Les comics de Super Héros

20 sujets de 601 à 620 (sur un total de 635)

Posté dans : Manga & BD

  • Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #527511

    Lu Batman Bimestriel # 10.

    Batman 82 – 85 :
    Ayé. Fini.
    Une dernière remarque pour la postérité. Dans le chapitre 81, Thomas Wayne a étalé à lui seul sept des alliés de Batou (Robin, Red Robin, Signal, Batgirl, Batwoman, Orphan et Huntress), sans parler de Batou lui-même, et là il suffit d’une Cat avec un coup de pied pour lui briser le dos, parce qu’il est pas fichu de prévoir ses agissements.
    Enfin bref. Fini.
    Mon avis sur ces presque quatre ans du run de Tom King, c’était pour moi une descente aux enfers pour le personnage de Batman, qui n’a cessé de perdre en intérêt au fur et à mesure que l’histoire se concentrait presque exclusivement sur sa relation avec Catwoman. Comme si tout ce qui faisait l’intérêt de Batman se résumait à Selina et sa capacité à pouvoir vivre heureux avec elle. Et de toute façon Cat est devenue le pilier central de toute cette histoire, à un point tel que même dans la dimension Flashpoint Thomas a lui aussi connu une histoire avec Catwoman (au point de nous ressortir cette chamaillerie de gamin sur la première fois où ils se sont rencontrés, comme pour Bat et Cat dans la dimension principale). Tout gravitait autour d’elle, tout dépendait d’elle dans l’histoire, et Batman a plus souvent joué le rôle de pantin que de héros.
    Des dialogues insupportables, répétitifs, sans aucune consistance, des personnages réduits pour la majorité à leur fonction première dans la mise en scène de King (Bane est une vaste blague, pire encore que Kite Man, et je préfère éviter d’aborder le cas des robots que sont devenus le Joker et le Sphinx), et surtout un Batman amorphe 80% du temps et une Catwoman omnipotente et omnisciente.

    Detective Comics 1014 – 1017 :
    Nora Fries, tin tin tin tin, une fois sortie de son sommeil de glace, devient pire que son mari, à cause du sérum de régénération livré par Luthor. Quoi qu’il en soit, elle finit par se séparer de son mari parce que lui voulait en finir avec sa vie de criminel, alors qu’elle est en mode Super Sadique God Super Sadique. Ou Super Sadique Blue. Littéralement. Instauration d’un nouveau méchant dans l’univers de Batman, à voir ce qu’ils en feront, en espérant que ce sera plus intéressant qu’un Pingouin Empereur. Mais j’en doute.

    Le dernier chapitre est écrit par Tom Taylor et s’intéresse aux disparitions d’orphelins dans un orphelinat Wayne. L’occasion d’un travail d’équipe avec Damian, d’une pique cinglante de ce dernier (“C’est un peu déconcertant que tu possèdes des immeubles remplis de Robin de rechange”), et d’un final… pas très joyeux. Un récit sans grande prétention mais plaisant à lire.

    Suicide Squad Black Files 1-6 :
    L’escadron des Ombres, on dirait le nom qu’un gosse donnerait à son organisation secrète de GI Joe. Bref. Cela dit, ça reste toujours mieux que le nom original, Suicide Squad Black.

    La Suicide Squad Black est à la Suicide Squad ce que la Justice League Dark est à la Justice League, à savoir… non, pas une marque de fainéantise et de manque visible d’originalité de la part des créateurs de ces équipes (quoique si, quand même), mais une section destinée à combattre les menaces liées à la magie. Amanda Waller a créé cette unité après l’affaire Eclipso (dans Justice League Vs Suicide Squad). Dans cette histoire, il s’agit de débusquer et arrêter par tous les moyens possibles Sebastian Faust, fils de Felix Faust, qui a l’intention de mettre un terme à toute la magie dans le monde.

    Prêtez bien attention au personnage du Docteur Thaumaturge au début de cette histoire, il n’aura aucune incidence ni aucun rôle dedans et disparaîtra très vite, et pas d’une mort, non il disparaîtra simplement de l’histoire, sans avoir fait quoi que ce soit, si ce n’est acte de présence. Tous les membres de cette Suicide Squad bis sont présentés par un petit texte en blanc qui indique leurs capacités / pouvoirs et parfois un aspect de leur personnalité. C’est aussi le cas du Docteur Thaumaturge, à ceci près que l’on rajoute qu’il est non binaire. Pourquoi ? Ça n’a aucun impact sur le récit et sur la mission pour laquelle on l’a engagé. Zéro intérêt à l’histoire, c’est comme si on avait spécifié qu’El Diablo était latino ou que Rick Flag était hétéro. Ça ne définit ni la personnalité du personnage ni son rôle au sein de l’équipe. Et pour ce qu’ils en font, on est encore plus en droit de se poser des questions sur ce choix. Cela dit, ce personnage est une création du scénariste de cette histoire, Jai Nitz. Ça explique pas mal de choses d’un coup.

    Cela étant dit, sans avoir été spécialement bluffé par la narration et la mise en scène, je n’ai pas non plus passé un mauvais moment. J’ai apprécié le traitement de certains personnages comme celui de l’antagoniste principal, Sebastian Faust, le fils de Felix Faust, sa motivation, et sa façon d’aborder le problème de l’Escadron des Ombres, en leur proposant de les libérer de l’emprise de Waller sur eux.

    Mais l’histoire passe bien trop de temps à se pencher sur la réalisation de la mission de l’escadron plutôt qu’à mettre plus en avant les enjeux et surtout les nombreux personnages. Par exemple, Aladdin apparaît de nulle part et on semble partir du principe qu’il n’y a pas lieu de donner au personnage le temps de respirer (créé lui aussi par Jai Nitz, tiens tiens). On sait juste qu’il est l’équivalent soviétique de Sebastian Faust et que ce dernier lui a dérobé tous ses trésors. C’est d’ailleurs le cas pour la majorité des personnages, dont la plupart seront obscurs pour le lecteur lambda et n’auront de toute façon pas assez de développement ni de contexte pour donner envie au lecteur de s’attacher à eux. Par exemple, la personnalité de Grrrargouille ? Elle se fait manipuler par Faust par la suite, mais on en saura jamais plus sur elle. Pareil pour Juniper, en dehors du fait qu’elle a des pouvoirs liés à la sève, comme Poison Ivy et Swamp Thing.

    L’histoire générale est sympathique, avec quelques bonnes scènes de dialogue, mais l’exécution est bancale, les personnages ne sont pas suffisamment caractérisés pour la plupart et on a du mal à comprendre la présence de certains d’entre eux (en particulier tous les perso créés par Nitz), quand d’autres disparaissent purement et simplement de l’histoire. Comment est-on alors censé s’attacher un tant soit peu à eux ?
    Et puis confier la narration à El Diablo en lui faisant écrire une lettre à Killer Frost, aucun intérêt.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #527638

    Batman Beyond comics

    Je me livre à ce remontage de topic pour vous annoncer qu’après de nombreuses années d’attente, le troisième tome des comics de Batman la Relève paraîtra le 20 aout chez Urban Comics !

    Les fans de Terry McGinnis auront attendu très longtemps étant donné que le deuxième volume fut publié en… 2015 !

    Mais c’est une bonne nouvelle que l’éditeur s’intéresse à nouveau à cette série de comics faisant suite à la fabuleuse série animée (que j’éprouve un plaisir incommensurable à revoir en ce moment en Blu-Ray et en VF ! 😀 ).

    Cyril avait fait des critiques très positives sur les deux premiers tomes sur un forum voisin (qui a tristement fermé l’année dernière et qui, aux dernières nouvelles, ne risque pas de rouvrir de sitôt) alors qu’il n’est pas un fan de la série TV (même si il l’apprécie) et elles m’ont bien donné envie de le voir.

    En tout cas Feanor, ce que tu racontes au sujet du run de Tom King sur Batman ne vend pas du rêve.

    J’avais abandonné le magazine, d’une part à cause de son prix devenu exorbitant, d’autre part, parce que les kiosques ne le distribuent plus depuis la faillite de Presstalis.

    Et ben… selon tes propos, je n’ai pas loupé grand chose.

    Et je n’en reviens pas qu’un seul coup de pied de Catwoman soit parvenu à mettre hors d’état de nuire Bane, l’un des ennemis les plus redoutables et puissants de Batman !

    J’ai été aussi étonné d’apprendre

    Spoiler

    que notre pauvre Alfred Pennyworth, le majordome et père adoptif de notre héros… a été assassiné par Bane qui lui a brisé la nuque ! Hélas, dur de prendre cela au sérieux, surtout que dans les comics mainstream de super héros, un mort ne le reste jamais longtemps: Damian Wayne en est un bon exemple. Même Jason Todd est revenu d’entre les morts presque 15 ans après avoir été abattu par le Joker ! Je ne m’en fais donc pas pour notre majordome préféré, il reviendra. Surtout qu’il avait déjà été tué dans les années 60 et est revenu plus en forme que jamais quelques temps plus tard. Mais est ce que cette tragédie a vraiment apporté quelque chose au récit en terme de puissance émotionnelle et de construction psychologique des personnages (l’impact de la mort de ce brave Alfred sur Bruce Wayne, Dick Grayson, Tim Drake, Barbara Gordon…) ou était ce juste de la violence gratuite ?

    [collapse]

    Bon, je crois que, tant qu’à lire de bonnes histoires récentes de Batman, il vaut mieux que je jette mon dévolu sur Joker War qui semble largement valoir plus le coup au vu de tes critiques très positives Feanor !

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #527642

    Oui, sans trop m’avancer, je peux te garantir que tu passeras un meilleur moment avec la suite écrite par Tynion IV (les tomes appelés Joker War) qu’en lisant les 85 chapitres de la partie écrite par King. ^^
    Dommage qu’aux États-Unis Tynion ait récemment quitté le titre et DC Comics pour partir dans ses propres créations. Je lui souhaite le meilleur pour la suite, ça va sans dire, mais il me manquera beaucoup sur Batou. Je vais profiter de ce qui reste de son run à sortir chez nous en tout cas.

    Une petite correction en passant, ce n’est pas Bane qui est vaincu en un coup par Catwoman mais Thomas Wayne, le Batman de la dimension Flashpoint. Mais c’est pareil au final. ^^

    Spoiler

    Quant à la mort d’Alfred, c’était juste pour montrer que Thomas Wayne était sérieux dans sa menace de tuer le majordome, qu’il retenait en otage, si l’un des membres de la Bat-family se pointait à Gotham. Damian a tenté le coup, il s’est fait choper, Bane a tué Alfred devant lui.
    Le but semble aussi de montrer à quel point il était indispensable et précieux pour Batman et le reste de sa famille, mais vu que King est pas fichu de développer les personnages secondaires (et qu’il s’emmerde pas souvent avec eux de toute façon), lorsque toute la Bat-family apparaît pour affronter Thomas, ils en profitent pour raconter à Thomas comment ils se sont concertés pour savoir quoi faire, tout en le frappant, parce que ça économise des pages j’imagine, et le tout avec sa façon extrêmement pompeuse et pas naturelle d’écrire les dialogues, ce qui n’arrange rien.
    Bref, la mort d’Alfred ne donne le sentiment d’avoir été là que pour donner un électro choc à Batman dans la dernière ligne droite et voir comment il va réagir.

    [collapse]

    Les auteurs des autres titres, et plus tard Tynion, s’en tirent bien mieux sur ce thème.

    Enfin, je suis aussi très impatient de lire la suite de Batman Beyond, ce sont en effet d’excellentes histoires qui prolongent à merveille la série ! 😀
    J’espère qu’ils en feront autant avec Justice League International et surtout Man of Steel de Byrne. Ils ont d’ailleurs enfin sorti la suite de la Suicide Squad d’Ostrander, et la fin est annoncée pour décembre ! 😀

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Cyril
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    Cyril le #527744

    Deux annonces chez Panini :
    – la reprise des Star wars Légendes (c’est-à-dire les comics datant d’avant la reprise par Disney) qui étaient auparavant chez Delcourt.
    – des annonces d’Omnibus, les pavés de parfois plus de 1000 pages : du John Byrne notamment, avec ses Fantastic four et un recueil de travaux divers (mais sans She-Humk, qui aura peut-être un volume dédié). Pour les FF, je préfère attendre les intégrales mais je prendrai peut-être le second volume. Heroes reborn est aussi prévu (mais qui va acheter ça ?) ainsi que la deuxième partie d’Ultimate Spiderman.

    Ce volume contient les dernières aventures de Captain America par Kirby, après son retour chez Marvel. C’est inégal, il y a des idées et des passages marquants et originaux, d’autres qui font assez datés, avec des dialogues assez pesants – et pourtant, j’aime bien les dialogues pompeux d’habitude : on a ainsi un mélange entre du grotesque et du classe ou de l’odieux (cf. le pourceau), comme le signale d’ailleurs la préface. Sharon Carter est assez agaçante en amoureuse qui passe son temps à se plaindre des risques pris par Cap mais devient plus intéressante quand elle reprend du service comme agente du Shield.

    Je pense que je vais arrêter les intégrales de Cap avec ce volume. Pas que la série ait été mauvaise jusque là, au contraire ; mais il faut bien s’arrêter à un moment ou à un autre et la fin du retour de kirby est un bon moment.

    Xanatos
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    Xanatos le #527798

    Feanor, tu fais bien de parler en effet du troisième volume des Archives de la Suicide Squad d’autant plus que j’ai adoré les deux premiers tomes ! 😀

    La série de John Ostrander est de loin la meilleure jamais faite sur cette équipe de psychopathes. En tout cas, la couverture avec Amanda Waller menottes aux poings et l’air rageur donne tout de suite le ton ! ^^

    Les archives de la suicide squad

    Je pense que je vais le commander la semaine prochaine, en espérant qu’il soit du même tonneau que les deux premiers excellents volumes.

    Quant à la suite du Man of Steel de John Byrne, je l’attends avec impatience, mais il semblerait hélas que le premier tome ne se soit pas si bien vendu que cela ce qui explique la frilosité et la lenteur de Urban de publier les tomes suivants.

    Rien à voir avec les albums des Teen Titans de Marv Wolfman et George Pérez qui se sont vendus comme des petits pains.

    Mais bon, je garde espoir, surtout que John Byrne est l’un des auteurs et dessinateurs majeurs à avoir travaillé sur Superman: Jacques Sadoul n’avait pas tari d’éloges sur sa vision du personnage dans 93 ans de BD.

    Sinon mon cher Cyril, je te comprends au sujet des intégrales de Captain America et j’ai procédé ainsi pour d’autres intégrales dédiées à des personnages majeurs de la maison des Idées.

    Pour Docteur Strange, autant j’ai adoré la première intégrale avec Stan Lee et Steve Ditko que j’ai trouvé géniale et bourrée d’idées, autant la deuxième m’avait beaucoup déçu et je m’en suis arrêté là.

    Quant à l’intégrale de Nick Fury je me suis arrêté au fantastique deuxième tome contenant la totalité des histoires écrites et illustrées par Jim Steranko qui correspond à l’âge d’or de la série. J’ai entendu dire ensuite que la série s’essouffle beaucoup dans les tomes suivants.

    Enfin pour les intégrales de L’Incroyable Hulk de Peter David, je me suis arrêté au volume de 1992: non pas que la série s’essoufflait bien au contraire. Mais les volumes suivants correspond aux comics que j’ai acheté chez Semic dans les années 90 et qui ne contenait plus rien d’inédit pour moi.

    Cyril
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    Cyril le #527815

    Pareil pour les Nick Fury et Dr Strange : si j’avais beaucoup aimé les deux premiers volumes pour le directeur du Shield et le premier pour le sorcier suprême, le suivant m’a lassé et j’ai laissé tomber ; j’ai aussi arrêté les defenders au troisième volume et Spider-man team up, Ka-Zar ou au premier. J’ai arrêté Avengers en 1977. La série ne me convainquait plus. Pour Cap, j’achèterai quand même aussi les volumes datant de la seconde guerre mondiale.

    Pour les autres séries, vu que je ne vais pas continuer indéfiniment, j’ai arrêté ou prévu d’arrêter après certains runs, même si la qualité était toujours là : Thor au départ de Kirby, Spiderman après le symbiote (et la division en deux séries d’intégrales rendait la lecture particulièrement pénible), les X-men après le phénix noir, Iron man après la guerre des armures, les FF après Byrne ; pour Marvel – two in one, je pense que la série ne durera pas trop longtemps mais les deux premiers volumes m’ont beaucoup plu. J’en commence cependant certaines pour voir : je prévois de m’acheter Alpha Flight, Marvel rarities, Namor, le premier tome de Spider-Woman, Luke Cage et Iron fist (les intégrales de ces deux personnages étaient très bonnes et j’ai quelques bons mais vagues souvenirs d’enfance de leurs aventures communes). Je pensais aussi au Punisher mais il semblerait qu’une bonne partie des histoires de la première intégrale soit déjà parue dans d’autres volumes que je possède.

    Xanatos
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    Xanatos le #527818

    Puisque tu évoques Spider-Man en disant que la dernière intégrale que tu achèteras sera celle sur le symbiote, tu stopperas au moment où celui-ci apparaît dans Secret War ?

    Ou bien quand il prendra possession de Eddie Brock et deviendra le terrible Venom à l’époque où la série est écrite par David Michelinie et Todd McFarlane ?

    Tu fais bien de parler de l’intégrale Punisher qui est dans mes projets d’achat mais effectivement comme tu dis, elle risque d’avoir des doublons pour toi: on y retrouvera certains épisodes de Amazing Spider-Man où il fit ses premières apparitions (notamment le tout premier où il s’associa avec le Chacal pour traquer et abattre le monte en l’air) que tu possèdes déjà via tes intégrales de Spider-Man.

    Spider-Woman me tenterait bien en effet: je me souviens que l’auteur Jacques Sadoul fit une critique très positive de la série dans son ouvrage 93 ans de BD.

    En plus, si ma mémoire ne me trompe pas, elle compte 50 numéros, ce qui fera quatre tomes et pas plus.

    Pour Luke Cage la série me fait de l’oeil car je me souviens que tu as fait des critiques très positives des intégrales du héros à louer, de même que pour Iron Fist.

    Quant aux numéros du tandem, je n’en ai pas lu beaucoup, mais je me souviens de l’un d’entre eux dans le run de Frank Miller sur Daredevil qui était particulièrement drôle.

    Il y avait une vraie alchimie entre les deux personnages. 🙂

    Tiens puisque l’on parle de l’Homme sans Peur, je me souviens très bien que, si tu as absolument adoré les intégrales de Frank Miller (à juste titre !) tu avais été désappointé par celles des années 60 où tu trouvais ses toutes premières aventures poussives et peu inspirées. J’avais lu certaines d’entre elles dans des Marvel Classics en kiosque (dont certains numéros furent dessinés par John Romita Sr) et, si elles étaient agréables, elles n’étaient pas transcendantes pour autant. C’est un personnage qui s’est longtemps cherché avant de trouver ses marques.

    En revanche au sujet de ce personnage, je te recommande chaudement les deux tomes du run de la scénariste Ann Nocenti et du dessinateur John Romita Jr.

    Daredevil Ann Nocenti/John Romita Jr

    On y retrouve la très grande noirceur et le ton mature ayant fait le sel du run de Frank Miller. De plus Nocenti créa Typhoïd Mary, une tueuse psychopathe schizophrène dont la double personnalité la rend aussi fascinante q’imprévisible.

    Je trouve que Nocenti a su créer une antagoniste d’envergure qui a su se démarquer de l’iconique Electra.

    Le Caïd reste fidèle à lui même, calculateur, cruel et sans pitié.

    Enfin, Ann Nocenti y traite aussi de sujets de société tels que l’écologie, la protection de l’environnement, ou la dénonciation de la maltraitance des animaux dans des élevages, sans jamais que l’ensemble paraisse sentencieux.

    Enfin, c’est au cours de cette série que John Romita Jr développa son style graphique caractéristique, superbe et puissant et il livre des planches magnifiques.

    Connaissant tes goûts, je pense très sincèrement que ce run te plaira beaucoup.

    C’est l’un des meilleurs auxquels ait eu droit Daredevil avec ceux de Frank Miller, Brian Michael Bendis, Ed Brubacker et Mark Waid. 🙂

    Ah last but not least, j’ai acheté récemment le troisième et dernier cross over de Batman et les Tortues Ninja intitulé “Fusion”.

    Les auteurs sont les mêmes que pour les deux précédentes histoires, James Tynion IV (scénario) et Williams Freddie II (dessins).

    J’avais beaucoup aimé Amère Pizza (avec Shredder et Ra’s Al Ghul) et Venin dans l’Hudson (avec Bane, Bebop et Rocksteady).

    Je le lirai lundi et je vous dirai si il est de la même trempe que ces deux excellentes histoires 😉 .

    D’ailleurs, même si j’ai absolument adoré le film d’animation Batman et les Tortues Ninja qui était jouissif à souhait, je préfère en fin de compte nettement la BD originale plus profonde et émouvante.

    Le passage où Raphaël apprend pourquoi Bruce Wayne est devenu Batman est particulièrement émouvant et bien amené et c’est dommage qu’il n’ait pas été inclus dans le film.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #529090

    Deux Hellblazer très différents sont sortis ces derniers mois, et j’ai des avis très tranchés dessus.

    D’abord Hellblazer Rise and Fall de Tom Taylor et Darick Robertson.

    Je n’ai vraiment pas trouvé ce titre agréable à la lecture. Y a rien d’original à part peut-être proposer une fin avec un John plus joyeux, mais vu le contexte de cette fin, niveau cynisme ça reste contant(ine) avec l’ambiance habituelle de la série. C’est déjà ça.

    Spoiler

    Mais quand même, perdre son temps à nous montrer John et Lucifer se galocher plutôt que s’attarder sur un gamin qui a été pendant trente ans possédé par un démon, qui n’a pas vieilli d’un jour, certainement traumatisé à vie et qui a de plus vu son père se faire tuer sous ses yeux, mais c’est pô grave parce qu’il est riche et qu’il lui reste des membres de sa famille,

    [collapse]

    c’est un choix… qui ne m’étonne plus venant du Tom Taylor actuel, en fait.

    Je voulais lui laisser le bénéfice du doute avec ce titre, et aussi parce que j’aime Hellblazer, mais là c’est plus possible, je vais éviter tout titre écrit par le bonhomme, du moins à partir de 2019 parce que j’ai l’impression que le gars a atteint un nouveau style d’écriture qui ne m’intéresse absolument pas. C’est tellement pas subtil et matraqué pour bien qu’on comprenne, c’est pas du Hellblazer, c’est la version CW de Hellblazer, c’est peu profond et tellement surligné. Cette réplique de John : “les milliardaires sont les personnes les plus méprisables de la planète”… AU SECOURS.

    Le passage aussi court que foireux et incompréhensible, où John va voir son père, un passage qui aurait dû être développé, mais que Taylor abrège de la façon la plus grossière et Jean Foutre au possible… Et donc toute l’histoire autour du pote gosse de riche de John, tout autant traitée par-dessus la jambe. Bref, tous les éléments qui, bien développés, ou plutôt développés tout court, auraient donné une bonne histoire de Hellblazer, sont traités par-dessus la jambe et avec légèreté parce que Taylor s’est dit que c’était bien plus intéressant de tailler un costard à la lie de l’humanité, les gros richards (sic), et de rappeler à chaque chapitre que John Constantine aime bien aussi se taper des gonzes de temps en temps.

    Un titre qui a au moins la décence de se lire rapidement et de se faire oublier tout aussi vite, c’est bien le minimum qu’on puisse lui demander, au vu de sa médiocrité.

    Sur un registre bien plus positif, la reprise du titre par Simon Spurrier !

    C’était un véritable plaisir de lire du Hellblazer 100% pur jus, après la déception de Rise and Fall !
    Je regrette néanmoins que la majorité des histoires tournent autour d’un même thème (le racisme et l’immigration), et qu’il n’y ait qu’un seul point de vue adopté, mais en même temps c’est justifié par l’intrigue autour de laquelle tourne tout le volume. J’espère juste que si jamais Spurrier retourne sur le titre il explorera d’autres sujets, autrement ça tournera vite en rond et ça le desservira plus qu’autre chose.
    Les nouveaux personnages qui gravitent autour de John ont tous quelque chose d’attachant, mais je ne sais pas si séparer John de tout son univers habituel (et je pense principalement à Chas quand je dis ça) était une si bonne idée au bout du compte. Cependant on ressent bien la solitude et la perte de points de repère du personnage de cette façon. Mais je serais pas contre qu’à l’avenir il puisse retrouver ne serait-ce que des membres de sa famille.

    Bref, quoi qu’il en soit, ça c’est le travail d’un connaisseur de cet univers (qui a quelques mois de moins que moi… dame !), qui ne sort pas une version diluée et sans saveur. Que l’on soit partisan ou pas de ses positions sur l’Angleterre d’aujourd’hui, il sait comment pense et se comporte Constantine, il sait qu’il écrit les histoires d’un enculé qui se voit plus chevaleresque qu’il ne l’est, et qui en même temps souffre d’en être totalement conscient.
    Mon run préféré reste encore et toujours celui de Garth Ennis, mais Spurrier n’en est pas très éloigné. Et le dessin de Aaron Campbell, c’est magistral.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #532663

    Voilà sans hésitation l’un de mes coups de coeur de ce début d’année !

    Contrairement à ce que le titre laisse entendre, Joker Infinite est avant tout centré sur l’ex-commissaire James Gordon enquêtant pour retrouver la piste du Joker qui, après les évènements de Joker War, a fui Gotham City, non sans commettre un ultime crime avant, répandre sa toxine dans l’Asile d’Arkham, entraînant de nombreuses morts, y compris celle de Bane et du directeur Jeremiah Arkham, ce qui lui a attiré les foudres de nombreuses personnes, en particulier dans le milieu du crime. Gordon est engagé en tant que détective par une riche organisation pour retrouver et tuer le Joker en échange d’une forte somme et de fonds illimités. Sachant que ce dernier lui a causé beaucoup de misère, dont très récemment la mort de son fils, Jim accepte.

    Bon dieu, James Gordon a rarement été aussi bien écrit et traité ces dernières années.
    Je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre avec ce comics et je l’ai acheté juste pour le nom de son auteur, eh bien j’en ai eu bien plus que pour mon argent, et les dessins de Guillem March font aussi un excellent taf pour mettre tout ça en scène (son Batman est superbe).
    Après les horribles Batgirl 47-48-49 de Castellucci (Batman Bimestriel 13) qui mettaient entre autre en avant la relation de Barbara avec sa famille, ça fait beaucoup de bien de lire la même chose mais écrite par un scénariste talentueux comme Tynion, c’est le jour et la nuit !

    Pour l’instant le Joker est assez discret dans ce premier tome, du moins dans sa première partie, mais la construction du récit est solide, la relation de Gordon avec sa fille et Batman fait énormément plaisir à voir, et encore une fois ça fait du bien de voir Jim autant respecté ! 😀
    J’ai adoré la grosse révélation du deuxième chapitre, c’est quelque chose que j’espérais depuis longtemps et qui me frustrait d’autant plus quand je lisais des trucs comme le Batgirl de Castellucci.

    C’est définitivement mon coup de coeur DC de ce début d’année avec le Superman Infinite de PKJ (J’ai repris la lecture d’un Superman contemporain après avoir arrêté, suite à l’OPA hostile de Bendis sur le personnage, et ça fait plaisir de relire du bon Superman ! 😀 ). Gordon au premier plan, respecté et bien travaillé, notamment dans son rapport avec le Batverse et ses proches, des révélations captivantes, une enquête impliquant différentes pistes, du voyage, et le tout enrobé par la présence néfaste du Joker qui se fait sentir et qui pèse sur le récit malgré la discrétion relative du personnage.
    C’est le genre de récit qui te fait sortir des poncifs du genre et qui te pousse paradoxalement à lâcher une bonne phrase cliché du style : “je savais pas que j’avais besoin de cette lecture avant de la lire”.

    Bref, ce Joker Infinite c’est beau, bien écrit et surtout captivant, pour l’instant. Et vu la base solide, j’ai beaucoup de peine à croire que la suite puisse me décevoir, mais on verra bien. En attendant…

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    Xanatos
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    Xanatos le #533019

    Il y a deux semaines environ, c’était le Batman Day, alors paf, deux revues vite fait bien fait (ou presque) sur deux comics Batman très récents ! ^^ Lu JoJo’s Batman Adventu… <strong class=”d4pbbc-bold”>Batman – Créature de la Nuit !

    J’ai toujours un peu de mal avec ce concept, comme pour <strong class=”d4pbbc-bold”>Superman – Identité Secrète du même scénariste, de vouloir tirer d’une oeuvre de science-fiction / fantaisie telle que le genre super-héroïque, quelque chose de réaliste (en tout cas sur le médium de la BD). Et pour le coup c’est un résultat plutôt schizophrène avec Busiek parce qu’il introduit dans son monde proche du réel des perso qui sont «victimes» de l’irruption du fantastique dans leur vie. Or, si j’aime bien cette idée dans un film (comme <strong class=”d4pbbc-bold”>la Mouche ou <strong class=”d4pbbc-bold”>Incassable par exemple), dans un comic de super-héros qui porte le nom d’un super-héros bien établi, ça me laisse bizarrement plus perplexe. C’est quoi le but ? Je pige vraiment pas l’intérêt, honnêtement. Les versions parallèles, les «Elseworld» comme on les appelle chez DC, d’accord, je vois l’intérêt. On change un aspect de l’origine d’un super-héros et on joue avec. Mais Busiek établit un monde proche du nôtre, le héros est un homonyme, ou presque, du héros de comics dont il s’est inspiré et son entourage est lui aussi composé d’homonymes de l’entourage du héros de comics, et le héros et son entourage sont eux-mêmes conscients de la chose, les comics de Superman et de Batman existant dans ces mondes. Si dans <strong class=”d4pbbc-bold”>Identité Secrète, ça passait bien, c’est parce que c’était alors un essai isolé. Mais Busiek réitère la chose avec <strong class=”d4pbbc-bold”>Créature de la Nuit. La répétition du concept joue en sa défaveur. Pire, l’auteur parvient à pervertir son idée de base avec ce titre. L’origine du vrai Batman est bien plus réaliste que celle du Batman de son Bruce Wainwright ! Ce qui me ramène à ma question : quel intérêt ? Bon, n’ayant pas trouvé de réponse satisfaisante j’ai lâché l’affaire, mais j’ai tout de même apprécié cette lecture au bout du compte. Faut juste que je me retire de la tête l’idée que dans quinze ans il va nous sortir dans le même genre sa version «réaliste» de Wonder Woman, d’Aquaman, de Flash ou de Green Lantern… Reste un récit plutôt bien écrit et dessiné, mais l’impression «photographie» des visages des perso et des décors par John Paul Leon me laisse totalement froid. En revanche, les pages où il met en scène le Batman sont très souvent somptueuses et efficaces, plus surréalistes, plus comic-book. Une dichotomie déjà présente dans <strong class=”d4pbbc-bold”>Identité Secrète. J’ai particulièrement apprécié dans l’histoire avoir été mené en bateau à plusieurs reprises, il y a de bons retournements de situation mais aussi, malheureusement, une certaine lourdeur dans la narration, parce qu’en dehors des passages avec le Batman, les cases racontent pas grand-chose et donnent parfois l’impression de photographies, c’est trop réaliste, c’est figé, ça manque de vie. Le paradoxe de la volonté de vouloir faire trop réaliste. Du coup, j’ai ressenti un trop-plein de textes et d’exposition alors que, dans mes souvenirs, <strong class=”d4pbbc-bold”>Identité Secrète était mieux équilibré. Au final cependant, je n’adhère pas à l’intention de base de Kurt Busiek qui était de montrer SON «analyse des différentes étapes d’une obsession, d’une rage puérile qui se déchaîne sur le monde et qui ne peut être maîtrisée que par un homme qui accepte de ne plus être un enfant», je n’aime pas non plus la façon dont il envisage Batman (la colère, l’égocentrisme et l’impuissance d’un enfant et c’est tout, pas de détective, pas de maîtrise de soi, pas d’altruisme), ni la conclusion que ce dernier ne peut exister dans le monde réel. Évidemment qu’il ne peut exister dans le monde réel, tout comme Superman, ce sont des héros, des idéaux, des modèles. Mais ce qui me gêne c’est que dans <strong class=”d4pbbc-bold”>Identité Secrète, on n’arrive pas du tout à la même conclusion. Son Superman s’est plutôt bien adapté au monde dans lequel il vit. Ici on vous dit que le Batman ne relève que de l’égoïsme, d’un pseudo complexe de Peter Pan. Je trouve cela réducteur et affligeant. Avec une morale du collectif et du caritatif, comme seuls moyens valables d’améliorer le monde. Du coup je me demande à quoi ressemblerait son <strong class=”d4pbbc-bold”>Superman – Identité Secrète s’il l’avait écrit aujourd’hui. Plutôt que de mettre en avant la fantaisie qui s’immisce dans le monde réel, aurait-il étouffé celle-ci avec des médocs et des leçons de bonne conscience d’école primaire ? Pourtant j’ai apprécié l’histoire en elle-même, encore une fois. Un peu lourde mais tout de même plaisante, surtout pour la variation qu’elle propose sur le thème du Chevalier Noir, ainsi que tout le mystère qui en découle. Mais j’ai pas du tout aimé ce qu’il y avait sous cette surface autrement agréable. Et ça me ramène, encore et toujours, à cette question : quel intérêt ? Lu Batman – Joker War

    Tome 1 terminé, et en dehors de certains des premiers chapitres (écrits par des secondes mains et focalisés sur les vilains du début de l’histoire, et oh mon dieu si je lis une fois de plus la métaphore du scorpion et de la grenouille je vais faire un massacre… x( ), j’ai pris un énorme plaisir à cette lecture, tant du côté visuel (dommage que Tony Daniel ne soit présent que sur un chapitre, mais Guillem March et Jorge Jimenez font un travail la plupart du temps exemplaire) que scénaristique. Surtout, quel plaisir de voir un Batman qui gère sur le terrain, qui foire aussi mais qui assume et qui transpire la classe en toute circonstance, des références à <strong class=”d4pbbc-bold”>Batman TAS et une utilisation des vilains rafraîchissante. La lecture est agréable du début à la fin, on vient pour du Batman actif et efficace qui n’a pas peur de prendre des coups (son bat-costume prend cher), c’est très axé sur l’action, mais peu à peu l’intrigue se construit et se dévoile autour d’un personnage énigmatique (le Designer) qui se sert d’une ancienne alliance avec Catwoman, le Joker, le Pingouin et le Sphinx pour mener Batou en bateau afin de s’emparer de Gotham pendant le processus. Mais c’était sans compter sur le retour du Joker, flanqué d’une nouvelle acolyte en la personne de Punchline, qui a un plan tout aussi précis et qui implique la chute du Chevalier Noir et de Bruce Wayne. Je ne vais pas partir dans une analyse profonde du tome, je voulais juste dire que je suis heureux d’avoir fait l’erreur de me tromper de titre le jour où je l’ai acheté ! J’avais l’intention de prendre Golden Child de Frank Miller, et j’ai pas fait gaffe avec tous ces titres Batman présents (et Golden Child était déjà en rupture de stock, mais pas grave, je le prendrai le mois prochain). Pas que je ne voulais pas prendre ce Batman, mais en terme de lecture à suivre, je n’en suis qu’au chapitre 65 de Batman par Tom King (dont je suis loin d’être fana), or, ce Joker War se situe une vingtaine de numéros plus avant ! Je me suis pris quelques sérieux spoilers dans la tronche, mais c’est vraiment pas cher payé en comparaison du plaisir de lecture que j’ai eu ! James Tynion fait des merveilles avec Batou ! 😀 Et pour finir, le dernier kiosque Batman bimestriel est également sorti, avec un récit Green Lanterns écrit par Dan Jurgens ! J’en parlerai une fois lu.

    J’ai profité de mes vacances la semaine dernière pour lire le cross over Batman : Joker War et… j’ai absolument adoré.

    J’en profite pour te remercier Feanor d’avoir écrit tes critiques aussi argumentées et passionnées au sujet de ce story arc de Batman, car c’est toi qui m’a vraiment donné envie de lire ce récit.

    Depuis que les comics de super héros ont déserté les kiosques, j’avais cessé d’acheter les séries en cours (chez Marvel comme chez DC), d’une part parce que les magazines sont devenus trop chers (le mensuel Spider-Man chez Panini coûte à présent 18 euros ce qui est exorbitant et beaucoup trop) et d’autre part, parce que Batman qui était le dernier titre que je suivais avait fini par m’ennuyer à cause de récits plats et peu inspirés, ce qui me chagrine alors qu’il est mon super héros préféré.

    Bien sûr, ces dernières années, j’ai continué à acheter des comics de super héros, mais plutôt des albums tirés de grands classiques ayant fait date tels que le run de Marv Wolfman et George Pérez sur Teen Titans ou encore les albums des Archives de la Suicide Squad ou encore le run fabuleux de Ann Nocenti et John Romita Jr sur Daredevil.

    Mais pour les comics actuels, j’avais préféré privilégier des titres différents des super héros comme My Little Pony Friendship is Magic, Sonic the Hedgehog ainsi que Les Tortues Ninja (même si ces dernières ne sont pas si éloignées de l’esprit des “Big Two”).

    Cependant, galvanisé par l’enthousiasme communicatif de Feanor, je me suis laissé tenter par Batman : Joker War et dire que cette histoire m’a comblé au delà de mes espérances est un doux euphémisme.

    Bon alors tout d’abord : c’est beau. Que dis je ? C’est MAGNIFIQUE. Pratiquement 99% des numéros bénéficient de dessins sublimes, ensorcelants et envoûtants qui sont un pur ravissement pour les yeux, mention spéciale à l’excellent Guillem March. 😀

    Par exemple pour le cross over culte Batman : No Man’s Land si l’histoire était excellente et exaltante de bout en bout, les dessins étaient inégaux : certaines histoires superbes visuellement en côtoient d’autres absolument hideuses et affreuses.

    Dans Batman : Joker War il n’en est rien heureusement.

    Deuxièmement : le scénario de James Tynion IV est tout bonnement FABULEUX.

    Fini les histoires de Batman truffées de longueurs et soporifiques : là, l’intrigue de James Tynion IV est maîtrisée de main de maître, est captivante de bout en bout et est jalonnée de coups de théâtre et de rebondissements nous tenant en haleine jusqu’au dénouement.

    On sent une volonté indéniable de l’auteur de vraiment vouloir faire évoluer Bruce Wayne/Batman et de ne pas s’éterniser dans un statu quo.

    J’ai particulièrement apprécié cette partie du récit où le designer, un criminel dangereux et fou notoire se livre à une guerre des gangs avec le Joker, Catwoman, le Pingouin et le Riddler pour s’emparer de Gotham City.

    Et il y a tellement de retournements de situation qui m’ont cloué sur mon siège :

    Spoiler

    On apprend que le Joker a découvert l’identité secrète de Batman (même si on le soupçonnait déjà dans Batman : le deuil de la Famille de Scott Snyder et Greg Capullo) et aussi que le designer a vraiment été tué par notre prince clown du crime depuis longtemps, qu’il tirait les ficelles depuis le début pour embobiner Batman et ses alliés ainsi que les autres super vilains et qu’en plus, il a pu s’emparer de la fortune de la famille Wayne !

    [collapse]

    Le Joker est plus fou, démentiel, rusé et incontrôlable que jamais.

    Ce que j’ai apprécié aussi, c’est l’aspect bienveillant et compatissant de Batman. Il a vraiment tenté de parlementer avec Jade la tueuse à gage ou encore Clown Hunter l’assassin de plusieurs complices du Joker car il sait qu’ils ne sont pas fous et a privilégié la parole par rapport à la violence.

    Cela fait penser avec bonheur à cette magnifique histoire Batman : War on Crime de Paul Dini et Alex Ross où Batman est parvenu à raisonner un jeune homme désemparé afin qu’il ne devienne pas un criminel, c’était très émouvant et dévoilait la facette humaine et compatissante du justicier du Gotham.

    Et même lorsqu’on le croit acculé, dos au mur, Batman n’abandonne et ne fléchit jamais, même si il a bien sûr peur pour ses ami(e)s, ses proches et ses alliés.

    Punchline la nouvelle partenaire du Joker est aussi très charismatique : intelligente, cruelle, sans scrupules, elle embrasse pleinement la noirceur de son idole et elle est imprévisible.

    J’ai aussi beaucoup aimé le traitement de Harley Quinn et Catwoman, chacune d’entre elles a un rôle majeur dans le scénario, l’une a réussi à s’affranchir de l’influence de son “poussin” et fera tout pour le mettre hors d’état de nuire, l’autre est consciente des fautes qu’elle a commise par le passé et fera le maximum pour se racheter auprès de Batman.

    Et il y a des scènes hallucinantes comme 

    Spoiler

    Harley qui s’attache une bombe et qui fait de même avec le Joker attaché et qui oblige Batman à choisir l’un ou l’autre à sauver… et elle tire sur son ancien amant et l’éborgne !

    [collapse]

    Enfin les passages intimistes où Batman se remémore les moments passés auprès de Alfred Pennyworth son majordome mais surtout et avant tout son père adoptif sont très émouvants…

    Donc, Feanor, MERCI à toi de m’avoir convaincu de lire cette histoire de Batman qui m’a transporté, ému, captivé et enthousiasmé 😀 .

    Surtout, continue d’écrire des critiques de comics (et d’autres BDs) car je les lis toujours ! 😀

     

     

    Cyril
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    Cyril le #533022

    La nouvelle collection Carrefour-Marvel (toujours à 2,99 €) ne devrait pas tarder à sortir – ou est déjà sortie, mais ce n’était pas le cas quand j’y suis passé en début de semaine. Elle sera axée sur les alliances entre personnages/groupes.
    https://wtcomics.fr/marvel-les-grandes-alliances-nouvelle-collection-a-petit-prix-chez-carrefour/

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #533105

    Il y a deux semaines environ, c’était le Batman Day, alors paf, deux revues vite fait bien fait (ou presque) sur deux comics Batman très récents ! ^^ Lu JoJo’s Batman Adventu… <strong class=”d4pbbc-bold”>Batman – Créature de la Nuit !

    J’ai toujours un peu de mal avec ce concept, comme pour <strong class=”d4pbbc-bold”>Superman – Identité Secrète du même scénariste, de vouloir tirer d’une oeuvre de science-fiction / fantaisie telle que le genre super-héroïque, quelque chose de réaliste (en tout cas sur le médium de la BD). Et pour le coup c’est un résultat plutôt schizophrène avec Busiek parce qu’il introduit dans son monde proche du réel des perso qui sont «victimes» de l’irruption du fantastique dans leur vie. Or, si j’aime bien cette idée dans un film (comme <strong class=”d4pbbc-bold”>la Mouche ou <strong class=”d4pbbc-bold”>Incassable par exemple), dans un comic de super-héros qui porte le nom d’un super-héros bien établi, ça me laisse bizarrement plus perplexe. C’est quoi le but ? Je pige vraiment pas l’intérêt, honnêtement. Les versions parallèles, les «Elseworld» comme on les appelle chez DC, d’accord, je vois l’intérêt. On change un aspect de l’origine d’un super-héros et on joue avec. Mais Busiek établit un monde proche du nôtre, le héros est un homonyme, ou presque, du héros de comics dont il s’est inspiré et son entourage est lui aussi composé d’homonymes de l’entourage du héros de comics, et le héros et son entourage sont eux-mêmes conscients de la chose, les comics de Superman et de Batman existant dans ces mondes. Si dans <strong class=”d4pbbc-bold”>Identité Secrète, ça passait bien, c’est parce que c’était alors un essai isolé. Mais Busiek réitère la chose avec <strong class=”d4pbbc-bold”>Créature de la Nuit. La répétition du concept joue en sa défaveur. Pire, l’auteur parvient à pervertir son idée de base avec ce titre. L’origine du vrai Batman est bien plus réaliste que celle du Batman de son Bruce Wainwright ! Ce qui me ramène à ma question : quel intérêt ? Bon, n’ayant pas trouvé de réponse satisfaisante j’ai lâché l’affaire, mais j’ai tout de même apprécié cette lecture au bout du compte. Faut juste que je me retire de la tête l’idée que dans quinze ans il va nous sortir dans le même genre sa version «réaliste» de Wonder Woman, d’Aquaman, de Flash ou de Green Lantern… Reste un récit plutôt bien écrit et dessiné, mais l’impression «photographie» des visages des perso et des décors par John Paul Leon me laisse totalement froid. En revanche, les pages où il met en scène le Batman sont très souvent somptueuses et efficaces, plus surréalistes, plus comic-book. Une dichotomie déjà présente dans <strong class=”d4pbbc-bold”>Identité Secrète. J’ai particulièrement apprécié dans l’histoire avoir été mené en bateau à plusieurs reprises, il y a de bons retournements de situation mais aussi, malheureusement, une certaine lourdeur dans la narration, parce qu’en dehors des passages avec le Batman, les cases racontent pas grand-chose et donnent parfois l’impression de photographies, c’est trop réaliste, c’est figé, ça manque de vie. Le paradoxe de la volonté de vouloir faire trop réaliste. Du coup, j’ai ressenti un trop-plein de textes et d’exposition alors que, dans mes souvenirs, <strong class=”d4pbbc-bold”>Identité Secrète était mieux équilibré. Au final cependant, je n’adhère pas à l’intention de base de Kurt Busiek qui était de montrer SON «analyse des différentes étapes d’une obsession, d’une rage puérile qui se déchaîne sur le monde et qui ne peut être maîtrisée que par un homme qui accepte de ne plus être un enfant», je n’aime pas non plus la façon dont il envisage Batman (la colère, l’égocentrisme et l’impuissance d’un enfant et c’est tout, pas de détective, pas de maîtrise de soi, pas d’altruisme), ni la conclusion que ce dernier ne peut exister dans le monde réel. Évidemment qu’il ne peut exister dans le monde réel, tout comme Superman, ce sont des héros, des idéaux, des modèles. Mais ce qui me gêne c’est que dans <strong class=”d4pbbc-bold”>Identité Secrète, on n’arrive pas du tout à la même conclusion. Son Superman s’est plutôt bien adapté au monde dans lequel il vit. Ici on vous dit que le Batman ne relève que de l’égoïsme, d’un pseudo complexe de Peter Pan. Je trouve cela réducteur et affligeant. Avec une morale du collectif et du caritatif, comme seuls moyens valables d’améliorer le monde. Du coup je me demande à quoi ressemblerait son <strong class=”d4pbbc-bold”>Superman – Identité Secrète s’il l’avait écrit aujourd’hui. Plutôt que de mettre en avant la fantaisie qui s’immisce dans le monde réel, aurait-il étouffé celle-ci avec des médocs et des leçons de bonne conscience d’école primaire ? Pourtant j’ai apprécié l’histoire en elle-même, encore une fois. Un peu lourde mais tout de même plaisante, surtout pour la variation qu’elle propose sur le thème du Chevalier Noir, ainsi que tout le mystère qui en découle. Mais j’ai pas du tout aimé ce qu’il y avait sous cette surface autrement agréable. Et ça me ramène, encore et toujours, à cette question : quel intérêt ? Lu Batman – Joker War

    Tome 1 terminé, et en dehors de certains des premiers chapitres (écrits par des secondes mains et focalisés sur les vilains du début de l’histoire, et oh mon dieu si je lis une fois de plus la métaphore du scorpion et de la grenouille je vais faire un massacre… x( ), j’ai pris un énorme plaisir à cette lecture, tant du côté visuel (dommage que Tony Daniel ne soit présent que sur un chapitre, mais Guillem March et Jorge Jimenez font un travail la plupart du temps exemplaire) que scénaristique. Surtout, quel plaisir de voir un Batman qui gère sur le terrain, qui foire aussi mais qui assume et qui transpire la classe en toute circonstance, des références à <strong class=”d4pbbc-bold”>Batman TAS et une utilisation des vilains rafraîchissante. La lecture est agréable du début à la fin, on vient pour du Batman actif et efficace qui n’a pas peur de prendre des coups (son bat-costume prend cher), c’est très axé sur l’action, mais peu à peu l’intrigue se construit et se dévoile autour d’un personnage énigmatique (le Designer) qui se sert d’une ancienne alliance avec Catwoman, le Joker, le Pingouin et le Sphinx pour mener Batou en bateau afin de s’emparer de Gotham pendant le processus. Mais c’était sans compter sur le retour du Joker, flanqué d’une nouvelle acolyte en la personne de Punchline, qui a un plan tout aussi précis et qui implique la chute du Chevalier Noir et de Bruce Wayne. Je ne vais pas partir dans une analyse profonde du tome, je voulais juste dire que je suis heureux d’avoir fait l’erreur de me tromper de titre le jour où je l’ai acheté ! J’avais l’intention de prendre Golden Child de Frank Miller, et j’ai pas fait gaffe avec tous ces titres Batman présents (et Golden Child était déjà en rupture de stock, mais pas grave, je le prendrai le mois prochain). Pas que je ne voulais pas prendre ce Batman, mais en terme de lecture à suivre, je n’en suis qu’au chapitre 65 de Batman par Tom King (dont je suis loin d’être fana), or, ce Joker War se situe une vingtaine de numéros plus avant ! Je me suis pris quelques sérieux spoilers dans la tronche, mais c’est vraiment pas cher payé en comparaison du plaisir de lecture que j’ai eu ! James Tynion fait des merveilles avec Batou ! 😀 Et pour finir, le dernier kiosque Batman bimestriel est également sorti, avec un récit Green Lanterns écrit par Dan Jurgens ! J’en parlerai une fois lu.

    J’ai profité de mes vacances la semaine dernière pour lire le cross over Batman : Joker War et… j’ai absolument adoré. J’en profite pour te remercier Feanor d’avoir écrit tes critiques aussi argumentées et passionnées au sujet de ce story arc de Batman, car c’est toi qui m’a vraiment donné envie de lire ce récit. Depuis que les comics de super héros ont déserté les kiosques, j’avais cessé d’acheter les séries en cours (chez Marvel comme chez DC), d’une part parce que les magazines sont devenus trop chers (le mensuel Spider-Man chez Panini coûte à présent 18 euros ce qui est exorbitant et beaucoup trop) et d’autre part, parce que Batman qui était le dernier titre que je suivais avait fini par m’ennuyer à cause de récits plats et peu inspirés, ce qui me chagrine alors qu’il est mon super héros préféré. Bien sûr, ces dernières années, j’ai continué à acheter des comics de super héros, mais plutôt des albums tirés de grands classiques ayant fait date tels que le run de Marv Wolfman et George Pérez sur Teen Titans ou encore les albums des Archives de la Suicide Squad ou encore le run fabuleux de Ann Nocenti et John Romita Jr sur Daredevil. Mais pour les comics actuels, j’avais préféré privilégier des titres différents des super héros comme My Little Pony Friendship is Magic, Sonic the Hedgehog ainsi que Les Tortues Ninja (même si ces dernières ne sont pas si éloignées de l’esprit des “Big Two”). Cependant, galvanisé par l’enthousiasme communicatif de Feanor, je me suis laissé tenter par Batman : Joker War et dire que cette histoire m’a comblé au delà de mes espérances est un doux euphémisme. Bon alors tout d’abord : c’est beau. Que dis je ? C’est MAGNIFIQUE. Pratiquement 99% des numéros bénéficient de dessins sublimes, ensorcelants et envoûtants qui sont un pur ravissement pour les yeux, mention spéciale à l’excellent Guillem March. 😀 Par exemple pour le cross over culte Batman : No Man’s Land si l’histoire était excellente et exaltante de bout en bout, les dessins étaient inégaux : certaines histoires superbes visuellement en côtoient d’autres absolument hideuses et affreuses. Dans Batman : Joker War il n’en est rien heureusement. Deuxièmement : le scénario de James Tynion IV est tout bonnement FABULEUX. Fini les histoires de Batman truffées de longueurs et soporifiques : là, l’intrigue de James Tynion IV est maîtrisée de main de maître, est captivante de bout en bout et est jalonnée de coups de théâtre et de rebondissements nous tenant en haleine jusqu’au dénouement. On sent une volonté indéniable de l’auteur de vraiment vouloir faire évoluer Bruce Wayne/Batman et de ne pas s’éterniser dans un statu quo. J’ai particulièrement apprécié cette partie du récit où le designer, un criminel dangereux et fou notoire se livre à une guerre des gangs avec le Joker, Catwoman, le Pingouin et le Riddler pour s’emparer de Gotham City. Et il y a tellement de retournements de situation qui m’ont cloué sur mon siège :

    Spoiler

    On apprend que le Joker a découvert l’identité secrète de Batman (même si on le soupçonnait déjà dans Batman : le deuil de la Famille de Scott Snyder et Greg Capullo) et aussi que le designer a vraiment été tué par notre prince clown du crime depuis longtemps, qu’il tirait les ficelles depuis le début pour embobiner Batman et ses alliés ainsi que les autres super vilains et qu’en plus, il a pu s’emparer de la fortune de la famille Wayne !

    [collapse]

    Le Joker est plus fou, démentiel, rusé et incontrôlable que jamais. Ce que j’ai apprécié aussi, c’est l’aspect bienveillant et compatissant de Batman. Il a vraiment tenté de parlementer avec Jade la tueuse à gage ou encore Clown Hunter l’assassin de plusieurs complices du Joker car il sait qu’ils ne sont pas fous et a privilégié la parole par rapport à la violence. Cela fait penser avec bonheur à cette magnifique histoire Batman : War on Crime de Paul Dini et Alex Ross où Batman est parvenu à raisonner un jeune homme désemparé afin qu’il ne devienne pas un criminel, c’était très émouvant et dévoilait la facette humaine et compatissante du justicier du Gotham. Et même lorsqu’on le croit acculé, dos au mur, Batman n’abandonne et ne fléchit jamais, même si il a bien sûr peur pour ses ami(e)s, ses proches et ses alliés. Punchline la nouvelle partenaire du Joker est aussi très charismatique : intelligente, cruelle, sans scrupules, elle embrasse pleinement la noirceur de son idole et elle est imprévisible. J’ai aussi beaucoup aimé le traitement de Harley Quinn et Catwoman, chacune d’entre elles a un rôle majeur dans le scénario, l’une a réussi à s’affranchir de l’influence de son “poussin” et fera tout pour le mettre hors d’état de nuire, l’autre est consciente des fautes qu’elle a commise par le passé et fera le maximum pour se racheter auprès de Batman. Et il y a des scènes hallucinantes comme

    Spoiler

    Harley qui s’attache une bombe et qui fait de même avec le Joker attaché et qui oblige Batman à choisir l’un ou l’autre à sauver… et elle tire sur son ancien amant et l’éborgne !

    [collapse]

    Enfin les passages intimistes où Batman se remémore les moments passés auprès de Alfred Pennyworth son majordome mais surtout et avant tout son père adoptif sont très émouvants… Donc, Feanor, MERCI à toi de m’avoir convaincu de lire cette histoire de Batman qui m’a transporté, ému, captivé et enthousiasmé 😀 . Surtout, continue d’écrire des critiques de comics (et d’autres BDs) car je les lis toujours ! 😀

    18 euros le Spider-man mensuel !? Ça fait des années que j’ai arrêté de l’acheter, du coup je ne regarde pas les prix, mazette ! O_o

    Autrement, très content que Joker War t’ait plu ! Comme toi, je raffolais pas des histoires de Tom King, mais j’en ai suffisamment parlé, et la reprise du titre par Tynion IV m’a fait un bien fou. ^^
    Et je confirme, Joker Infinite est tout aussi plaisant, beau et vivant niveau contenu, avec un grand Jim Gordon ! J’espère que ça continuera avec la suite ! 😀

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Xanatos
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    Xanatos le #533484

    Un petit remontage de topic pour dire que j’ai acheté et reçu récemment Joker Infinite .

    La lecture est prévue soit pour ce week end, soit le week end d’après et je serai ravi d’en faire une critique détaillée 😉 .

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #534878

    Fini le premier tome de Green Lantern Corps, série que je n’avais pas relue depuis l’édition Panini, et quel pied j’ai pris.

    Relire GLC Recharge et la série régulière (qui n’a malheureusement pas été entièrement éditée dans les fascicules kiosque de l’éditeur Panini à l’époque) m’a rappelé d’où venait mon amour pour Guy Gardner. Je ne l’ai jamais trouvé aussi classe et rustre à la fois que dans ce titre, et aussi bien écrit et mis en valeur !

    En revanche j’avais oublié à quel point Soranik Natu était prétentieuse ! On a droit à du “Je suis le meilleur docteur de ma planète” et pas longtemps après elle dit même être la meilleure de la galaxie ! 😆
    Elle reste malgré tout un personnage appréciable, notamment au travers de la relation de son peuple avec les Green Lantern qu’il qualifie de fascistes, ce qui ne va pas faciliter sa vie une fois qu’elle portera l’anneau. Et on est pas encore arrivé au stade où son lien de parenté avec un certain super-vilain est révélé ! C’est par contre dommage de constater qu’elle passe très vite du statut de bleue à celui de membre important de l’équipe sans qu’on ne ressente vraiment de transition. Ceci associé avec le fait qu’elle se vante d’être le meilleur docteur de la galaxie peut facilement donner l’impression de se trouver face à une Mary Sue, ce qui n’est pas vraiment le cas… pas quand elle est bien écrite.

    Les histoires sont pour la plupart plaisantes à lire et plutôt courtes, ce qui laisse beaucoup de place au développement des nombreux membres du Corps récemment reformé, qui accueille de plus un nombre de nouveaux personnages plutôt bien développés et facilement identifiables, dont Soranik Natu, la mouche Bzzd qui se liera d’amitié avec Mogo, Iolande la princesse qui veut qu’on la traite comme telle, Isamot Kol le Rannien et Vath Sarn le Thanagarien, etc., qui formeront la plupart du temps des binômes hauts en couleur et explosifs (associer un Rannien et un Thanagarien dont les planètes sont en guerre, c’est une idée aussi simple qu’efficace, les histoires s’écrivent toutes seules !).

    Et bien sûr on oublie pas les valeurs sûres, comme Mogo la planète Green Lantern, les GL terriens en plus de Guy, et d’autres récurrents qui font ou feront leur apparition (Arisia Rrab, Salakk, Sodam Yat…), en particulier un de mes préférés, Kilowog, dont l’imposante stature est superbement mise en valeur à de nombreuses reprises dans cette série !

    Pas étonnant qu’il paraisse intimidant pour les bleus.

    Green Lantern Corps est une oeuvre prenante offrant une ambiance de série policière s’attardant sur le quotidien de ses agents dont les histoires oscillent entre drame, comédie, enquête policière et combats épiques dans l’espace. Et elle nourrit de plus régulièrement sa série-soeur de l’époque, Green Lantern (centrée sur Hal Jordan et la Terre), avec ses personnages, anciens comme nouveaux, et surtout la préparation progressive en arrière-plan d’intrigues à plus grande échelle qui eurent un impact majeur sur l’univers des Green Lantern pour les années qui suivirent.
    Et surtout c’est un vrai plaisir à lire !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Cyril
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    Cyril le #536247

    Les intégrales Panini, c’est cher (32 à 36 €, avec des augmentations régulières), avec un nombre de pages parfois trop faible, des trous dans certains gros crossovers au motif que des passages essentiels de l’histoire ne font pas partie de la série) ou à l’inverse des doublons importants (récemment, je pense au troisième Marvel two in one et au premier Spider-Woman, qui doivent avoir 5 ou 6 chapitres en commun). Mais ça n’est pas toujours le cas et, pour ces deux volumes d’Iron man, on a droit à de gros pavés d’environ 400 pages (ça reste maniable, contrairement aux omnibus) avec, pour le second en particulier, un contenu éditorial très intéressant : une préface et une postface de David Micheline, le scénariste du run principal ; une postface de Stan Lee, des illustrations récentes… Et surtout, on a droit à un des runs les plus connus de l’homme d’acier :

    L’inconvénient de ce run est de rendre ce qui précède – le contenu de la première intégrale et le début de la seconde – assez fade en comparaison. D’une part parce que je m’attendais à voir, sinon une introduction à ce qui allait suivre, du moins des points auxquels Micheline pourrait s’accrocher pour monter son scénario. En fait, avant le run proprement dit, on ne voit même pas Tony Stark toucher à une goutte d’alcool. Et les changements réguliers de scénariste (6 sur les deux intégrales) donnent un rythme assez décousu : si, comme le signale Kurt Busiek en préface de la première intégrale, les scénaristes clôturent les histoires de leurs prédécesseurs, cela se fait souvent de façon assez brusque et plusieurs personnages font leur retour de façon inattendue en étant mal exploités : je pense à Jasper Sitwell, l’agent du shield qui était un personnage très réussi dans les premières intégrales, à la fois drôle et attachant, ou à Madame Masque que Micheline fait disparaître avec un prétexte qui sort de nulle part parce qu’il n’en a plus besoin dans sa propre histoire. On a aussi quelques absurdités, comme Iron Man qui arrête un vieux méchant (la licorne) mais lui laisse son armement pour qu’il puisse être dangereux lorsqu’il s’évadera au chapitre suivant ; ou les problèmes cardiaques qui réapparaissent avant d’être laissés de côté.

    Heureusement, Le diable en bouteille (environ 250 pages de la deuxième intégrale) est une excellente histoire. On y suit une descente progressive aux enfers de Tony Stark, descente qui concerne aussi bien ses activités héroïques (lorsque son armure est manipulée par Justin Hammer) que ses amitiés (gros coup de pute de Nick Fury) ou son entreprise. Ca fait beaucoup à encaisser pour un homme habitué à tout réussir et il se réfugie donc dans l’alcool, avec d’abord un verre, puis deux puis davantage.

    S’il ne se rend pas compte du danger, ce n’est heureusement pas le cas de son entourage, notamment Jarvis, James Rhodes et Bethany Cabe, la petite amie créée pour cet arc et qui a aussi droit à des développements intéressants. J’aime beaucoup les relations entre ces personnages, la façon dont ils essaient d’aider Tony tout en le mettant aussi en face de ses responsabilités. Les dessins de John Romita jr mettent aussi bien en avant la déchéance du héros – mais aussi sa puissance, parfois mal contrôlée, lors des scènes d’action. Tout cela fait que ce run mérite largement sa réputation.

    Xanatos
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    Xanatos le #536548

    Merci pour tes critiques de ces intégrales de Iron Man mon cher Cyril.

    Je n’ai pas encore lu Le Diable en Bouteille mais je sais que c’est en effet, et de très loin, l’une des toutes meilleures histoires de Iron Man.

    J’ai toujours adoré quand des histoires des comics Marvel traitaient frontalement de sujets de société graves et très sérieux, suscitant par conséquent une vraie réflexion chez le lecteur ainsi que beaucoup d’émotion quand le scénario est maîtrisé et habilement écrit.

    En tout cas, c’est rassurant de savoir que dans la dite histoire, Tony Stark ne sombre pas dans l’alcoolisme du jour au lendemain en un claquement de doigts ce qui aurait été trop abrupt et soudain (même si comme tu le soulignes, les précédents scénaristes ne firent jamais allusion à son addiction à l’alcool !) et que ce sont justement les problèmes de sa carrière super héroïque ainsi que de sa vie privée (Nick Fury qui lui a fait un sale coup) qui l’incitèrent à boire abondamment afin de fuir (en vain) ses soucis.

    Je vais tâcher de me procurer cette deuxième intégrale de Iron Man.

    Sinon, j’ai commandé récemment la première intégrale du Punisher: j’essaierai d’en faire une critique d’ici quelques jours.

     

    Je remonte ce topic pour annoncer une nouvelle importante: après 5 ans d’attente,  Urban Comics va ENFIN éditer la suite du superbe run de John Byrne sur Superman ! 😀

    L’éditeur n’avait jusque là édité qu’un seule tome couvrant la mini série Man of Steel et les numéros de la série régulière.

    Mais il s’agira d’une nouvelle collection intitulée Superman Chronicles:

    Superman Chronicles 1987 volume 1

    Autre information importante: si le premier tome de cette nouvelle édition aura le même contenu que le volume paru en 2018, le tome deux contiendra la suite du run inédit de John Byrne sur Superman !

    A ne louper sous aucun prétexte et j’espère que cette fois, le lectorat sera au rendez vous !

    Superman et John Byrne méritent tout notre soutien !

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #536549

    Et le tome 2 sera vendu en même temps ! Une excellente nouvelle pour ceux qui, comme moi, ont acheté le premier tome à l’époque, un très beau geste d’Urban ! 😀

    À noter qu’il est aussi prévu dans la même collection JSA Chronicles, consacré à la Société de Justice de 1999 (Robinson et Goyer), qui sera suivi logiquement du run de Geoff Johns commencé en 2000 !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Cyril
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    Cyril le #536581

    Xanatos : s’il n’y a que le récit Le diable en bouteille qui t’intéresse, il est déjà sorti dans plusieurs éditions qui doivent pouvoir se trouver d’occasion et qui seront moins chères que l’intégrale.

    Pour Superman chronciles, c’est une bonne nouvelle. J’ai moi aussi le premier tome et je me contenterai d’acheter les volumes suivants.

    La JSA de Johns m’intéresse, de même que la Terre 38 de Byrne.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #536909

    Terminé Batman Chronicles 3, consacré aux titres Batman de l’année 88, accompagnés du chapitre 10 de Suicide Squad (“Up Against the Wall” dans lequel Batman se confronte directement à la Task Force X et surtout Amanda Waller), de Killing Joke et d’un épisode Spécial consacré à Batgirl (“The Last Batgirl Story”), judicieusement placé juste avant KJ. Soit dit en passant, l’adaptation animée de KJ aurait eu bien meilleur jeu à proposer une adaptation de ce Spécial pour servir de prologue à KJ plutôt que de nous servir cette horrible histoire inédite sur fond de coucherie entre Batman et Batgirl (rien que d’y repenser… brrr) pour le film. Même si j’aurais préféré de loin une adaptation de Batgirl – Year One.

    Premier constat, je crois bien que Jim Starlin, scénariste de Batman sur cette année, est l’un de mes auteurs préférés sur Batman. Avec lui, le Chevalier Noir est peu à peu à la dérive, sur le fil du rasoir, à deux doigts de vaciller, voire de totalement sombrer dans le vide et de commettre l’irréparable. On imagine aisément le Batman de Zack Snyder comme étant la continuité la plus logique de cette période. Et il y a clairement des références dans Batman V Superman qui ne laissent aucun doute sur la pertinence de ce rapprochement. J’ai de fait énormément apprécié ce volume, bien plus que les deux précédents.

    Si pour moi elle constitue certains des plus beaux souvenirs de ma jeunesse (l’arrivée des Chevaliers du Zodiaque et de Dragon Ball en France), l’année 1988 n’aura pas été des plus simples pour Batou, et lire tous les numéros de cette époque à la suite donne une image assez dure des épreuves qu’il aura traversées en un si court terme.
    Si lui souffre beaucoup cette année, c’est en revanche, et sans le moindre sadisme, un panard total pour le lecteur. Les histoires en un chapitre sont toujours présentes, mais voilà que les mini-séries commencent à faire leur trou, et l’arrivée fracassante du proto-Bane, l’assassin communiste Anatoli Knyazev, super agent du KGB surnommé “la Bête”, ou KGBeast par les renseignements américains (et également présent dans Batman V Superman au passage), inaugure ce nouveau paradigme dans l’univers de Batman avec la mini-série en quatre chapitres “Ten Nights of the Beast” dont le dernier affrontement entre Batou et Anatoli n’aura certainement pas manqué de faire couler l’encre parmi les fans et les diviser (au même titre que BVS), jusqu’à l’intervention de Marv Wolfman bien plus tard, qui arrondira les angles à ce sujet. Le ton est donné en tout cas.

    Mais Starlin n’hésite pas et met les pieds dans le plat, et il récidive le bougre. C’est avec Jason Todd, Robin Deuxième du nom, pas très apprécié du public (on découvrera ici certains courriers des lecteurs de l’époque souhaitant purement et simplement sa mort), qu’il appuie son propos, encouragé même par Denny O’Neil, alors superviseur éditorial, en faisant ce qu’il voulait de toute façon faire depuis le début, tuer Robin dans le fameux “Death in the Family”. On laisse cependant le choix de son destin entre les mains du lectorat. Deux numéros de téléphone, un pour sauver Robin, un pour le laisser mourir. Une soixantaine de voix seulement ont fait la différence, Jason Todd a péri sous les coups du Joker, le même qui, quelques mois plus tôt, a paralysé Barbara Gordon d’une balle dans le ventre et tenté de rendre son Commissaire de père fou à lier dans le récit d’Alan Moore dessiné de main de maître par Brian Bolland, Killing Joke. Et encore une fois Batman sur le fil du rasoir dans sa traque du Clown Prince du Crime devenu ambassadeur de l’Iran à l’ONU, adoubé par l’Ayatollah Khomeini en personne, protégé par l’immunité diplomatique et… Superman !?
    Une année de folie pour les fans de Batou.

    Mais avant d’en arriver à ces extrêmes, Starlin construit adroitement ses récits et développe ses personnages en montrant qu’il a beau aborder ses histoires sous un angle dur et réaliste, il n’en connaît et maîtrise pas moins son sujet pour autant. Dans “You Shoulda Seen Him”, trois policiers racontent chacun leur rencontre avec Batman, et donnent chacun une vision différente du Chevalier Noir, qui le décrivant comme un cogneur précis, au sang froid et dénué de sentiment, qui le décrivant comme un être presque surnaturel et effrayant, qui le décrivant comme un être humain chaleureux et capable de pleurer. Un récit qui rappelle sous certains aspects l’excellent épisode de Batman TAS, “Legends of the Dark Knight” (bien que cet épisode tire aussi son inspiration d’un chapitre plus ancien de Batman, “The Batman Nobody Knows !”, qui a d’ailleurs certainement dû influencer Starlin aussi).
    Plus tôt, Nightwing fait la connaissance du second Robin et c’est l’occasion pour Dick et Bruce de crever l’abcès sur leur séparation, tout en permettant à Jason Todd de partager quelques expériences et secrets avec son prédécesseur.
    Dans “The Diplomat’s Son”, Starlin met en scène un fils de politicien sud-américain en visite à Gotham et assouvissant ses pulsions sadiques envers sa compagne féminine du moment à coup de poings dans la tête. Un intouchable, protégé par l’immunité diplomatique lui aussi, mais Jason Todd ne l’entend pas de cette oreille, et la fin de la première partie de cette histoire laisse planer le doute autant pour Batman que pour le lecteur, et ce jusqu’au bout, c’est magistral. Encore mieux, l’épisode suivant, “Consequences”, en montre justement les conséquences.
    Starlin sur Batman c’est magistral. Et le dessin de Jim Aparo s’adapte bien mieux à cette tonalité que sur The Brave and the Bold, mais là c’est très subjectif évidemment.

    J’en profite pour souligner le travail éditorial d’Urban qui propose ici le “Killing Joke” dans sa colorisation d’époque (par John Higgins) et non celle de l’édition de 2008, une initiative logique et sympa.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #536942

    Merci pour ta critique fleuve mais néanmoins passionnante de Batman Chronicles volume 1 !

    Content en tout cas que les couleurs d’origine de The Killing Joke aient été judicieusement conservés. Je trouve qu’elles correspondent nettement mieux à l’ambiance à la fois folle et crépusculaire de ce récit culte que la colorisation récente.

    J’ai pour ma part la chance de posséder l’édition de Delcourt qui a comme excellent titre français Batman: Rire et Mourir qui dispose justement des couleurs d’origine.

    Je suis un peu hésitant: d’un côté, cela me désolerait d’avoir en double des histoires que je possède déjà dans ma bibliothèque (The Killing Joke et Batman: un deuil dans la famille ), mais, au vu de ce que tu dis, les trois quarts des histoires de ce tome sont inédites, et ça pourrait valoir le coup d’investir dans cet album, surtout si, comme tu le soulignes, le travail éditorial de Urban est toujours aussi soigné.

    Je suis d’accord avec toi, le look originel de KGBeast évoque Bane qui ne sera cependant crée qu’en 1993 🙂 .

    Le personnage est apparu dans Batman V Superman ?

    Je n’en ai pas du tout le souvenir alors que j’ai vu le film deux fois: la version normale et la director’s cut. A quel moment du récit apparaît il Feanor ?

    Sinon, je rejoins tes propos au sujet de 1988 qui fut une grande et belle année de mon enfance, et, outre Les Chevaliers du Zodiaque et Dragon Ball , parmi les séries animées japonaises que j’ai suivi cette année là,  je citerai aussi Juliette je t’aime/Maison Ikkoku et Ken le survivant/Hokuto no Ken qui m’ont tout aussi passionné et marqué quand j’étais enfant ! 😀

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