Merci !
J'ai feuilleté rapidement à la FNArgh cet après midi, mais j'ai reposé. Ton avis me conforte finalement dans mon choix : je vais attendre un peu, et compléter mes collections matsumoto.
Je ne pense pas cependant que l'absence de personnages fouillés me dérange plus que ça : j'ai par exemple bien aimé le Voyage de Ryu. Souvent ces mangas SF vintage se focalisent bien plus sur l'histoire et le scénario que sur les protagonistes.
Espérons quand même pouvoir un jour profiter de Yamato en anime…
Topic général Leiji Matsumoto
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Yamato – Le Cuirassé de l'Espace
Volume 2“Quelle incroyable épopée intergalactique…“ (sic)
Combat spatial, combat spatial, Harlock passe faire un pitit coucou à son frère (!), combat spatial, mutinerie chez l'ennemi, meurtres en série dans le Yamato, Adieu Okita, arrivée à Iscandar! Yes! Yes! Yes! Calme-toi, Daniel… Parce qu'en fait, No! No! No!, mais si quand même… enfin… un génocide plus tard (re-sic), dirons-nous! Bravo les héros de la galaxie! Bravo le Yamato! Bel exemple pour nos générations futures! Réglez le conflit par un génocide héroïque!
Voilà en substance le contenu de ce volume 2 qui continue sur la malheureuse lancée du premier tome.
Pas d'émotion, ou si peu (en carton-pâte, du genre: “Ouhouhouh! Je veux me venger de l'empire Gamilas, alors je joue les têtes brûlées! Ouhouhouh!“), aucune maîtrise de l'unité de temps, et encore moins de lieu (tout ne se déroule que dans l'espace noir, sans étoiles; alors que le voyage est censé être très long, ils ne s'arrêtent quasiment jamais sur une planète pour se réapprovisionner, et le pire, ils atteignent déjà leur destination à la fin du tome! Heureusement que ce ne sont pas ces auteurs qui se sont occupés de Galaxy Express 999!), ce qui fait qu'on peut légitimement penser que tous les évènements du volume se déroulent en deux-trois heures à tout casser.L'équipage du Yamato ne semble se résumer qu'à une demi-douzaine de personnes, tant on ne sait rien de la vie à son bord (j'ai déjà dit que n'était pas Leiji Matsumoto qui veut?), et le Capitaine Okita (le vieux loup de mer) tire sa révérence visiblement satisfait de ses jeunes recrues (qui pourtant accumulent les mêmes erreurs page après page), puisqu'il transmet le commandement à Kodai l'impulsif! 😉
Et que dire des combats? Les méchants perdent après avoir eu la certitude qu'ils remporteraient le combat, et se retirent en jurant qu'ils se vengeront…
Tiens, en parlant des méchants, une anecdote sur le personnage de Romel, qui m'a quand même donné àréfléchirrire: Ce général de la flotte Gamilas qui course le Yamato dans ce volume porte de superbes lunettes de soleil, style Ray-Ban, dans son vaisseau, n'est-ce pas magnifique? 😎 Au début, je pensais qu'il était aveugle, mais ça l'aurait foutue un peu mal pour un général d'armée, non? Donc, j'ai pas trouvé la raison à cet étrange fait… Peut-être qu'en fait il est prévoyant? On sait jamais, s'ils voyageaient de jour! On n'est jamais trop prudent avec ses yeux!Les rares bonnes idées (la mutinerie sur le vaisseau Gamilas, le tueur en série sur le Yamato, l'attaque d'une ville de Gamilas) sont vite expédiées, comme si le lecteur, aux yeux des auteurs, risquait de s'ennuyer après trois pages sans joutes cosmiques.
Le tout se lisant de toute façon en une bonne demi-heure. Pour un manga qui dépasse les 310 pages, ça la fout mal, tout de même.Je suis masochiste, je continuerai la lecture, mais je ne vois pas comment ce titre pourrait s'améliorer…
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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Précédemment…
Yamato – Le Cuirassé de l'Espace
Volume 2Je suis masochiste, je continuerai la lecture, mais je ne vois pas comment ce titre pourrait s'améliorer…
Yamato – Le Cuirassé de l'Espace
Volume 3
“Ecoutez-moi ! Moi Hijikata, j'ai survécu sans avoir pu sauver un seul de mes hommes !
Je resterai assis sur ce siège sans rien faire… Vous n'avez qu'à vous tourner vers celui qui m'a forcé à survivre dans la honte.”Critique un peu tardive, mais j'ai pris pas mal de retard sur mes lectures !
Bref, j'ai parfois raison d'être masochiste (en tout bien tout honneur), puisque le troisième tome relève le niveau du titre !
C'est un nouvel arc qui débute ici, intitulé “Yamato, Adieu Cuirassé de l'Espace“.En 2201, une gigantesque comète blanche se dirige vers la Terre.
Alors que les terriens découvrent son existence, un étrange message de détresse leur parvient en même temps.
Cependant, le Gouvernement Fédéral pense que la comète n'atteindra pas la Terre, et décide de retirer le Yamato de la flotte armée terrienne, le destinant à devenir un navire mémorial.
Mais cette décision ne plaît pas aux occupants du vaisseau, estimant à juste titre que le Yamato est encore parfaitement en état de marche. Ils décident donc, sous les ordres du jeune Kodai Susumu, de fuir la Terre à bord du Yamato et de partir à la rescousse de la jeune femme qui a envoyé le message de détresse, Teresa.
De nouveaux personnages font leur apparition, comme le “vieux loup de mer” Hajime Saito, ainsi que l'ancien professeur de Kodai, le commandant Hijikata. D'anciens ennemis que l'on croyait morts refont également leur apparition !Cette fois, le cadre espace / temps est bien mieux maîtrisé.
De la même manière, les personnages sont mieux développés, avec beaucoup de moments tragiques et épiques !
Hijikata reste persuadé qu'il porte malheur à son équipage, après la défaite essuyée contre de nouveaux ennemis, l'Empire de la Comète Blanche. Habité par le syndrome du survivant, il s'en veut d'être le seul de son équipage à avoir survécu, et accepte à contre-coeur le poste de commandant que lui offre Kodai.
Sa grande expérience sera pourtant d'une grande aide pour l'équipage du Yamato, puisqu'il sauvera ainsi le vaisseau à plusieurs reprises, grâce à ses conseils avisés.
Un personnage très charismatique, donc !Le personnage de Teresa peut être intéressant aussi, à condition qu'elle réapparaisse dans le récit. Elle est faite d'antimatière, et on apprend que ses prières (le message entendu par les terriens) ne concernent pas seulement la Terre mais l'univers tout entier.
Ce n'est pas encore du Leiji Matsumoto (il n'y a de toute façon que Matsumoto pour faire du Matsumoto ! Son style épique et poétique à la fois est inimitable !), mais étant donné que le récit est bien mieux maîtrisé, on prend cette fois un véritable plaisir à la lecture de ce troisième tome, en ayant réellement l'impression d'avoir quelque chose de plus consistant pour le fan de space opéra !
On aura droit à quelques dilemmes, des choix cornéliens pour la suite des aventures, à suivre dans le tome 4 !"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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Yamato – Le Cuirassé de l'Espace
Volume 4
“En l'an 2201, le Yamato s'embarqua pour un voyage vers l'éternité…”L'Empire de la Comète Blanche se trouve face à la Terre ! C'est la guerre !
Et tandis que le monde entier a les yeux tournés vers le ciel, commençant à prier le Yamato comme on prie le dernier sauveur, le conflit inter-spatial se déroule, avec force destructions et manœuvres stratégiques !
La Comète Blanche révèle sa véritable apparence, alors que les forces terriennes pensaient avoir réussi à porter un coup fatal !
Beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de pages d'actions, de pages sans paroles (ou si peu) dans ce quatrième volume !
Mais ! Cette fois, je me suis senti investi, emporté dans l'histoire !
300 pages de folie, menées tambour battant ! Parce que là, finies les grandes phrases, la guerre est à nos portes !
Du Nekketsu, mais du bon, du très très bon ! De l'héroïsme qui va bien avec ! Une histoire très épique et apocalyptique, il faut dire ! Beaucoup de morts ! Des morts héroïques, tragiques, inattendues (une en particulier m'a collé un terrible frisson ! En l'espace d'une case ! Le brave docteur du Yamato, occupé à tenter de sauver l'un des membres de l'équipage, demande un “cocktail Yamato” à Saito ! Alors que ce dernier essaie de verser l'alcool dans le verre sans en faire tomber une goutte, une secousse se fait sentir. Et quand Saito apporte le verre au docteur, il constate l'horreur ! Terrifiant !).Graphiquement, il y a un net mieux. On se sent vraiment dans l'espace, comparé aux premiers volumes. Les personnages gagnent en personnalité, et on ressent beaucoup moins ce vide dans les cases (comme si on avait des personnages sans âme) qui caractérisait les deux premiers volumes. Certes, on reste dans du sous-Leiji Matsumoto (mais bon, à l'époque, quel auteur n'a pas tenté vainement de copier le style du maître ?), mais il se dégage plus de force dans les traits de Hio Akira, plus d'assurance, que ce qu'il nous avait montré jusqu'ici !
Le cadrage est plus dynamique dans les combats de vaisseaux, ce qui les rend moins statiques qu'auparavant !La série s'améliore grandement, et j'espère que ça continuera dans ce sens ! 😃
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Adieu Galaxy Express 999
Le premier film était déjà une perle mais là je crois bien qu'on tient un petit chef-d'oeuvre ! Non seulement l'histoire est davantage rythmée, mais la qualité technique a également fait un sacré bon en avant je trouve. À ce sujet, j'en profite pour féliciter une nouvelle fois Discotek pour son édition impeccable tant d'un point de vue audio qu'au niveau de l'image qui est superbement restaurée. On profite donc pleinement de couleurs vives et nettes (un bonheur pour les yeux).
Au niveau du design on retrouve celui du premier film avec un Tetsurô adolescent (contrairement au manga où il est nettement plus jeune); à ce sujet, comme beaucoup j'imagine, je précise avoir une préférence pour cette version-ci, car le personnage gagne en caractère, en force et en intérêt. Maetel est nettement en retrait dans ce film, donnant ainsi la part belle à Tetsurô.
On retrouve ici l'exploitation des humains par les robots (les trente dernières minutes sont d'ailleurs terrifiantes sur ce point, mais je ne spoilerai pas davantage) ainsi que les messages humanistes de Matsumoto. L'ambiance est davantage tendue et sombre que dans le premier film, puisque dès le départ, on retrouve Tetsurô et d'autres Terriens aux prises avec les robots de Megalopolis, désormais devenue un champs de ruines. Il y a d'ailleurs pas mal de morts dans cette histoire, bien plus que dans le film de 1979 si mes souvenirs sont bons. L'émotion est à son comble dans la toute dernière partie, de loin la meilleure partie du film à mon avis. C'est beau, c'est palpitant, c'est rythmé et Tetsurô bénéficie d'une certaine classe. Sans parler d'Harlock/Albator et Emeraldas qui viennent faire coucou et donner un petit coup de main à nos héros ! Un petit passage qui donna l'idée à Kaze de sortir le film en VHS avec une jaquette présentant Albator sur la tranche de la cassette. Vive le merchandising trompeur ! Je sais qu'Albator est plus connu en France que Galaxy Express 999, mais tout de même… Notons que la jaquette est déjà moins erronée que celle du premier film qui mettait carrément le corsaire en avant !
Un petit regret cependant : l'identité de Faust, le chevalier noir, bien vite devinée et finalement confirmée. La surprise n'en est que plus absente et c'est bien dommage. Par chance, Harlock sauve un peu ce défaut en lui rendant brillamment hommage.
Un dernier point sur la musique somptueuse, qui participe grandement à l'ambiance du film. J'ai toujours eu un faible pour la musique symphonique et orchestrale, autant dire que je ne fus pas déçue.
Le doublage quant à lui (ayant écouté la VO, je ne sais pas ce que donne la version anglaise, j'imagine qu'il s'agit de l'ancienne comme souvent chez Discotek si le film est sorti à l'époque de la VHS, mais je testerai bien un de ces jours pour me faire une idée) est réussi et c'est un vrai plaisir de réentendre Makio Inoue (Goemon Ishikawa tout de même) sur Harlock !
Conclusion : j'ai passé une superbe soirée grâce à ce film.
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Je suis vraiment content que ce deuxième long métrage animé de Galaxy Express 999 t'ait autant emballé Veggie11 car moi aussi il m'a franchement enthousiasmé ! 😃
Voici par ailleurs ma critique de ce joyau ! 😃
Adieu Galaxy Express 999Quelques années après son âpre combat contre la reine Prométhium (qui s'est soldé par la destruction de la planète Heavy Metal) et après avoir quitté son amie Maetel, Tetsuro Hoshinô est retourné vivre sur sa planète natale, la Terre.
Hélas, depuis plusieurs mois, la Terre a été envahie par les soldats de Prométhium et massacrent sans pitié les humains.
Tetsuro est membre de l'organisation des “combattants de la liberté” des rescapés qui se battent de toutes leur force pour repousser l'invasion.
Il a appris aussi certaines rumeurs selon lesquelles Prométhium serait de retour, mais il n'en croit pas un mot, ayant bel et bien assisté à la mort de cette despote.
Un jour, un jeune homme grièvement blessé vient à sa rencontre. Avant de rendre son dernier soupir, le malheureux lui transmet un message et notre héros apprend que Maetel l'attend à bord du Galaxy Express 999 qui restera quelques heures sur la planète avant de décoller vers une nouvelle destination.
Etant donné que ce train se situe assez loin de leur repaire, les compagnons d'arme de Tetsurô se proposent de l'accompagner et de l'escorter afin qu'il puisse rejoindre sain et sauf son amie.
Après un terrible trajet ô combien éprouvant et tragique, le jeune homme parvient à embarquer à bord du Galaxy Express 999 où le conducteur l'attendait. Quelle n'est pas sa stupeur de se rendre compte que Maetel n'est pas à bord ! Il demande des explications au conducteur qui n'est hélas pas en mesure de lui en fournir et celui ci ne peut pas non plus le renseigner sur la destination du voyage.
Tesurô est bien décidé, non seulement et avant tout à retrouver Maetel mais aussi à savoir si le retour de la tyrannique Prométhium est bien réel ou non…Personnellement, j'ai adoré le premier film de Galaxy Express 999 que je considère comme un pur chef d'oeuvre et qui fait partie de mes films cultes.
J'attendais avec impatience de pouvoir découvrir la suite de cet immense classique de l'animation japonaise tout en espérant qu'elle serait à la hauteur du fabuleux film original.Tout d'abord, au niveau de la réalisation technique, ce deuxième opus cinématographique est nettement supérieur au premier: le character design du grand Kazuo Komatsubara est superbe et encore plus beau, l'animation est excellente et beaucoup plus fluide, les décors sont somptueux et enfin, les musiques sont toujours aussi belles.
Certains effets de style, bien que classiques, se révèlent être absolument superbes grâce à la mise en scène inspirée et magistrale de Rin Taro comme celle où Tetsurô se fait tirer dessus et tout devient en noir et blan.Pour ce qui est de l'histoire, et bien je l'ai trouvé réellement passionnante.
Les nouveaux personnages sont bien campés et mémorables.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Meowdar, un jeune extraterrestre qui s'est lié d'amitié avec notre héros et qui est de la même génération. C'est un garçon gentil, débrouillard, sensible et réfléchi et sachant éprouver une grande empathie envers autrui. Et même quand après avoir annoncé à Tetsurô que Maetel est certainement la nouvelle reine de l'univers et qu'elle fait la même chose que Prométhium et que celui ci l'a frappé parce qu'il ne le croyait pas, Meowdar ne lui en a pas du tout voulu et ne s'est pas énervé. Il était conscient que cette jeune femme est une amie chère au coeur de Tetsurô et ne s'est pas formalisé de son emportement.
Et puis, le fait que les parents respectifs des deux jeunes garçons aient été assassinés par les soldats cybernétiques les ont rapproché tous les deux.Bien que nous le voyons peu, j'ai aussi grandement apprécié le vieil homme du début du film qui avait pris sous son aile Tetsurô. Malgré sa présence restreinte dans l'histoire, il dégageait une vraie présence, et on sent bien qu'il considère Tetsurô comme son propre fils.
Le personnage de Faust constitue quant à lui un antagoniste d'envergure et il est très charismatique.
Il cherchera à rallier Tetsurô à sa cause, semblable à celle de Prométhium et essaiera d'influencer le jeune garçon.
Le passage où Tetsurô revit les moments où sa mère meurt est particulièrement poignant, on ressent parfaitement sa détresse, son chagrin et son désespoir de ne pas être parvenu à éviter cette tragédie et de ne pas être arrivé à sauver sa mère bien aimée. Et ensuite Faust enchaîne en affirmant “Comprends tu mon garçon à quel point ta vie de mortel te cause tant de chagrin ? Si tu nous rejoins et deviens immortel, tu n'auras plus à éprouver cette souffrance, cette tristesse, tu en seras délivré !D'ailleurs, tout comme toi Veggie11, j'avais percé à jour l'identité de Faust lors de sa conversation avec le capitaine Albator: dans ses propos, je m'étais bien rendu compte qu'il s'agissait en fait du propre père de Tetsurô. Cela a été appuyé par la réponse de notre ténébreux balafré, et, s'il a accepté de ne pas interférer dans le duel qui opposerait Faust et Tetsurô, il savait que ce serait un combat particulièrement cruel, et on sentait sa frustration de ne pouvoir empêcher cela. Mon hypothèse s'est avérée juste puisqu'au seuil de la mort, Faust a crié “mon fils”.
Bien que nous voyons encore moins Albator que dans le premier film, ses interventions sont toujours aussi impressionnantes et utiles au déroulement de l'intrigue… même si je me demande bien comment il a su, lors de son sauvetage de Tetsurô que celui ci était sur la planète Rahmetal !
Enfin, il est vrai que notre ténébreux balafré s'est toujours fixé pour objectif de défendre coûte que coûte les innocents et à lutter sans relâche contre leurs oppresseurs ainsi que les pires tyrans de l'univers.J'avais été aussi abasourdi par le coup de théâtre du film sur la nature des pilules ingurgitées par les “immortels” sujets de Prométhium et Faust”: en fait celles ci contiennent les “vies” de personnes innocentes qui ont été tuées. Même Metalménal, la serveuse du Galaxy Express 999 “immortelle” et cynique qui n'éprouvait guère de compassion envers les humain(e)s a été horrifiée quant elle a appris l'épouvantable vérité et s'est rendu compte à quel point cette prétendue immortalité n'est qu'une vaste supercherie. En effet, après que l'ensemble des humain(e)s aient été décimés dans l'univers pour servir de nourriture aux immortel(le)s, ceux ci ne pourront plus subvenir à leurs besoins et mourront à leur tour. Le sacrifice de Metalménal pour sauver Tetsurô et ses ami(e)s est par ailleurs très touchant.
Maetel est beaucoup moins présente dans ce deuxième film (je crois qu'elle n'apparaît qu'au bout d'une heure), néanmoins, la jeune femme est toujours aussi charismatique, envoûtante, fascinante et incroyablement touchante.
On ne peut qu'être ému face au cruel dilemme auquel elle doit faire face: d'une part, elle veut contrecarrer les plans de sa mère qui veut cybernétiser l'ensemble des êtres vivants de l'univers, mais d'autre part, ce geste lui coûte énormément, vu qu'elle aime sa mère du fond du coeur et qu'en son for intérieur, cela l'attriste profondément d'avoir à la combattre.
Félicitations d'ailleurs à Masako Ikeda la seiyuu de Maetel qui nous livre une interprétation magnifique de Maetel, sa performance étant extrêmement poignante lors de l'une des dernières scènes du film.On retrouve dans ce film l'ambiance douce amère, mélancolique et très sentimentale qui caractérise et fait l'immense force des meilleures oeuvres animées tirées des mangas de Leiji Matsumoto.
Les héros et les héroïnes connaissent d'épouvantables tragédies au cours de leurs existences qui les peinent et les bouleversent. Et pourtant, ils trouvent malgré tout la volonté, la force de poursuivre leur aventure, leur combat, de ne jamais baisser les bras et de s'investir totalement dans la concrétisation de leurs rêves et de leurs espoirs.
A l'instar du premier film, on retrouve des réflexions captivantes sur le sens de la vie et de la mort.
Pour ma part, je suis exactement du même avis que ce cher Albator: la véritable immortalité, ce sont nos enfants, nos descendant(e)s et tant que ceux ci se souviendront de leurs familles et de leurs ami(e)s, ceux ci ne mourront jamais réellement, tant qu'ils continueront à vivre dans leurs mémoires et leurs coeurs.
Je garde une préférence pour le premier film que je trouve plus poétique et on y voit davantage Maetel.
Ce deuxième long métrage n'en demeure pas moins un grand chef d'oeuvre, c'est un film brillant, intelligent, épique et très émouvant. 😃
Tout fan de Leiji Matsumoto et de son fabuleux univers se doit de découvrir ce joyau.
Les néophytes peuvent le voir aussi à condition de voir au préalable le premier volet qui est absolument indispensable. 😃J'abonde dans le sens de Veggie11, L'édition DVD de Discotek est d'une qualité remarquable !
l'image est excellente et sublime pour un film aussi ancien et le son est clair et pas étouffé.
Si vous avez un lecteur DVD multizone et que vous parlez couramment anglais, je vous recommande chaudement cette édition.
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