Ces séries qui ne sont pas animées…sinon de bonnes intentions.

20 sujets de 1,461 à 1,480 (sur un total de 1,491)

Posté dans : Délire & Divers

  • Xanatos
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    Xanatos le #535755

    Ravi que nos critiques sur Breaking Bad t’aient donné envie de voir cette remarquable série mon cher Sotelo ! 😀

    On a hâte de connaître ton avis global sur cette mémorable première saison ! 😀

    Sinon, pour Les Anneaux du Pouvoir je vois de plus en plus de critiques désastreuses à son sujet rejoignant les propos de Feanor. D’après l’un de mes amis, si les effets spéciaux sont splendides, les scénarios sont catastrophiques et ne respectent en rien l’esprit des romans de Tolkien. Bon, n’ayant pas lu les romans, ni encore vu la série, je ne peux pas dire mais je ne suis pas pressé de la découvrir !

    Sotelo
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    Sotelo le #535865

    Comme promis les amis, voici ma critique de la première saison de Breaking Bad ! Je procéderais épisode par épisode, c’est parti !

    L’épisode pilote, intitulé « Chute libre », est d’une rare perfection pour une mise en matière. On commence par la description du quotidien assez morose de Walter : des problèmes d’argent l’obligeant à exercer un deuxième travail (le mettant dans des situations humiliantes) en plus de son travail d’enseignant, un deuxième bébé en route et un fils adolescent handicapé. Une situation de départ présenté de manière rapide, efficace. Ainsi, lorsque l’on diagnostique un cancer en phase terminal à Walter, on est déjà prêts à assister à la bascule du personnage dans l’illégalité. Le personnage de Jesse est introduit et l’alchimie entre les deux personnages est immédiate et naturelle.

    Spoiler

    L’épisode se conclue par le premier deal du duo, qui tourne à la catastrophe, dans une excellente séquence qui met en évidence deux choses : d’une part l’amateurisme flagrant du duo (Jesse qui conduit Krazy-8 et Emilio jusqu’à la caravane sans se méfier le moins du monde), et d’autre part la débrouillardise de Walt, qui parvient, grâce à ses connaissances en chimie, à se sortir d’une situation plus que fâcheuse.

    [collapse]

    Un premier épisode excellent, qui introduit parfaitement ses personnages, avec de l’action en prime sur la fin.

    Le deuxième épisode, intitulé « Le choix », est incroyable. Walt et Jesse doivent se débarrasser des corps de Krazy-8 et Emilio, mais non seulement Krazy-8 est encore vivant, sans compter qu’aucun des deux compères n’a envie de se taper le sale boulot… C’est un épisode incroyable car il met en évidence la capacité de la série à développer un humour particulièrement noir absolument hilarant, alors que des choses très graves se passent à l’écran. Ici il s’agit tout de même d’éliminer quelqu’un et de dissoudre un corps ! Et pourtant l’épisode est très drôle, jusqu’à un final en forme d’apothéose.

    Le troisième épisode, intitulé « Dérapage », est un tournant de cette saison pour Walter.

    Spoiler

    Non seulement il ment pour la première fois à sa femme sur ses activités, mais c’est également ici qu’il franchit la ligne rouge et commet un meurtre, celui d’Emilio.

    [collapse]

    Au préalable, on a droit à de remarquables séquences entre Walt et Emilio, dans lesquelles les deux hommes se confient (Emilio est notamment la première personne à qui Walt parle de son cancer), laissant même espérer une fin pacifique à la situation. Mais l’issue de l’épisode est sans appel : Walt fait désormais partie d’un monde violent et cruel, dans lequel il ne faut jamais baisser sa garde.

    Le quatrième épisode, intitulé « Retour aux sources », est un épisode de transition. Walt semble redevenir raisonnable en s’éloignant de Jesse et en révélant la vérité à sa famille sur son cancer. Jesse quand à lui retourne chez ses parents, ce qui permet d’en apprendre plus sur lui. Il s’agit d’un épisode remarquablement écrit qui montre que la série fonctionne à merveille y compris dans ses moments plus calmes, notamment grâce au talent immense de ses interprètes.

    Le cinquième épisode, intitulé « Vivre ou survivre » est dans la continuité de l’épisode précédent. On y découvre un Walt plus affirmé et plus fier. Il n’hésite ainsi pas à refuser l’aide charitable d’un couple d’amis riches, qui se proposaient de payer son traitement onéreux. Walt affirme également ses positions dans la remarquable séquence de réunion familiale, probablement l’une des meilleures séquences de la saison, tant l’émotion est à fleur de peau chez tous les protagonistes. Jesse de son côté essayer de continuer à dealer seul, mais sans succès. L’issue semble inéluctable : Walt et Jesse ne peuvent se passer l’un de l’autre et le duo devra inévitablement se reformer.

    Le sixième épisode, intitulé « Bluff », constitue le point de non retour pour Walt et Jesse. Le duo est d’ailleurs plus soudé que jamais, Jesse apprenant la vérité sur le cancer de Walt. C’est ici que le duo franchit un cap dans leurs trafics, en faisant affaire avec Tuco, un dealer d’une bien plus grande envergure que tous ceux vus jusqu’à présent, mais aussi complètement cinglé. La séquence finale de l’épisode, remarquable et impressionnante, montre bien le chemin parcouru par Walt, ainsi que sa détermination sans faille. L’enquête de Hank commence également à se resserrer autour de Walt, ce qui s’annonce prometteur pour la suite.

    L’épisode final de la série, intitulé « Le fruit défendu », représente l’aboutissement de la saison. Walt a vraiment basculé complètement dans l’illégalité et n’hésite donc pas à organiser le cambriolage d’un entrepôt afin d’obtenir un composant manquant. L’épisode permet également de développer le personnage de Skyler, la femme de Walt, et d’en apprendre plus sur sa famille. À voir ce que ces révélations pourront apporter par la suite. L’ultime séquence de la saison, tétanisante, montre bien à quel point le monde dont font désormais Walt et Jesse est dangereux. De quoi trembler pour la suite !

    En résumé, j’ai adoré cette première saison. L’histoire est prenante, c’est remarquablement écrit et les acteurs (Bryan Cranston et Aaron Paul) sont phénoménaux. Le seul petit reproche que je pourrais faire à cette saison, très mineur, est la trop petite place à mon goût du personnage de Walter Jr., le fils de Walt, qui est à mon sens trop peu développé par rapport aux autres membres de la famille.

    Vivement la saison 2 !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 6 mois par Sotelo Sotelo.
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    Sotelo
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    Sotelo le #535895

    Comme promis les amis, voici ma critique de la première saison de Breaking Bad ! Je procéderais épisode par épisode, c’est parti !

    L’épisode pilote, intitulé « Chute libre », est d’une rare perfection pour une entrée en matière. On commence par la description du quotidien assez morose de Walter : des problèmes d’argent l’obligeant à exercer un deuxième travail (le mettant dans des situations humiliantes) en plus de son travail d’enseignant, un deuxième bébé en route et un fils adolescent handicapé. Une situation de départ présentée de manière rapide, efficace. Ainsi, lorsque l’on diagnostique un cancer en phase terminal à Walter, on est déjà prêts à assister à la bascule du personnage dans l’illégalité. Le personnage de Jesse est introduit et l’alchimie entre les deux personnages est immédiate et naturelle.

    Spoiler

    L’épisode se conclue par le premier deal du duo, qui tourne à la catastrophe, dans une excellente séquence qui met en évidence deux choses : d’une part l’amateurisme flagrant du duo (Jesse qui conduit Krazy-8 et Emilio jusqu’à la caravane sans se méfier le moins du monde), et d’autre part la débrouillardise de Walt, qui parvient, grâce à ses connaissances en chimie, à se sortir d’une situation plus que fâcheuse.

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    Un premier épisode excellent, qui introduit parfaitement ses personnages, avec de l’action en prime sur la fin.

    Le deuxième épisode, intitulé « Le choix », est incroyable. Walt et Jesse doivent se débarrasser des corps de Krazy-8 et Emilio, mais non seulement Krazy-8 est encore vivant, sans compter qu’aucun des deux compères n’a envie de se taper le sale boulot… C’est un épisode incroyable car il met en évidence la capacité de la série à développer un humour particulièrement noir absolument hilarant, alors que des choses très graves se passent à l’écran. Ici il s’agit tout de même d’éliminer quelqu’un et de dissoudre un corps ! Et pourtant l’épisode est très drôle, jusqu’à un final en forme d’apothéose macabre.

    Le troisième épisode, intitulé « Dérapage », est un tournant de cette saison pour Walter.

    Spoiler

    Non seulement il ment pour la première fois à sa femme sur ses activités, mais c’est également ici qu’il franchit la ligne rouge et commet un meurtre, celui de Krazy-8. Enfin techniquement, ce n’est pas son premier meurtre puisque qu’il est aussi responsable de la mort d’Emilio auparavant, mais dans ce cas il s’agissait d’un acte désespéré et impulsif uniquement destiné à sauver sa propre vie, alors qu’ici il s’agit d’un crime prémédité que Walter hésite jusquau dernier moment à commettre.

    [collapse]

    .
    Au préalable, on a droit à de remarquables séquences entre Walt et Krazy-8, dans lesquelles les deux hommes se confient (Krazy-8 est notamment la première personne à qui Walt parle de son cancer), laissant même espérer une fin pacifique à la situation. Mais l’issue de l’épisode est sans appel : Walt fait désormais partie d’un monde violent et cruel, dans lequel il ne faut jamais baisser sa garde.

    Le quatrième épisode, intitulé « Retour aux sources », est un épisode de transition. Walt semble redevenir raisonnable en s’éloignant de Jesse et en révélant la vérité à sa famille sur son cancer. Jesse quand à lui retourne chez ses parents, ce qui permet d’en apprendre plus sur lui. Il s’agit d’un épisode remarquablement écrit qui montre que la série fonctionne à merveille y compris dans ses moments plus calmes, notamment grâce au talent immense de ses interprètes.

    Le cinquième épisode, intitulé « Vivre ou survivre » est dans la continuité de l’épisode précédent. On y découvre un Walt plus affirmé et plus fier. Il n’hésite ainsi pas à refuser l’aide charitable d’un couple d’amis riches, qui se proposaient de payer son traitement onéreux. Walt affirme également ses positions dans la remarquable séquence de réunion familiale, probablement l’une des meilleures séquences de la saison, tant l’émotion est à fleur de peau chez tous les protagonistes. Jesse de son côté essaye de continuer à dealer seul, mais sans succès. L’issue semble inéluctable : Walt et Jesse ne peuvent se passer l’un de l’autre et le duo devra inévitablement se reformer.

    Le sixième épisode, intitulé « Bluff », constitue le point de non retour pour Walt et Jesse. Le duo est d’ailleurs plus soudé que jamais, Jesse apprenant la vérité sur le cancer de Walt. C’est ici que le duo franchit un cap dans leurs trafics, en faisant affaire avec Tuco, un dealer d’une bien plus grande envergure que tous ceux vus jusqu’à présent, mais aussi complètement cinglé. La séquence finale de l’épisode, remarquable et impressionnante, montre bien le chemin parcouru par Walt, ainsi que sa détermination sans faille. L’enquête de Hank commence également à se resserrer autour de Walt, ce qui s’annonce prometteur pour la suite.

    L’épisode final de la série, intitulé « Le fruit défendu », représente l’aboutissement de la saison. Walt a vraiment basculé complètement dans l’illégalité et n’hésite donc pas à organiser le cambriolage d’un entrepôt afin d’obtenir un composant manquant. L’épisode permet également de développer le personnage de Skyler, la femme de Walt, et d’en apprendre plus sur sa famille. À voir ce que ces révélations pourront apporter par la suite. L’ultime séquence de la saison, tétanisante, montre bien à quel point le monde dont font désormais Walt et Jesse est dangereux. De quoi trembler pour la suite !

    En résumé, j’ai adoré cette première saison. L’histoire est prenante, c’est remarquablement écrit et les acteurs (Bryan Cranston et Aaron Paul en tête) sont phénoménaux. Le seul petit reproche que je pourrais faire à cette saison, très mineur, est la trop petite place à mon goût du personnage de Walter Jr., le fils de Walt, qui est à mon sens trop peu développé par rapport aux autres membres de la famille.

    Vivement la saison 2 ! ^_^

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 6 mois par Sotelo Sotelo.
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #535905

    Essaie de reposter ton message Sotelo, ça devrait marcher maintenant, j’espère ! ^^

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Sotelo
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    Sotelo le #535932

    Hé hé hé, heureusement j’avais sauvegardé mon message… ^_^

    Comme promis les amis, voici ma critique de la première saison de Breaking Bad ! Je procéderais épisode par épisode, c’est parti !

    L’épisode pilote, intitulé « Chute libre », est d’une rare perfection pour une entrée en matière. On commence par la description du quotidien assez morose de Walter : des problèmes d’argent l’obligeant à exercer un deuxième travail (le mettant dans des situations humiliantes) en plus de son travail d’enseignant, un deuxième bébé en route et un fils adolescent handicapé. Une situation de départ présentée de manière rapide, efficace. Ainsi, lorsque l’on diagnostique un cancer en phase terminal à Walter, on est déjà prêts à assister à la bascule du personnage dans l’illégalité. Le personnage de Jesse est introduit et l’alchimie entre les deux personnages est immédiate et naturelle.

    Spoiler

    L’épisode se conclue par le premier deal du duo, qui tourne à la catastrophe, dans une excellente séquence qui met en évidence deux choses : d’une part l’amateurisme flagrant du duo (Jesse qui conduit Krazy-8 et Emilio jusqu’à la caravane sans se méfier le moins du monde), et d’autre part la débrouillardise de Walt, qui parvient, grâce à ses connaissances en chimie, à se sortir d’une situation plus que fâcheuse.

    [collapse]

    Un premier épisode excellent, qui introduit parfaitement ses personnages, avec de l’action en prime sur la fin.

    Le deuxième épisode, intitulé « Le choix », est incroyable. Walt et Jesse doivent se débarrasser des corps de Krazy-8 et Emilio, mais non seulement Krazy-8 est encore vivant, sans compter qu’aucun des deux compères n’a envie de se taper le sale boulot… C’est un épisode incroyable car il met en évidence la capacité de la série à développer un humour particulièrement noir absolument hilarant, alors que des choses très graves se passent à l’écran. Ici il s’agit tout de même d’éliminer quelqu’un et de dissoudre un corps ! Et pourtant l’épisode est très drôle, jusqu’à un final en forme d’apothéose macabre.

    Le troisième épisode, intitulé « Dérapage », est un tournant de cette saison pour Walter.

    Spoiler

    Non seulement il ment pour la première fois à sa femme sur ses activités, mais c’est également ici qu’il franchit la ligne rouge et commet un meurtre, celui de Krazy-8. Enfin techniquement, ce n’est pas son premier meurtre puisque qu’il est aussi responsable de la mort d’Emilio auparavant, mais dans ce cas il s’agissait d’un acte désespéré et impulsif uniquement destiné à sauver sa propre vie, alors qu’ici il s’agit d’un crime prémédité que Walter hésitera jusqu’au dernier moment à commettre.

    [collapse]

    Au préalable, on a droit à de remarquables séquences entre Walt et Krazy-8, dans lesquelles les deux hommes se confient (Krazy-8 est notamment la première personne à qui Walt parle de son cancer), laissant même espérer une fin pacifique à la situation. Mais l’issue de l’épisode est sans appel : Walt fait désormais partie d’un monde violent et cruel, dans lequel il ne faut jamais baisser sa garde.

    Le quatrième épisode, intitulé « Retour aux sources », est un épisode de transition. Walt semble redevenir raisonnable en s’éloignant de Jesse et en révélant la vérité à sa famille sur son cancer. Jesse quand à lui retourne chez ses parents, ce qui permet d’en apprendre plus sur lui. Il s’agit d’un épisode remarquablement écrit qui montre que la série fonctionne à merveille y compris dans ses moments plus calmes, notamment grâce au talent immense de ses interprètes.

    Le cinquième épisode, intitulé « Vivre ou survivre » est dans la continuité de l’épisode précédent. On y découvre un Walt plus affirmé et plus fier. Il n’hésite ainsi pas à refuser l’aide charitable d’un couple d’amis riches, qui se proposaient de payer son traitement onéreux. Walt affirme également ses positions dans la remarquable séquence de réunion familiale, probablement l’une des meilleures séquences de la saison, tant l’émotion est à fleur de peau chez tous les protagonistes. Jesse de son côté essaye de continuer à dealer seul, mais sans succès. L’issue semble inéluctable : Walt et Jesse ne peuvent se passer l’un de l’autre et le duo devra inévitablement se reformer.

    Le sixième épisode, intitulé « Bluff », constitue le point de non-retour pour Walt et Jesse. Le duo est d’ailleurs plus soudé que jamais, Jesse apprenant la vérité sur le cancer de Walt. C’est ici que le duo franchit un cap dans leurs trafics, en faisant affaire avec Tuco, un dealer d’une bien plus grande envergure que tous ceux vus jusqu’à présent, mais aussi complètement cinglé. La séquence finale de l’épisode, remarquable et impressionnante, montre bien le chemin parcouru par Walt, ainsi que sa détermination sans faille. L’enquête de Hank commence également à se resserrer autour de Walt, ce qui s’annonce prometteur pour la suite.

    L’épisode final de la série, intitulé « Le fruit défendu », représente l’aboutissement de la saison. Walt a vraiment basculé complètement dans l’illégalité et n’hésite donc pas à organiser le cambriolage d’un entrepôt afin d’obtenir un composant manquant. L’épisode permet également de développer le personnage de Skyler, la femme de Walt, et d’en apprendre plus sur sa famille. À voir ce que ces révélations pourront apporter par la suite. L’ultime séquence de la saison, tétanisante, montre bien à quel point le monde dont font désormais partie Walt et Jesse est dangereux. De quoi trembler pour la suite !

    En résumé, j’ai adoré cette première saison. L’histoire est prenante, c’est remarquablement écrit et les acteurs (Bryan Cranston et Aaron Paul en tête) sont phénoménaux. Le seul petit reproche que je pourrais faire à cette saison, très mineur, est la trop petite place à mon goût du personnage de Walter Jr., le fils de Walt, qui est à mon sens trop peu développé par rapport aux autres membres de la famille.

    Vivement la saison 2 ! ^_^

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #535933
    Spoiler

    J’avais oublié que c’était dans l’épisode 2 que Krazy8 se faisait tuer ! Si tôt que ça ?!

    [collapse]

    Les personnages sont parfaitement développés et facilement reconnaissables, on s’attache vite et tout le monde trouve son préféré (bien que j’adore la plupart des perso, le mien n’est pas encore apparu), les enjeux sont clairs et les dangers réels, tout ça grâce à une écriture de qualité. Et la réalisation propose déjà des cadrages ambitieux et des panoramas sublimes. C’est ce qu’on appelle une saison d’introduction réussie. On a pas souvent l’occasion de voir ça !
    Je suis très content que ça t’ait plu Sotelo, profite de la suite, c’est de la master class ! 😀

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Sotelo
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    Sotelo le #536007
    Spoiler
    J’avais oublié que c’était dans l’épisode 2 que Krazy8 se faisait tuer ! Si tôt que ça ?!

    [collapse]
    Spoiler

    En fait c’est dans l’épisode 3 ! Le deuxième épisode se termine par le désastre de la baignoire de Jesse… Et c’est dans l’épisode suivant que Krazy-8 disparaît.

    [collapse]

    J’ai vu les 3 premiers épisodes de la saison 2 et la qualité ne fait qu’augmenter ! ^_^

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 6 mois par Sotelo Sotelo.
    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #536360

    Ce vendredi, je me suis fait un cadeau de Noël avant l’heure avec l’achat de l’intégrale d’une série qui dans mon enfance m’avait énormément impressionné par son ton, ses thèmes et son ambiance résolument sombres, parfois pessimistes même, une série qui date de 1959 (jusque 1964) et qui aujourd’hui encore est incontournable, tant par son écriture (majoritairement celle de Rod Serling, également narrateur des épisodes en vo) que par sa réalisation.

    J’ai déjà dévoré les deux premiers dvd de la saison 1 et ça se regarde tout seul. Les épisodes sont courts (25 minutes), riches en inventivité, et la vf est énorme (Guy Chapellier, Jacques Thébault, Albert Augier, Catherine Lafond, Serge Sauvion pour ceux que j’ai déjà vus).
    C’est une série que je n’avais pas revue depuis mon enfance je pense, mais elle m’a pourtant énormément marqué, et quand je redécouvre ses épisodes, je comprends pourquoi. Comme je l’ai déjà dit, c’est encore d’une qualité impressionnante sur tous les plans. Certains sujets peuvent bien sûr prêter à sourire aujourd’hui, comme l’épisode 7 avec le prisonnier condamné à vivre sur un astéroïde (sic) ! 😆 mais je rappelle que l’on est alors en 1959.
    Il y a des épisodes d’un cynisme effroyable comme le célèbre épisode Question de Temps (dont je me suis souvenu du terrible dénouement en le regardant, parce qu’il me semble en avoir entendu parler quelque part, mais impossible de me rappeler où…) avec Burgess Meredith (Mickey dans la saga des Rocky) dans le rôle principal, seul survivant d’une apocalypse nucléaire, ou encore Immortel, Moi Jamais !, contant l’histoire d’un hypocondriaque misanthrope qui se voit offrir l’immortalité; et d’autres qui partent à fond dans le fantastique, à mi-chemin entre lyrisme (Du Succès au Déclin qui m’a beaucoup fait penser à l’un de mes épisodes préférés de Columbo, La Femme Oubliée / Souvenir d’Enfance) et fatalisme étrangement positif (Pour les Anges). Et là je ne parle que de la dizaine de premiers épisodes de la saison 1 !
    À découvrir absolument si ce n’est pas déjà fait, vous ne le regretterez pas !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Xanatos
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    Xanatos le #536407

    Tu fais bien de remettre en lumière cet immense classique qu’est La 4e Dimension qui est une oeuvre majeure n’ayant pas volé son statut de série culte ! 😀

    Tout comme toi, je l’ai découvert étant enfant dans l’émission Temps X présentée par les frères Bogdanoff si je ne me trompe pas, et, étant petit, elle m’avait absolument fasciné.

    J’avais découvert la série en version française étant enfant et à l’adolescence en VOSTFR sur France 3, elle était repassée vers 1995 si je ne me trompe pas.

    Outre la diversité, la variété et l’intelligence des histoires, j’ai été aussi marqué par la qualité EXCEPTIONNELLE de l’interprétation des actrices et des acteurs: on avait absolument pas la sensation qu’ils/elles jouaient leurs rôles mais en fait VIVAIENT leurs rôles !

    Leurs interprétations étaient viscérales, poignantes et touchaient directement le coeur du spectateur. Ils insufflaient beaucoup d’émotion dans leurs performances.

    Pour ma part, l’épisode qui m’a le plus marqué est celui où un père réalise avec horreur que sa fille est passé à travers un mur et est tombée… dans la 4e dimension !

    Un de ses amis est venu l’aider et avec l’aide d’une craie a dessiné un rond et a déterminé l’endroit exact où se trouvait le passage menant à la 4e dimension, on pouvait passer à travers le mur. Le père a franchi le mur, sauvé sa fille mais est revenu juste à temps car après… le mur est redevenu solide. Encore un peu plus et l’enfant aurait été emprisonnée à jamais dans la 4e dimension.

    Cet épisode avait terrifié ma soeur qui était âgée seulement de 9 ans quand elle l’a vu, elle était effrayée qu’il lui arrive la même mésaventure. La nuit même du jour où elle a vu cet épisode, elle s’était éloigné drastiquement du mur de sa chambre de crainte d’y tomber !

    Tiens en restant dans le registre fantastique, au début du mois, j’ai eu deux semaines de vacances et j’ai ENFIN eu le temps de voir la saison 4 de Stranger Things. Heureusement que je l’ai vu durant mes congés, jamais je n’aurai eu le temps de la voir pendant mes semaines de travail.

    Je suis plutôt d’accord avec toi Feanor , c’est une excellente saison, je comprends qu’elle t’ait autant enthousiasmé et je reviendrai sur ce topic pour donner mon avis développé sur celle-ci. Et si cela ne te dérange pas, je vais quoter ton excellente critique et y répondre ensuite comme je l’ai fait pour ta critique de la série de comics Batman: Joker War.  🙂

    Par contre… à titre personnel… les deux premiers épisodes de la saison 4 ont été très éprouvants à voir pour moi. Pas parce qu’ils sont mauvais, loin de là !

    Mais les sévices et brimades dont a été victime cette pauvre Elfe/Eleven ont éveillé en moi de douloureux souvenirs bien réels, ayant été moi aussi victime des mêmes horreurs quand j’étais au lycée…

    Mais j’en parlerai plus en détail lundi.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #536415

    Tu sais que Stranger Things S4 m’a fait réécouter du Kate Bush en boucle ?! 😆
    Je vais pas m’en plaindre ça m’a fait redécouvrir des titres incroyables comme Wuthering Heights, Babooshka et bien sûr Running up that Hill, mais aussi des titres plus confidentiels comme The Man with the Child in his Eyes ! Et puis quelle chanteuse, quelle voix !
    Tu parles de passages éprouvants dans cette saison à cause de ton expérience personnelle, et je comprends parfaitement ce sentiment, puisque J’ai ressenti quelque chose de similaire à la fin de la saison 3, et pourtant j’avais trouvé cette saison très médiocre. Lorsque Eleven perd son père adoptif et qu’elle lit sa lettre lors de son deuil. C’est une scène qui m’avait énormément touché puisque je venais de perdre ma petite soeur à l’époque, et les paroles de Hopper étaient parfaites. Mais c’était terrible et éprouvant.

    Pour revenir sur la Quatrième Dimension, je confirme, cette série est un chef-d’œuvre. J’approche de la fin de la première saison et c’est incroyable comme ça reste toujours aussi fort et prenant encore aujourd’hui !
    C’est vraiment de la folie cette série, j’arrive pas à croire que j’accrocherais autant, je l’ai achetée en me basant uniquement sur de vieux souvenirs, sur les malaises que le gosse que j’étais pouvait ressentir en la regardant, mais c’est fou comme c’est addictif.
    J’enchaîne les épisodes sans m’arrêter dès que j’en ai l’occasion, et même s’il y a toujours de temps à autre un épisode moyen, c’est en grande majorité le haut du panier du genre.

    Par exemple, l’épisode “L’autostoppeur” m’a laissé sur le cul, et pas forcément pour son histoire qui pourrait sembler prévisible (même si je n’ai pas vu venir le dénouement), mais pour son ambiance, sa réalisation et ses dialogues !
    Il s’agit de l’histoire d’une femme en voiture qui revoit tout le temps le même autostoppeur sur la route et qui ne le prend jamais, mais où qu’elle aille elle le voit toujours. Y a un moment où la caméra s’arrête sur un paysage désert et tout à coup BAM, l’autostoppeur entre dans le cadre, en gros plan, fixant la caméra !
    Il y a quelques autres passages tout aussi surprenants qui jouent avec les codes et c’est superbe. Même quand l’intrigue semble convenue la réal fait un taff incroyable.

    Master Class cette série !

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    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #536450

    Je dois dire que j’avais été frappé moi aussi il y a fort longtemps par la qualité de La Quatrième Dimension ! De quoi me la procurer peut-être…

    Je viens de terminer le visionnage sur Netflix d’une série extraordinaire de même par sa qualité, je veux parler de Le Jeu de la Dame (The Queen Gambit). Une claque ! l’actrice sublime, Anya Taylor-Joy, évidemment, mais ce ne serait pas si fort de café sans une mise en scène géniale, un grand sens de la photographie, une maîtrise parfaite des ellipses, une reconstitution de ouf des années 50 /60 aux USA, de brillants acteurs secondaires.

    Une fillette de 9 ans, Beth, dont la mère vient de s’éclater avec elle volontairement en voiture se retrouve épargnée et flanquée en orphelinat. La vie n’y a rien de rose, sans effets mélodramatiques : on y est, c’était sûrement comme ça ! Très solitaire, Beth n’y aura qu’une amie,  une Noire. mais découvrira au sous-sol un vieux gardien qui joue seul aux échecs. Intriguée, elle apprend avec lui, puis se révèle incroyablement douée… Un peu plus tard, adoptée par un couple sans amour, elle devient passionnée des échecs. Ses succès extraordinaires ensuite tracent une trajectoire éblouissante pour une fille très jeune et la mèneront au sommet, non sans un grand risque d’effondrement dans les addictions et dans la hantise du suicide maternel. C’est très féministe, dans la mesure où nul vrai pygmalion mâle ne vient jouer “A Star is born” : c’est d’elle-même que Beth tire sa force, avec quelque aide d’amis qu’elle a fini par fasciner, et cela se comprend!  C’est très émouvant par moments, grâce encore une fois à une mise en scène géniale. Point n’est besoin de s’y connaître aux échecs, les nombreuses parties sont survolées en des duels abstraits et symboliques, nullement  détaillés coup par coup, ce qui serait lourd. Mention spéciale au récurrent jeu imaginaire et fantastique au plafond !!

    A voir ABSOLUMENT !

    Xanatos
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    Xanatos le #536539

    Stranger Things – Saison 4 – Partie 2 Mais y se sont sortis les doigts du cul les frères Duffer, c’est pas possible autrement ! Après une saison 2 moyenne et une saison 3 très médiocre, les voilà qui nous pondent la meilleure saison de la série. Chaque personnage est utile et a son arc d’évolution, aucun n’est mis sur le bas-côté ou rabaissé pour mettre un autre en valeur, et ils ont même pas eu besoin de les réunir pour les traiter avec une importance égale, c’était magistral. Même les perso insupportables des précédentes saisons sont devenus intéressants, parce qu’ils ont enfin compris qu’il suffisait de les rendre humains, de leur donner une vraie profondeur, des peurs et des tourments avec lesquels ils luttent pour devenir meilleurs (le plus bel exemple étant Max, insupportable dans les deux précédentes saisons), pour donner soudainement à ces histoires de luttes parapsychiques contre des monstres lovecraftiens d’une autre dimension une véritable puissance émotionnelle. Qu’on puisse s’attacher à ces personnages, tous ces personnages, et souffrir avec eux. Bon sang, c’était pas si difficile de rendre ces perso sympathiques. Cette saison 4 était magistrale, le dernier épisode impérial.

    Je te rejoins sur l’excellence de la saison 4. En dépit de l’énorme longueur de certains épisodes (dont le dernier qui dure carrément 2H30) l’histoire m’a passionné de bout en bout 😀 .

    A propos de Max, elle était particulièrement touchante dans cette saison 4.

    Elle a été durement éprouvée par la mort

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    atroce de Billy

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    dans la saison 3 et a du mal à surmonter son deuil… De plus le fait qu’elle sache qu’elle est la cible de Vecna, la menace principale de cette antépénultième saison l’incitait à vivre pleinement ce qu’elle pensait être les derniers instants de son existence ce qui ne l’empêchait pas de légitimement éprouver de l’angoisse et de la terreur. L’une des scènes où elle se recueille sur la tombe de 

    Spoiler

    Billy

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    est l’un des moments les plus émouvants de cette saison.

    Et que dire du dénouement de cet épisode, où dans le monde à l’envers, elle tente d’échapper à Vecna (avec la fantastique chanson de Kate Bush en fond sonore) et rejoindre ses ami(e)s. Le suspense était insoutenable, j’étais littéralement agrippé à mon fauteuil, espérant de tout coeur qu’elle s’en sorte… 

    Spoiler

    et y est parvenu ! OUF !

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    Quand une oeuvre te fait ressentir une véritable connivence avec les protagonistes et que tu veuilles de tout coeur qu’ils s’en sortent, c’est qu’elle est vraiment réussie.

    J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Eddie, le meilleur pote de Dustin, qui bien que déroutant et imprévisible, se révèle en fin de compte réellement cool et sympathique.

    Sa passion pour les jeux de rôles est très communicative et on sent que les scénaristes voulaient faire un pied de nez aux virulents détracteurs de ce loisir qu’ils diabolisaient excessivement dans les années 80 et 90, alors que, comme tous les loisirs, il est inoffensif, tant qu’on en abuse pas…

    Et que dire du moment démentiel où il joue de la guitare en étant totalement déchaîné dans le monde à l’envers pour détourner l’attention des créatures démoniaques vivant de ce monde afin que ses amis puissent éliminer Vecna ! 😀

    Spoiler

    sa mort héroïque m’avait par ailleurs beaucoup ému

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    .

    J’ai aussi apprécié l’esprit d’investigation dont fit preuve Nancy au cours de cette saison et l’enquête qu’elle mène est captivante.

    Non franchement, cette saison 4 est une belle réussite, la meilleure depuis la première assurément: belle, surprenante et émouvante. 😀

     

     

    Tu sais que Stranger Things S4 m’a fait réécouter du Kate Bush en boucle ?! 😆 Je vais pas m’en plaindre ça m’a fait redécouvrir des titres incroyables comme Wuthering Heights, Babooshka et bien sûr Running up that Hill, mais aussi des titres plus confidentiels comme The Man with the Child in his Eyes ! Et puis quelle chanteuse, quelle voix ! Tu parles de passages éprouvants dans cette saison à cause de ton expérience personnelle, et je comprends parfaitement ce sentiment, puisque J’ai ressenti quelque chose de similaire à la fin de la saison 3, et pourtant j’avais trouvé cette saison très médiocre. Lorsque Eleven perd son père adoptif et qu’elle lit sa lettre lors de son deuil. C’est une scène qui m’avait énormément touché puisque je venais de perdre ma petite soeur à l’époque, et les paroles de Hopper étaient parfaites. Mais c’était terrible et éprouvant. Pour revenir sur la Quatrième Dimension, je confirme, cette série est un chef-d’œuvre. J’approche de la fin de la première saison et c’est incroyable comme ça reste toujours aussi fort et prenant encore aujourd’hui ! C’est vraiment de la folie cette série, j’arrive pas à croire que j’accrocherais autant, je l’ai achetée en me basant uniquement sur de vieux souvenirs, sur les malaises que le gosse que j’étais pouvait ressentir en la regardant, mais c’est fou comme c’est addictif. J’enchaîne les épisodes sans m’arrêter dès que j’en ai l’occasion, et même s’il y a toujours de temps à autre un épisode moyen, c’est en grande majorité le haut du panier du genre.

    Par exemple, l’épisode “L’autostoppeur” m’a laissé sur le cul, et pas forcément pour son histoire qui pourrait sembler prévisible (même si je n’ai pas vu venir le dénouement), mais pour son ambiance, sa réalisation et ses dialogues ! Il s’agit de l’histoire d’une femme en voiture qui revoit tout le temps le même autostoppeur sur la route et qui ne le prend jamais, mais où qu’elle aille elle le voit toujours. Y a un moment où la caméra s’arrête sur un paysage désert et tout à coup BAM, l’autostoppeur entre dans le cadre, en gros plan, fixant la caméra ! Il y a quelques autres passages tout aussi surprenants qui jouent avec les codes et c’est superbe. Même quand l’intrigue semble convenue la réal fait un taff incroyable. Master Class cette série !

     

    Tu me donnes follement envie de me replonger dans La Quatrième Dimension ! 😀

    C’est vrai que cette série regorge de pépites.

    Je me souviens notamment d’un épisode marquant au cours duquel le protagoniste enquête sur un avion qui a disparu avec plusieurs militaires et policiers et finalement en déduit que “l’avion n’existe pas” et… 

    Spoiler

    l’avion a non seulement disparu… mais aussi toutes les personnes qui l’avaient accompagné dans son enquête qui se sont volatilisés comme si elles n’avaient jamais existé ! Cela surprit notre héros, le fit paniquer et il plongea dans le désarroi le plus total, complètement désespéré

    [collapse]

    Un épisode magistral dont la fin me cloua sur mon siège.

    Pour en revenir à la saison 3 de Stranger Things, oui, c’était lors de ta critique de celle-ci que j’ai appris pour le décès de ta soeur…

    J’en suis sincèrement désolé pour toi, je n’ose même pas imaginer ce que tu as du traverser et je comprends que ce passage de la série avec Eleven t’ait autant marqué et ému…

    Quant aux deux premiers épisodes de la saison 4, les passages où Angela tourmentaient cette pauvre Eleven étaient durs pour moi car au lycée quand j’étais au première, j’avais connu une camarade de classe qui avait le même caractère qu’elle et qui me tourmentait, me prit pour tête de turc et avait monté plusieurs camarades contre moi sous l’unique prétexte que j’étais “différent” (parce que je n’étais pas sportif, que je ne parlais pas “comme les autres”, que j’avais des loisirs “bizarres”). Donc, l’incommensurable tristesse que ressentait Eleven et la haine viscérale qu’elle éprouvait envers l’ignoble Angela, je ne comprenais que trop bien ce qu’elle vivait…

    Il aurait été toutefois intéressant 

    Spoiler

    de savoir ce qu’il allait advenir d’Angela après son altercation avec Eleven après que notre héroïne l’ait défiguré. Angela a certes été traumatisée par sa blessure mais suite à cela, allait-elle se remettre en question, réaliser l’horreur de ses actes et trouver la voie de la rédemption ? Allait-elle rester une ignoble ordure ? Ou bien allait-elle être rejetée par ses sois disant “amis” ?

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    Tout ce que j’espère, c’est qu’une série comme Stranger Things suscite un éveil des consciences chez plusieurs adolescents fans de la série et que jamais ô grand jamais ils ne doivent agir comme Angela: s’adonner au bizutage, provoquer des brimades ou s’acharner sur quelqu’un comme “mouton noir”, c’est immoral et détestable.

    Je ne me fais pas d’illusions, des gens comme Angela, il y en a eu, il y en a, il y en aura…

    Mais si une oeuvre comme celle-ci permettait à certains spectateurs de réaliser à quel point la gentillesse, la bienveillance, la compassion et la générosité sont fondamentales pour vivre en harmonie en société et que la cruauté et la persécution sont des fléaux qu’il faut combattre, ce sera déjà ça…

    Certains pseudo intellectuels ont tendance à mépriser les oeuvres de fiction en prétextant qu’elles sont futiles… Mais bon nombre d’entre elles ont su susciter d’autres vocations chez leurs fans, s’ouvrir aux autres et leur ont inculqué des valeurs humanistes qui leur seront utiles toute la vie…

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #536546

    Mon neveu de onze ans se fait emmerder au collège de la même façon, je crois que ce genre de bêtise ne s’arrêtera jamais. Perso, je lui ai dit de lui coller une mandale, ça le calmera tout de suite. Bon, ce n’est pas dans son caractère, alors je ne pense pas qu’il le fera. Sa mère, ma soeur, est institutrice, elle a informé ses professeurs de ce qui se passe (ou plutôt elle les a pourris parce qu’ils font comme si de rien n’était), mais c’est jamais évident.
    Je maintiens qu’une bonne mandale ça résoudrait facilement son problème. Et peu importe qu’il gagne ou pas cette baston, il faut qu’il lui montre bien qu’il ne se laisse pas emmerder. Je lui ai bien expliqué tout ça, mais mon neveu est une crème, il ira jamais jusque là. Ou peut-être que si, ce genre de petits cons pourris gâtés qui font chier leur monde ne comprennent de toute façon pas d’autre langage. Ou de connes, hein, je me souviens que ma soeur d’un an mon aînée (sa mère) s’était aussi faite emmerder par certaines de ses camarades de classes en primaire. Pas de discrimination dans la connerie, contrairement à ce que chantait Renaud !

    Et merci pour le petit mot sur feue ma petite soeur. ^^
    On se remet jamais vraiment de ce genre de chose, mais le dernier épisode de la saison 3 m’a permis de dénouer beaucoup de noeuds intérieurs, c’est au moins une qualité que je peux reconnaître à celle-ci !

    Pour en revenir à Stranger Thing S4, tu as bien résumé le truc, en particulier pour Eddie qui pour moi est le meilleur perso de la saison, voire de la série !

    Quant à la Quatrième Dimension, je ne peux que te conseiller de t’y replonger, et à Yupa aussi d’ailleurs. J’en suis à la saison 3 et c’est de mieux en mieux, peut-être même la meilleure saison jusqu’ici, et dieu sait que les deux premières étaient fortes !
    L’épisode dont tu parles est d’ailleurs le deuxième de la saison 3 et se nomme “L’Arrivée”, un très bon épisode effectivement, qui prouve que la série sait jouer avec ses propres codes.

    Rien que le premier épisode de cette saison 3 (Deux) pose l’ambiance avec Charles Bronson et Elizabeth Montgomery dans un décor urbain d’après-guerre (entre ce qui semble être les russes et les américains, sans que ce soit jamais spécifié) à une époque futuriste (marquée uniquement par l’apparition d’un fusil laser qui fait même pas jouet en plastique).

    J’avais même pas remarqué avant les crédits de fin qu’il s’agissait d’Elizabeth Montgomery, de Ma Sorcière bien-aimée, une série que j’ai pourtant vue toute ma jeunesse durant ! Elle me disait quelque chose mais rien de plus, mais elle a un rôle tellement éloigné de celui de Samantha que j’ai pas percuté. Bref, un épisode sur la réconciliation, même entre anciens ennemis, en pleine guerre froide, voilà encore une preuve de l’intelligence de cette série !

    Et pas loin après, Le Miroir, un épisode avec Peter Falk en révolutionnaire sud-américain aux accents très Castroïen qui renverse le dictateur de son pays et semble hanté par un miroir dans la salle du Presidente qui lui révèle d’étranges visions à chaque fois qu’il y porte le regard. Une jolie parabole sur la corruption, la soif de pouvoir et la folie déclenchée par la paranoïa. Et Peter Falk évidemment doublé par Serge Sauvion, c’est la cerise sur le gâteau !

    En passant, je parlais de Ma Sorcière Bien-aimée, et il faut savoir qu’on a presque tout le casting principal de cette série qui a fait au moins une apparition dans la Quatrième Dimension : Dick York, Elizabeth Montgomery, le gars qui jouait Alfred Tate et même Agnes Moorehead (alias Endora, la mère de Samantha), laquelle joue dans un de mes épisodes préférés, un épisode de la saison 2 qui m’a laissé sur le cul. Les Envahisseurs (écrit par James Matheson), racontant l’histoire d’une femme (Agnes Moorehead donc) vivant seule au milieu de nulle part, dans une maison sans électricité. Elle entend un soir un bruit sur son toit et découvre une petite soucoupe volante d’où sortent des petits astronautes à la taille de poupées.
    L’épisode est entièrement sans dialogues, avec très peu de lumière et beaucoup d’ombres. Le jeu de Moorehead, totalement paniquée, est parfait, elle n’en fait pas des caisses, et simplement de la voir essayant de reprendre son souffle et terrifiée par ces petits hommes armés et dangereux cachés dans l’ombre, c’est 90% du travail qui est fait. Le reste ce sont des bruits de pas sur le plafond, dans la salle d’à côté, un couteau qui a disparu et quelques courtes apparitions de ces envahisseurs, ambiance garantie ! Un vrai film de 25 minutes ! Et bien sûr je ne parlerai pas ici de la scène finale. -_-

    Bref, j’adore la Quatrième Dimension, et le seul véritable reproche que je peux lui faire pour l’instant est que certains titres de la VF dévoilent le pot-aux-roses inutilement alors que leurs équivalents VO ne le font pas. Je pense notamment à l’épisode 4 de la saison 3, The Passersby (traduit littéralement : “les passants”) qui en VF devient un gros sépaleur sur l’intrigue, que bien sûr je ne révèlerai pas. Au passage, encore un bel épisode sur la Guerre de Sécession qui rappelera certaines choses aux fans de Porco Rosso !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #536550

    J’ai craqué. Je passe à Cultura hier et sur quoi que j’tombe ? Le coffret Blu ray de Star Trek – The Next Generation. J’ai craqué.

    J’ai regardé le docu du premier disque, sur le travail de restauration pour la HD, un travail de forcenés qui sont repartis depuis les milliers de bobines d’origine. Recherches de scènes, refonte des effets spéciaux avec le souci de rester proche des effets d’époque, de laisser les maquettes telles quelles et de ne pas les remplacer par des versions en images de synthèse, c’est exemplaire. Et pour avoir revu les premiers épisodes, cette version BR est effectivement exemplaire.

    Et y a le doublage japonais ! Je voulais enfin voir la série intégralement en VF, mais là je suis énormément tenté par la VJ ! 😀

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #536657

    La saison 4 de la Quatrième Dimension n’a pas été diffusée en France, et donc absence de doublage vf sur le coffret de celle-ci. Il faut dire aussi que le format a changé en passant d’épisodes de 25 à 50 minutes, amenant aussi la saison à moitié moins d’épisodes. Un format qui n’a tenu que pour cette saison puisque la suivante, et dernière de la série, retrouve sa durée d’origine. Et personnellement je lui préfère ce format.
    Les épisodes étaient pourtant loin d’être mauvais, mais très souvent on ressent un étirement inutile dans certaines scènes, des dialogues en trop, des répétitions évitables, là où 25 minutes suffisent largement à raconter des histoires efficaces qui ne s’attardent jamais sur le sujet.
    Malgré tout, certains épisodes se sont démarqués et justifiaient parfaitement la durée de 50 minutes, à tel point qu’on ne voyait pas le temps passer.
    Je pense à l’épisode 1, À son Image, qui commence de la manière la plus perturbante possible, le personnage central tuant le plus froidement possible une femme qui l’importunait avec ses divinations en la poussant dans une rame de métro, nous lançant dans une histoire de la manière la plus déstabilisante qui soit. Un récit qui n’a certainement pas manqué d’inspirer un paquet d’auteurs, à commencer par ceux de Batman TAS qui ont repris une grosse part de cette intrigue pour un épisode dont je cacherai le nom, pour qui veut découvrir la série,

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    Une Âme de Silicone

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    .

    Ou encore l’épisode 9, Le Journal du Diable, dans lequel Burgess Meredith fait sa troisième et dernière apparition dans la série, et joue un envoyé de la Providence, ou presque, qui aide le rédacteur en chef d’un journal de province proche de la faillite à remettre son entreprise sur les rails en trouvant les meilleurs scoop avant les autres. Le titre de l’épisode ne laissera personne dupe, mais ce n’est pas là que se situe l’intérêt principal de l’épisode, plutôt dans la façon dont le dénouement se passe.

    Il y a eu d’autres excellents épisodes mais je m’arrêterai sur le treizième, La Nouvelle Exposition, racontant l’histoire du conservateur d’un musée de cire sur le point de fermer et qui décide de garder cinq statues représentant cinq tueurs en série (dont Landru et Jack l’Éventreur) dans sa cave. Obnubilé par ces dernières, il dépense toutes les économies de son ménage pour les entretenir, au grand dam de sa femme qui désespère de voir son mari sombrer dans cette obsession. La suite fait véritablement froid dans le dos par la banalité avec laquelle l’intrigue se développe, et l’une des scènes finales avec les statues est réellement terrifiante !

    Dans l’ensemble ça reste une bonne saison, malheureusement desservie par son format trop peu souvent adapté aux histoires racontées.

    Et j’ai débuté la saison 5, et ça fait un bien fou de retrouver le format d’origine. L’épisode le plus connu et certainement le plus parodié de la série, Cauchemar à 20000 Pieds (réalisé par Richard Donner), ne déçoit absolument pas. Une histoire des plus simples, un homme qui revient de six mois passés dans un sanatorium pour tenter de se débarrasser de sa phobie des avions, prend l’avion avec sa femme pour retourner chez lui. Pendant le vol il aperçoit à travers le hublot un être aux traits simiesques sur l’aile de l’avion. Lorsqu’il avertit sa femme ou le personnel, le Gremlin (ou diablotin en VF) disparaît. Est-ce une hallucination ? William Shatner est tout simplement parfait, mais ce qui m’a le plus surpris c’est le Gremlin et la façon dont il est mis en scène qui sont parfois effrayants.

    Un film de la Quatrième Dimension a été produit en 83, divisé en quatre segments (réalisés par John Landis, Steven Spielberg, Joe Dante et George Miller), et a justement repris cette histoire. Le personnage de William Shatner est repris par John Lithgow. Si le film en lui-même a divisé les fans, beaucoup s’accordent à dire que ce segment réalisé par George Miller est la meilleure histoire du film.

    Mais je lui préfère de très loin le Gremlin de la série.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #536676

    Punaise Feanor, tu me donnes de plus en plus envie de revoir La Quatrième Dimension !

    C’est en lisant tes critiques et analyses des histoires qu’on réalise à quel point c’est une oeuvre majeure de l’histoire de la télévision, qui, comme tu le soulignes, a influencé beaucoup de grands scénaristes et réalisateurs.

    J’ai hâte de voir l’épisode 

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    “à son image” surtout si tu dis qu’il a influence l’épisode Une âme de Silicone de Batman TAS qui est sans nul doute l’un des épisodes les plus émouvants avec ce robot déchiré entre les ordres de son “géniteur” et son humanité ainsi que son sens de la justice hérités de Batman. Je m’étais attaché à lui et sa mort tragique et héroïque m’avait beaucoup marqué et ému…

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    Au sujet de l’épisode de William Shatner où il voit un Gremlin sur l’aile d’un avion, tu as raison de souligner qu’il a été parodié un nombre incalculable de fois.

    Les exemples les plus célèbres qui me viennent en tête sont Les Simpson et Les Tiny Toons.

    Dans l’épisode spécial Halloween de la saison 5, Bart devait empêcher un Gremlin de saboter le bus scolaire et, envers contre tous, il faisait le maximum pour sauver la vie de sa soeur, ses camarades, de Otto Bus et du principal Skinner alors que personne ne le croyait !

    Bart contre Gremlin

    Un épisode excellent, très drôle et mené tambour battant ! 😀

    Quant à celui des Tiny Toons, l’épisode spécial Night Ghoulery c’est celui qui est le plus proche de l’épisode de La Quatrième Dimension étant donné que Plucky voit un Gremlin détruire l’aile de l’avion alors que personne, pas même son meilleur ami Hamton le croit !

    Plucky contr Gremlin

    Gremlin à table !

    Une parodie désopilante, magnifiquement réalisée, truffée de gags cartoons hilarants mais aussi de références jubilatoires pour les fans de Star Trek ! En effet Plucky y fait le signe vulcain à Hamton, le fameux geste célèbre de Spok quand il déclare “Longue vie et prospérité !” Quant à la belle hôtesse de l’air, c’est une caricature de la regrettée Nichelle Nichols, l’interprète de Nyota Uhura, l’office des communications de l’entreprise. Comme William Shatner l’interprète du capitaine Kirk le héros de Star Trek interpréta aussi le héros de ce segment de La Quatrième Dimension, Paul Dini et Sherri Stoner s’en sont donnés à coeur joie ! ^_^

    Mais pour en revenir au fameux Gremlin de la série et du film, même si dans le long métrage, il a une apparence monstrueuse, je rejoins tes propos quand je vois tes photos des deux versions de la créature, le Gremlin a une apparence bien plus malaisante, dérangeante et effrayante dans la série…

    Tiens à propos du film… Figure toi que l’extrait que j’avais vu étant enfant à la télévision, c’est Dan Aykroyd qui promet à son pote dans la voiture de lui faire une belle surprise en ajoutant qu’il est trop content de la lui faire… avant de se transformer ensuite en monstre qui attaque et dévore son malheureux ami !

    Cette scène m’a terrorisé quand j’étais petit et je n’ai pas osé voir ce film pendant de très nombreuses années, tellement ce passage m’a marqué au fer rouge !

    Dan Aykroyd Gremlin

    Pour les souvenirs que j’en ai gardé, le film était bon mais n’avait pas la saveur de la mythique série télévisée. Mais je suis quand même content de l’avoir vu.

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #536678

    Si tu en as l’occasion (les soldes approchent 😉 ), ne te retiens pas, je t’assure que tu ne regretteras jamais d’avoir acheté ce coffret !

    Je t’avouerais que s’il est possible que j’aie vu le film La Quatrième Dimension, je n’en ai pas gardé le souvenir ! Du coup, juste en voyant ton gif, je me dis qu’il faut absolument que je le vois maintenant ! *___*

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    Xanatos
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    Xanatos le #536861

    Oui tu as raison Feanor, dès que j’en ai l’occasion, je me précipiterai sur l’édition DVD de ce chef d’oeuvre de la télévision et du fantastique qu’est La 4e dimension ! 😀

    Pendant que j’y suis, Disney + a mis en ligne la bande annonce de la saison 3 très attendue de The Mandalorian que je considère personnellement comme LA meilleure série live de Star Wars parmi celles que j’ai vu (il faudra que j’essaie Andor ):

    Enfin, toujours à propos de Pedro Pascal l’interprète du Mandalorien, on le retrouve aussi actuellement dans la série TV The Last of Us adaptation des jeux vidéos cultes éponymes de Naughty Dog:

    J’ai vu le premier épisode ce matin. Le temps me manque hélas, mais j’en ferai une critique beaucoup plus développée demain matin.

    Mais pour résumé: c’est très concluant et vraiment excellent ! 😀

    L’épisode pilote (qui dure 1H20 !) est disponible sur Amazon Prime depuis hier (c’est inclus dans l’abonnement classique de cette plateforme de streaming, sans payer de supplément).

    Xanatos
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    Xanatos le #536879

    The Last of Us série télé

    Suite à un bug survenu hier après midi sur le forum, mon message a été effacé. Fort heureusement, j’ai eu la présence d’esprit de le sauvegarder !

    Voici donc à nouveau ma critique du premier épisode de la série télévisée The Last of Us.

    Ces deux dernières années ont été riches en adaptations télévisées de jeux vidéos qui se sont avérées être très réussies: Arcane League of Legends, Le Cuphead Show, Cyberpunk Edgerunners, Sonic Prime… De séries télévisées de grande qualité, bien ficelées et passionnantes. L’un des seuls ratages au cours de cette période fut la série live de Resident Evil quasi unanimement décriée par la presse, le public et les fans et annulée en un claquement de doigts par Netflix.

    Mais qu’en est il de l’adaptation télévisée tant attendue de The Last of Us un des jeux vidéos majeurs de la précédente décennie ainsi que l’un des chefs d’oeuvres de Naughty Dog ?

    Et bien ne tournons pas autour du pot: c’est une magistrale réussite ! 😀

    J’y ai retrouvé à la perfection l’ambiance à la fois douce amère et mélancolique du jeu vidéo original mais également son atmosphère oppressante et ô combien angoissante, et malgré quelques légères touches d’humour (présentes aussi dans les jeux d’origine), le ton est extrêmement sérieux.

    Je suis également ébahi par la beauté sidérante des décors.

    L’introduction du premier épisode est extrêmement fidèle à celle du jeu avec toutefois des éléments inédits bienvenus.

    Ainsi, nous débutons dans le prologue par un débat au cours duquel un scientifique est convié dans un Talk show télévisé où il évoque la possibilité d’une pandémie éventuelle causée par un virus provoqué par un champignon.

    Ce n’est pas sans rappeler la tétralogie culte de George Romero La Nuit des Mort Vivants où un scientifique intervenait régulièrement à la radio et à la télévision pour parler de la dangerosité des zombies.

    Le début de l’épisode approfondit aussi un peu l’environnement et le quotidien de Sarah la fille de Joël quand elle va au collège, se rend dans une boutique pour réparer la montre de son père ou encore quand elle rend visite à sa gentille voisine et la grand mère vivant sous le toit de cette dernière.

    Puis, la tension se développe petit à petit, monte crescendo avant de basculer dans l’horreur la plus totale.

    Les scènes horrifiques ne sont jamais grand guignolesques ou ridicules, au contraire, elles sont réellement terrifiantes à souhait.

    Quant à l’évènement clé de l’introduction du jeu, il a bel et bien été conservé (nul spoil, rassurez vous) et il est pratiquement aussi poignant et déchirant que dans le jeu vidéo.

    Pour ce qui est du casting, Pedro Pascal est tout simplement parfait dans le rôle de Joël Miller: il ne joue pas Joël, il EST Joël.

    Un homme qui, jadis, était bienveillant, sympathique et enjoué mais qui, suite à ce qui s’est passé au cours de son existence est devenu amer et désabusé.

    Je suis toutefois plus mitigé sur Bella Ramsey dans le rôle de Ellie.

    Ce n’est pas tant le fait qu’elle ne ressemble pas physiquement au personnage du jeu vidéo, et je ne remets nullement en question son investissement dans le rôle, elle joue franchement très bien. En fait, j’ai trouvé que Ellie est ici bien plus colérique et râleuse que dans le jeu original, alors que pour les souvenirs que j’ai gardé d’elle dans le premier jeu, c’était une adolescente qui, bien que dotée d’un caractère bien trempée, était aussi enjouée, pleine d’humour et sympathique. Là, je l’ai trouvé un peu agaçante, sans être insupportable. A voir comment elle évoluera au fil de l’histoire.

    Les autres interprètes de personnages fameux du jeu comme Tommy le frère de Joël ou encore Tess sont en revanche parfaitement bien choisis et livrent aussi des interprétations irréprochables !

    J’ai trouvé ce premier épisode passionnant, effrayant, émouvant, et malgré sa durée(1H20) ne souffrait d’aucune longueur ou temps mort.

    Cette production HBO MAX commence formidablement bien et je suis impatient de découvrir les épisodes suivants ! 😀

    The Last of Us si elle continue ainsi sur sa lancée est bien partie pour devenir l’une des meilleures adaptations télévisées d’un jeu vidéo jamais réalisées à ce jour ! 😀

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    The Mandalorian saison 3

    Pour info, le premier épisode de la saison 3 de Star Wars the Mandalorian est disponible depuis aujourd’hui sur Disney plus 🙂 .

    Ayant vu l’épisode ce matin, je tâcherai d’en parler demain.

    Sinon, pour The Last of Us, j’attendrai la fin de la diffusion de la saison 1 pour donner mon avis global sur la série. Mais pour le moment, je l’aime bien, voire beaucoup, mais malgré ses indéniables qualités, elle a aussi des défauts regrettables l’empêchant de se hisser au niveau de l’excellence des deux jeux vidéos originaux. Mais là aussi, j’y reviendrai plus en détail dans deux semaines.

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