Cinema : critiques, coups de coeurs, coups de gueules

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Posté dans : Délire & Divers

  • Geoff34
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    geoff34 le #504145

    D’
    L’un est un dessin animé familial urbain et très ancré dans le style super-héroïque (dont j’ai entendu le plus grand bien, pas seulement de Xanatos, mais également d’un ami qui l’a vu et qui déteste pourtant les films Marvel depuis l’après Avengers), alors que l’autre est un film d’aventure à l’ancienne, dans un style qui crie son amour pour les films de genre des années 80-90, qui invite au dépaysement et à l’exotisme. Le seul point commun entre les deux, c’est qu’il s’agit d’oeuvres adaptées de héros de comics.

    Un amour aveugle pour le kitsch, un refus direct de la modernité, ça sert donc à rien d’être jeune et pleins de fougue, il faut être vieux, beauf et référencé jusqu’à l’os.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #504151

    Il en faut pour tout le monde, encore heureux. Et se faire traiter de beauf juste parce qu’on aime un style de film, un mois après, c’est le pinacle de la non argumentation.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #504184

    Le kitsch de tous ces films à dieux païens n’est pas douteux, ils ressemblent à s’y méprendre aux opéras de Wagner fin 19e siècle, sauf que les armures et casques à cornes étaient alors en carton-pâte et que maintenant ils sont en images de synthèse. Mais comme dit Feanor, il en faut pour tout le monde, et parfois ces films me plaisent pour le visuel, l’action… et pour l’humour involontaire !! Ce que je ne peux comprendre, ce sont les gens qui sont bouleversés sincèrement par les chagrins des super-héros, non quoi.
    J’ai assez aimé le premier Avengers, notamment pour Hulk.
    Or on annonce Avengers : Endgame pour le 24 avril, signé par Joe et Anthony Russo (il paraît qu’entretemps il y a eu Avengers : Infinity War mais ceci dépasse mon très faible savoir sur cette saga). Ce serait le final. Vraiment ??

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #504192

    La fin d’une ère de Captain America, Iron Man, et du reste du groupe qui est là depuis le début certainement. Mais bon personnellement, ça fait un moment que j’ai arrêté les films Marvel Studio. Les univers partagés, c’est intéressant à court terme, à long terme (surtout avec quatre films par an du même univers, voire plus) ça montre vite ses faiblesses.

    Sinon, de mon point de vue, même si ça ne m’est pas arrivé souvent, je comprends qu’on puisse s’émouvoir des histoires de super-héros. Ce n’est que du cinéma après tout et ce n’est pas très différent des films d’aventure, d’espionnage, des western ou quoi que ce soit d’autre. Une fois qu’on est dans le bain, qu’on apprécie l’univers qu’on nous dépeint, qu’on s’attache aux personnages et pour peu que la réal et l’histoire tiennent la route, c’est la même chose. ^^

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #505374

     

    Stan et Ollie

    Réalisation: Jon.S Baird

     

    Bon et bien, j’ai vu hier ce fameux film tant attendu dédié au duo comique le plus célèbre de l’histoire du cinéma.

     

    Si le début du long métrage parle de la période où les deux talentueux acteurs comiques étaient aux faîtes de leurs gloire (1937), l’histoire est axée principalement sur la fin de leur carrière respective.

     

    L’atout majeur du film, est bel et bien son tandem d’acteurs.

     

    Steve Coogan est tout bonnement exceptionnel dans le rôle de Stan Laurel et John C.Reilly est fabuleux dans le rôle de Oliver Hardy.

     

    Ils ont su imiter à la perfection, la gestuelle,  les mimiques ainsi que les expressions faciales de ces légendes de la comédie, à tel point qu’on a réellement la sensation de voir Laurel et Hardy ressuscités !

     

    A ce niveau là, rien à redire, c’est du grand art !

     

    De plus, on sent une réelle connexion et alchimie entre Coogan et Reilly et ils fonctionnent toujours parfaitement bien ensemble !

     

    Les scènes comiques et burlesques sont quant à elle fort drôles, et on retrouve même certains passages humoristiques célèbres comme la scène la plus hilarante de Laurel et Hardy au Far West ou encore un clin d’oeil est fait au désopilant moyen métrage Livreurs sachant livrer.

     

    On a même un passage fabuleux où

    Spoiler

    Laurel et Hardy imaginent à quoi ressemblerait le film qu’ils n’ont jamais tourné car le financement n’a pas abouti: Robin des Bois. On voit Laurel interpréter un brigand et Hardy frère Tuck et un acteur ressemblant beaucoup à Errol Flynn interpréter Robin des Bois. Toute cette séquence est fabuleuse et désopilante et on jurerait d’avoir devant nous une image d’archive, tant le ton, les gags et l’ambiance faisaient penser à une comédie de l’époque !

    [collapse]

    Ceci dit, le coeur de l’histoire se situe dans les relations aussi bien professionnelles qu’amicales des deux artistes ainsi que dans leur vie privée.

     

    Il est en tout cas parfaitement authentique que c’était Stan Laurel qui écrivait la plupart des scénarios de leur films, qui imaginait les meilleurs gags, et même si Oliver Hardy en avait crée certains, il se contentait généralement d’interpréter (excellemment) bien son rôle.

     

    Et puis il y a aussi une ambiance douce et amère qui traverse le film: on assiste à certaines dissensions et disputes dures ayant opposé les deux collègues et amis, le fait que beaucoup de gens les trouvaient obsolètes dans les années 50 (la scène où une femme, pourtant admirative de notre tandem, disait qu’ils utilisaient toujours les mêmes ficelles les mettaient mal à l’aise, car elle leur disait en quelque sorte qu’ils ne se renouvelaient pas).

     

    Plusieurs scènes sont tout en cas très touchantes, sans être larmoyantes.

     

    Au sujet de la mise en scène de Jon S Baird elle est hélas un peu “plan plan”, et, à l’exception de la superbe scène d’introduction [spoil]un long travelling de six minutes où nous voyons Laurel et Hardy quitter leur loge, traverser le studio et arriver sur le lieu de tournage de leur film en se retrouvant confronté à leur producteur Hal Roach[/spoil], la réalisation n’est pas extraordinaire.

     

    Il est vrai aussi que la narration est assez classique.

     

    Mais globalement le film m’a beaucoup plu.  😀

     

    Sans être un chef d’oeuvre, Stan et Ollie est un très bon film, rendant un hommage sincère et émouvant à ces géants de la comédie qui ont fait rire et rêver des millions de gens et bercé plusieurs générations.

     

    Sinon quand je suis allé le voir au cinéma, autant la salle était pleine, autant j’étais le spectateur le plus jeune (alors que j’approche de la quarantaine), la moyenne d’âge des spectateurs oscillant entre 50 et 75 ans.

     

    J’ai même entendu le témoignage touchant d’un septuagénaire, qui, au terme de son visionnaire du film a déclaré “C’était merveilleux… j’avais l’impression d’être retombé en enfance !”

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #505793

    IRON MAN

    Je n’avais pas vu le film, pourtant déjà ancien (2008). La téloche y a remédié la semaine dernière.

    Bilan bien peu ébloui de ma part, sans m’être ennuyé. Techniquement, visuellement, c’est à coup sûr impressionnant. On peut également apprécier d’autres points, comme l’intégration géopolitique de la guerre séculaire au Moyen-Orient, ou le rôle d’un super-héros échappant à certains stéréotypes anciens (tout en en créant d’autres, rebattus depuis), ou le design superbe de son armure, ou l’humanisation de la narration par le dévouement amoureux mais pur de sa secrétaire (Gwyneth Paltrow).
    En revanche je ne trouve pas intéressant le récit en lui-même.
    Stark (= “brut”, “puissant” en anglais, déjà tout un programme !), brillant inventeur d’armes, est fait prisonnier par des fanatiques du désert irako-syrien en qui on reconnaît aisément les fidèles d’ISIS : or non seulement aucune référence n’est faite à leur objectif islamiste (les fausses audaces sont plus prudentes que les vraies) mais leur chef bien rasé – au contraire des préceptes fondamentalistes – prétend viser l’empire de Gengis Khan (!), chef des Mongols qui détruisirent le Califat et toutes les armées musulmanes. On débloque du turban là, mais peu importe, il ne s’agit pas d’être sérieux historiquement. Puis Stark dans sa prison rupestre se bâtit invraisemblablement avec des bouts de tôles une armure invincible bien que sans aucune source d’énergie ; le vague ingénieur dissident qui l’aide meurt, ce qui le dispense d’essayer de le sauver, et il pète la gu… à tous les enturbannés du repaire et s’évade.
    De retour chez lui, il réalise que l’armement qu’il fabrique tue beaucoup de monde et est récupérable par l’ennemi. Sur ce il abolit toute fabrication d’armes dans ses usines. Pacifiste alors ? Point du tout car en secret il travaille à une armure-arme surpuissante, et retourne faire la guerre avec, mais en plus invincible et plus précis. Toutefois il oublie de détruire totalement son ancienne armure, que les terroristes rafistolent, et de zigouiller leur chef, d’où un bilan parfaitement vain de son attaque-commando. Son méchant et cupide associé à Los Angeles lui est au courant (comment ?) d’une armure rafistolée, qu’il réussit non sans énorme invraisemblance à aller piquer aux troupes terroristes. Il l’améliore au maximum. Dans quel but ? Ben juste de vaincre en combat singulier notre Iron Man, au risque de perdre, comme si ce perfide qui ne vise que le pognon n’avait rien de mieux à en faire dans le contexte qui l’intéresse, le marché de l’armement !! On croit rêver. Mais bon, le Kevin de base aura son interminable duel à mort au final.
    Bref, dans ce film les incohérences sont trop énormes, et la réflexion sur la guerre totalement superficielle. Sur ce dernier thème, Wonder Woman est bien plus riche de sens, pourvu d’admettre la métaphore magique / mythologique.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #505903

    Stark (= “brut”, “puissant” en anglais, déjà tout un programme !), brillant inventeur d’armes, est fait prisonnier par des fanatiques du désert irako-syrien en qui on reconnaît aisément les fidèles d’ISIS

    Je lisais ton commentaire Yupa et juste, fais attention au niveau des dates. Iron Man fut le premier film du Marvel Universe tel qu’on le connait actuellement et date de 2008. Or, s’il n’est pas fait mention d’ISIS, c’est tout simplement qu’ISIS n’existe pas officiellement et ne se “lancera” que 6 ans plus tard avec la proclamation de son califat.
    Tony Stark est détenu dans le désert afghan. Et pour les allusions politiques suivant l’actualité, la saga n’en est pas dépourvue. Je pense ici à Iron Man 3 qui traite entre autres du terrorisme et de la guerre par la communication, de la façon dont les vidéos Youtube sont mises en scène, et de la misère voire du ridicule de la réalité cachée derrière les images impressionnantes de propagande.

    J’ai lu un petit sondage il n’y a pas très longtemps où la personne demandait quel était notre film préféré Marvel à ce jour, et j’avoue que je suis bien en peine d’y répondre. ^^
    J’adore toujours autant Iron Man justement, son ambiance AC/DC, son héros sur le fil, et la séquence fabuleuse de son premier envol. Mais il y a aussi Captain America premier du nom, un film parfait à mes yeux, avec un plus l’ambiance rétro, le contexte de la 2e Guerre mondiale, qui lui donnent une épaisseur et un cachet unique. Et là, tout de suite, je suis en hype totale sur Captain Marvel : le côté buddy movie, les années 90, la badassitude de Carol Danvers avec ou sans pouvoir, et celle de Maria. Quand j’avais 15-16 ans, je voulais être pilote de chasse ! xD Alors quel plaisir de voir ces femmes dans des avions, la voltige, les compétences, l’opiniâtreté, leur humanité aussi. La séquence où Carol se relève pour la énième fois de sa vie m’a donné des frissons. Juste des images, un montage, pas besoin de discours : tout est dit.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #506128

    Stark (= “brut”, “puissant” en anglais, déjà tout un programme !), brillant inventeur d’armes, est fait prisonnier par des fanatiques du désert irako-syrien en qui on reconnaît aisément les fidèles d’ISIS

    Je lisais ton commentaire Yupa et juste, fais attention au niveau des dates. Iron Man fut le premier film du Marvel Universe tel qu’on le connait actuellement et date de 2008. Or, s’il n’est pas fait mention d’ISIS, c’est tout simplement qu’ISIS n’existe pas officiellement et ne se “lancera” que 6 ans plus tard avec la proclamation de son califat.
    Tony Stark est détenu dans le désert afghan. Et pour les allusions politiques suivant l’actualité, la saga n’en est pas dépourvue. Je pense ici à Iron Man 3 qui traite entre autres du terrorisme et de la guerre par la communication, de la façon dont les vidéos Youtube sont mises en scène, et de la misère voire du ridicule de la réalité cachée derrière les images impressionnantes de propagande.

    A vérifier sur Wikipedia, la création d’ISIS, ou Etat Islamique / Califat prétendant nier et remplacer l’Irak et les autres Etat musulmans est de 2006, donc l’allusion aurait été possible dans Iron Man 1 mais ma critique est surtout que même si le film est supposé se dérouler en Afghanistan (sur ce point je n’ai pas repéré de référence en suivant la narration mais tu as sans doute raison), l’évacuation de toute allusion à l’islamisme fanatique chez les “terroristes” n’a aucun sens. Les Mongols de Gengis Khan ont de même anéanti les grandes cités de ces régions aussi, dont Kaboul, en tuant les habitants musulmans par centaines de milliers, et donc on n’imagine guère le chef rebelle afghan prendre ce conquérant pour modèle à égaler ! Ceci dit c’est sans logique aucune mais peut-être préférable, le public de Mongolie représentant infiniment moins de monde que le public musulman 🙂 . Depuis j’ai vu Iron Man 2, un peu mieux tout de même que le 1, et surtout comme toi on m’a dit du bien de Iron Man 3, que je savourerai dès qu’il passera à la TV, ce qui ne saurait tarder.
    Captain Marvel me tentait bien, mais cette semaine-là j’ai laissé la place à Battle Angel Alita : pas ennuyeux, mais au-dessous du niveau de Ghost in the Shell que j’ai adoré.

    Benjamin
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    benjamin le #506201

    est-ce que quelqu’un sur le forum a vu dumbo de tim burton ? si oui qu’en a t’il pensé ?

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #507294

    X-Men : Dark Phoenix

    Je poste cette affiche parce qu’elle pue la classe. Oui, c’est délibéré. 😀

    Nos amis, la X-Men family, vit comme d’habitude à Westchester où il n’y a pas d’explosion à déplorer. Les rapports avec les humains semblent au plus beau fixe et notre Charles Xavier international fait un beau travail de représentation dans les galas et toutes ces choses mondaines qui lui siéent. Hélas par un excès de zèle il envoie sa fine équipe secourir des astronautes et c’est la cata : Jean prend une éruption solaire dans la tête. Le Phénix se réveille et tout le monde va en bouffer.

    Qu’ai-je pensé de ce film ?
    Je voulais faire une critique objective, mais en fait, je ne vais pas essayer. Je suis faible face aux X-Men. Même si tous les films ne sont pas exempts de défauts, loin s’en faut, je trouve que c’est une super saga avec des persos hyper attachants, hommes et femmes, de toutes couleurs et de tous horizons, valides ou handicapés et souvent les deux, tous dotés de qualités uniques et remarquables. J’aime aussi le combat qu’ils mènent pour simplement avoir le droit d’exister, l’affection et les rapports très humains, familiaux, qu’ils ont entre eux, là où leur propre famille de sang les a souvent rejetés. Bref, cette saga est un ode à la différence.

    Dooooonc, partant de là, je vais commencer par une remarque générique : il vaut mieux aimer Jean Grey pour voir Dark Phoenix (logique). Personnellement, ce n’est pas un personnage qui me passionne au plus haut point. Mais ça, c’est surtout à cause de The Last Stand, où j’avais trouvé toute son histoire un peu lourde et périphérique. Heureusement, Dark Phoenix la développe bien mieux.
    Nous voyons là Jean depuis l’enfance à la situation présente (jeune femme). Elle garde sa personnalité torturée, ses problèmes intérieurs : certains spectateurs s’ennuieront, d’autres pas. Pour ma part, je trouve que le film manque un peu de rythme. Mais je ne vois pas bien comment compenser sans perdre de l’empathie au passage… Parce que c’est grâce à ce développement mental qu’on comprend ses tourments, et donc qu’on s’attache à elle. Jean est paumée, touchante, trop forte. Sophie Turner est magnifique, et son perso est une déesse.

    Dans la catégorie défauts, il y a le perso incarné par Jessica Chastain. Toute cette histoire est, à mon avis, mal amenée. Il aurait fallu un peu plus de film, pour le coup, pour mieux développer une empathie envers elle aussi, parce que là, j’y ai pas tellement cru. Disons qu’elle fait le boulot en tant qu’opposante. Elle sert à l’arc transformationnel de Jean, mais elle restera pas dans les annales.

    Voilà donc pour moi les deux principaux défauts : le rythme et cette partie de l’intrigue.
    Mais il a aussi des qualités :

    – Les effets spéciaux sont magnifiques. Jean est d’une classe folle. Et ce n’est pas tout : voir Tornade faire des éclairs, ou la nouvelle version du Cerebro, tout ça c’est du pur bonheur. Ca suffit à faire mon film, j’avoue. Rien que Magnéto qui met son casque, je fais déjà une crise de fangirlisme. 😆

    – On voit Genosha et ça, j’ai adoré. Erik en boss de cette petite utopie récup écolo, ça m’a fait rire. J’applaudis. +++

    – Gros rebondissement en milieu de film. Là j’avoue, j’ai été désarçonnée (en fait, je suis toujours dans le déni). Plusieurs gros événements font que je vois mal comment raccorder la timeline avec la première trilogie. Mais je suppose que ce n’est pas un problème, si l’on considère que l’autre timeline était celle de Patrick Stewart/Ian McKellen effacée par Days of Future Past.

    – Superbe musique signée Hans Zimmer. Inquiétante, nerveuse, tantôt épique, tantôt pleine de voix qui chuchotent. On est vraiment dans la tête du Phénix.

    – La séquence de fin. Un petit bonbon qui m’a donné le sourire pour toute la journée. Du coup, je suis ressortie totalement ravie.

    Spoiler
    J’avoue que je suis une fervente partisante du couple Cherik, ce sont mes persos préférés de la saga. Ma préoccuptaion n°1 en allant voir ce film, c’était de savoir s’il y aurait partie d’échec ou pas. 😆 Bref, qu’on les voie comme des potes ou plus si affinités, cela ne change strictement rien : j’adore la complexité de leur relation, l’amitié et le respect profonds qu’ils ont l’un envers l’autre. Malgré toutes leurs divergences, ils portent le même combat, et c’est grâce à leur opposition que la cause des mutants progresse. Il n’y en a pas un qui a tort et l’autre raison, c’est aussi ce que j’aime dans cette saga. Charles a merdé avec Jean certes, mais j’ai trouvé le film très dur envers lui. Il a passé la moitié du temps à se flageller… Viré de son école à la fin, de sa propre maison, c’est ingrat et franchement pas sympa. Sans compter qu’il a perdu sa soeur. J’ai donc trouvé ça super qu’à la fin, lâché par tous, il puisse quand même compter sur Erik, ami fidèle malgré tous les antagonismes qu’ils ont connus. Notez le nom du café “Les vieux copains” et la rue (Rue de la Paix). Quelle jolie conclusion ! C’est d’ailleurs le seul film qui ne se termine pas sur un adieu, au contraire. Avec le Phénix libre passant dans le ciel, le top.

    [collapse]

    Voilà voilà, on en reparle quand vous voulez ! 🙂

    Xanatos
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    Xanatos le #507328

    Merci beaucoup pour ta très belle critique de X-Men: Dark Phoenix ma chère Akiko ! 😀

    Tout comme toi, j’aime énormément la saga cinématographique des X-Men.

    Non seulement la plupart de ces long métrages sont des divertissements de haute volée, mais ce sont également des films intelligents qui, au même titre que les comics originaux de Stan Lee, Jack Kirby, Chris Claremont et John Byrne prônent des valeurs telles que la tolérance, le respect à la différence, la lutte contre le racisme ou la xénophobie.

    C’est tout à fait juste ce que tu dis au sujet de certains personnages qui sont davantage acceptés et aimés par leurs ami(e)s que leurs familles: c’était flagrant pour Bobby Drake/Iceberg dans X-Men 2 où ses parents et son frère refusaient d’admettre qu’il est un mutant et ne voulaient pas l’accepter tel qu’il est.

    Au sujet de Jean Grey, je comprends ton désappointement au sujet du personnage dans certains des premiers films, son traitement dans X-Men: the Last Stand ayant été hélas bâclé et traité par dessus la jambe.

    Il faut savoir que dans la BD originale, la saga du Phénix était une épopée résolument sombre et tragique où Jean Grey avait en elle une force destructrice qu’elle n’était pas toujours en mesure de contrôler et constituait une menace non seulement pour ses ennemis, mais aussi pour ses amis et l’univers tout entier.

    Quoi qu’il en soit, ce que tu racontes au sujet du développement psychologique de Jean Grey au coeur de ce film est très rassurant. Il est en effet fondamental pour que l’on puisse éprouver de l’empathie, de la compassion pour le calvaire qu’elle traverse et vit comme une malédiction…

    Je voulais te dire que j’irai voir ce film très bientôt. En effet, j’ai pris 5 jours de vacances qui débuteront dès vendredi, et j’irai le voir ce week end en compagnie de ma petite soeur qui a toujours été une fervente passionnée des films et personnages des X-Men.

    Dès que je l’aurai vu, j’en parlerai avec grand plaisir avec toi ma chère Akiko. 🙂

    Après, je sais que le film essuie actuellement des critiques très mitigées, pour ne pas dire négatives, de la part de la presse.

    Mais je préfère me faire mon avis moi même. X-Men Apocalypse a été descendu en flammes, et, tout reconnaissant qu’il ne s’agit pas de l’un des meilleurs volets de la saga, je l’ai malgré tout beaucoup aimé et trouvé prenant.

    Je reviendrai te parler du film dimanche ou lundi sur le forum Akiko. 😉

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #507337

    C’est tout à fait juste ce que tu dis au sujet de certains personnages qui sont davantage acceptés et aimés par leurs ami(e)s que leurs familles: c’était flagrant pour Bobby Drake/Iceberg dans X-Men 2 où ses parents et son frère refusaient d’admettre qu’il est un mutant et ne voulaient pas l’accepter tel qu’il est.

    Oui ! D’ailleurs je pensais à ce passage en écrivant mon commentaire !
    C’est terrible tous ces parents qui pensent que leurs enfants sont “malades”, que peut-être ça leur passera ou qu’il leur faut des soins (comme dans The Last Stand), alors que c’est leur nature et qu’ils sont nés ainsi. Le dégoût qu’on sent eux, leur vocabulaire, c’est franchement difficile à supporter. D’autant plus que nous, on sait que les Mutants sont des êtres formidables et exceptionnels !

    Je sais que X-Men parle surtout de racisme à la base, mais en vérité, des tas de gens peuvent s’y reconnaître. Par exemple, cette scène avec Bobby Drake aurait pu être EXACTEMENT la même s’il avait annoncé être gay. Quand on pense à toutes les personnes LGBT+ qui se font rejeter par leur famille du jour au lendemain pour ce qu’ils sont, c’est aussi triste que dégueulasse. Des assos comme Le Refuge révèlent l’ampleur de cette triste réalité…

    Mais je préfère me faire mon avis moi même. X-Men Apocalypse a été descendu en flammes, et, tout reconnaissant qu’il ne s’agit pas de l’un des meilleurs volets de la saga, je l’ai malgré tout beaucoup aimé et trouvé prenant.

    Pareil ! Même si Apocalypse était en-dessous, je ne l’avais pas trouvé si mauvais. Le divertissement était honnête, le mariage SF/Egypte assez sympa ! (les lignes lumineuses dans la pyramide ! *_*)

    Le truc, c’est que quand tu réussis à attacher les gens à tes personnages, on finit par s’en foutre un peu de l’histoire. C’est en tout cas vraiment mon cas pour cette saga. J’ai ADORÉ First Class et Days of Future Past. Partant de là, comme les premiers films de la prélogie ont fait leur taff, tu peux me servir une histoire en-dessous, je ne bouderai pas mon plaisir de retrouver tous les persos que j’aime. C’est un peu ce qui se produit avec Dark Phoenix dont je suis consciente des faiblesses, mais c’est pas grave en fait. 😀

    J’ai lu hier que le film avait sérieusement souffert de la simultanéité avec Captain Marvel, apparemment on a pas toutes les données… Mais pour l’instant je ne dirai rien, il vaut mieux se faire un avis sans savoir – et juger le film pour ce qu’il est.

    Bonne séance Xanatos ! 😉

    Xanatos
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    Xanatos le #507482

    X-Men: Dark Phoenix

    X-Men: Dark Phoenix

    Réalisation: Simon Kinberg

     

    Très franchement, j’ai réellement adoré le film et mon avis rejoint celui de Akiko dans les grandes lignes.

    Et, non, ce n’est absolument pas le navet décrié avec tant de virulence et d’exagération par plusieurs critiques de la presse.

     

    Tout d’abord, l’un des atouts majeurs du film, c’est son casting.

    Tou(te)s les acteurs/actrices livrent des prestations admirables dans leurs rôles respectifs. Il se sont vraiment impliqués et on su insuffler une âme à chacun des personnages qu’ils ont interprété avec tant de talent. Michael Fassbender est comme toujours grandiose en Magnéto, James McAvoy est excellent comme toujours en professeur Charles Xavier.

    Mais celle qui m’a le plus étonné, c’est Sophie Turner dans le rôle de Jean Grey/Phénix: elle m’a tout simplement époustouflé dans le rôle.

    Elle s’est totalement investie dans le rôle en donnant le meilleur d’elle même et son interprétation m’a véritablement bouleversé et beaucoup ému.

    J’éprouvais de l’empathie, de la compassion envers Jean, complètement désespérée et qui ne savait plus ou en était. Elle avait peur de cette entité qui s’est emparée de son corps, elle était furieuse d’avoir été manipulée par Xavier, elle était ébranlée à l’idée d’être rejetée par ses ami(e)s et elle fut traumatisée 

    Spoiler

    d’avoir tué sous le coup de l’impulsion Raven/Mystique

    [collapse]

    .

    Ce que j’ai aimé aussi dans le récit, c’est que celui ci n’était jamais parasité par des blagues balourdes et pas drôles qui entachent plusieurs films de Marvel Studios.

    Il n’en est rien ici: le sujet est traité et pris au sérieux et on frémit pour les personnages, on espère qu’ils vont s’en sortir et ne pas voir d’humour lourd casser ce type de tension dramatique, ça fait du bien.

    Pour ce qui est de l’histoire, je l’ai trouvé passionnante et imprévisible: Xavier, Cyclope et Tornade pourront ils sauver Jean, ou celle ci est elle condamnée à connaître une destinée tragique ?

    D’ailleurs cette adaptation cinématographique souligne bien l’ambivalence de Xavier, qui est fidèle aux comics originaux.

    Xavier est certes un homme qui a toujours aspiré à un avenir meilleur afin que humains et mutant co-existent en parfaite harmonie…

    Néanmoins, il n’a pas toujours été franc envers ses élèves et leur a menti plusieurs fois pour parvenir à ses fins.

    Et là, il en est de même dans ce film. Même si ce qu’il a fait à Jean partait d’une bonne intention (l’élever afin qu’elle soit heureuse, s’épanouisse et ne souffre pas), les techniques auxquelles il a recours pour le faire telles que ses manipulations et ses mensonges sont moralement très discutables. Ne perdons pas de vue qu’il a fait prendre des risques inconsidérés à l’équipe et qu’il a sciemment reconnu qu’il était prêt à les sacrifier pour sa cause et redorer le blason de l’image des mutants…  Pourtant, on ne peut nier que, par la suite, il a tout tenté pour éviter le pire et a vraiment voulu renouer avec le dialogue et essayé de raisonner Jean.

    Mais c’est ce que j’aime aussi dans les X-Men: l’absence de manichéisme.

    Même un personnage comme Magnéto est complexe et très ambigu. On comprend parfaitement ce qui l’a poussé à agir comme il l’a fait au cours de sa vie, même si on ne cautionne pas pour autant certains de ses actes criminels.

    Je te rejoins aussi Akiko sur le fait que les méchants soient hélas très fades, et je n’ai pas été très convaincu par leur chef:

    Spoiler

    leur peuple a été anéantie par le phénix et ils veulent le “contrôler” ? J’aurai cru plus logique qu’ils voulaient venger leurs compatriotes et anéantir cette créature qui ont décimé leurs frères et soeurs.

    [collapse]

    Le club des Damnés dirigé par Emma Frost étaient des ennemis autrement mieux caractérisés et plus charismatiques dans les comics de Chris Claremont et John Byrne.

    Et comme tu le soulignes, les effets spéciaux sont aussi très soignés.

    Je ne considère pas cet opus comme l’un des meilleurs volets cinématographiques de la saga: d’après moi les films majeurs de celle ci sont X-Men, X-Men 2, X-Men First Class, X-Men Days of the Future Past et Logan.

    Néanmoins, X-Men Dark Phoenix n’en demeure pas moins un très bon film qui mérite d’être vu au cinéma et qui offre une conclusion satisfaisante à cette belle saga. 🙂

     

     

     

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #507535

    Haaaaa, ça fait plaisir de lire un retour positif !! 😀

    Je suis retournée voir Dark Phoenix mardi, et je l’ai encore plus aimé la 2e fois. Il faut dire que j’ai réussi à choper une séance en VO (chose fort rare ici hélas), et même si je ne nie pas le talent des comédiens de doublage français, c’est autre chose d’entendre le vrai jeu de Sophie Turner et de ses comparses !

    D’autre part, j’y suis retournée en ayant lu entre temps ces déclarations de Tye Sheridan. Tout à coup, ma lecture du film s’est nettement enrichie, voire éclairée.

    Je te rejoins aussi Akiko sur le fait que les méchants soient hélas très fades, et je n’ai pas été très convaincu par leur chef

    Spoiler
    Ainsi donc, les ennemis prévus à la base étaient… des Skrulls !!! Ceci explique bien des choses. D’abord, la date (les années 90) identique avec Captain Marvel. La volonté d’invasion de ces êtres métamorphes apparaît bien plus claire, contrairement aux Skrulls de Cap Marvel qui s’avèraient être de gentils réfugiés. Vuk/Jessica Chastain a vu le potentiel destructeur de l’énergie brute que le Phénix aspire. Pas étonnant qu’elle veuille se l’approprier, maintenant qu’elle sait que l’énergie en question a été “scellée” dans une personne de chair et d’os manipulable !

    L’infiltration des Skrulls dans les plus hautes sphères de l’humanité (l’ONU) explique aussi cette scène étrange où Charles Xavier, obligé de couper court à un gala, se retrouve raccompagné par des types en costard dont on sait que l’un d’eux est clairement un métamorphe. Dans le montage tel qu’il est à l’heure actuelle, on flippe un peu de le voir ainsi entouré, mais cette scène est classée “sans suite”. Quand on sait que l’ONU est infiltré, elle prend un tout autre sens : les Skrulls sont partout, même parfois au plus proche de Charlie X, et il ne s’est même pas aperçu de la menace. La scène où il appelle le président en vain prend une dimension supplémentaire : le président a-t-il réellement coupé les ponts avec les X-Men du jour au lendemain ? (ce qui démontrerait la fragilité/l’hypocrisie du rapport humains/mutants ?) Ou subit-il l’influence néfaste de conseillers Skrulls qui chercheraient à isoler et affaiblir les X-Men ? Pire : ne serait-il pas arrivé une bricole au président ? Ce qui force par la suite les X-Men à se rendre à l’ONU ?

    Cela explique enfin la scène finale où, malgré tout le raffut créé par Jean, le gouvernement ne ferme pas l’école de Westchester. Peut-être que la “retraite” de Charles a aidé à rétablir de bons rapports. Mais surtout, si le gouvernement sait que Jean et les X-Men ont sauvé l’humanité d’une invasion extraterrestre, on comprend beaucoup mieux qu’ils décident de leur ficher la paix sur ce coup là.

    Je note au passage qu’avec ce scénario, on se retrouve en effet avec de grosses similitudes entre les personnages de Carol Danvers et de Jean Grey :

    – Elles ramassent une explosion d’énergie dans la gueule et l’absorbent, d’où un pouvoir quasi illimité
    – Les souvenirs des deux sont manipulés
    – On cherche à s’approprier leur pouvoir : Vers pour Carol, les Skrulls pour Jean. Et un peu Charles Xavier.
    – On les saoule avec leurs émotions (mais ça, c’est un truc avec lequel on saoule toutes les femmes de manière générale). Jude Law gave Carol jusqu’à ce qu’elle lui dise “merde” et lui envoie un taquet dans la gueule. Jessica Chastain fait la morale jusqu’à la fin à Jean, laquelle la pulvérise en répliquant que ses émotions la rendent plus forte (et bim lâche-moi les baskets).

    [collapse]

    Avec l’explication de Tye Sheridan, le scénario retrouve son unité. Pour autant, est-ce que je regrette la direction finalement prise par Simon Kinberg ?
    Oui et non. Oui, parce que les méchants auraient eu un autre panache, l’action des X-Men une autre échelle, le récit aurait été beaucoup mieux ficelé et le film probablement grandiose.
    Non, parce que sacrifier la moitié spectaculaire de l’histoire l’a obligé à se recentrer sur les personnages, en particulier sur la psychologie de Jean et sur la thématique de la famille. Or, c’est cet esprit de famille qu’on aime chez les X-Men, leur solidarité, la profondeur qui les rend si attachants et mémorables.

    J’espère que nous aurons la chance de voir quelques scènes de “l’autre film” dans les bonus du BR. Le top du top, ce serait un film de 4h, avec à la fois la partie psychologique et la partie spectaculaire ! 😆

    Xavier est certes un homme qui a toujours aspiré à un avenir meilleur afin que humains et mutant co-existent en parfaite harmonie…

    Néanmoins, il n’a pas toujours été franc envers ses élèves et leur a menti plusieurs fois pour parvenir à ses fins.

    Et là, il en est de même dans ce film. Même si ce qu’il a fait à Jean partait d’une bonne intention (l’élever afin qu’elle soit heureuse, s’épanouisse et ne souffre pas), les techniques auxquelles il a recours pour le faire telles que ses manipulations et ses mensonges sont moralement très discutables. Ne perdons pas de vue qu’il a fait prendre des risques inconsidérés à l’équipe et qu’il a sciemment reconnu qu’il était prêt à les sacrifier pour sa cause et redorer le blason de l’image des mutants… Pourtant, on ne peut nier que, par la suite, il a tout tenté pour éviter le pire et a vraiment voulu renouer avec le dialogue et essayé de raisonner Jean.

    McAvoy parlait dans une interview de son personnage et de son “complexe de Dieu”. J’avoue que j’aime beaucoup Charles Xavier, aussi j’ai trouvé sa lecture un peu dure, tout comme Dark Phoenix en général avec lui… Dans le sens où il a toujours essayé de faire au mieux, et qu’il a finalement offert à Jean une enfance “normale” et équilibrée.

    Spoiler
    Et quand l’édifice s’est écroulé, Jean a tué des gens et a fini sacrifiée. Ça lui a pas hyper réussi. 😆

    [collapse]

    Cependant, ses propos m’ont fait réfléchir.
    Ce que je trouve fort intéressant avec ce perso, c’est que son pouvoir est très lié à sa personnalité. Ce n’est pas comme Raven/Mystique, par exemple : elle est métamorphe certes, mais psychologiquement parlant, elle n’est pas changeante. Elle suit ses convictions et elle est loyale. Idem pour Tornade, qui n’a pas une personnalité emportée qui balaierait tout sur son passage. Leurs caractères n’a rien à voir avec leurs capacités.

    Pour Charlie X, c’est tout à fait différent. Comme il l’avoue dans Days of Future Past, il a tenté de contrôler Raven dès l’enfance. On peut difficilement lui en vouloir : quel gosse ne tenterait pas de contrôler ses camarades ou ses frères et sœurs pour qu’ils jouent avec lui, par exemple ? Il s’est construit avec ça. Ça fait partie de lui. Ce pouvoir de lire les esprits, de les manipuler, l’a placé dans une posture supérieure au commun. Par chance, c’est un homme bon, pacifiste, sincère dans sa démarche d’aider les autres… Mais c’est vrai : il organise son petit monde, il est roi en sa demeure et se pose en référent moral. D’un côté, toutes ces mains tendues vers des personnes qui en ont besoin, qui lui seront redevables par la suite, on peut le lire comme un complexe de Dieu. Mais jusqu’où peut-on lui reprocher cet ascendant, vu à quel point il fait partie de lui ?

    Je pense ici à Days of Future Past. Quand il vit reclus, paumé, qu’il n’a plus foi en rien et que tout lui file entre les doigts (il est quasi toxico, perte de contrôle ultime), il a par la même perdu tout son pouvoir.
    Quand il retrouve l’espoir, un idéal à servir, il reprend sa vie en main et ses capacités lui reviennent. Il commence à se réentourer et finira par former l’école dont il deviendra directeur. C’est dire si son pouvoir, sa personnalité et sa nature forment un tout. Tu ne peux pas rejeter l’un sans rejeter l’autre. Mais c’est vrai que dans ce film, justement, on sent que cela peut être dur à vivre pour ses proches. Avec Raven, il est sans cesse dans le registre du “tu dois”, “il faut que tu fasses ça”, ce qui a le don d’énerver cette dernière. Il n’y a que lorsqu’il cesse enfin ce champ lexical pour adopter celui du “je crois en toi” qu’elle accepte de revenir vers lui…

    Dans Dark Phoenix, Raven est encore sur le point de mettre les voiles ; c’est un bon indicateur. Charles sert ses idéaux de toute son énergie… Or, quand on sert un idéal, les dommages collatéraux sont regrettables, mais acceptables. Lui-même l’a intégré en sacrifiant ses jambes à sa cause !

    Spoiler
    J’ai trouvé Hank très injuste lors de la scène dans la cuisine. Cependant avec le recul, je pense qu’il cherchait un mot d’excuse, de réconfort. Pas forcément que Charles change sa nature, mais juste qu’il accepte de reconnaître son erreur avec Jean, qu’il se place à une échelle humaine. Or, pendant l’enterrement de Raven, Charles n’a guère parlé de la personne ni de ses propres sentiments. Il a plutôt évoqué son sens du devoir, les X-Men, un discours qui visiblement a laissé Hank très amer… Alors qu’on se doute bien qu’au fond, Charles est très affecté par la mort de sa sœur. Il domine ses propres émotions et préfère voir plus haut. Il est bien différent d’un Magnéto qui pleure immédiatement et surréagit en mode “je vais la tuer” alors que dix minutes avant, il déclarait que tuer ne calmait pas sa douleur, donc qu’il ne tuait plus ! 😆

    Charles prend une claque dans Dark Phoenix, mais la fin me paraît très intéressante. Il a reconnu avoir merdé, Jean a pu le comprendre et l’excuser. Même si ces événements l’ont poussé vers la retraite, son apport à la cause mutante est indéniable et son héritage toujours vivant à Westchester. Pour la première fois, c’est lui qui se retrouve face à une main tendue. La proposition d’Erik rééquilibre leur rapport. Il n’y a plus d’ascendant moral, d’aide non remboursée. Peut-être que Charles comprend qu’il s’est fourvoyé des années durant avec sa position supérieure. Il est descendu du trône de Dieu, mais il est désormais plus libre. Peut-être qu’être juste un homme est appréciable. Parce que pouvoir lire à travers les autres, tout en restant hors de leur portée, c’est une position très solitaire.

    [collapse]

    J’éprouvais de l’empathie, de la compassion envers Jean, complètement désespérée et qui ne savait plus ou en était.

    Comme j’en suis déjà à un post de 600 km, je vais aussi rebondir sur cette phrase, tant qu’à faire. 😆

    Je trouve le parcours de Jean très intéressant :

    Spoiler
    1) Elle perd ses parents. Sa mère est morte. Pas son père, mais elle l’ignore.
    2) Elle se construit avec un père adoptif. (Xavier)
    3) Déçue par son père adoptif, elle court retrouver son père biologique. Lequel l’a rejetée depuis 20 ans, en fait. Jean confirme sa vision d’élément destructeur : elle tue sa sœur adoptive.
    4) Traumatisée, dégoutée par ses pères x2, elle court en dernier recours voir Magnéto. C’est là que tu vois la différence de “paternité” entre Charles et Erik. Le premier a accepté Jean de façon fort optimiste, mais quand il a mesuré son potentiel de dangerosité pour elle-même et pour ses autres élèves, il a trafiqué son esprit à son insu.
    Erik met fort peu de temps à comprendre de quoi elle est faite. Il la rejette cash pour protéger les mutants de l’île et les droits qu’ils ont acquis.
    5) Après avoir tenté toutes les figures paternelles disponibles, Jean seule tombe sur Jessica Chastain. Qui se comporte comme une mère, faut bien l’avouer. Prête à montrer la voie, à soulager sa fille de sa souffrance… Mais la vraie mère de Jean est morte et Jessica Chastain n’est qu’un leurre.
    6) Après avoir rejeté ses deux padre adoptifs successivement (et leur avoir mis la misère), Jean finit par entendre les excuses de Charles et comprend où est sa vraie famille.
    7) Elle s’affranchit de tous, décide de sauver les X-Men et l’humanité par la même, détruit la fausse figure maternelle qui tentait encore de la maintenir sous sa coupe. En paix avec elle-même, elle s’envole.

    La phrase “Mes émotions me rendent plus forte” peut paraître téléphonée, mais elle ne l’est pas : Jessica Chastain pense réellement que pour épargner sa famille d’une explosion d’énergie, Jean ne va pas oser la détruire. Mais parce qu’elle a effectué tout ce parcours, exploré les possibilités, cerné, pardonné, Jean est au contraire prête à aller bien plus loin que la métamorphe ne l’imagine. Elle l’embarque ailleurs, dans l’espace, et la prend de cours en se sacrifiant.

    [collapse]

    Je conclurai en faisant simple : c’est vraiment un beau parcours. A mes yeux ! 😀

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #507536

    Aaaaaah, ça fait plaisir de lire un retour positif !! 😀

    Je suis retournée voir Dark Phoenix mardi, et je l’ai encore plus aimé la 2e fois. Il faut dire que j’ai réussi à choper une séance en VO (chose fort rare ici hélas), et même si je ne nie pas le talent des comédiens de doublage français, c’est autre chose d’entendre le vrai jeu de Sophie Turner et de ses comparses !

    D’autre part, j’y suis retournée en ayant lu entre temps ces déclarations de Tye Sheridan. Tout à coup, ma lecture du film s’est nettement enrichie, voire éclairée.

    Je te rejoins aussi Akiko sur le fait que les méchants soient hélas très fades, et je n’ai pas été très convaincu par leur chef

    Spoiler
    Ainsi donc, les ennemis prévus à la base étaient… des Skrulls !!! Ceci explique bien des choses. D’abord, la date (les années 90) identique avec Captain Marvel. La volonté d’invasion de ces êtres métamorphes apparaît bien plus claire, contrairement aux Skrulls de Cap Marvel qui s’avèraient être de gentils réfugiés. Vuk/Jessica Chastain a vu le potentiel destructeur de l’énergie brute que le Phénix aspire. Pas étonnant qu’elle veuille se l’approprier, maintenant qu’elle sait que l’énergie en question a été “scellée” dans une personne de chair et d’os manipulable !

    L’infiltration des Skrulls dans les plus hautes sphères de l’humanité (l’ONU) explique aussi cette scène étrange où Charles Xavier, obligé de couper court à un gala, se retrouve raccompagné par des types en costard dont on sait que l’un d’eux est clairement un métamorphe. Dans le montage tel qu’il est à l’heure actuelle, on flippe un peu de le voir ainsi entouré, mais cette scène est classée “sans suite”. Quand on sait que l’ONU est infiltré, elle prend un tout autre sens : les Skrulls sont partout, même parfois au plus proche de Charlie X, et il ne s’est même pas aperçu de la menace. La scène où il appelle le président en vain prend une dimension supplémentaire : le président a-t-il réellement coupé les ponts avec les X-Men du jour au lendemain ? (ce qui démontrerait la fragilité/l’hypocrisie du rapport humains/mutants ?) Ou subit-il l’influence néfaste de conseillers Skrulls qui chercheraient à isoler et affaiblir les X-Men ? Pire : ne serait-il pas arrivé une bricole au président ? Ce qui force par la suite les X-Men à se rendre à l’ONU ?

    Cela explique enfin la scène finale où, malgré tout le raffut créé par Jean, le gouvernement ne ferme pas l’école de Westchester. Peut-être que la “retraite” de Charles a aidé à rétablir de bons rapports. Mais surtout, si le gouvernement sait que Jean et les X-Men ont sauvé l’humanité d’une invasion extraterrestre, on comprend beaucoup mieux qu’ils décident de leur ficher la paix sur ce coup là.

    Je note au passage qu’avec ce scénario, on se retrouve en effet avec de grosses similitudes entre les personnages de Carol Danvers et de Jean Grey :
    – Elles ramassent une explosion d’énergie dans la gueule et l’absorbent, d’où un pouvoir quasi illimité
    – Les souvenirs des deux sont manipulés
    – On cherche à s’approprier leur pouvoir : Vers pour Carol, les Skrulls pour Jean. Et un peu Charles Xavier.
    – On les saoule avec leurs émotions (mais ça, c’est un truc avec lequel on saoule toutes les femmes de manière générale). Jude Law gave Carol jusqu’à ce qu’elle lui dise “merde” et lui envoie un taquet dans la gueule. Jessica Chastain fait la morale jusqu’à la fin à Jean, laquelle la pulvérise en répliquant que ses émotions la rendent plus forte (et bim lâche-moi les baskets).
    – Elles finissent toutes deux plus ou moins dans l’espace, comme des gardiennes supérieures. Parce qu’elles sont surpuissantes, et pas (tout à fait) de ce monde !

    [collapse]

    Avec l’explication de Tye Sheridan, le scénario retrouve son unité. Pour autant, est-ce que je regrette la direction finalement prise par Simon Kinberg ?
    Oui et non. Oui, parce que les méchants auraient eu un autre panache, l’action des X-Men une autre échelle, le récit aurait été beaucoup mieux ficelé et le film probablement grandiose.
    Non, parce que sacrifier la moitié spectaculaire de l’histoire l’a obligé à se recentrer sur les personnages, en particulier sur la psychologie de Jean et sur la thématique de la famille. Or, c’est cet esprit de famille qu’on aime chez les X-Men, leur solidarité, la profondeur qui les rend si attachants et mémorables.

    J’espère que nous aurons la chance de voir quelques scènes de “l’autre film” dans les bonus du BR. Le top du top, ce serait un film de 4h, avec à la fois la partie psychologique et la partie spectaculaire ! 😆

    Xavier est certes un homme qui a toujours aspiré à un avenir meilleur afin que humains et mutant co-existent en parfaite harmonie…

    Néanmoins, il n’a pas toujours été franc envers ses élèves et leur a menti plusieurs fois pour parvenir à ses fins.

    Et là, il en est de même dans ce film. Même si ce qu’il a fait à Jean partait d’une bonne intention (l’élever afin qu’elle soit heureuse, s’épanouisse et ne souffre pas), les techniques auxquelles il a recours pour le faire telles que ses manipulations et ses mensonges sont moralement très discutables. Ne perdons pas de vue qu’il a fait prendre des risques inconsidérés à l’équipe et qu’il a sciemment reconnu qu’il était prêt à les sacrifier pour sa cause et redorer le blason de l’image des mutants… Pourtant, on ne peut nier que, par la suite, il a tout tenté pour éviter le pire et a vraiment voulu renouer avec le dialogue et essayé de raisonner Jean.

    McAvoy parlait dans une interview de son personnage et de son “complexe de Dieu”. J’avoue que j’aime beaucoup Charles Xavier, aussi j’ai trouvé sa lecture un peu dure, tout comme Dark Phoenix en général avec lui… Dans le sens où il a toujours essayé de faire au mieux, et qu’il a finalement offert à Jean une enfance “normale” et équilibrée.

    Spoiler
    Et quand l’édifice s’est écroulé, Jean a tué des gens et a fini sacrifiée. Ça lui a pas hyper réussi. 😆

    [collapse]

    Cependant, ses propos m’ont fait réfléchir.
    Ce que je trouve fort intéressant avec ce perso, c’est que son pouvoir est très lié à sa personnalité. Ce n’est pas comme Raven/Mystique, par exemple : elle est métamorphe certes, mais psychologiquement parlant, elle n’est pas changeante. Elle suit ses convictions et elle est loyale. Idem pour Tornade, qui n’a pas une personnalité emportée qui balaierait tout sur son passage. Leur caractère n’a rien à voir avec leurs capacités.

    Pour Charlie X, c’est tout à fait différent. Comme il l’avoue dans Days of Future Past, il a tenté de contrôler Raven dès l’enfance. On peut difficilement lui en vouloir : quel gosse ne tenterait pas de contrôler ses camarades ou ses frères et sœurs pour qu’ils jouent avec lui, par exemple ? Il s’est construit avec ça. Ça fait partie de lui. Ce pouvoir de lire les esprits, de les manipuler, l’a placé dans une posture supérieure au commun. Par chance, c’est un homme bon, pacifiste, sincère dans sa démarche d’aider les autres… Mais c’est vrai : il organise son petit monde, il est roi en sa demeure et se pose en référent moral. D’un côté, toutes ces mains tendues vers des personnes qui en ont besoin, qui lui seront redevables par la suite, on peut le lire comme un complexe de Dieu.

    Mais jusqu’où peut-on lui reprocher cet ascendant, vu à quel point il fait partie de son ADN ?

    Je pense ici à Days of Future Past. Quand il vit reclus, paumé, qu’il n’a plus foi en rien et que tout lui file entre les doigts (il est quasi toxico, perte de contrôle ultime), il a par la même perdu tout son pouvoir de télépathe.
    Quand il retrouve l’espoir, un idéal à servir, il reprend sa vie en main et ses capacités lui reviennent. Il commence à se réentourer et finira par former l’école dont il deviendra directeur. C’est dire si son pouvoir, sa personnalité et sa nature forment un tout. Tu ne peux pas rejeter l’un sans rejeter l’autre. Mais c’est vrai que dans ce film, justement, on sent que cela peut être dur à vivre pour ses proches. Avec Raven, il est sans cesse dans le registre du “tu dois”, “il faut que tu”, ce qui a le don d’énerver cette dernière. Il n’y a que lorsqu’il cesse enfin ce champ lexical pour adopter celui du “je crois en toi” qu’elle accepte de revenir vers lui…

    Dans Dark Phoenix, Raven est encore sur le point de mettre les voiles ; c’est un bon indicateur. Charles sert ses idéaux de toute son énergie… Or, quand on sert un idéal, les dommages collatéraux sont regrettables, mais acceptables. Lui-même l’a intégré en sacrifiant ses jambes à sa cause.

    Spoiler
    J’ai trouvé Hank très injuste lors de la scène dans la cuisine. Cependant avec le recul, je pense qu’il cherchait un mot d’excuse, de réconfort. Pas forcément que Charles change du tout au tout, mais juste qu’il accepte de reconnaître son erreur avec Jean, qu’il se place à une échelle humaine. Or, pendant l’enterrement de Raven, Charles n’a guère parlé de la personne ni de ses propres sentiments. Il a plutôt évoqué son sens du devoir, les X-Men, un discours qui visiblement a laissé Hank très amer… Alors qu’on se doute bien qu’au fond, Charles est très affecté par la mort de sa sœur. Il domine ses propres émotions et préfère voir plus haut. Il est bien différent d’un Magnéto qui pleure immédiatement et surréagit en mode “je vais la tuer” alors que dix minutes avant, il déclarait que tuer ne calmait pas sa douleur, donc qu’il ne tuait plus ! 😆

    Charles prend une claque dans Dark Phoenix, mais la fin me paraît très intéressante. Il a reconnu avoir merdé, Jean a pu le comprendre et l’excuser. Même si ces événements l’ont poussé vers la retraite, son apport à la cause mutante est indéniable et son héritage toujours vivant à Westchester. Pour la première fois, c’est lui qui se retrouve face à une main tendue. La proposition d’Erik rééquilibre leur rapport. Il n’y a plus d’ascendant moral, d’aide non remboursée. Peut-être que Charles comprend qu’il s’est fourvoyé des années durant avec sa position supérieure. Il est descendu du trône de Dieu, mais il est désormais plus libre. Peut-être qu’être juste un homme est appréciable. Parce que pouvoir lire à travers les autres, tout en restant hors de leur portée, c’est une position très solitaire.

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    J’éprouvais de l’empathie, de la compassion envers Jean, complètement désespérée et qui ne savait plus ou en était.

    Comme j’en suis déjà à un post de 600 km, je vais aussi rebondir sur cette phrase, tant qu’à faire. 😆

    Je trouve le parcours de Jean très intéressant :

    Spoiler
    1) Elle perd ses parents. Sa mère est morte. Pas son père, mais elle l’ignore.
    2) Elle se construit avec un père adoptif. (Xavier)
    3) Déçue par son père adoptif, elle court retrouver son père biologique. Lequel l’a rejetée depuis 20 ans, en fait. Jean confirme sa vision d’élément destructeur : elle tue sa sœur adoptive.
    4) Traumatisée, dégoutée par ses pères x2, elle court en dernier recours voir Magnéto. C’est là que tu vois la différence de “paternité” entre Charles et Erik. Le premier a accepté Jean de façon fort optimiste, mais quand il a mesuré son potentiel de dangerosité pour elle-même et pour ses autres élèves, il a trafiqué son esprit à son insu.
    Erik met fort peu de temps à comprendre de quoi elle est faite. Il la rejette cash pour protéger les mutants de l’île et les droits qu’ils ont acquis.
    5) Après avoir tenté toutes les figures paternelles disponibles, Jean seule tombe sur Jessica Chastain. Qui se comporte comme une mère, faut bien l’avouer. Prête à montrer la voie, à soulager sa fille de sa souffrance… Mais la vraie mère de Jean est morte et Jessica Chastain n’est qu’un leurre.
    6) Après avoir rejeté ses deux padre adoptifs successivement (et leur avoir mis la misère), Jean finit par entendre les excuses de Charles et comprend où est sa vraie famille.
    7) Elle s’affranchit de tous, décide de sauver les X-Men et l’humanité par la même, détruit la fausse figure maternelle qui tentait encore de la maintenir sous sa coupe. En paix avec elle-même, elle s’envole.

    La phrase “Mes émotions me rendent plus forte” peut paraître téléphonée, mais elle ne l’est pas : Jessica Chastain pense réellement que pour épargner sa famille d’une explosion d’énergie, Jean ne va pas oser la détruire. Mais parce qu’elle a effectué tout ce parcours, exploré les possibilités, cerné, pardonné, Jean est au contraire prête à aller bien plus loin que la métamorphe ne l’imagine. Elle l’embarque ailleurs, dans l’espace, et la prend de cours en se sacrifiant.

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    C’est beau ! 😀

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #507873

    Je n’avais pas vu Alibi.com, mais la téloche a eu l’idée de le diffuser et ma frangine de l’enregistrer sur mon conseil. Grâce à quoi, allé la voir, j’ai pu en sa compagnie voir l’excellent film de Philippe Lacheau. Elle ne s’attendait pas du tout à ce type d’humour déjanté, à fort abattage, références impayables et rythme soutenu, et s’est tordue de rire. Moi aussi évidemment !
    Déjà Lacheau avait presque tout le sel (et le poivre) de son Nicky Larson ! De plus le film a ses moments d’émotion. J’ai aussi adoré la façon, si vraie et si moderne, dont il traite l’amour entre le héros et sa belle. Les acteurs brillent tous, à commencer par Lacheau lui-même et bien sûr Didier Bourdon et Nathalie Baye. Un must !!

    Xanatos
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    Xanatos le #507884

    Merci pour ta critique très positive et enthousiaste de Alibi.com ! 🙂

    De Philippe Lacheau, outre son fabuleux Nicky Larson le seul autre film que j’ai vu de lui est son très bon Babysitting qui, si il bénéficiait d’une histoire classique, mais efficace, se démarquait par sa mise en scène singulièrement originale et particulièrement inventive ainsi que par sa fantaisie et son humour déjanté. 🙂

    Je tâcherai de voir Alibi.com très rapidement, d’autant plus que quelques gags de la bande annonce m’ont fait rire (le personnage interprété par Tarik Boudali, pris de crises de sommeil soudaines ! 😆 ).

     

    Xanatos
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    Xanatos le #508558

    Bande annonce de El Camino le film faisant suite à la série Breaking Bad.

    Je trouvais que la fin de la série concluait parfaitement bien l’histoire mais je dois avouer que ce trailer est intriguant et titille ma curiosité.

    Il reste à savoir comment sera le scénario, surtout 

    Spoiler

    qu’ils devront se passer de Walter White, le “héros” de la série qui est mort à la fin du dernier épisode

    [collapse]

    .

    Wait and see…

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #508575

    C’est pour cette raison qu’il n’y a malheureusement pas de saison 5 de Better Call Saul avant 2020, mais si ça permet d’avoir un film qui fait suite à Breaking Bad, je ne vais certainement pas m’en plaindre ! 😀
    Dans un commentaire audio de la dernière saison de BB, Vince Gilligan expliquait dans les grandes lignes le destin de Jesse, et c’était pas rose (j’ai même pas fait exprès 😆 ). Je me demande s’il va aller dans ce sens ou s’il a eu de nouvelles idées depuis. Très hâte de voir ça ! ^^

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #508582

    Captain Marvel :
    Vu dans l’avion qui me ramenait de Tokyo (12h de vol).
    Eh bien j’ai aimé le film, avec son retournement dans l’intrigue, son bon rythme (exceptée la fin, que j’ai trouvée lourde, interminable), ses personnages secondaires assez attachants, et surtout son actrice principale, tout à fait à l’aise dans le rôle, convaincante, d’une beauté non apprêtée ; de plus ses “pouvoirs” ne sont pas ridiculement excessifs comme il arrive dans ce genre de films où vous devez vous livrer à un acte de foi dans le miraculeux qui m’énerve. Globalement j’applaudis, malgré quelques critiques : le chat-monstre est une idée grotesque ; le Noir bon gars, bon flic devient un cliché américain appuyé. Enfin le maître d’armes idolâtré de la guerrière qui se révèle un traître me rappelle tout à fait un film (bien plus mauvais), à savoir Aeon Flux. Beaucoup de bonnes choses dans ce Captain Marvel !
    Pour meubler mon temps ensuite j’ai regardé le show intégral à New-York de Lady Gaga, “Monster Ball”. Quelle déchéance. J’ai adoré les meilleurs clips de la dame, Poker Face, Paparazzi, et surtout Bad Romance, mais là ses costumes étaient des grosses merdes parfaitement ridicules. A part quelques belles chorégraphies, tout tourne autour des allusions presque directes à la baise, masturbatoire ou en duo (ou plus). D’ailleurs, après ses ultimes clips virant au porno, il ne lui restait plus qu’à se montrer à poil en plein acte explicite, et elle se tourne vers la cinéma désormais avec “A star is born”, que j’ai vu sans être ému un instant.

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