Wet Moon • Vol.1

Dans le Japon des années 1960, l’inspecteur Sata recherche activement une jeune femme qu’il pense coupable d’avoir démembré un de ses collègues de travail. Véritablement obsédé par elle, il perd peu à peu pied avec la réalité. Il faut dire que depuis que cette affaire a éclaté, un éclat métallique s’est logé dans son crâne, lui provoquant des hallucinations. Ajoutez à cela des collègues policiers du genre ripoux et c’est en enfer que va chuter notre enquêteur.

C’est au genre noir que rend hommage Atsushi Kaneko avec Wet Moon. Avec ses gangsters, hôtesses et policiers corrompus, le manga s’inscrit parfaitement dans l’atmosphère chic et sombre des années 1960. Le coup de crayon de l’auteur rappelle de plus en plus Charles Burns ou Paul Pope : Kaneko fait des merveilles, d’autant que son découpage est de toute beauté. On restera plus mitigé quant au récit dans lequel on se perd quelque peu. N’hésitez pas, toutefois, à donner sa chance à ce titre.

6.67