Bon et bien on est d’accord sur toute la ligne au sujet de Billy the Cat ma chère Veggie ! 🙂
Oui le tome 4 regorge d’humour mais comme tu le soulignes, on éprouve de la compassion envers Saucisse à cause des brimades dont il fut victime par la faute de Billy et sa rancoeur vis à vis de son maître est hautement compréhensible. Très intéressante ton analyse au sujet du tribunal des chats qui jugent Billy sous sa forme humaine où il serait contraint de rompre tout lien avec ses amis animaux tels que Monsieur Hubert, Chacha voire Pirmin si il croisait à nouveau sa route.
Cela me rappelle un peu le dénouement de Nils Holgersson
dans la série animée japonaise (et sûrement dans le conte original) Nils avait été victime d’un sortilège l’ayant réduit à la taille d’une souris à cause d’un lutin pour le punir d’avoir persécuté des animaux. Au cours de son périple, il se rapprochera de son jars domestique Martin et accompagnera une troupe d’oies sauvages lors de leur formidable voyage. A la fi de l’histoire, Nils s’est humanisé au contact de ces animaux et il reprit sa taille normale quand il défendit Martin sur le point d’être injustement puni par ses parents. Le dénouement était doux amer, car, si il put redevenir normal, il ne pouvait plus communiquer avec ces oies sauvages qu’il aimait tant, elle ne le comprenaient plus… Leurs adieux étaient très touchants et la fin du dessin animé m’a beaucoup marqué étant petit…
Je me demande si Colman et Desberg ne se seraient pas en partie inspirés de l’oeuvre de Selma Lagerlöf pour créer Billy the Cat.
Ton analyse du tome 5 est tout à fait pertinente, et je me demande aussi si les auteurs ne voulaient en effet pas faire un pied de nez au déplorable dessin animé aseptisé en concevant le tome le plus noir et le plus dur de la série !
Et cela ne m’étonnerait pas en effet que plusieurs parents de jeunes lecteurs se soient plaint auprès de la rédaction de Spirou de la violence de la série, leur demandant de l’édulcorer… Causant ainsi, hélas, la perte de celle-ci.
Pour Icare, oui, on voit le changement de son état d’esprit: quand il était un oisillon, il était un enfant, naïf et ingénu, mais quand Billy lui parle, il est clairement devenu un adulte mûr et aguerri, mais aussi amer et ivre de vengeance envers Sanctifer qui l’a jadis trahi.
Je me demande combien d’années se sont écoulées entre le moment où il s’est réincarné dans le corps d’un humain et le moment où il rencontre Billy.
Beaucoup d’eau a du couler sous les ponts, car, si Sanctifer n’est pas un vieillard, il n’est plus tout jeune non plus. Peut être a-t-il 11 ou 12 ans ? (ce qui est beaucoup pour un chat, même si ces animaux peuvent vivre jusqu’à 22 ans).
De plus Billy et Icare ne sont certainement pas les seuls êtres vivants à avoir été réincarnés et l’histoire ouvrait des pistes prometteuses pour une suite qui, hélas, ne verra jamais le jour…