Ces séries qui ne sont pas animées…sinon de bonnes intentions.

20 sujets de 1,481 à 1,500 (sur un total de 1,500)

Posté dans : Délire & Divers

  • Xanatos
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    Xanatos le #537456

    The Last of Us série télé

    J’ai donc vu l’intégralité de la saison 1 de la série TV de The Last of Us.

    Bilan ?

    Alors, j’ai trouvé l’adaptation bonne, voire très bonne, mais elle est également perfectible sur certains aspects sur lesquelles je m’étendrai plus tard dans ma critique.

    Parmi les bons points, je pense avant tout au casting.

    Pedro Pascal est absolument parfait dans le rôle de Joël, non seulement il ressemble physiquement beaucoup au personnage du jeu, mais en plus son interprétation est vraiment très convaincante et exemplaire, on sent qu’il s’est énormément investi dans son rôle, j’ai bel et bien reconnu le héros du jeu original, plein de défauts mais profondément humain.

    Bella Ramsey, j’avais été étonné du choix de l’actrice dans le rôle de Ellie car physiquement elle ne ressemble guère au personnage du jeu: elle a un visage bien plus dur.

    Elle se cherchait un peu sur le premier épisode où elle paraissait plus sauvage, plus dure que l’Ellie du jeu, mais dès le deuxième épisode, elle trouve enfin ses marques et j’ai retrouvé dans sa prestation l’Ellie au fort tempérament mais aussi enjouée, pleine d’humour, sensible et redoutant par dessus tout de finir seule…

    Les autres interprètes de personnages fameux du jeu tels que Tess, Bill, David ou encore Marlène, rien à redire, l’ensemble livrent des performances de très grande qualité.

    Je dirai aussi que les décors post apocalyptiques sont tout aussi impressionnants et détaillés que dans le jeu de même que les paysages d’une beauté à couper le souffle.

    La dramaturgie du jeu est également scrupuleusement respectée: les personnages sont crédibles, vraisemblables et profondément humains, aucun(e) comédien(ne) ne joue de manière caricaturale. Les moments tristes et émouvants du premier jeu sont tout aussi touchants dans l’adaptation télévisée comme 

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    la mort de Sarah la fille de Joël, le sacrifice héroïque de Tess ou encore l’infection tragique du pauvre Sam.

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    On a également des variations intéressantes sur certains personnages: par exemple Sam devient un garçon sourd muet dans la série TV alors qu’il n’était pas handicapé dans le jeu, mais l’enfant qui l’interprète joue de manière très juste et exprime beaucoup d’émotion. Le passé de son frère Henry diffère un peu mais il est assez intéressant.

     

    David le cannibale est devenu le chef d’une secte religieuse et je le trouve encore plus malsain et dérangeant que dans le jeu !

    Au sujet du bestiaire des monstres, les infectés, les claqueurs et le colosse bénéficient de maquillages extrêmement réussis et sont tout aussi dangereux et flippants que dans les jeux.

    On a aussi quelques éléments inédits comme cette scientifique chinoise dans l’introduction du deuxième épisode qui a analysé scrupuleusement le cordyceps, déclare qu’il n’y a aucun remède possible et que l’unique moyen d’endiguer la pandémie est de brûler tous les infectés et contaminés.

    Au chapitre des défauts…

    Si j’ai chanté les louanges du soin accordé au maquillage des monstres de The Last of Us, ceux-ci sont hélas bien trop rares au fil de la série et on peine à croire que plus de 60% de la population a été contaminée, Joël et Ellie croisant davantage de pillards au cours de leur périple que des infectés.

    Je trouve qu’il y avait largement plus de tension dans les jeux vidéos d’origine, car, sans être omniprésents, les créatures étaient beaucoup plus présentes dans les jeux et il arrivait régulièrement que l’on avance la peur au ventre au fil d’un niveau, ne sachant jamais à quel moment les monstres frapperont…

    Certains changements narratifs m’ont laissé aussi dubitatifs: si il était intéressant de développer l’histoire d’amour de Bill et de Frank (alors 

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    que dans le jeu, on découvrait ce dernier pendu

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    ), je trouve regrettable que 

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    Bill n’ait jamais rencontré Ellie, leurs interactions ayant été assez savoureuses dans le jeu. Et Bill de par son caractère paranoïaque était un personnage mémorable, qui a souvent sauvé la mise de nos héros.

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    . Et je trouvais que le troisième épisode était trop long, 50 minutes auraient suffi.

    Les épisodes souffrent de quelques longueurs qui s’éternisent ce qui est un peu dommage.

    Pour résumé, je dirai que l’adaptation live de The Last of Us a privilégié le côté humain et dramatique des jeux d’origine au détriment de l’horreur et de la peur.

    Certes, si j’adore autant les jeux, c’est que nos héros sont très humains et il est facile de s’identifier à eux, mais j’aimais aussi l’aspect étouffant et horrifique de l’histoire qui est particulièrement intense.

    En bref, une série TV qui ne transcende certainement pas les jeux vidéos cultes de Naughty Dog mais qui ne les galvaudent pas non plus.

    Globalement, j’ai bien, voire beaucoup aimé, mais j’aurai espéré encore mieux.

    Mais cela valait le coup d’être vu 🙂 .

    Vivement la saison 2 adaptant le second opus controversé de la saga (même si pour ma part, je l’adore tout autant que le premier volet).

    Ah et pour conclure, info intéressante: Troy Baker l’acteur qui avait interprété Joël dans les jeux interprète ici James le bras droit de David. Quant à Ashley Johnson qui interprétait Ellie, elle joue dans cette série la mère d’Ellie.

    Et la version française de la série a “joué le jeu” car Troy Baker est doublé en français par Cyrille Monge et Ashley Johnson par Adeline Chetail qui ont justement été les voix françaises de Joël et Ellie dans les jeux vidéos ! 😀

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #537712

    Guillaume Cassar s’est lancé depuis le mois dernier dans une rétrospective consacrée à Breaking Bad, au cours de laquelle il se penche sur chaque saison en abordant les conditions de production et de tournage, des anecdotes et des révélations sur l’envers du décor. Il a ainsi déjà livré deux vidéo faisant la synthèse des deux premières saisons, et même quand on est fan, on y apprend deux-trois trucs sympa. C’est plutôt bien fichu et écrit !

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    Xanatos
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    Xanatos le #539116

    Le Jeu de la Dame

    Le Jeu de la Dame

    Episodes 1 et 2

    Elisabeth Harmon est une petite fille qui, suite à l’accident de la route au cours duquel ses parents périrent fut adoptée dans un orphelinat.

    Le lieu est assez sinistre et les règles sont extrêmement strictes.

    Pourtant un beau jour, alors qu’il devait nettoyer l’éponge du tableau de se classe il tombe nez à nez avec le concierge dans la cave qui joue aux échecs…

    C’est alors qu’elle va l’observer minutieusement et se prendre de passion pour ce jeu…

     

    Aaaaah, et bien en voilà une belle série, originale qui sort des sentiers battus ! 😀

    Merci de me l’avoir recommandé Yupa ! 😀

    Déjà, je trouve la série visuellement très belle, de plus l’actrice Anya Taylor Joy qui incarne Beth l’interprète avec maestria et lui insuffle beaucoup de charisme (il en va de même pour Isla Johnston qui joue son rôle enfant).

    Beth est une héroïne intelligente, méthodique, réfléchie qui non seulement se montre assez astucieuse mais ne manque pas non plus de répondant. Quiconque lui cherche trop de poux dans la tête a tôt fait de s’en mordre les doigts !

    J’aime beaucoup aussi les effets de style de l’oeuvre comme quand, au moment où Beth s’allonge dans son lit, avant de dormir, elle visualise l’échiquier et les pièces, lui permettant, à sa manière, de continuer à jouer avant d’affronter ses adversaires.

    Cependant, l’un de ses points faibles étant son 

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    addiction aux pilules tranquillisantes qui, certes décuplent ses facultés mentales, mais contribuent aussi à lui provoquer des évanouissements quand elle en mange trop…

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    Le deuxième épisode où nous la voyons adolescente est particulièrement intéressant: elle est adoptée par un couple, mais le mari est froid, distant et régulièrement absent en raison de son travail très éloigné de son domicile. Son épouse déprime en raison de l’absence perpétuelle de son époux, mais l’absence de ce dernier la poussera  à consacrer davantage de temps à sa fille adoptive et de la soutenir dans sa passion pour les échecs.

    Le Jeu de la Dame est une série intelligente, subtile, brillamment interprété et passionnante.

    Ayant été un grand amateur de jeux d’échecs depuis l’enfance (mon grand père m’a tout appris et j’ai régulièrement joué avec lui), les parties d’échecs de Beth sont captivantes de bout en bout.

    Je me regarde un épisode par jour tranquillement.

    J’en ferai une critique globale une fois que j’aurai terminé cette mini série 😉 .

    Une des meilleures séries live de Netflix assurément ! 😀

     

     

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #539121

    Petite rectification, cher Xanatos : Elisabeth ne perd pas ses deux parents dans un accident de la route, mais sa mère, trompée par son mari, se suicide en s’écrasant volontairement en voiture, tout en s’arrangeant pour que sa fille à l’arrière survive. Les quelques mots d’adieu que sa mère lui lance alors vont ensuite ronger l’âme d’Elisabeth. Mais aussi peut-être lui imprimer une grande force….

    Content que tu aimes beaucoup cette extraordinaire série, dont j’ai parlé ici plus haut !

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #539784

    J’ai trouvé en occaz un coffret DVD de la première saison (sur deux) d’une série de 1985 produite et en partie écrite par Steven Spielberg, Histoires Fantastiques (Amazing Stories), dont le style est résolument proche de La Quatrième Dimension, c’est-à-dire des épisodes indépendants d’une vingtaine de minutes (hormis deux épisodes qui vont jusqu’à 40 / 50) racontant chacun une histoire faisant intervenir un ou plusieurs éléments du fantastique, à ceci près que lesdites histoires ne sont pas aussi pessimistes, à quelques exceptions près.
    L’autre particularité de cette série ce sont les noms prestigieux qui sont présents à la réalisation de certains épisodes. Si Spielberg en réalise deux, on retrouve aussi Joe Dante, Burt Reynolds, Clint Eastwood ou encore Martin Scorsese (et Robert Zemeckis, Danny DeVito et Brad Bird dans la seconde) !
    Mes trois épisodes préférés sont La Mascotte (The Mission), Vanessa (Vanessa in the Garden) et Miroir, Miroir (Mirror, Mirror).

    La Mascotte est réalisé par Spielberg et met en scène une unité de pilotes de l’air américains pendant la seconde guerre mondiale qui, lors d’une mission de reconnaissance, tombe sur des avions ennemis. Suite au combat le mitrailleur est coincé dans la tourelle ventrale du bombardier et ce dernier, endommagé et à cours de kérosène, doit rentrer au QG. Seulement, le train d’atterrissage étant hs, le mitrailleur est condamné à finir écrasé entre le bombardier et le bitume. Il ne reste que peu de temps avant l’arrivée et le capitaine de l’unité doit trouver une solution pour sauver la mascotte de l’équipe ou bien se résigner à le sacrifier.
    C’est efficace, le tournage en huis clos dans le bombardier n’a pas dû être évident, mais il nous plonge parfaitement dans l’atmosphère d’angoisse et d’attente pour découvrir comment tout ceci va pouvoir se terminer. Je dirais tout de même que le dénouement en deus ex machina n’est pas à la hauteur de la préparation, mais quelle préparation ! Difficile de ne pas s’attacher à cet équipage, et ce n’est guère étonnant avec des acteurs de poids tels que Kiefer Sutherland et surtout Kevin Costner.

    Vanessa est réalisé par Clint Eastwood et on ressent facilement son style, dans la forme, notamment son habitude de limiter le plus possible la lumière et l’éclairage artificiels, comme dans le fond : Un peintre de talent ayant perdu la femme de sa vie lors d’un accident se noie dans le chagrin et entreprend de brûler tous ses tableaux, mais lorsqu’il se saisit du dernier qu’il a peint représentant sa femme, il est pris de visions.
    En dehors du côté surnaturel, on se retrouve dans une ambiance 100 % Eastwoodienne, et pour peu qu’on soit comme moi fan de l’acteur/réalisateur, on ne peut que prendre plaisir à suivre cette histoire, avec en plus Harvey Keitel dans le rôle principal !

    Miroir, Miroir est réalisé par Martin Scorsese et c’est aisément mon préféré. La série a été diffusée en France au début des années 90 et si je ne garde pas de souvenir de l’avoir vue en entier, il y a au moins un épisode que je suis sûr d’avoir vu tellement il m’a profondément marqué, et il s’agit de Miroir, Miroir. C’est l’épisode le plus proche de l’esprit de la Quatrième Dimension de cette saison, très sombre et angoissant. Le concept est aussi simple qu’efficace, du genre qu’on en vienne à se dire “mais pourquoi j’ai pas pensé à ça ?!”
    Un jour, un romancier spécialisé dans l’horreur voit dans le miroir de sa salle de bain un homme en costume et chapeau noirs s’introduire dans sa maison par sa fenêtre, mais lorsqu’il se retourne, personne. Il regarde de nouveau dans son miroir et l’homme en noir est toujours là, se rapprochant pour le tuer, mais lorsqu’il se retourne de nouveau, effrayé, personne. Et c’est ainsi à chaque fois qu’il observe son reflet.
    Comme je disais, simple, efficace, puissant, et extrêmement marquant pour le gamin de presque douze ans que j’étais alors lorsque j’ai vu cet épisode à la fin de l’été 92 !
    Et je ne suis visiblement pas le seul à avoir été marqué puisque Hirohiko Araki a clairement vu ce même épisode quelques années plus tôt, étant donné le pouvoir de Stand de l’un des hommes de Dio dans la troisième partie de JoJo’s Bizarre Adventure, Stardust Crusaders, Hanged Man !

    Bref, excellente série, et non je n’ai pas vu son remake de 2020.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #540984

    J’ai découvert Maigret dans les années 90 avec la série dans laquelle le rôle-titre était tenu par Bruno Cremer, puis plus tard avec la trilogie cinématographique mettant en scène Jean Gabin, et plus récemment avec quelques-uns des nombreux téléfilms (entre 1967 et 1990 !) de Jean Richard. Bref, pour moi il y a deux grandes figures audiovisuelles des affaires criminelles, Columbo et Maigret !

    Très récemment j’ai découvert une autre adaptation des oeuvres de Georges Simenon, britannique cette fois (et pas la seule d’ailleurs), celle de 2016 comportant quatre téléfilms et donnant au commissaire Maigret les traits de Rowan Atkinson (Black Adder, Mr Bean).
    L’épisode que j’ai vu est le premier de la série, et il se trouve qu’il s’agit de l’adaptation du roman Maigret tend un Piège, et c’est loin d’être la première fois que ce titre se voit adapté, plutôt la septième toutes origines confondues, et la troisième anglaise !
    Et là la comparaison est inévitable avec mon Maigret préféré, à savoir Jean Gabin, puisque son premier film en tant que Maigret se nomme Maigret tend un Piège.
    Si le film de Jean Delannoy (dialogues de Michel Audiard) s’écarte parfois du roman, il le fait pour étoffer les personnages, tandis que l’épisode britannique, peut-être plus fidèle sur le déroulement de l’enquête, nous livre ce que j’ai considéré du haut de ma modeste expérience en Maigret comme étant la pire interprétation du commissaire existante.
    C’est bien simple, le Maigret de Rowan Atkinson est fade, sans relief, inexistant, quasiment muet, réduit à sa plus simple expression, ou plutôt réduit à l’état de fonction de commissaire, il ne l’ouvre que pour poser des questions, et c’est sa femme qui lui explique comment faire son boulot. Un comble quand on connaît la nature passionnée et bougonne de Jules Maigret, qui marche autant à l’instinct qu’à l’observation, qui sait s’imprégner de son environnement et entrer dans la peau de ses suspects.
    C’est comme si on vous sortait aujourd’hui un Columbo qui ne parlait pas de sa femme et n’endormait pas ses suspects avec des discussions a priori banales et sans rapport avec l’affaire, tout en observant les moindres détails de son environnement.
    C’est bien simple, tout ce qui reste du commissaire Maigret dans l’interprétation d’Atkinson c’est la pipe.

    Maigret tend un Piège est mon film préféré de la trilogie de Gabin, donc je suis peut-être très dur avec cette nouvelle adaptation, et c’est mérité parce que ce fim est une pépite, que ce soit par son atmosphère, la tension, la psychologie des personnages, le jeu de Gabin ou les superbes dialogues de Michel Audiard. Mais c’est même pas l’adaptation du roman en lui-même qui pose problème, c’est la façon dont Maigret est dépeint dans cette série, dans son tout premier épisode. Comment tu peux donner envie de suivre une série avec un protagoniste aussi insipide et aux antipodes du véritable Jules Maigret ? Même les suspects sont fades et transparents… J’ai pas envie de voir la suite…

    Bref, regardez la trilogie de Maigret avec Jean Gabin, ou la série avec Bruno Cremer, ou celle avec Jean Richard, ou d’autres adaptations, mais passez votre chemin pour celle avec Rowan Atkinson.

    Comme dirait Maigret / Gabin : “J’vais lui en foutre, moi, du Monsieur Maigret !”

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    Xanatos
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    Xanatos le #541024

    Maigret

    Erratum de ma part : pour lire ma réponse à Feanor, allez lire mon message suivant dans ce topic !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 10 mois par Xanatos Xanatos.
    Xanatos
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    Xanatos le #541025

    Rowan Atkinson qui interprète l’inspecteur Maigret ?

    Autant j’adore cet acteur, autant j’ai davantage l’habitude de le voir dans des rôles comiques cultes comme l’hilarant Mr Bean ou bien le désopilant Johnny English désopilante parodie de James Bond (c’est d’autant plus amusant que Atkinson a joué dans Jamais plus Jamais le dernier film où Sean Connery incarna 007 !)

    Sans douter du talent de Atkinson à jouer d’autres rôles que des personnages comiques, de prime abord cela semble être une erreur de casting. La faute peut également être imputée au réalisateur qui l’a mal dirigé et je comprends que tu aies préféré la prestation de Jean Gabin sur ce personnage majeur.

    Au vu de tes propos, le film de Jean Delannoy prenait certes quelques libertés par rapport au roman de Simenon mais ne trahissait pas l’essence même du personnage.

    Anecdote amusante Feanor : la première fois que j’ai entendu parler de Simenon fut… dans le tome 31 de City Hunter ! En effet Yuka Nogami (soeur cadette de Saeko et Reika) est une adolescente romancière que ses lecteurs et critiques ont surnommé “la nouvelle Simenon” ! ^_^

    Tsukasa Hộjô doit être aussi un grand fan de l’inspecteur Maigret ! 😉

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #541030

    Ça m’étonnerait pas, rien que dans Détective Conan tu as le personnage de Megure, commissaire aussi, bien moins efficace que l’original cependant ! Au vu du nombre d’adaptations extra-françaises existantes de Maigret (Italiennes, anglaises, néerlandaises) et des références dans les manga, je ne pense pas que Maigret soit inconnu hors des frontières européennes. ^^

    Par contre j’avais complètement oublié la référence dans City Hunter, ça me donne envie d’aller voir ça !

    Pour Rowan Atkinson, je ne pense pas qu’il faille imputer la faute de caractérisation à l’acteur mais plutôt à la direction d’acteur et au responsable de la série, cependant ça reste possible qu’il soit responsable s’il est producteur de la série, mais j’en sais fichtre rien…
    C’est clair qu’il n’a pas vraiment le physique pour interpréter le personnage, cela dit.

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    Xanatos
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    Xanatos le #541452

    C’est aujourd’hui qu’arrive la série live de Avatar le Dernier Maître de l’Air sur Netflix :

    D’un côté, la série s’annonce prometteuse et a l’air d’être fidèle à la fabuleuse série animée originale…

    Mais d’un autre côté, je suis très inquiet car les créateurs de l’oeuvre originale Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko avaient travaillé sur ce projet à ses débuts mais l’ont ensuite quitté pour divergences artistiques, ce qui n’est pas fait pour me rassurer…

    Je tâcherai tout de même lui laisser sa chance, en espérant qu’elle respecte l’âme et l’esprit de la série animée d’origine…

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #541469

    Rowan Atkinson qui interprète l’inspecteur Maigret ? Autant j’adore cet acteur, autant j’ai davantage l’habitude de le voir dans des rôles comiques cultes comme l’hilarant Mr Bean ou bien le désopilant Johnny English désopilante parodie de James Bond (c’est d’autant plus amusant que Atkinson a joué dans Jamais plus Jamais le dernier film où Sean Connery incarna 007 !) Sans douter du talent de Atkinson à jouer d’autres rôles que des personnages comiques, de prime abord cela semble être une erreur de casting. La faute peut également être imputée au réalisateur qui l’a mal dirigé

    Ah oui, comme Feanor j’ai été bien déçu par le Maigret avec Rowan Atkinson, pas du tout convaincant en cherchant à échapper à son étiquette de comique (ce qui l’obligeait à faire une tronche de poisson mort)… Gabin le meilleur ? Oui je suis d’accord, Feanor ! J’ai suivi lors de leur diffusion plusieurs des épisodes avec Bruno Cremer, qui dégageait bien moins de charisme que Gabin ; ce qui m’amusait beaucoup c’est que dans chaque épisode il se tapait un plantureux repas gratos, bien réel, bien arrosé, et pas fake ! 🙂 …

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #543391

    J’ai fini la saison 3 de Stargirl, diffusée sur Warner Bros TV next (ex-Toonami), et je l’ai trouvée bien meilleure que la saison 2 que j’avais au passage trouvée vraiment poussive. Ici, c’était bien plus agréable à suivre, bien que toujours pas au niveau de la première saison.
    Le principe du meurtre mystère et de l’enquête autour, ça marche facilement et toute la saison tournant dessus, ça permet de garder l’intérêt du spectateur éveillé. Les retournements de situation sont légion et ont un impact important sur la bande à Courtney et Pat.
    C’était plutôt bien fichu, mais faut aussi reconnaître que c’est pas très frais et que le fan de Buffy que je suis était autant amusé qu’agaçé des emprunts à l’oeuvre majeure de Whedon, mais c’est pas grave, ce sont pas les premiers à s’en inspirer, et ce seront pas les derniers. XD
    Au passage, Seth Green fait même la voix du génie Thunderbolt. ^^

    Par contre, je serai moins indulgent avec les autres problèmes de la saison.
    D’abord, on a treize épisodes et il ne me semble pas avoir vu le bout du képi d’un seul flic de toute la saison (peut-être y en a-t-il eu dans les deux premiers épisodes, mais je n’en ai alors gardé aucun souvenir), et sachant le nombre de morts ou encore de destruction de biens et de propriétés qu’il y a eu dans cette petite bourgade rien que dans cette saison, c’est aberrant qu’à aucun moment on entende de sirène de voiture de police !
    Sans vouloir trop en révéler, il y a par exemple un prof qui vient dans une maison d’un de ses élèves pour demander pourquoi ce dernier ne vient plus en cours, il se fait tuer sans que ça ne soulève la moindre enquête sur sa disparition et la série ne revient jamais sur le sujet ! O_o
    Je n’ai pas revu la saison 2, mais il me semble que c’est pareil, et en saison 1, là encore mes souvenirs sont flous mais je crois qu’il y avait tout de même des flics, non ?

    Autre problème, le rythme est parfois soporifique, j’ai en tête un épisode où les perso se contentent d’aller et venir chez des gens qu’ils suspectent, simplement pour s’asseoir sur leur canapé, les fixer longuement et leur dire d’un air convenu quelque chose comme “on sait qu’vous savez qu’ils savent qu’on l’eût su”, pour qu’au final ça se finisse par une entrée par effraction le soir avec baston et… aucun policier ne se pointe, mais ça on l’a déjà abordé… mais zéro tension, c’était lourd.

    Comme dans la saison 2, en plein milieu de la saison on te fiche une intrigue en deux épisodes autour de Jade, la fille d’Alan Scott, à la recherche de son frère Todd, qui n’a rien à voir avec l’intrigue en cours.

    Certains perso agissent vraiment contre toute logique ou simplement stupidement juste pour permettre à l’intrigue de ne pas avancer trop vite, sans parler de la sempiternelle rétention d’information utilisée dans le même but, mais ça c’est malheureusement un problème récurrent dans toute série qui veut jouer sur un mystère pendant toute une saison. Je veux bien entendre que les perso en question soient manipulés, mais la plupart ne remettent jamais en question les décisions qu’on leur suggère. On est quand même loin de la manipulation plus subtile, et du côté malsain, de la première saison, là certains devraient tout de même se poser des questions bien plus tôt.

    Malgré tout ça, j’ai bien aimé cette dernière saison.
    Je regrette qu’on ait préféré mettre l’accent sur les héritiers des héros de la JSA sans jamais, ou très rarement, revenir sur ces derniers (alors que paradoxalement on hésite jamais à faire revenir un bon paquet des grands ennemis de la ISA), mais une fois la chose digérée, ça passe.
    J’aime bien la dynamique entre Courtney et Pat dont la relation finit par évoluer, et j’aime beaucoup le personnage de Cindy, la fille de Dragon King, qui finit même par être à mes yeux le meilleur perso de la série. J’en dirais pas autant de Rick et Yolanda par exemple.
    Mais passons.
    Cette saison, il a fallu attendre le dernier épisode pour voir Stargirl enfin en action, mais ça valait le coup. Les révélations choquantes, voire très choquantes (le destin de Starman par exemple, assez glauque, pour le coup on retrouve ce côté malsain des vilains de la première saison), ont été pour la plupart bien amenées, c’est même le meilleur point de la saison.
    Là où j’ai vraiment été surpris, c’était du côté émotionnel, parce que je ne m’attendais vraiment pas à tomber dedans, mais force est de constater qu’en tant que bonne chochotte j’y suis allé de ma larmichette à deux ou trois moments, quand c’était vraiment bien géré (Courtney / Pat ou Mike / Barbara, vous m’avez tué TT ____TT). Par contre, d’autres moments étaient bien trop foireux et lourds (Beth et ses parents ou Yolanda et sa mère, vous m’avez tué… d’ennui).

    L’épilogue aurait pu être bien amené, mais ça sentait le truc trop précipité et sans le moindre impact, mais j’ai aimé le caméo final.

    Bref, je parle trop pour pas grand-chose mais en résumé, Stargirl aurait pu être une excellente série si on lui avait laissé sa chance. Une excellente première saison, une saison 2 médiocre et une saison 3 qui regagne en intérêt. Dommage que ça s’arrête comme ça. All hail Dragon Queen !

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #543995

    Vu le premier épisode de la série The Penguin (dérivée du film The Batman avec Robert Pattinson) et c’était loin d’être dégueu, bien au contraire, et ça vient de quelqu’un qui n’est pas le plus grand fan du film de Matt Reeves.

    Le casting est excellent, même pour les perso qui ne vivent pas longtemps, et c’est sûr que comme le Pingouin est l’un des perso que j’ai le plus apprécié du film, je penchais plutôt vers un avis positif au départ, mais l’épisode est solide, efficace, et même s’il dure un peu plus d’une heure on voit pas le temps passer.
    C’est superbe à voir, la photo est impressionnante, le travail sur les ambiances et les décors est bluffant, l’intrigue est simple et accrocheuse, on suit Oswald du début à la fin dans sa tentative de survivre à l’après-Falcone, ses liens avec ces derniers comme avec les Maroni (Clancy Brown en Sal Maroni <3 ) et on prend plus de temps à le cerner niveau caractère, ce qui n’avait pas été le cas dans le film. Et c’est ce point qui est pour moi la meilleure chose de ce premier épisode, les petites graines semées çà et là sur son passé, sa relation avec sa mère, son aspiration à être respecté…
    Bref, excellent début, je suivrai cette série avec beaucoup d’intérêt.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #544003

    Ah super, merci pour ton retour Feanor ! 😀

    Déjà que le Pingouin est depuis toujours l’un de mes méchants préférés de Batman et que j’ai beaucoup aimé l’interprétation de Collin Farrell dans le film The Batman de Matt Reeves où il livra une prestation plus que convaincante, je suis ravi de voir que cette série démarre bien ! 😀

    En tout cas, il sera intéressant de voir comment le Pingouin deviendra caïd de la pègre.

    Curieux de savoir si on verra l’Iceberg Lounge son futur club alias repaire !

    Je regarderai le premier épisode demain matin, je te dirai ensuite que j’en ai pensé Feanor 😉 .

     

     

    Xanatos
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    Xanatos le #544018

    Le Pingouin

    Premier épisode du Pingouin et je suis déjà totalement conquis ! 😀

    Je partage ton avis positif Feanor !

    Pour ma part, j’ai absolument adoré The Batman de Matt Reeves qui est l’un des films de super héros qui m’ont le plus enthousiasmé ces dernières années.

    Et tout comme toi, je trouve que le Pingouin était l’un des meilleurs personnages du long métrage et qu’il était superbement interprété par Colin Farrell.

    Effectivement, la série est visuellement magnifique, c’est un enchantement pour les yeux et, oui, elle développe en effet davantage Oswald Cobblepot.

    Ce que je trouve assez fascinant avec le Pingouin dans cette oeuvre, c’est sa très grande intelligence : c’est non seulement un homme ambitieux et rusé, mais il a plus d’un tour dans son sac, sachant s’adapter en fonction de la situation.

    Je dirai que l’une de mes scènes favorites est le face à face entre lui et Sofia Falcone : cette dernière se doute bien qu’il est arrivé quelque chose à Alberto Falcone son frère et que “Oz” est probablement responsable de cela et elle attendait le moindre faux pas de sa part pour tenter de le percer à jour…

    Les interactions entre le Pingouin et Vic sont également passionnantes : alors que notre futur caïd s’apprêtait à l’abattre comme un chien car il eut l’outrecuidance de tenter de voler sa voiture avec ses complices, il le prendra en otage, puis sous son aile.

    Vic lui même est très intéressant : d’abord transi de terreur, épouvanté à l’idée que le Pingouin ne le tue, il finira petit à petit par sympathiser avec lui et être d’une grande loyauté envers lui en se montrant compétent.

    J’ai effectivement reconnu Clancy Brown dans le rôle de Sal Maroni 😉 . Il est passé de Lex Luthor magnat de Métropolis dans Superman l’ange de Metropolis et La Ligue des Justiciers à l’un des caïds les plus dangereux de Gotham City.

    Le face à face entre le Pingouin et Sal était particulièrement savoureux, Maroni ne voulait rien entendre et quand 

    Spoiler

    Oswald lui donna son ancienne bague qui fut pendant un temps en la possession de Alberto Falcone, il pris l’ascendant sur lui et le troubla

    [collapse]

    .

    Par cette habile manoeuvre 

    Spoiler

    Vic ayant sauvé la vie du Pingouin avec le cadavre de Alberto dans la voiture propulsée contre la demeure de Sofia, sous entendant que ce sont les Maroni responsables de son assassinat et “innocentant” Oz…

    [collapse]

    , le Pingouin et Vic donnent la sensation d’être les maîtres d’un échiquier.

    On a hâte en tout cas de voir l’ascension du Pingouin au fil des épisodes qui deviendra le plus grand Caïd de Gotham City ainsi que l’un des ennemis jurés de Batman 😀 .

    Vivement l’épisode suivant ! ^_^

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #544375

    Bon beh je sais pas pour toi Xanatos mais pour moi, arrivé au sixième épisode de The Penguin, c’est officiel, j’adoooore cette série, Colin Farrell est énorme, tous les personnages sont énormes. Il ne reste que deux épisodes et je vais en profiter à fond, tellement j’ai hâte de voir comment ça va se terminer. C’est toujours aussi beau, aussi bien écrit et mis en scène, c’est pour moi sans conteste possible la série de l’année et la meilleure série live DC de ces vingt dernières années.

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    Xanatos
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    Xanatos le #544377

    Le terrible Pingouin

    Et bien pour avoir vu le sixième épisode ce matin, je rejoins ton concert de louanges Feanor : The Penguin est une série exceptionnelle ! 😀

    C’est un bijou de mise en scène, le casting est extraordinaire et l’histoire est menée de main de maître.

    Je dirai que l’un de mes épisodes favoris est celui centré sur Sofia Falcone nous expliquant comment celle-ci a été dupée et trahie non seulement par son père l’infâme Carmine Falcone mais aussi par Oswald Cobblepot ainsi que par toute sa famille, à l’exception de son frère bien aimé Alberto Falcone qui l’a toujours soutenu. Celle-ci est parvenu à ne pas craquer malgré son internement à l’asile d’Arkham.

    En tout cas, sa vengeance a été terrible, étant donné 

    Spoiler

    qu’elle a exterminé toute sa famille, faisant d’elle l’unique rescapée. Elle a aussi promis de laisser la vie sauve à Johnny Vitti, mais dès lors que ce dernier a eu le malheur de contredire ses futurs projets, elle l’a froidement abattu d’une balle dans la tête.

    [collapse]

    J’adore aussi le portrait psychologique de notre cher Pingouin : il est extrêmement intelligent, rusé, perfide, impitoyable envers ses ennemi(e)s 

    Spoiler

    impossible d’oublier cette scène ô combien mémorable où il brûle vif l’épouse de Sal Maroni et leur fils en arborant un sourire démoniaque

    [collapse]

    Mais il laisse aussi transparaître aussi des facettes plus humaines de sa personnalité : on le sentait très peiné et affecté par le fait que Vic envisageait de quitter Gotham City pour aller vivre ailleurs avec la fille qu’il aime. Il ne lui a pas forcé la main, mais on le sentait déçu car il s’est réellement attaché à ce jeune homme. Et quand Vic, au péril de sa vie a sauvé la sienne en le tirant des griffes des Maroni, le Pingouin poussa un rire triomphal, soulagé qu’il l’ait sauvé et heureux qu’il soit revenu auprès de lui.

    C’est quand même fou comme leur relation a évolué : le Pingouin voulait abattre comme un chien Vic parce qu’il avait osé tenter de démonter sa voiture et celui-ci transi de terreur implora sa pitié… Et depuis lors, il s’est réellement attaché à lui en le considérant comme son propre fils et Vic est d’une loyauté à toute épreuve envers lui.

    La preuve, dans le sixième épisode 

    Spoiler

    il a descendu un dealer qui voulait le faire chanter en indiquant aux ennemis du Pingouin sa planque

    [collapse]

    . J’ai aimé aussi la compassion dont a fait preuve Oswald envers Vic : il sait que cela a été dur pour lui de 

    Spoiler

    tuer pour la première fois

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    et l’a pris dans ses bras, tout en ajoutant que 

    Spoiler

    “cela devient plus facile par la suite”

    [collapse]

    Et il y a évidemment sa mère qu’il aime plus que tout au monde et qu’il veut protéger à tout prix.

    En fait, je dirai que cette série respecte vraiment bien la psychologie du Pingouin, car, même si il est l’un des plus grands ennemis de Batman, dans certains comics et autres itérations, il laissait transparaitre des facettes plus humaines de sa personnalité.

    Après tout, dans l’excellent Monsieur Pingouin dans Batman the Animated Series , il voulait sincèrement devenir honnête et rentrer dans le droit chemin.

    Dans Batman Returns de Tim Burton, même si le Pingouin y est cruel et terrifiant, il se montre à plusieurs reprises pathétique et touchant.

    Et n’oublions pas le récit Batman No Man’s Land où au cours d’un moment clé du récit, il se montra véritablement héroïque et sauva la vie de plusieurs citoyens de Gotham City. Et quand un personnage le complimenta pour son acte altruiste, on le sentait aussi flatté qu’embarrassée… ^^

    Pour en revenir à The Penguin , le sixième épisode se termine sur un cliffhanger insoutenable avec 

    Spoiler

    Sofia “Gigante” qui a retrouvé la planque du Pingouin en découvrant que la mère de Oswald est en vie, accompagné de Vic… Elle a donc trouvé un moyen de faire souffrir l’homme qui l’a trahi

    [collapse]

    .

    Je n’ai pas regardé beaucoup de séries live cette année, surtout des séries animées aussi bien japonaises, qu’américaines et françaises…

    Mais, oui, The Penguin est clairement pour moi aussi, LA série live de l’année et la meilleure série live DC de ces vingt dernières années et haut la main ! 😀

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #544426

    Cet épisode 7 ne fait que confirmer mon avis, bien qu’il s’agisse du plus court de la saison pour l’instant (environ 45 minutes), il est rudement chargé en moments forts, à commencer par son intro prè-générique qui revient sur l’enfance d’Oswald de manière glaçante. D’ailleurs, bien qu’il y ait bon nombre de points de divergence avec ce récit, je ne peux m’empêcher de penser à l’excellent comics de Gregg Hurwitz, Penguin Pain and Prejudice, sorti il y a dix ans chez nous sous le titre La Splendeur du Pingouin, notamment lorsqu’on voit la façon dont est dépeinte la relation entre Oz et sa mère, ou encore le besoin constant qu’a Oz de faire connaître sa valeur, et par extension se venger, à ceux qui l’ont sous-estimé ou rabaissé.

    Sur une note plus anecdotique, j’adore également voir cette construction pas à pas du Pingouin que l’on a l’habitude de voir en comics, séries animées ou jeux vidéo, surtout au niveau physique. Déjà le manteau qu’il porte depuis un ou deux épisodes me fait beaucoup penser à celui qu’il porte dans la série des jeux Batman Arkham, mais ici on a un très joli clin d’œil dans la séquence d’intro lorsqu’il regarde avec sa mère un film en noir et blanc avec Fred Astaire (si je ne me trompe pas) dans une scène où ce dernier danse sur scène habillé en smoking et haut-de-forme, tenant un parapluie avec lequel il fait mine de tuer tous les danseurs l’accompagnant, comme s’il s’agissait d’une mitraillette. La mère d’Oz indique d’ailleurs clairement que c’est son film préféré puisqu’il veut toujours le revoir.

    Bref, le duel entre Oz et Sophia prend une terrible tournure, il reste un épisode, je n’attends que du très bon, au minimum, mais je le redis, c’est déjà pour moi la série de l’année et la série DC de ces vingt dernières années, au moins !

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #544520

    Du début à la fin The Penguin aura été une claque magistrale, une leçon sur la manière de comprendre et construire un vilain sans lui chercher des excuses ou des circonstances atténuantes. Oz est le produit de son environnement, de son enfance perturbée, mais également de ses propres choix et décisions, ce n’est pas une de ces histoires à la Disney où l’on essaie de vous faire croire que Cruella ou Maléfique, ou peu importe quelle autre méchante la firme aux grandes oreilles veut mettre au premier plan, est en fait une victime incomprise.
    Je le dis et redis, série de l’année, série live DC de ces vingt dernières années et plus.
    Si ce Pingouin n’apparaît pas dans le prochain Batman de Reeves avec la même aura et la vraie place qu’il mérite, ce sera un gâchis impardonnable.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #544609

    Peu de paroles, du deep fake encore maladroit, mais le coeur est là, un vibrant hommage à deux personnages et leur amitié iconique.

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