Honnêtement, je n’ai jamais ressenti de longueur, même avec le dernier épisode, mais oui, il vaut mieux prévoir du temps libre ! ^^
Et je confirme, meilleure saison de la série. D’ailleurs la saison 5 est annoncée pour pas avant 2024, ce qui te laissera le temps de finir cette saison ! 😆
The Orville – New Horizons – Épisode 6 – Twice in a Lifetime
Le Lieutenant-Commandant Lamarr apporte des améliorations au dispositif Aronov, lui permettant de renvoyer un vaisseau entier dans le passé. À l’annonce de cette nouvelle, l’Amiral Perry ordonne le transfert du dispositif dans une usine de recherche sécurisée afin de garder ce secret loin des espions ennemis. Cependant, à leur arrivée, l’Orville et le convoi qui l’escortait sont attaqués par les Kaylon. Alors qu’il était sur le point de détruire le dispositif pour éviter à ces derniers de mettre la main dessus, le Lieutenant Gordon Malloy est emporté dans le temps après qu’une surcharge du noyau central de l’Orville a touché le dispositif. Il se retrouve coincé sur Terre en 2015 et parvient à envoyer un message au Capitaine Ed Mercer, lui demandant son aide. Le Capitaine de l’Orville envoie alors le vaisseau dans le passé, mais il arrive dix ans plus tard, en 2025.
À la base, je me suis dit que Seth MacFarlane allait faire son The City on the Edge of Forever (un des meilleurs épisodes de la série originale Star Trek), et s’il y a tout de même un peu de ça sur un certain nombre de points (notamment cette règle stricte de ne rien altérer et de ne pas interférer dans le cours du temps envers laquelle l’équipage est intraitable), l’épisode sait s’en démarquer pour proposer quelque chose d’assez neuf.
Dieu merci, on nous évite les leçons de bonne morale sur l’état de la Terre à notre époque, façon Star Trek Picard ou Strange New Worlds. Bien sûr, le scénario évoque l’époque comme étant l’une des pires de la Terre dans quelques dialogues mais sans plus entrer dans le détail, comme l’ont su faire les bonnes séries Star Trek. Tout au plus on évoque la pandémie (de grippe chinoise / covid), mais rien d’autre. Comme on dit, le temps est le seul bon juge.
Je regrette juste le final, qui me laisse perplexe quant à la réaction de Gordon. Je trouve qu’il a pris tout ça de manière bien trop détachée, eu égard à ce qu’il s’est passé dans cet épisode. Cela dit, deux choses :
– J’ai vraiment eu peur
qu’on nous retire mon perso préféré de la série, Gordon, vu le dilemme dans lequel il s’était engouffré. Je me suis demandé comment l’intrigue allait se démêler autrement qu’en disant au revoir au personnage. Aurait-il pu emmener sa famille dans son présent ? Ou allait-il être emmené de force ?
Les deux options ont été abordées mais au vu des règles strictes de l’Union au sujet des voyages temporels, le résultat aurait eu un impact négatif pour le personnage de Gordon. La solution trouvée est horrible pour lui, mais encore une fois J’ai été très surpris par sa réaction. Cependant je pense aussi que toute cette histoire n’est pas finie, ce qui m’amène à l’autre chose.
– Le discours d’Isaac sur les voyages dans le temps et la façon dont l’intrigue se déroule laissent clairement entendre qu’il y a une forte possibilité que
tout ça ne soit pas fini, que la chronologie de The Orville soit d’ores et déjà divisée en deux. D’un côté le monde où Gordon est resté au vingt-et-unième siècle avec sa femme et ses enfants, et de l’autre celui où Gordon a été sauvé par Ed et ramené à son époque après n’être resté qu’un mois en 2015.
Je ne sais pas quelles seront les implications futures, mais il me paraît assez clair que le dispositif Aronov a un rôle déterminant à jouer dans la série, plus important qu’une simple aventure temporelle ayant pour but de réveiller chez le fan les bonnes vieilles vibrations Trekkiennes.
Malgré tout, sur ce point, ça reste tout de même une réussite. L’émotion est là, on ramène une histoire de la saison 2 (Lasting Impressions) pour justifier tout ce bordel et l’histoire générale continue de se développer (les Kaylon, la rancœur de Charly envers Isaac, une histoire entre Lamarr et Talla ?! Bon…). Un très bon épisode.
À suivre !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead