Lu Batman Bimestriel #6
Batman 66 à 69 :
Je crois que j’ai atteint le point de rupture avec Tom King. Si pour lire une histoire intéressante ou même simplement décente de lui je dois passer par autant de chiasse, je préfère arrêter net. Qu’il s’amuse autant qu’il veut avec ses dialogues ridicules et ses projections sur Batman si ça lui chante, moi ça m’emmerde profondément. Quand je vois la différence entre son Bat amorphe, mou du genou et de la teub, une loque qui n’a que sa Cat en tête, et le Batman de Tynion, et surtout la différence de sensations que les deux versions me procurent… non, en fait il n’y a qu’une version qui me procure des sensations, et c’est pas celle de King.
Je crois que les chapitres 68 et 69 m’ont achevé, c’était la mise en espace du vide, comme pourrait le dire Gérard Saint-Brice (“souviens-t-en-z-en”).
Detective Comics 1000 à 1002 :
Le chapitre 1000 écrit par Tomasi est un prologue à la nouvelle intrigue, mettant en scène un nouvel ennemi prenant les traits et le nom de Chevalier d’Arkham (en référence au dernier jeu Batman Arkham sorti), une suite de pleines-pages revenant sur des moments marquants de la carrière de Batman. L’occasion pour le vilain de se présenter comme celui qui purgera la ville de ce justicier intolérant envers les gens différents que sont les super-vilains (oui, c’est vraiment son leitmotiv…).
Alors qu’une épidémie semble toucher et tuer tous les chiroptères de Gotham, un culte de chevaliers menés par le Chevalier d’Arkham prend Batman pour cible et le considère comme un criminel responsable de tous les maux que la ville subit depuis son arrivée.
Pour l’instant, rien de très neuf, que ce soit le coup du vilain qui joue les justiciers ou de l’énième accusation de Batman d’être responsable des vilains qui se sont lâchés sur Gotham. Reste le mystère de l’identité du Chevalier d’Arkham et la participation de Robin dans le chapitre 2002 qui relèvent un peu l’intérêt. Et puis surtout de l’action, des civils en danger et un Batman qui agit, ça fait plaisir. Ce qui était le minimum syndical pour une histoire du Chevalier Noir, et c’est devenu presque exceptionnel aujourd’hui…
Green Lanterns 50 à 57 :
Pour clôturer cette série, c’est Monsieur Dan Jurgens qui vient raconter une histoire complète en huit chapitres impliquant tout le Corps des Green Lantern, et boudiou que c’est bon, Ohlàlà.
Le gars en profite pour ressortir ses fondamentaux et de vieilles menaces du placard, en mettant en lumière les Green Lantern qui ont rasé les murs ces derniers temps, et mieux, sans avoir à les déprécier face à Jessica et Simon pour mettre ces derniers en avant. Oui, je pense à Guy Gardner qui, incroyable, ne s’est pas pris un seul coup de poing dans la tronche par Simon ou Jessica tout du long de ces huit chapitres !
Les Green Lantern terriens sont mis en avant mais pas seulement eux, c’est tout le Corps qui doit faire face à une menace importante lorsque les Ravageurs envahissent et détruisent peu à peu la planète Penelo. Ce n’est que le début d’une succession d’emmerdes cosmiques qui toucheront également les anneaux des Lantern. Mais qui est derrière tout ça ?
C’est un final de toute beauté pour une série très irrégulière en qualité, et si toutes les séries se terminaient de cette manière, ce serait Noël toute l’année. J’adore.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead