… Réflexion sur le duel entre la Nature et l'Homme, et je pense que Miyazaki reste avant tout “humaniste” et non “écologiste”, du moins pas à la manière de certains excès propres à ce mouvement, par ailleurs respectable.
Religion Shinto tout simplement.
C'est une éducation socio-culturelle qui transpire dans ses oeuvres.
Basée sur le respect des ancêtres et de la nature, avec une pointe de nostalgie pour le sortir de la guerre comme chez Matsumoto…
L'acquisition de la licence par Buena Vista, laisse présager une refonte du secteur comme on a pu voir ses 15 dernières années avec Disney, nous sommes passés d'un film tout les 3 ans à un film par an pour “Noël”.
L'accélération laisse présager une baisse de qualité du niveau de finition, mais les fonds disponibles permettent à M. Miyazaki d'avoir recours aux procédés traditionnels à partir des cellulos.
J'ai donc une crainte que le maître perde de sa superbe en augmentant la cadence, mais gagne en renommée par l'utilisation de méthodes traditionnelles en se posant comme l'un des derniers bastions.
Une interview donnée au monde fait un tacle au niveau de la jugulaire à la Toei pour qui le crédo et d'être le leader de l'animation digitale.
“La voie que la technologie nous a ouverte nous faisait perdre l'âme du dessin animé par le travail des animateur et de toutes les équipes”.
Que dire ?… Au japon un trésor national est un savoir faire, et une personne peut le devenir de son vivant.
Vouloir maintenir cette tradition de plusieurs décennies d'animation lui ouvrirait les porte de cette accession puisqu'il serait le représentant de cet art au Japon et ailleurs.
Si ce que je pressent arrive un jour, sa cote va s'envoler… dressant un piedestal le mettant à une marche de Tezuka.
Imaginez…
Dans le monde global ou nous vivons, feu Osamu Tezuka fut souvent appelé “le Disney japonais”.
En 2009, Walt n'est plus, quel auteur représente une aura globale telle même outre atlantique ?…
… Personne… le constat est donc sans appel.
Si Mononoke Hime est entré à l'inventaire du MoMa (Museum of Modern Art / Equivalent de Beaubourg coté Américain) ce n'est pas le fruit du hasard…
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L'immersion dans Totoro était plus intense avec une magie et un sentiment étrange.
La caverne dans l'arbre géant, … Le bus, … L'arbre qui pousse en une nuit…
Je me souviens aussi des enfants qui crillaient dans la salle “Mei !!” “Mei !!” quand les villageois cherche la petite Mei égarée avec son épi de maïs. Rapporté à Ponyo, l'histoire est somme toute plus accessible, des enfants qui emmenagent et un gros nounours dans un arbre.
C'est comme au cirque d'hiver, pour avoir du succès avec des petits, il faut des
Il n'y a par ailleurs que deux séquences qui ont produit le même effet magique frissonnant pour moi : l'effet de transparence avec la barque qui avance sur l'eau alors qu'en dessous defilent des énormes baleines préhistoriques, et la voiture qui évite les vagues dans une course poursuite avec Ponyo qui cours sur les vagues en les pourchassant…
– Que disent leurs études de marché ?
– Faut il attendre X années entre le royaume des chat (risque de mémoire du spectateur à cause du chat) et ce film pour qu'il soit rentable ?…
– Qui a t'il de prévu coté Disney Pixar comme film pour ne pas faire se cannibaliser les recettes entres elles ?…
– Qu'en est t'il de la situation des droits, Buena Vista dispose de tous les droits ou achète oeuvre par oeuvre ?…