Quel avenir pour le shôjo ?

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Dans l’AnimeLand n°197 (à commander sur notre boutique ou à trouver en kiosque), nous avons signé une enquête intitulée : “Quel avenir pour le shôjo ?” Dans notre papier, nous rappelions que des œuvres aussi connues que Vampire Knight ou Switch Girl !! sont sur le point de se terminer et que l’avenir du genre suscite quelques questions.

Dans le même temps, Soleil Manga a multiplié les annonces de nouveaux shôjo (Messiah, The Demon Prince & Momochi, Love & tears et Sensual Love Affair), tout comme Akata (Journal d’une fangirl et Bienvenue au club).

Pensez-vous que le shôjo soit entré dans une mauvaise passe ou, au contraire, ces annonces multiples ne laissent-elles pas deviner de beaux jours pour ce genre ? Allez-vous vous précipiter sur ces nouveautés ou bien en resterez-vous aux classiques du genre. Nous attendons de connaître VOTRE point de vue.

Parlez-en à vos amis !

A propos de l'auteur

Nicolas-Penedo

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  1. DD69

    J' adore les shojo comme Avoue que tu m' aimes, Cherrish, PXP, Mais moi je l' aime, etc…

    Ce que je pense c' est que parfois les titres comme vous avez citer laisse à voir niveau gout et préfère souvent que se soit du même auteur. Parfois édité d' un nouveau ou nouvelle mangaka s' avère risquer car alors on ne s' est pas à quoi s' attendre. Puis vient surtout l' histoire si elle accroche (sans parler de design). Un exercice périlleux pour certain éditeur et ambitieux en plus. Et il en faut !

    Affaire à suivre dans quelques mois.

  2. Akatenshi

    onishiro, tu renverses le problème : le yaoi est, entre autres, une solution aux problèmes du shôjo, et non pas l'inverse ! C'est une réponse à la lassitude de certaines lectrices (dont je fais partie) car, si le yaoi (ou plutôt le boys love) ne résout pas tous les problèmes du shôjo, il permet de basculer le ridicule différemment, et n'oblige plus les lectrices (puisque c'est le public cible des shôjo et des yaoi) à s'identifier au personnage féminin souvent tarte et insupportable.
    Si le shôjo proposait des personnages féminins principaux plus intéressants, plus fouillés et plus réalistes, les lectrices s'en détourneraient moins.

  3. Veggie11

    Le shôjo aura toujours de bons titres sortant des standards et qui mériteraient d'être mieux considérés. Dans mon cas, j'ai une grande affection pour le shôjo vintage des années 70, non pas pour les dessins souvent moyens voire plutôt laids (les illustrations de Haikara-san ga tôru – Marc et Marie en France), mais plutôt pour leur scénario. A l'époque, ces titres shôjo proposaient des histoires vraiment intelligentes sortant des conventions. A l'heure actuelle, la tendance s'est inversée : les dessins sont plus jolis, mais les histoires assez niaises et bâties sur des clichés énervants. Avec la quantité de titres shôjo sortis en France depuis quelques années, le fan a du mal à s'y retrouver et forcément des titres vraiment intelligents sont noyés dans la masse. Peut-être que les éditeurs devraient-ils arrêter d'étouffer le marché de titres shôjo pour ''publier du shôjo'' plutôt que de se concentrer sur des shôjo de grande qualité. Cette catégorie retrouvera peut-être un nouveau souffle ?

  4. Rozen

    Je m'y connais très mal, mais il me semble qu'au Japon, la classification sert uniquement pour les magazines de publication et s'adapter au public ciblé, ce qui n'a du coup plus aucun sens de garder la notion de shônen ou de shôjo en France étant donné que les marchés sont totalement différents. Déclarer qu'on ne lit qu'un certain type de manga parce que son pendant "est trop nul" est dû aux éditeurs à vouloir systématiquement caser des titres similaires dans le même genre. A l'heure actuelle, le shôjo a sa mauvaise réputation de romances lycéennes niaiseuses à cause de la surabondance de mauvais titres de ce style d'il y a quelques années.
    J'abonde dans le même sens qu'Akiko, les éditeurs devraient laisser tomber cette classification archaïque et classer par pur genre littéraire (où là aussi, ça peut parfois devenir un sacré mic-mac). Quant aux libraires, un bête ordre alphabétique convient très bien.

  5. Akatenshi

    akiko_12, tu parles très justement de 07-Ghost : je suis parfaitement d'accord, il s'agit d'un manga que j'adore particulièrement, et exactement pour la raison que tu définis : il mélange totalement les genres, ce qui empêche toute lassitude, tout en amenant les avantages de tous les genres. J'avais ressenti la même chose en découvrant Samurai Deeper Kyo qui, au-delà de la classification "seinen" (si je ne me trompe pas) dans laquelle il est mis ici, contient de nombreux codes liés au shônen et au shôjo, ce qui m'avait particulièrement plu !
    Ceci dit, peut-on alors parler d'avenir du shôjo, ou devrait-on parler d'avenir du manga ?

  6. Akiko_12

    Il y a des tas de bons shôjo qui sortent de ces clichés comme ceux de CLAMP (X, Tokyo Babylon…), Karneval, ceux édités par Tonkam dans la collection Shônen Girls (Devils and Realist, A.D. Angel's Doubt…) et bien d'autres parfois classés n'importe comment.
    Les ventes d'un très bon manga comme 07-Ghost sont injustement mauvaises à cause d'un manque de visibilité, et de l'incroyable micmac autour de sa classification (shôjo au Japon, shônen en France).
    Aujourd'hui, je me demande si X de CLAMP serait toujours classé shôjo en France, et pas plutôt shônen vu que le fond est fait d'affrontements et de combats tragiques…

    Au final, tout ce système ne rime de toute façon pas à grand chose. Au sein des oeuvres, le mélange des genres est bien plus profitable. Et, dans nos librairies françaises, on y verrait tout aussi bien, voire mieux, avec un classement par genres – romance, magie, suspense, fantasy etc, voire un simple classement par ordre alphabétique : ça éviterait de chercher trente ans à la FNAC dans tous les rayons où ils ont bien pu planquer Undertaker Riddle. dry.gif

  7. Flora40

    Personnellement, j'aime bien lire quelques shojo de temps a autre (j'ai particulierement bien aimé shugo chara et switch girl) mais ca en devient vite lassant. Les intrigues perdent de leur originalité et on retrouve tres souvent les memes personnages types: la fille betement amoureuse ou le garcon tenebreux ce qui fait un scenario repetitif. C'est pour ca que dessiner un bon shojo devient compliqué, et je pense donc que ce genre n'a pas vraiment d'avenir certain. On verra bien si ces nouveaux titres changeront la donne ^^

  8. Kayura-Tsurugino

    Moi je suis capable de lire Inazuma Eleven, Soul Eater ou même Eyeshield 21, puis de passer sans problème à Fruits Basket ou Shugo Chara ! (gros coup de coeur pour ce shôjo). Et puis d'abord, les shôjo sont pas tous à l'eau de rose ! Ah, pardon, je sais plus ce que je raconte…