a cru que Batman était mort pour de bon.
    Rien ne l'amuse davantage que de voir son plus grand ennemi lui mettre des bâtons dans les roues ce qui permet au Prince Clown du Crime de déployer des trésors d'imagination pour neutraliser Batman.
    Sans Batman, la vie du Joker perd de son sel, sa carrière criminelle n'a plus la même saveur, commettre des crimes et accomplir des forfaits devient bien trop simple, sans intérêt…

    Il le dit lui même: Sans Batman, le crime n'est plus amusant.

    On voit bien que le Joker a besoin de Batman. Et il y a aussi sa colère, sa haine et la jalousie qu'il éprouve envers Sid l'encorné qui lui a non seulement ôté le plaisir délectable d'ôter la vie de son némésis préféré, mais qui en plus s'avère être un bandit quelconque qui en temps normal ne ferait même pas peur à une mouche !!!

    Pour en revenir à Justice League, comme tu le soulignes, l'ensemble des interventions de Lobo sont des morceaux d'anthologie, le personnage est tellement rigolard, fun et destroy qu'il égaye grandement l'atmosphère !
    Le moment où il enterre l'infortuné Kalibak sous une montagne de voitures m'a fait éclater de rire ! 😂

    Quant aux épisodes émouvants, l'un des mes préférés de Justice League est le double épisode La Terreur de l'au delà: Solomon Grundy y est dépeint autrement que comme une brute épaisse et la quête de son âme perdue est captivante et j'adore sa relation avec Hawkgirl.
    Le fait qu'elle ouvre son esprit et respecte davantage les croyances de personnes qu'elle ne partage pas fut intelligemment traité.
    Quant à la fin, elle est véritablement bouleversante, j'ai toujours le cœur qui se serre quand je la vois. 😢

    Geoff34
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    geoff34 le #276463

    Citation (feanor curufinwe @ 08/07/2014 17:35)

    “Qu'est-ce qui se passe ? Je n'entends plus qu'un quatuor jouer. Un trio… un duo………… Un solo. Pourquoi ? Ne reste que l'accompagnement.”

    Il semble que cette scène soit pas mal inspiré du film d'animation des Beatles Yellow Submarine quand les Blue Meanies attaque Pepperland, le vieux Fred s'empresse de dire au maire et son quatuor de quitter les lieux, mais ils veulent quand même finir leur numéro musical, le membres du quatuor se font paralyser par les rayons des Blue Meanies et le vieux Fred se met à jouer les instruments que les musiciens ont lâché.


    “- Qu'aller-vous faire ?”
    “- Finir le quatuor
    “- Malheureusement, ce n'est plus qu'un trio, monsieur”
    “- Un duo, monsieur”
    “- Un solo”

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #276464

    Citation (geoff34 @ 06/09/2014 12:58)
    Il semble que cette scène soit pas mal inspiré du film d'animation des Beatles Yellow Submarine quand les Blue Meanies attaque Pepperland, le vieux Fred s'empresse de dire au maire et son quatuor de quitter les lieux, mais ils veulent quand même finir leur numéro musical, le membres du quatuor se font paralyser par les rayons des Blue Meanies et le vieux Fred se met à jouer les instruments que les musiciens ont lâché.


    “- Qu'aller-vous faire ?”
    “- Finir le quatuor
    “- Malheureusement, ce n'est plus qu'un trio, monsieur”
    “- Un duo, monsieur”
    “- Un solo”


    Excellente anecdote ! Il faudra vraiment que je le voie, ce film des Beatles ! ^^

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #276465

    Batman the Animated Series: épisode 82 Double Tour/Lock Up

    Batman et Robin ramènent L'Epouvantail à l'asile d'Arkham qui s'est évadé une nouvelle fois.
    Ils sont toutefois stupéfaits de se rendre compte que le maître de l'épouvante est transi de terreur rien qu'à la perspective de retourner là bas. Il assure à Batman qu'il ne voulait commettre aucun forfait ou larcin, son seul souhait était d'échapper au nouveau gardien de la sécurité qui l'opprimait: Lyle Bolton.
    Ce dernier félicite Batman d'avoir capturé L'Epouvantail, et il congratule aussi le bandit car il est le seul à être parvenu à s'échapper de l'asile depuis qu'il a été nommé chef de la sécurité.
    Et rien qu'à voir son expression, il jubile rien qu'à l'idée de punir le professeur Crâne.

    Notre héros se demande même si Bolton n'est pas un peu TROP efficace.
    Surtout que c'est Bruce Wayne qui a permis à cet homme d'accéder à ce poste.

    Quelques jours, plus tard, Wayne se rend à l'asile et assiste à une rencontre entre Bolton et plusieurs patient(e)s de l'asile tel(le)s que Harley Quinn, Arnold Wesker (alias Scarface) et Jonathan Crane.
    Le gardien de la sécurité leur demande s'ils ont des reproches à formuler vis à vis de ses méthodes et ceux ci ne disent rien du tout…
    Bruce Wayne décide alors de prolonger de 18 mois le contrat de Bolton…
    Et c'est alors que les patient(e)s craquent et déclarent toutes les horreurs que le gardien leur inflige: il les insulte, les maltraite, les torture, même quand ceux ci n'ont rien fait de mal.
    Bolton est alors licencié en raison de son comportement inhumain vis à vis des patients de Arkham ce qui le scandalise et il hurle son mépris envers les policiers et les médecins pour leur incompétence.

    La coupe est pleine pour lui lorsque quelques semaines plus tard, il voit à la télévision que Poison Ivy est glorifiée comme une héroïne par la journaliste Summer Gleason alors qu'en fait, c'est une criminelle psychopathe.
    Il est outré par le laxisme des médias, ainsi que des politiciens et des policiers et décide de prendre les choses en main en devenant "Double Tour" un gardien intransigeant qui mettra au pas es hors la loi.

    Je trouve que c'est un épisode bénéficie d'une écriture tout à fait remarquable (écrit par Paul Dini, excusez du peu ! )et suscite une véritable réflexion.

    Il est vrai que, depuis que Lyle Bolton est devenu le gardien de l'Asile, les évasions des dangereux psychopathes criminels de Arkham se sont raréfiées et qu'il a par conséquent renforcé la sécurité de ses concitoyen(ne)s.
    Pourtant, on sent qu'il éprouve un plaisir malsain et sadique à martyriser les patients de l'asile, comme si son travail lui permettait d'assouvir ses pulsions les plus violentes.

    Certes, la prison (ou bien l'asile dans ce cas de figure) doit au début punir les criminels ayant commis des forfaits…
    Mais elle doit aussi permettre aux prisonniers de réaliser la gravité de leurs actes et surtout leur permettre par la suite de se réinsérer honnêtement dans la société.

    Lors des confrontations entre Batman et Double Tour, on a la sensation que notre héros se retrouve confronté à un alter ego extrêmiste et je pense que notre justicier de la nuit a réalisé ce qui lui arriverait s'il franchissait la ligne rouge car il y a une différence capitale entre la justice et le despotisme, la sécurité et l'absence de liberté…

    C'est un épisode intelligent, brillant et habilement mené.
    Dommage que Double Tour n'ait pas acquis la notoriété de Harley Quinn et Renée Montoya auprès du grand public, car ce personnage a vraiment une psychologie fouillée et il est loin d'être une brute épaisse…

    Et vous, que pensez vous du message véhiculé par cet épisode ?

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #276466

    En effet, c'est un épisode remarquable, qui aborde un sujet intéressant ! ^^

    Citation (Xanatos @ 08/12/2014 18:15)
    Dommage que Double Tour n'ait pas acquis la notoriété de Harley Quinn et Renée Montoya auprès du grand public, car ce personnage a vraiment une psychologie fouillée et il est loin d'être une brute épaisse…


    Certes, il n'a pas eu la même popularité que Montoya et Harley Quinn, mais il a aussi connu l'honneur d'être adapté en comics ! Il est ainsi notamment apparu dans No Man's Land, où il était gardien du pénitencier de Blackgate, qu'il dirigeait d'une main de fer, comme on peut s'en douter !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Mauser91
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    Mauser91 le #276467

    Ou comment bien rendre un "méchant" qui se met pourtant du coté de la loi tout en agissant comme un criminel (Dexter, sors de ce corps !). J'avais bien aimé cet épisode, surtout la VF avec un énorme Sylvain Lemarié.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #529281

    À l’occasion d’un énième re-visionnage de Superman TAS (sorti récemment en BR, achetez-le), je suis arrivé à l’épisode Prometheon qui est, au même niveau que l’épisode Fun and Games, un bijou de réalisation.

    C’est Nobuo Tomizawa (Pompoko, Brave Story, Patlabor WXIIIet beaucoup de Lupin III, de la deuxième à la sixième série en passant par l’animation clé du Château de Cagliostro, entre autres) et le studio TMS qui ont pris en charge la direction de ce qui s’avère un mélange réussi entre film catastrophe et film poétique et contemplatif avec ce monstre Kirbyesque. C’est incroyable comme cet épisode arrive à être aussi dense en juste vingt minutes, sans que l’intrigue ne semble jamais précipitée !

    La première partie installe tous les ingrédients d’un film catastrophe, avec l’opposition scientifique / militaire et Superman au milieu, une catastrophe imminente qui menace la Terre (un astéroïde qui va s’écraser sur la planète) et une découverte de dernière minute qui change la donne, la présence du titan endormi sur l’astéroïde qui se réveille au contact de la chaleur. Le monstre est attiré par la moindre source d’énergie et l’absorbe inlassablement. Il se libère de ses attaches et tombe sur Terre.

    On passe d’une scène spectaculaire à l’autre. La libération du monstre, sa chute dans l’atmosphère vers Metropolis, suivi par Superman dont la combinaison spatiale se désintègre peu à peu, tous deux prenant littéralement feu. Le raz-de-marée qui suit la chute du titan dans la mer, le paquebot que Supes essaie de sauver, l’attaque du sous-marin, et finalement le combat de l’armée contre le monstre sur terre.

    L’attention portée aux détails fait toute la différence, la fumée lors des explosions, les particules de poussière entourant le tank lorsqu’il fait feu, les effets des vagues de la mer (toujours un défi pour les animateurs), le feu, et le titan ! La façon dont il absorbe l’énergie thermique, son animation, son aspect lent et massif sont superbement rendus. La menace de ce monstre muet, cette force implacable avec laquelle Superman ne peut rivaliser amène paradoxalement un côté poétique dans ce combat, lorsque le titan tend inutilement la main vers la Lune pour essayer d’en tirer de l’énergie, ou encore lorsque la ville s’éteint littéralement pour ne pas l’attirer et que Superman joue les lucioles avec une poutre métallique qu’il fait brûler grâce à sa vision calorifique, afin de le faire tomber dans un piège gelé et l’endormir pour dieu sait combien de temps.

    Le final est laconique, sans triomphe ni boutade, et apporte à cet épisode une touche finale digne d’un conte. Très peu de dialogues superflus, passés les passages d’exposition, une menace primaire et effrayante, un hommage évident à Jack Kirby, une réalisation exemplaire, une ambiance réussie et une parfaite maîtrise du temps font de Prometheon aujourd’hui encore un classique indémodable et insurpassable.

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