Épisode 34.
Après un repos bien mérité, Dai et ses amis repartent pour Papnica. Là-bas Leona leur annonce qu’elle quitte le groupe. En effet, galvanisée par les écrits d’Avan, elle décide d’organiser une réunion générale de ses ministres dans un but qu’elle garde encore secret. De son côté, Hyunckel, tout aussi inspiré par Avan, quitte également le groupe afin de suivre un entraînement drastique à la lance.
Pendant ce temps, après s’être fait rééquiper en bonne et due forme, Dai, accompagné de Pop, se rend à un tournoi d’arts martiaux situé à Romos afin d’y participer, car le prix du vainqueur est la fameuse et légendaire “Épée du Conquérant”, qui serait la seule arme capable de rivaliser avec l’épée de Baran et de résister à la force d’un Chevalier Dragon.
Malheureusement ils arrivent trop tard. Le tournoi a déjà commencé, mais sur place ils découvrent une ancienne connaissance.
Avec cet arc on pose un peu la dimension épique du précédent pour permettre aux héros de souffler un peu et surtout de faire évoluer leur équipement et leurs capacités, à la manière d’un bon vieux RPG des familles. Alors certes, le soufflé retombe un peu, mais c’est nécessaire à l’intrigue. On découvre ainsi que toute arme ou technique puissante a un point faible d’égale mesure. Si le signe du dragon décuple les forces de Dai, ce dernier n’arrive pas à en maîtriser le débit et l’épuise trop rapidement. L’arc du tournoi de Romos lui fera prendre conscience de ce défaut.
Beaucoup de nouveaux personnages font leur apparition à partir de cet épisode, et resteront présents jusqu’à la fin de la série. La plupart sont très secondaires mais c’est une des choses que j’adore dans cette oeuvre, ce suivi à long terme sur un nombre conséquent de personnages qui auront tous un rôle à jouer dans le conflit, aussi infime puisse-t-il paraître.
En perso plus récurrent, Chiu le Rat Karatéka fait son entrée en scène, et surveillez bien ce p’tit bout de rien du tout, il y a davantage en lui qu’il n’apparaît à l’oeil, pour reprendre les paroles d’un grand Magicien.
Au niveau des rajouts, on appréciera une petite scène du début, qui présente l’un des personnages avec son sensei, le légendaire maître des arts martiaux, Brokeena. Tout en ombres, mais ce n’est pas difficile de deviner de qui il s’agit. En revanche, petite censure qui fait tomber à plat un moment très drôle du manga, lorsque Pop veut s’assurer de l’identité de la personne en question. D’un doigt bien placé (ou mal placé suivant le point de vue), on passe juste à un regard très appuyé, qui du coup ne justifie aucunement la réaction excessive qui en découle, contrairement à ce qui se passe dans l’original.
La série fait vraiment très plaisir à voir malgré tout, c’est toujours bien réalisé avec des effets efficaces dans la mise en scène et l’animation. Toujours rien à redire sur ce point.
À suivre.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead