Mirages d’Emanon
Scénario: Shinji Kajio
Dessins: Kenji Tsuruta
Et bien pour ma part, je viens de lire à l’instant ce volume de Emanon et ma critique rejoint celle très élogieuse de ce cher Yupa ! 🙂
Comme toujours avec Tsuruta, ses dessins sont magnifiques. Emanon est toujours aussi belle, mystérieuse, envoûtante et fascinante et les décors sont comme à l’accoutumée absolument somptueux et regorgeant de détails.
L’oeuvre en effet contient très peu de dialogues, les expressions faciales de Emanon et de Ryozo reflétant à la perfection leurs pensées ainsi que leurs états d’âme…
Le début de l’histoire m’avait surpris:
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Je ne m’attendais pas à ce que notre héroïne soit frappée d’amnésie
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Toutefois, si au début, elle est troublée et déconcertée, elle s’adapte petit à petit à son nouveau mode de vie et se prend de plus en plus d’affection envers Ryozo qui l’a hébergé et ils se rapprochent au fil du récit.
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toutefois, des réminiscences de son passé lui reviennent en mémoire, ce qui ne manque pas de la troubler, ne de doutant pas qu’elle est âgée de plusieurs millions d’années.
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Et une scène terrible m’a marqué:
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après avoir fait l’amour avec Ryozo, elle est tombée enceinte ce qui les comblaient de joie… mais après avoir donné naissance à leur enfant, Emanon a TOUT oublié ! ses sentiments envers Ryozo, sa vie récente, elle a même perdu la faculté de parler ! Ceci dit, avant cela, j’avais cru que la malheureuse avait fait une fausse couche. On découvre alors que l’esprit originel de Emanon s’est réincarné dans sa fille.
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On a même une petite référence faite au volume Souvenirs d’Emanon avec un homme l’abordant et lui disant qu’ils s’étaient déjà rencontré jadis sur un bateau.
Un excellent tome que j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à lire ! 🙂
Il me reste à découvrir Errances d’Emanon à côté duquel je suis passé (pour le moment) mais qui avait laissé étonnamment de glace ce cher Nael qui ne l’avait guère apprécié !
Ensuite, il est vrai que Tsuruta aime bien en valeur l’anatomie de Emanon, ceci dit, ses scènes là n’ont rien de vulgaire ou racoleuse et sont même empreints de poésie et d’onirisme…