Seinen

20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 83)

Posté dans : Manga & BD

  • Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #494594

    A noter qu’Éclats d’âme est un manga de Yuhki Katamani, c’est-à-dire la mangaka de excellent Nabari no Ou.
    Pour ma part c’est avec un très grand plaisir que j’ai pu retrouver son style, car Nabari figure dans mes manga préférés : poétique, émouvant, beau et sans concession (certains tomes sont très, très durs), sans compter l’histoire captivante.
    On retrouve ces aspects dans Éclats d’âme, avec un côté mystérieux lié à la propriétaire du salon de discussion.
    J’ai trouvé les personnages très réalistes, par leur simple naturel ils bousculent les préjugés que certains peuvent avoir. C’est bien entendu un manga destiné à tous, quelle que soit son orientation sexuelle et son intérêt premier pour la question. Ça parle d’humanité, tout simplement.

    Exactement, chère Akiko, et comme tu le remarques, dans ce manga la psychologie des personnages sonne juste, naturelle, on peut parler de son “évidence” en actes sans bla-blas, à la façon des “films du quotidien” japonais (ou asiatiques) où tout passe par des dialogues et comportements très simples mais ouvrant des fenêtres sur l’âme.
    Par exemple, chez les parents d’Haruko la TV diffuse des images de mariages aux USA entre des femmes ; devant eux, Haruko qui vit son amour avec sa compagne Saki ose risquer : “Moi… je trouve ça très beau”, à quoi son père répond “Moi aussi, mais je plains les parents !” Dans la case suivante, Haruko, à quatre pattes dans sa chambre, tête basse, est effondrée. Tout est dit !
    Mais il n’y a pas que cela, car chaque personnage est réussi, sans oublier “notre hôte”, la belle mystérieuse qui “embrouille les esprits” et use du leitmotiv “Tu peux tout me dire. Mais je ne t’écouterai pas”.
    Je trouve excellente aussi l’idée, sans doute tirée du réel, de l’association qui réhabilite de vieilles maisons abandonnées et excentrées. Ce qui me fait penser à celles que je loue quand je vais à Kyôto (déjà 4 longs séjours) : elles sont souvent traditionnelles, et ce n’est pas sans émotion que j’y ai vu de superbes vieilles armoires familiales en bois sombre (tansu). Et même des photos encadrées de gens en kimono qui vécurent là sûrement plusieurs générations, en train de contempler un touriste français en T-shirt Jack Daniels (mon whisky favori).

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #494595

    A noter qu’Éclats d’âme est un manga de Yuhki Katamani, c’est-à-dire la mangaka de excellent Nabari no Ou.
    Pour ma part c’est avec un très grand plaisir que j’ai pu retrouver son style, car Nabari figure dans mes manga préférés : poétique, émouvant, beau et sans concession (certains tomes sont très, très durs), sans compter l’histoire captivante.
    On retrouve ces aspects dans Éclats d’âme, avec un côté mystérieux lié à la propriétaire du salon de discussion.
    J’ai trouvé les personnages très réalistes, par leur simple naturel ils bousculent les préjugés que certains peuvent avoir. C’est bien entendu un manga destiné à tous, quelle que soit son orientation sexuelle et son intérêt premier pour la question. Ça parle d’humanité, tout simplement.

    Exactement, chère Akiko, et comme tu le remarques, dans ce manga la psychologie des personnages sonne juste, naturelle, on peut parler de son “évidence” en actes sans bla-blas, à la façon des “films du quotidien” japonais (ou asiatiques) où tout passe par des dialogues et comportements très simples mais ouvrant des fenêtres sur l’âme.
    Par exemple, chez les parents d’Haruko la TV diffuse des images de mariages aux USA entre des femmes ; devant eux, Haruko qui vit son amour avec sa compagne Saki ose risquer : “Moi… je trouve ça très beau”, à quoi son père répond “Moi aussi, mais je plains les parents !” Dans la case suivante, Haruko, à quatre pattes dans sa chambre, tête basse, est effondrée. Tout est dit !
    Mais il n’y a pas que cela, car chaque personnage est réussi, sans oublier “notre hôte”, la belle mystérieuse qui “embrouille les esprits” et use du leitmotiv “Tu peux tout me dire. Mais je ne t’écouterai pas”.
    Je trouve excellente aussi l’idée, sans doute tirée du réel, de l’association qui réhabilite de vieilles maisons abandonnées et excentrées. Ce qui me fait penser à celles que je loue quand je vais à Kyôto (déjà 4 longs séjours) : elles sont souvent traditionnelles, et ce n’est pas sans émotion que j’y ai vu de superbes vieilles armoires familiales en bois sombre (tansu). Et même des photos encadrées de gens en kimono qui vécurent là sûrement plusieurs générations, en train de contempler un touriste français en T-shirt Jack Daniels (mon whisky favori).

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #495593

    Eclat(s) d’Âme, tome 2 :

    Après la relation entre les deux filles, Haruko et Saki, qui forme la toile de fond des découvertes de Tasuku, ce tome étudie un autre cas, sans perdre de vue notre héros et son amour désespéré pour son condisciple Tsubaki. Peut-être aura t-on successivement l’analyse des autres membres du “club” ? Ici il s’agit de Misora, un gamin très jeune qui se grime en fille, thème tabou en Occident à l’exception du courageux film “La Vie en rose”. La fascination des Japonais pour le “switch of genre” traverse en revanche de nombreux mangas dont deux au thème exactement analogue traduits chez nous, No Bra et Prunus Girl. Mais alors que dans l’un et l’autre les jeunes garçons travestis y sont très conscients de leur jeu pervers autour d’un aîné, nous avons dans “Eclat(s) d’Âme” une étude beaucoup plus réaliste : Misora adore être vêtu en jolie fille, mais déteste au plus haut point susciter un intérêt chez des garçons, et les insulte dans ce cas en tant que “pédés”, d’où la scène-choc au centre de ce volume. Absolument pas responsable, le gentil Tasuku n’arrive pas à comprendre, et le double malentendu, finement observé, dénonce au fond chez l’un et l’autre un regard sur autrui instrumentalisé par la sexualité. Ce qui est très tendance, mais dangereux en tant que néo-puritanisme paranoïde (on connaît ce débat des plus actuels !). Yuhki Kamatani au final botte en touche puisque Misora est clairement pré-pubertaire.
    On pourrait croire que je spoile, mais non, tant le manga est riche de sens à travers les situations, dialogues, autres personnages !
    Oeuvre à lire !

    Veggie11
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    Veggie11 le #500008

    J’ai repris la lecture de deux titres qui ont beaucoup marqué ma culture seinen ces dernières années, à savoir ”Blessures nocturnes” et ”Une sacrée mamie”, respectivement publiés chez Sakka et Akata.

    ”Blessures nocturnes” raconte l’histoire d’un professeur, Osamu Mizutani, qui le soir parcourt la ville à la rencontre de jeunes en déroute, restés à l’extérieur malgré la nuit tombée et qui ont besoin d’écoute et d’une aide bienveillante. Tragique mais cherchant à apporter un certain espoir et soutien à une jeunesse désabusée, victime du poids social, de maltraitance ou de harcèlement scolaire, ”Blessures nocturnes” c’est aussi l’histoire d’Osamu Mizutani, scénariste du manga et auteur du roman original, professeur lui-même racontant son propre vécu.

    ”Une sacrée mamie” est un peu dans la même situation que ”Blessures nocturnes”, mais en beaucoup plus serein et optimiste. Il s’agit d’un manga racontant – sous couvert de fiction – l’enfance d’Akihito, un gamin orphelin de père, qui du jour au lendemain part vivre à la campagne chez sa grand-mère qu’il n’a pas connu jusqu’à présent. Passé la séparation déchirante avec sa mère et son grand frère, ainsi que la découverte d’un quotidien pauvre où le travail compte à chaque instant, le garçon va très vite remarquer la forte personnalité de sa grand-mère, qui sous des dehors rudes va se révéler être l’être humain qui aura longuement forgé sa vision du monde. Aujourd’hui, Akihito (ou plutôt Yoshichi Shimada) est un humoriste réputé au Japon.

    Veggie11
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    Veggie11 le #500229

    Je poursuis la lecture du toujours aussi croustillant, ”Une sacrée mamie” : dans ce tome 5, on assiste notamment à une nuit qu’Akihito passe dans la maison de son instituteur (et où l’on apprend à connaître la maman facétieuse de dernier, elle-même ancienne institutrice ainsi que l’amour caché de l’instituteur timide pour la jolie infirmière de l’école) ainsi qu’à la visite pour le Nouvel-An du grand-frère d’Akihito, désormais collégien.

    Quant à ”Blessures Nocturnes” tome 5, les histoires sont toujours aussi poignantes mais plus optimistes cette fois-ci, la plupart se terminant bien pour le bonheur du professeur Mizutani. Des histoires réalistes qui permettent de découvrir un peu plus de la personnalité du vrai Mizutani.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #500352

    Oui, “Une sacrée mamie” m’a donné un peu envie de le lire, bien que je sois un vrai citadin qui a horreur de la campagne, où j’ai vécu de glauques jeunes années. Pas la peine d’essayer de me valoriser ce monde où tout le monde espionne tout le monde. Plus normatif, tu meurs. “Blessures nocturnes” m’intéresserait sans doute plus, mais je n’en ai pas repéré la publication en France.

    Errances d’Emanon !
    A ma surprise, voici une suite à Souvenirs d’Emanon, ce qui n’avait rien de prévu à ma connaissance !
    Un rapide coup d’oeil nous le montre, Emanon n’est pas plus bégueule que Mari Imari de “Forget me not” et se balade à poil de temps en temps sans gêne aucune, mais pour l’instant je n’ai pas lu le volume. Et il est vrai que quand on a des millions d’années d’âge, la pudibonderie victorienne ou autre n’a pas grand sens.

    Veggie11
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    Veggie11 le #500353

    C’est bien normal que tu n’aies pas repéré sa publication en France, elle est passé complètement inaperçue dans les magazines spécialisés, ces fameux magazines qui à l’époque préféraient parler des titres mainstream que de manga plus ambitieux. Moi même je n’ai découvert l’existence de ”Blessures nocturnes” que suite au réveil soudain d’Animeland qui a réalisé un petit encart au sujet du décès d’Osamu Mizutani.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #500370

    Quelques mots sur Errances d’Emanon, après lecture.

    Se baignant dans une rivière, dans le plus simple appareil comme il lui arrive assez souvent, Emanon se fait épier par un petit garçon qui la prend pour un “kappa”. Puis se déroule à nouveau la thèse étrange mais fascinante de la jeune fille âgée de trois milliards d’années de mémoire, exclusivement féminine. On en apprend davantage sur le fonctionnement de cette surnaturelle chaîne. Cette incarnation-ci d’Emanon se trouve plutôt stupéfaite d’avoir un frère jumeau ! Séparés depuis l’âge de 3 ou 4 ans, ils se retrouvent à 18 ans ; le frère a de quoi détester sa soeur…
    Courts-circuits temporels déroutants, dessins somptueux et souvent aquarellés de rivières, forêts, pittoresques vieux édifices de bois, nombreuses pages totalement muettes et contemplatives, allumages de cigarettes (Emanon fume comme un pompier) : c’est… étonnant et beau.
    On peut gager qu’il y aura d’autres volumes.

    Veggie11
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    Veggie11 le #500375

    J’ai très bien avancé dans ”Une sacrée mamie” et ”Blessures nocturnes”, il me reste 3 tomes sur le premier et 2 tomes sur le second pour compléter ces séries. Je ne sais pas encore comment je ferai, car ces tomes sont manquants chez le distributeur. Peut-être que je continuerai en japonais…

    En tout cas, si je devais retenir un tome parmi ceux que j’ai acheté ces derniers jours, ce serait le tome 10 de ”Blessures nocturnes”. On y trouve une histoire qui est ensuite comparée à ce qui s’est réellement passé, avec une interview en fin de tome entre Mizutani et son ancienne élève Jun. Une interview superbe, instructive et très touchante. Vivement recommandé !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #501098

    Eclats d’Âme : le tome 3 est sorti (la fin curieuse, bien qu'”ouverte”, oblige à se demander si ce n’est pas le dernier, mais rien ne le précise).

    Comme on l’a vu plus haut, la grande qualité de la mangaka en plus de son excellent dessin est la finesse de la psychologie et un sens vrai des problèmes humains.
    Par exemple on apprécie de voir Utsumi – alias Natsumi -, ex-fille devenue homme, ne plus pouvoir supporter la bienveillance de son ancienne condisciple de volley-ball Mme Koyama, qui à force de vouloir le faire accepter par tous comme transgenre oublie toute discrétion de rigueur envers les “gens normaux” et le traite en handicapé sans s’en apercevoir.
    On suit bien entendu les affres de Tasuku envers le garçon qu’il aime, Tsubaki, lequel visiblement subit le blocage sévère du surmoi.
    Il est un peu dommage que l’alternance nippone entre les noms de famille et les prénoms, selon l’interlocuteur, nous gêne. L’adaptation aurait pu nous simplifier cela. Autre facteur confusionnel, les deux “grands beaux mecs matures”, Utsumi et Tsubaki sont dessinés si semblablement par l’auteure qu’on les confond assez souvent. La lecture vraiment attentive s’impose !
    Mais à part cela, c’est un excellent récit, intelligent, bien dessiné, dépourvu de tout voyeurisme.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #503142

    Eclats d’âme, tome 4, est dans nos bacs, avec jolie couverture de deux jeunes mariées (ensemble).

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #503509

    …Et il serait dommage de ne rien dire de ce tome 4 et dernier d’Eclats d’âme, qui est toujours d’un aussi beau dessin. On y découvre la relation émouvante et prête à s’achever du gentil “Tchaïko” (Iriya) et de son compagnon Seiichiro : deux grands fans du compositeur gay Tchaïkovski. Révélations aussi sur la mystérieuse “notre hôte”. Puis mariage de jouvencelles sans refus des familles, et avenir probablement heureux pour Tasuku et Tsubaki.
    Fin de la saga, laquelle est aussi une sorte de prospectus touristique pour Onomichi, petite bourgade et port escarpé sur la Mer Intérieure bien attirant en effet. Je pense y aller l’été prochain, je serai justement dans le coin !

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #503519

    Il aurait fallu un topic dédié à Éclat(s) d’âme tant ce manga est, à mon sens, d’utilité publique ! Magnifique, sensible, poétique, dur parfois et surtout vrai. Si seulement tout le monde pouvait le lire, les jeunes comme les vieux, ça endiguerait peut-être bien des préjugés, l’intolérance et la connerie qui ont malheureusement toujours cours (et semblent encore avoir de beaux jours devant eux).

    J’avais adoré le tome 3, hélas je cherche toujours à mettre la main (sans succès) sur le T4 dans les librairies de ma ville… J’espère bien parvenir à enfin le trouver pendant les vacances de Noël (puisque je voyage un peu ^^) afin de conclure cette saga qui fut ma pépite 2018.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #505312

    J’espère bien, chère Akiko, que tu auras trouvé le tome 4 d’Eclats d’Âme !
    Comme tu le signales, l’intolérance et la connerie sont loin de battre en retraite, avec 26 % d’augmentation en Europe des agressions sexuelles en tous gentes sur les 3 dernières années…

    Mirages d’Emanon, 3eme tome de la saga, vient de paraître, toujours divinement dessiné par Kenji Tsuruta d’après un roman de S.-F. à gros succès.
    On retrouve la mélancolique Emanon en 1973, en pleine forêt près de Kumamoto, sous la pluie et malade. Elle va être recueillie par un jeune chercheur en socio-ethnographie. Dans ce passé qui nous paraît déjà si étrange, sans téléphones portables ni internet, il travaille avec de gros écouteurs et des cassettes audio, écrivant sur des liasses de papier 🙂 . L’héroïne fume toujours beaucoup, portant son éternel pull shetland et son jean.
    Les dialogues sont rares, la narration est en images muettes la plupart du temps selon la tendance de plus en plus affirmée de Kenji Tsuruta, qui par ailleurs ne se lasse pas de dessiner souvent le svelte corps nu d’Emanon, pour le plus grand plaisir des gens ayant les mêmes goûts que lui (moi par exemple). Il ne dessine pas que cela : c’est un grand maître du tissu urbain, des scènes de rues ordinaires japonaises, des points de vue, des compositions contemplatives au bord d’un canal, des maisons de petits quartiers typiques. On finit par se sentir totalement plongé dans ce Japon profond sans folklore touristique ou historique mais si charmant d’un on-ne-sait-quoi, notamment quand on y a souvent séjourné (moi par exemple).
    Pas étonnant que j’adore la saga Emanon, sans parler de la qualité de son fantastique dépourvu de toute puérilité !

    Xanatos
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    Xanatos le #505318

    Mirages d'Emanon

    Mirages d’Emanon

    Scénario: Shinji Kajio

    Dessins: Kenji Tsuruta

    Et bien pour ma part, je viens de lire à l’instant ce volume de Emanon et ma critique rejoint celle très élogieuse de ce cher Yupa ! 🙂

    Comme toujours avec Tsuruta, ses dessins sont magnifiques. Emanon est toujours aussi belle, mystérieuse, envoûtante et fascinante et les décors sont comme à l’accoutumée absolument somptueux et regorgeant de détails.

    L’oeuvre en effet contient très peu de dialogues, les expressions faciales de Emanon et de Ryozo reflétant à la perfection leurs pensées ainsi que leurs états d’âme…

    Le début de l’histoire m’avait surpris:

    Spoiler

    Je ne m’attendais pas à ce que notre héroïne soit frappée d’amnésie

    [collapse]

    .

    Toutefois, si au début, elle est troublée et déconcertée, elle s’adapte petit à petit à son nouveau mode de vie et se prend de plus en plus d’affection envers Ryozo qui l’a hébergé et ils se rapprochent au fil du récit.

    Spoiler

    toutefois, des réminiscences de son passé lui reviennent en mémoire, ce qui ne manque pas de la troubler, ne de doutant pas qu’elle est âgée de plusieurs millions d’années.

    [collapse]

    Et une scène terrible m’a marqué:

    Spoiler

    après avoir fait l’amour avec Ryozo, elle est tombée enceinte ce qui les comblaient de joie… mais après avoir donné naissance à leur enfant, Emanon a TOUT oublié ! ses sentiments envers Ryozo, sa vie récente, elle a même perdu la faculté de parler ! Ceci dit, avant cela, j’avais cru que la malheureuse avait fait une fausse couche. On découvre alors que l’esprit originel de Emanon s’est réincarné dans sa fille.

    [collapse]

    On a même une petite référence faite au volume Souvenirs d’Emanon avec un homme l’abordant et lui disant qu’ils s’étaient déjà rencontré jadis sur un bateau.

    Un excellent tome que j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à lire ! 🙂

    Il me reste à découvrir Errances d’Emanon à côté duquel je suis passé (pour le moment) mais qui avait laissé étonnamment de glace ce cher Nael qui ne l’avait guère apprécié !

    Ensuite, il est vrai que Tsuruta aime bien en valeur l’anatomie de Emanon, ceci dit, ses scènes là n’ont rien de vulgaire ou racoleuse et sont même empreints de poésie et d’onirisme…

    Benjamin
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    benjamin le #506136

    bonjour est-ce quelqu’un sur le forum a jeté un oeil sur le tome 1 de beastars ?
    qui a a remporté de nombreux prix, dont le prix Manga Taishō synopsis : l’histoire se déroule dans un monde d’animaux anthropomorphes civilisés avec une fracture culturelle entre les carnivores et les herbivores. La série tire son nom du rang dans l’univers de la série « Beastar », un individu au grand talent, au service et à la notoriété. Legosi, un grand loup gris, est un étudiant timide et calme de l’institut Cherryton où il vit dans un dortoir avec plusieurs autres étudiants carnivores, dont son ami extraverti Jack, un labrador. En tant que membre du club de théâtre de l’école, Legosi en est le machiniste et soutient les acteurs du club dirigé par l’élève vedette Louis, un cerf rouge. Mais soudainement, Tem l’alpaga est brutalement assassiné et dévoré dans la nuit, provoquant une vague de malaise et de méfiance entre les élèves herbivores et carnivores. Au même moment, Legosi fait la rencontre fatidique de Haru, une petite lapine naine blanche, et commence à développer des sentiments complexes pour cette dernière.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #506159

    Tiens, c’est très proche du thème central de Zootopia… Un peu limite plagiat, même (loup et lapine / renard et lapine…). Je jetterai un coup d’oeil.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #507292

    BL Métamorphose

    Ce petit manga est sorti cette semaine chez Ki-oon. C’est l’histoire de Yuki, une mamie veuve, qui vit sa routine tranquille entre les cours de calligraphie qu’elle donne à des gamins, et son petit quotidien bien réglé. Un jour d’été, en quête d’un peu de fraîcheur, elle entre dans une librairie et achète par hasard un manga Boy’s Love, parce qu’elle a vu l’affichette “conseillé par votre libraire”… Notre mamie découvre alors un monde qui lui était totalement inconnu ! Peu à peu, elle va tisser des liens avec la jeune apprentie libraire Urara, une lycéenne assez renfermée, qui adore les BL mais n’a personne avec qui échanger à ce sujet.

    J’ai trouvé ce premier tome à la fois frais, drôle, et assez touchant. C’est un peu l’histoire de deux générations qui se rencontrent à travers une passion commune !
    Les réactions de Yuki sont très justes et amusantes. Elles m’ont rappelé ma propre découverte du BL. On aperçoit juste les planches qu’elle lit, mais on comprend totalement le suspense dans lequel elle est à chaque fin de tome ! 😆 Qui ne s’est jamais rué à la librairie parce que trop pressé de savoir la suite ? Qui n’a jamais été travaillé par une histoire au point d’y penser en faisant ses courses ?
    On pourrait nourrir quelques préjugés vis-à-vis de l’association personne âgée + BL. Ne va-t-elle pas être choquée ? Comment réagira-t-elle si elle tombe sur une scène de sexe ?
    C’est à la fois intéressant et mignon de voir cette grand-mère découvrir une galaxie et vibrer comme une adolescente. Elle sait qu’elle n’est pas éternelle, et elle profite à fond !

    C’est aussi assez touchant de voir la jeune Urara, peu loquace d’ordinaire, s’ouvrir peu à peu à cette dame “étrangère” à sa sphère. Urara habite chez ses parents et planque ses propres BL derrière ses étagères. C’est un sujet un peu “coton” pour parler autour de soi (surtout si on est renfermé de base), ce n’est pas comme parler de cuisine ou de jardinage… Quelle surprise pour elle de se retrouver à discuter de ce type de manga avec une grand-mère ! Et de conseiller la novice qu’elle est en prenant des pincettes (doit-elle l’orienter vers de la romance soft ? Peut-elle proposer un titre un peu plus poussé ?).

    Une jolie rencontre générationnelle donc, qui se lit comme un bonbon. J’ai hâte de savoir la suite, car nos deux héroïnes vont aller ensemble, pour la première fois de leur vie, à… une convention ! 😀

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #507293

    BL Métamorphose

    Ce petit manga est sorti cette semaine chez Ki-oon. C’est l’histoire de Yuki, une mamie veuve, qui vit sa routine tranquille entre les cours de calligraphie qu’elle donne à des gamins, et son petit quotidien bien réglé. Un jour d’été, en quête d’un peu de fraîcheur, elle entre dans une librairie et achète par hasard un manga Boy’s Love, parce qu’elle a vu l’affichette “conseillé par votre libraire”… Notre mamie découvre alors un monde qui lui était totalement inconnu ! Peu à peu, elle va tisser des liens avec la jeune apprentie libraire Urara, une lycéenne assez renfermée, qui adore les BL mais n’a personne avec qui échanger à ce sujet.

    J’ai trouvé ce premier tome à la fois frais, drôle, et assez touchant. C’est un peu l’histoire de deux générations qui se rencontrent à travers une passion commune !
    Les réactions de Yuki sont très justes et amusantes. Elles m’ont rappelé ma propre découverte du BL. On aperçoit juste les planches qu’elle lit, mais on comprend totalement le suspense dans lequel elle est à chaque fin de tome ! 😆 Qui ne s’est jamais rué à la librairie parce que trop pressé de savoir la suite ? Qui n’a jamais été travaillé par une histoire au point d’y penser en faisant ses courses ?
    On pourrait nourrir quelques préjugés vis-à-vis de l’association personne âgée + BL. Ne va-t-elle pas être choquée ? Comment réagira-t-elle si elle tombe sur une scène de sexe ?
    C’est à la fois intéressant et mignon de voir cette grand-mère découvrir une galaxie et vibrer comme une adolescente. Elle sait qu’elle n’est pas éternelle, et elle profite à fond !

    C’est aussi assez touchant de voir la jeune Urara, peu loquace d’ordinaire, s’ouvrir peu à peu à cette dame “étrangère” à sa sphère. Urara habite chez ses parents et planque ses propres BL derrière ses étagères. C’est un sujet un peu “coton” pour parler autour de soi (surtout si on est renfermé de base), ce n’est pas comme parler de cuisine ou de jardinage… Quelle surprise pour elle de se retrouver à discuter de ce type de manga avec une grand-mère ! Et de conseiller la novice qu’elle est en prenant des pincettes (doit-elle l’orienter vers de la romance soft ? Peut-elle proposer un titre un peu plus poussé ?).

    Une jolie rencontre générationnelle donc, qui se lit comme un bonbon. J’ai hâte de savoir la suite, car nos deux héroïnes se préparent à un gros événement ! 😀

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #507824

    BL Métamorphose

    Ce petit manga est sorti cette semaine chez Ki-oon.

    Sharbett m’en ayant elle aussi vanté les qualités, je l’ai acheté et ne suis pas déçu !
    C’est un manga vraiment original par son sujet, d’une part, d’autre part il reflète à la perfection ce que peut être la vie d’une vieille veuve japonaise, pas malheureuse mais dont la fraîcheur d’âme semble être restée inemployée jusqu’à la rencontre du BL, et celle d’une lycéenne introvertie, complexée, sans doute un peu effrayée de son futur inéluctable ; enfin les touches d’humour agrémentent le récit.
    A découvrir ! Et vivement la suite !

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