Arte tome 12
Et revoici notre chère Arte qui fait son grand retour ! 😀
ATTENTION SPOILERS
Nous reprenons là où nous nous sommes arrêtés à la fin du volume 11: Irène sur le point de révéler son passer à notre jeune artiste peintre.
Irène relate alors son passé et évoque d’abord la manière dont se sont rencontrés ses parents, et, si sa mère est tombée immédiatement amoureuse de son père, ce dernier s’avéra être un incorrigible coureur de jupons plongeant son épouse dans un courroux incommensurable ! Mais en dépit du fait que son époux l’ait souvent trompé, elle demeura perpétuellement amoureuse de lui.
On apprend alors que le père de Irène décéda avant sa naissance, plongeant sa mère dans un chagrin infini.
Elle ne put sortir de son domicile pendant près de 15 ans, son univers se limitant à sa chambre et celle de sa mère. Il fallut attendre que son frère la fasse “s’évader” afin qu’elle puisse découvrir le monde extérieur.
Arte se rendit compte avec stupeur qu’en dépit du fait que Irène fut restée si longtemps enfermée dans sa “prison dorée”, elle n’est pas devenue malheureuse ou amère pour autant… juste un peu lasse d’avoir vécu dans un univers si étriqué pendant une si longue période… Mais elle conserva un caractère fort.
Ces révélations permirent donc à notre héroïne de réaliser un portrait digne de ce nom de sa cliente, reflétant le caractère déterminé, fort et passionné de celle-ci… Et cette toile combla Irène, éblouie par la magnificence de cette peinture et heureuse que Arte l’ait si bien cerné.
Plus tard dans le récit, Léo propose à Arte d’assister à une dissection mais lui dit qu’elle est libre de refuser. Et, comme de bien entendu avec notre chère Arte, elle accepta d’aller voir cette dissection avec enthousiasme ! 🙂
J’ai d’ailleurs été tellement content pour elle quand Léo lui déclara ouvertement qu’il la considère comme une artiste à part entière !
Elle s’accoutra cependant comme un homme afin de ne pas susciter de médisance chez des peintres à l’esprit étroit et mal avisé.
J’avais un peu étudié l’histoire de le Renaissance quand j’étais écolier et collégien, et, il me semble en effet qu’à cette époque, bien des artistes peintres observaient des dissections afin de pouvoir réaliser ensuite des peintures qui soient le plus réalistes possibles et proches de l’anatomie humaine.
D’ailleurs, lors de ce passage clé du volume 12, un individu a tenu des propos irrespectueux sur Arte, ce qui irrita Léo qui prit alors la défense de son apprentie!
Irène a aussi insisté auprès de Arte pour qu’elle déclare enfin sa flamme à Léo, mais, bien qu’elle reconnaisse qu’elle aime son maître de tout son coeur, il semblerait à priori que leur relation actuelle lui convienne tout à fait bien.
Encore un volume passionnant et dynamique menée avec brio par Kei Ohkubo dont le trait ne cesse de s’affiner et de s’embellir pour notre plus grande joie et le récit demeure toujours aussi exaltant ! 😀
Il faudra d’ailleurs que je me renseigne au sujet des parents de Irène, car, à priori, si ceux-ci ont réellement existé, la manière dont ils sont dépeints ne correspondrait peut être pas tout à fait à la réalité historique…
Mais je pense que Yupa et/ou Cyril érudits de l’Histoire sauront nous éclairer la lanterne à ce sujet 😉 .
En bref, encore un excellent cru de notre adorable artiste peintre ! 😀