Le topic général Disney

20 sujets de 61 à 80 (sur un total de 529)

Posté dans : Anime & Animation

  • Akiko_12
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    Akiko_12 le #271578

    Encore Clochette ?!
    Sus à la propagande, meurs pourriture communiste !!!

    Bub
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    bub le #271579

    Dingo & Max

    Après avoir englouti mon anthologie consacrée à Dingo, j'avais comme un manque et je me suis donc procuré le 1er film de Dingo et Max tiré de la série éponyme.
    Pour rappel, dans cette série notre bon vieux Dingo élevait seul son ado de fils, Max. Celui-ci vivait des aventures ( très sympa ) en compagnie de son ami P.J, le fils de Pat Hibulaire, incarnation du père carriériste autoritaire moyen qui a tout réussi, sauf peut-être à être un vrai bon père ?
    Dans le film, Max est éperdument amoureux de la délicieuse Roxane, qui en pince elle aussi pour lui. Il faut dire que Max sous ses dehors timides et maladroit est un ado branché, mégafan d'une pop-star ultra-célèbre ( Powerline ) qui fait furieusement penser à un certain MJ ( jusqu'aux pas de danses, c'est tellement énorme que je me demande comment ils n'ont pas eu un procès sur ce coup-là, à moins que MJ lui-même ait donné son accord ? faudrait que je me renseigne, mais il y a tellement d'autres trucs que je dois faire, un jour peut-être je saurais la vérité, qui doit être ailleurs, bon allez je ferme la parenthèse ) qui lui vaut ainsi une certaine popularité au collège.
    Bon an mal an, Max finit par réussir à obtenir un rancard avec Roxane pour le Samedi soir suivant.
    Sauf que son père a prévu lui de passer les 2 prochains mois avec son fils unique et préféré à aller taquiner le goujon dans le lac où allait gamin Dingo avec son père. Car oui, rien ne vaut une bonne partie de pêche entre père et fils pour renouer les liens paternels que Dingo croit menacés.
    C'est ainsi que Max se retrouve embarqué malgré lui dans une virée ringarde à travers les USA, occasion où Dingo déploie toute sa bonne vieille gouaille humoristique habituelle, face à cet ado bougon et râleur. Seulement Max a fait une promesse avant de partir à Roxane, promesse qui semble chaque jour qui passe de plus en plus impossible à tenir. Notre jeune garçon perdra-t-il l'amour de sa vie en s'étant fourvoyé dans des mensonges inextricables ? Ou tout cela finira-t-il en happy end ? Suspense… ^^°

    La bonne humeur de Dingo est contagieuse, et c'est un réel plaisir de le retrouver dans ce film où il n'a pourtant pas le premier rôle. Toutefois, certains passages sont saisissant tant Dingo peut parfois paraître terrible quand il est déçu par son fils. Son amour paternel est si exalté que ses réactions n'en sont que plus bouleversantes : inquiétude, joie, incompréhension face à ce fils qu'il ne reconnaît plus, et ses colères, mama mia, quelles colères froides impressionnantes. ça fait un peu penser à Bourvil qui jouait parfois des rôles de salauds, le contraste avec son personnage benêt habituel était si marqué que ça faisait peur. Bon là, toutes proportions gardées, c'est pas non plus du Bourvil, mais ça reste un très grand rôle pour ce si inhabituel Dingo.
    Max n'est pas en reste, mais il compose un personnage d'ado plus classique, avec ses mensonges, ses maladresses, sa "rebelle-attitude" plus commune.
    On obtient donc un duo très intéressant pour une production Disney tirée d'une série comique.

    Côté animation, pas de quoi tomber à la renverse, le minimum syndical que l'on peut attendre de Disney est là, c'est toujours mieux que la qualité d'une série télé, mais on ne va hurler au génie pour un film sorti à la suite du Roi Lion.
    Seul GROS défaut : beaucoup de chansons, trop à mon goût. Mais la pilule passe quand même, bien que le film ne démarre vraiment qu'au bout d'une demi-heure.
    Je vous conseille néanmoins de jeter un oeil à ce petit film sans prétention à l'occasion.

    Mon seul regret, c'est que l'on n'entende pas le fameux Goofy Holler dans ce film, en tout cas dans la version française ( pour la VO on l'a deux fois ).

    Xanatos
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    Xanatos le #271580

    Citation (bub @ 09/03/2010, 21:31)
    Mon seul regret, c'est que l'on n'entende pas le fameux Goofy Holler dans ce film, en tout cas dans la version française ( pour la VO on l'a deux fois ).

    Tiens c'est curieux, car pour avoir vu le film au cinéma lors de sa sortie en 1996 et pour l'avoir revu plusieurs fois en VHS, je peux te certifier qu'on entend bien le fameux “Goofy Holler”!
    On l'entend à la fin du film quand Dingo veut réparer sa bagnole, celle ci lui explose à la figure, il est propulsé dans les airs, fait une chute vertigineuse (ou il pousse son fameux cri mythique) avant de s'écraser la tête la première dans le toit de la maison de Roxane.
    En revanche dans mes souvenirs, je ne l'ai entendu qu'une seule fois. On l'entend dans quelle autre scène du film en VO?
    C'est curieux qu'ils l'aient coupé dans l'édition DVD alors qu'on l'entendait bien dans la VHS…

    J'ai beaucoup aimé ce film, c'est une très bonne comédie familiale, très drôle mais réservant également des moments touchants.
    Au niveau de la réalisation technique, il est clair qu'il ne fait pas le poids face aux classiques tels que la Belle et la Bête, Aladdin ou Le Roi Lion, néanmoins, j'ai trouvé la réalisation honnête et de bonne facture.
    Il est en tout cas bien mieux animé que “La Bande à Picsou- le trésor de la lampe perdue” (bon film mais dont le scénario est moins recherché que les meilleurs épisodes de la série).

    Globalement, Dingo reste relativement fidèle à lui même dans ce film: jovial, sympathique, chaleureux, bon vivant, et bien sûr, naïf et incroyablement gaffeur.

    Mais il est vrai aussi qu'on lui découvre des facettes de sa personnalité qu'on ne lui connaissait pas.
    Il est effectivement très émouvant, la tête qu'il fait après avoir découvert que Max a changé le trajet de la carte, on pouvait lire comme dans un livre ouvert sa détresse, sa déception et son immense chagrin.

    Et c'est vrai qu'il était impressionnant dans ses colères froides, lui qui est d'un naturel si patient et insouciant, c'était déconcertant de le voir aussi furieux.

    Tu disais que Dingo n'avait pas le rôle principal: c'est vrai mais c'était déjà le cas de la série originale “La Bande à Dingo” ou c'était Max le véritable héros (il me semble qu'il y a quelques épisodes ou on ne voit pas Dingo un seul moment).

    Les moments que j'ai préféré, c'est réellement quand Dingo et Max tentaient de se rapprocher l'un l'autre, ils étaient franchement très touchants de faire des efforts chacun de leurs côtés.
    Il y a un autre aspect que j'ai apprécié, c'est que Dingo a la même tête que dans les cartoons des années 40 et dans les BDs, alors que dans “La Bande à Dingo”, il avait la même tête que dans les cartoons des années 50 (que j'aime bien, mais moins).

    Ce film est une suite de la série télévisée, mais elle n'en reprend pas tous les personnages: on retrouve Pat Hibulaire et son fils PJ, mais curieusement, Peg la femme de Pat n'est pas présente, et leur fille Pistol non plus.
    Gamelle, le chat de Dingo n'est pas là non plus.
    Le film a une ambiance également assez différente, bien que l'humour soit très présent, il est plus sentimental que la série originale…
    Il y a aussi quelque chose qui m'amuse: j'ai l'impression que Max est le seul personnage Disney à vieillir en temps réel. Regardez: dans “La Bande à Dingo”, il est âgé de 10 ans (1992), dans “Dingo et Max” (1996) il a 14 ans, dans “Dingo et Max 2” (2000) il a 18 ans, et dans la série “Disney's tous en boîte” (2001-2004) il a 22, 23 ans!
    Plutôt rare chez Disney.

    Pour en revenir à Dingo, je dois dire Bub que ta critique élogieuse de l'édition DVD réunissant ses court métrages, ainsi que celle de Cyril sur le forum de DVDanime.net m'ont bien donné envie de les revoir, surtout que ça fait belle lurette que je ne les ai plus vu (une bonne vingtaine d'années).

    Celui que j'aimerais le plus revoir c'est celui ou Dingo est ami avec une sauterelle du nom de Wilbur: j'en avais gardé un excellent souvenir, il me semblait que l'histoire était drôle mais également émouvante…

    Et pour finir, ce que j'ai remarqué de cocasse, c'est que Dingo n'était pas le seul personnage Disney a pousser le mémorable Goffy Holler: c'était le cas également de Donald, qui le criait à chaque fois qu'il tombait dans le vide à cause de ces pestes de Tic et Tac.
    Plus étonnant encore, on l'a aussi entendu dans des films prestigieux de la firme tels que Cendrillon.

    Etonnant non?

    Bub
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    bub le #271581

    Citation (Xanatos @ 16/03/2010, 18:13)
    Tiens c'est curieux, car pour avoir vu le film au cinéma lors de sa sortie en 1996 et pour l'avoir revu plusieurs fois en VHS, je peux te certifier qu'on entend bien le fameux “Goofy Holler”!
    On l'entend à la fin du film quand Dingo veut réparer sa bagnole, celle ci lui explose à la figure, il est propulsé dans les airs, fait une chute vertigineuse (ou il pousse son fameux cri mythique) avant de s'écraser la tête la première dans le toit de la maison de Roxane.
    En revanche dans mes souvenirs, je ne l'ai entendu qu'une seule fois. On l'entend dans quelle autre scène du film en VO?
    C'est curieux qu'ils l'aient coupé dans l'édition DVD alors qu'on l'entendait bien dans la VHS…

    En VO tu l'entends en fait à l'apparition du titre du film, puis à la fin donc quand la voiture explose. En VF tu n'a rien au début du film, et je ne l'ai pas entendu lors de l'explosion de la voiture. A moins que je sois bouché ( ce qui est à moitié vrai ! ^^° ), ou alors je l'ai complètement zappé, à moins que le doubleur ne l'ait refait à sa sauce ? En tout cas ça ne m'a pas marqué. :-/

    Citation
    Il est en tout cas bien mieux animé que “La Bande à Picsou- le trésor de la lampe perdue” (bon film mais dont le scénario est moins recherché que les meilleurs épisodes de la série).

    Ah la Bande à Picsou ! Un jour peut-être on aura un beau coffret en intégrale. Un jour. Qui sait. On a le droit de rêver.
    Les meilleurs épisodes étaient directement repris des BD de Carl Barks. Il me semble me souvenir que Don Rosa y a aussi mis un peu sa sauce.
    En tout cas, une très très grande série d'Aventure.

    Citation
    Tu disais que Dingo n'avait pas le rôle principal: c'est vrai mais c'était déjà le cas de la série originale “La Bande à Dingo” ou c'était Max le véritable héros (il me semble qu'il y a quelques épisodes ou on ne voit pas Dingo un seul moment).

    Je n'ai qu'un vague souvenir diffus de la série d'origine. Le gamin que j'étais à l'époque n'avait pas trop accroché à cette série qui l'air de rien lorgne vers le sitcom j'ai l'impression.

    Citation
    Il y a aussi quelque chose qui m'amuse: j'ai l'impression que Max est le seul personnage Disney à vieillir en temps réel. Regardez: dans “La Bande à Dingo”, il est âgé de 10 ans (1992), dans “Dingo et Max” (1996) il a 14 ans, dans “Dingo et Max 2” (2000) il a 18 ans, et dans la série “Disney's tous en boîte” (2001-2004) il a 22, 23 ans!
    Plutôt rare chez Disney.

    Tiens oui, bien vu ! Non seulement c'est rare, mais en fait je n'ai aucun souvenir d'un autre cas identique.

    Citation
    Pour en revenir à Dingo, je dois dire Bub que ta critique élogieuse de l'édition DVD réunissant ses court métrages, ainsi que celle de Cyril sur le forum de DVDanime.net m'ont bien donné envie de les revoir, surtout que ça fait belle lurette que je ne les ai plus vu (une bonne vingtaine d'années).

    Celui que j'aimerais le plus revoir c'est celui ou Dingo est ami avec une sauterelle du nom de Wilbur: j'en avais gardé un excellent souvenir, il me semblait que l'histoire était drôle mais également émouvante…

    Tu peux t'y jeter dessus les yeux fermés. C'est un concentrer de bonheur ce coffret. Wilbur est en fait le tout premier DA de Dingo en héros principal, et donc le premier cartoon proposé dans le coffret.

    Citation
    Et pour finir, ce que j'ai remarqué de cocasse, c'est que Dingo n'était pas le seul personnage Disney a pousser le mémorable Goffy Holler: c'était le cas également de Donald, qui le criait à chaque fois qu'il tombait dans le vide à cause de ces pestes de Tic et Tac.
    Plus étonnant encore, on l'a aussi entendu dans des films prestigieux de la firme tels que Cendrillon.

    Etonnant non?

    Hé hé hé ! ^^
    On le rencontre même dans des films non produits par Disney.

    Bub
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    bub le #271582

    Toy Story

    J'ai pu enfin revoir le tout premier long métrage de Pixar… depuis sa sortie !
    Profitant de l'édition blu ray, j'avais un peu d'appréhension que ce premier film ait pu prendre un méchant coup de vieux un peu comme le premier "âge de glace".
    Mais ô surprise ! la magie est restée la même ou alors j'ai des croûtes purulentes sur la rétine.
    Bon évidemment techniquement, ce premier film, de l'aveu même des réalisateurs dans une interview dans les bonus, fut avant tout un tâtonnement de tous les instants pour l'équipe qui découvrait à peu près tout de l'univers de l'animation 3D et des techniques d'animation en long métrage.
    Mais n'empêche, l'image se défend pas mal quand même, et fait vraiment honneur au savoir-faire de Pixar.
    Et à vrai dire, c'est tellement surprenant cette qualité que je me demande même s'ils n'y a pas eu une espèce de remastérisation derrière.

    Le film en lui-même est toujours aussi génial, avec ces jouets qui mènent leur petite vie à l'abri des regards humains. L'humour est excellent, certaines scènes valent leur pesant de cacahuètes.
    Et au moins dans ce film, à la différence de Wall-E et Up !, il y a un début, un milieu et une fin, un vrai scénario donc !

    Les réalisateurs s'enorgueillissent d'avoir réaliser un DA 100% original. Mouais. Faut dire qu'ils ont eu fort à batailler pour obtenir gain de cause face à Disney et pouvoir faire leur film plus ou moins comme ils l'entendaient. Mais je ne sais pas trop, l'esprit de ce film me rappelle un peu ces films fantastico/humoristiques typiques des années 80, (souvent estampillés Disney justement) comme Chérie j'ai rétréci les gosses par exemple, où l'aventure et le fantastique se trouvait souvent au fond du placard, et où tout l'intérêt du film se trouvait en fait dans le point de vue inédit d'un personnage plongé dans un univers familier mais dans des circonstances hors du commun.
    En somme, on ne partait forcément chercher l'aventure mais c'était plutôt l'aventure qui débarquait à la maison ( et pourquoi pas des ET comme ET justement ? ^^).

    Mais ça ne retire en rien ses qualités à ce premier Toy Story, que j'ai trouvé toujours aussi excellent !

    Bub
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    bub le #271583

    La princesse et la grenouille

    Quel plaisir que de voir Disney retourner le temps d'un film vers l'animation 2D, et surtout pour un film de "princesse".
    J'ai lu pas mal d'avis dubitatifs. Et bien moi j'ai vraiment beaucoup aimé, bien que la Belle et la Bête par exemple, qui manque de magie à mes yeux (des problèmes de mises en scène qui m'ont fait des croûtes aux yeux, et d'autres trucs, mais ce n'est pas le sujet).

    Bref, la petite Tiana est une sorte de Cendrillon moderne. Ou plutôt non, car Cendrillon est une fille de l'aristocratie, bien loin du monde dans lequel s'efforce de s'en sortir Tiana.
    Déjà un bon point, on a réussi à ne pas tomber dans le lacrymal avec une héroïne noire issue des quartiers "populaires" de la Nouvelle Orléans. Tiana mène sa vie, se bat seule pour réaliser son rêve d'ouvrir un restaurant de luxe. J'ai apprécié la comparaison avec la blondinette surexcitée du film, qui elle, riche héritière, ne rêve que de Prince charmant. Un très bon point pour ce personnage de fille de riche complètement allumée, elle est bien plus drôle et sympathique que Jabote et Anastasie de Cendrillon.
    L'autre point fort du film, c'est ce sorcier vaudou, magnifique dans tous les sens du terme. Un méchant, un vrai, puissant, intriguant, séduisant, dans la grande lignée des tous meilleurs comme Sfar ou Jaffar. Et le passage musical onirique quand il fait sa magie est proprement éblouissant, du niveau de Fantasia 2000 à mes yeux.
    Mention très bien aussi à la petite luciole, qui franchement vers la fin du film m'a fait chialé comme une gamine à qui on a tué son petit chat : Wouah !
    Reste ensuite le couple des héros. Bon, on a un Prince de pacotille, venant d'un pays improbable mélange de vieux royaume des pays de l'Est et de nouvelle République Amérique Centrale. Ce Prince est un bon à rien classique, qui deviendra un homme le temps du film en découvrant l'amour grâce à Tiana. Claaaaaaassssssiiiiiiiique. Mais bon le service minimum est rendu, moi ça m'a suffit, car les personnages secondaires nombreux et réussis (comme Louis l'Alligator ou encore la vieille magicienne du bayou) font oublier l'intrigue principale, un peu légère j'imagine pour le public d'aujourd'hui.
    Je recommande ce film donc pour la qualité générale de son background (décors superbes, musiques entrainantes, persos secondaires géniaux, humour humoristique amusant très drôle, pas de morale alacon, etc.), et qui lui donne une épaisseur appréciable. J'espère que le studio nous en resservira d'autres comme celui-là, car c'est un bon film.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #271584

    J'ai revu hier La Planète au Trésor, dont je gardais très peu de souvenirs (à part que j'avais aimé) depuis sa sortie au cinéma. Tout comme pour Atlantide, ma première impression s'est confirmée car ce film est vraiment excellent !!

    Je n'ai jamais lu l'Ile au Trésor (honte à moi) aussi je ne connais pas l'histoire originale, mais tout ce qui a été tissé autour et particulièrement le style rétro futuriste est très inventif (voiles solaires qui rappellent le Solaris des Cités d'Or, attraction artificielle sur le bateau… La découverte du vaisseau et son premier appareillage sont très impressionnants). Visuellement les différents peuples extraterrestres à la Star Wars (ou plus récemment en en anim, Oban Star Racer) sont l'occasion d'un grande créativité et originalité, c'est un aussi festival visuel lors des séquences au port notamment. La planète au trésor et ses mécanismes hallucinants valent également le détour, j'ai adoré le système de passage à la Stargate, ou les séquences tantôt spectaculaires, tantôt haletantes qui suivent la découverte du fabuleux trésor.

    Les personnages sont très bons, en premier lieu Jim dont on sent dès le premier coup d'oeil, dans son chara-design, l'archétype de l'ado en rébellion et en perte de repères. La capitaine du vaisseau est très classieuse et fait écho à la femme forte Helga d'Atlantide, menant sa barre de main de maître avec un petit côté Oscar dans l'uniforme (le duo formé avec son second, géant baraqué, fait d'ailleurs plaisir à voir). Enfin, le personnage le plus intéressant est sans doute John Silver et sa relation avec Jim, entre rapport père/fils et conflit d'intérêts. Le film évite le manichéisme, avec un propos mature et travaillé, ce qui conduit à des scènes remplies d'émotion comme lors de la discussion John/Jim après la mort du second, ou les scènes de fin lorsque Jim le laisse partir, ou l'aperçoit dans les nuages.

    Au final, je retiens de ce film sa grande inventivité, son style et ses personnages profonds à la psychologie intéressante. Il se dégage de l'ensemble un souffle épique d'aventure, que l'on avait déjà apprécié dans Atlantide, qui rappelle la Jeunesse de Picsou ou les excellentissimes Goonies, la technologie futuriste fascinante en plus.

    Steve-Naumann
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    Steve Naumann le #271585

    Donc vu également ce week-end!
    En fait, au début du mois, j'ai été à la masterclass de Glen Keane et il nous a montré la scène de la rencontre entre Jim et John. C'est là que je me suis rendu compte que j'avais vu tous les films dans lesquels il avait travaillées avec génie sauf celui-ci. Et pourtant, c'est un Clements/Musker!
    Sur l'animation en elle-même, la qualité est présente. Les scènes sur le bateau sont dynamiques et superbes. Malheureusement, oui, nous sommes à la période de 'insertion 3D ratée et ça gâche un peu le bonheur des yeux.
    En revanche, moi qui suis fan de Stevenson et surtout de l'île au trésor (à voir absolument : L'ile au trésor des Muppets) j'ai trouvé cette adaptation très fidèle dans l'atmosphère qui en dégage et un goût du risque énorme. Faire un film de sf à partir d'un classique, on est loin des frileux des années 80. Bien sûr, le flop était prévisible. L'affiche était horrible et le traitement trop osé.
    Tout comme Taram, je suis sûr, que la planète au trésor a trouvé son public moins nombreux et plus spécialiste. En tout cas, j'en fais désormais partie.

    Bub
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    bub le #271586

    Finalement, ils ont sorti les fantasia dans deux blu ray séparés. Et au passage, ils ont dégagé pleins de bonus du fantasia "anthology".
    Je suis déception. Mais comme je suis très con, je les achèterai quand même. …

    World21
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    world21 le #271587

    Pfff je pensais aussi me précipiter sur ces deux bluray, mais si c'est pour qu'ils aient viré des bonus qui aurait pu être intéressants. Saleté, quel est l'intérêt de faire ce genre de chose ?!
    Du coup, moi qui n'ai jamais vu aucun fantasia, j'hésite à repousser l'achat pour attendre une éventuelle édition plus complète. 😌

    Et au fait, ça donne quoi Raiponce finalement, pour ceux qui l'ont vu ?

    Bub
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    bub le #271588

    Citation (world21 @ 07/12/2010, 23:13)
    Pfff je pensais aussi me précipiter sur ces deux bluray, mais si c'est pour qu'ils aient viré des bonus qui aurait pu être intéressants. Saleté, quel est l'intérêt de faire ce genre de chose ?!
    Du coup, moi qui n'ai jamais vu aucun fantasia, j'hésite à repousser l'achat pour attendre une éventuelle édition plus complète. 😌

    Méfie-toi : il n'est annoncé nulle part qu'une édition plus copieuse sortira un jour. Concernant les bonus, il y en a pas mal du tout quand même, en particulier pour fantasia 2000 (avec en plus le fameux court métrage “destino”, accompagné d'un documentaire inédit d'une heure il me semble).
    Non, en fait, le coffret anthology était tellement exceptionnel (les deux films sur deux DVD + un DVD bonus plein à craquer), que ces éditions blu ray paraissent un peu chiche à côté, mais elles valent quand même la peine qu'on s'y penche sérieusement dessus. Surtout que Disney joue toujours sa politique de BR limités dans le temps, donc à terme, tu risques de ne plus rien trouver du tout.

    Steve-Naumann
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    Steve Naumann le #271589

    Comme je l'ai dit dans mon article de ce mois-ci, en gros Raiponce conviendra à ceux qui aiment les grands Disney de princesse car même si le film est en 3d, il est pensé comme en 2d et d'ailleurs, on retrouve notre bon vieux Glen Keane (La belle et la bête, tarzan, la petite sirène) en animateur. Le coup de cheveux est impressionnant, l'histoire est comme il faut, la réa superbe, juste les chansons qui sont un peu trop narratives à mon goût.
    à voir de préférence en vo

    y a quelqu'un d'autre qui l'a vu? (parce que je suis un peu déçu des chiffres de la première semaine, un brin moins bons que La princesse et la grenouille, mais bon, y avait notre Harry en face)

    Sotelo
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    Sotelo le #271590

    Il y a de grandes chances pour que ce film me plaise en tous cas !

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #271591

    J'ai entendu de bonnes choses dessus! Il y a du sang, dans un Disney! Et il est bien moins politiquement correct que la production habituelle de la maison.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Guilhem
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    Guilhem le #271592

    Comme quoi, eux aussi s'adaptent au temps qui passe finalement : c'est tout de même un comble ces contes de fées qui vieillissent…

    😉

    Bub
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    bub le #271593

    Clochette III : L’héroïque expédition féérique sur les terres impérialistes de la perfide Albion.

    La muse de la révolution d’octobre du pays des fées est enfin de retour pour répandre son message de paix et de progrès à travers le monde et le pays imaginaire.
    Après avoir triomphé de l’aristocratie féérique, après avoir renversé l’ordre social du pays imaginaire, après avoir converti les masses du peuple des fées aux bienfaits de la production mécanique et après avoir brandi le spectre du Printemps révolutionnaire, Clochette s’aventure aujourd’hui sur les terres anglo-saxonnes du capitalisme tout puissant.
    Pendant que le bon peuple des fées travaille en parfaite harmonie à transformer la nature en paysage d’été suivant les bons principes érigés par la Guide de la Révolution, un terrible drame se prépare au sein de la métairie d’un vil propriétaire terrien londonien, un de ces vils intellectuels conservateur de musée, collectionnant nombres insectes, absolument improductif, un bourgeois anglais incapable de tirer de la terre la moindre récolte et encore moins le plus petit fruit d’un dur labeur que seul le vaillant travailleur est capable d’effectuer pour subvenir aux besoins de tous ses camarades, pour le bien de tout le genre humain – et féérique.
    Ce capitaliste enfermé dans son égo étriqué par le matérialisme enseigné en Grande Bretagne refuse d’admettre l’évidence de l’existence des fées, comme le lui répète avec raison sa petite fille de 6 ans.
    Mais Clochette, guidée par son instinct purement altruiste, va entrer dans la vie de la petite fille pour faire triompher la Vérité !
    C’est ainsi qu’elle partagera avec l’enfant ses grandes théories socialistes sur la Société Parfaite des Fées, où tout n’est que bonheur et harmonie. L’enfant consignera méticuleusement chaque principe édicté par Clochette, dans ce qui est un manifeste du Parti Communiste Féérique avant l’heure.
    La réaction du père n’en sera que plus violente : sa médiocrité l’entrainera à nier l’évidence et à humilier sa fille, qui sait elle où se situe la seule voie possible à suivre pour l’Humanité. La haine l’emportera et Clochette sera menacée d’être enfermée pour être ensuite exhibée au monde entier.
    Une des camarades de Clochette ira jusqu’à se sacrifier pour éviter que la Guide de la Révolution du Pays Imaginaire ne soit exposée aux délires fascisants de ce conservateur de musée voulant révéler aux savants britanniques l’existence réelle des habitants du monde des fées.
    Mais la vertu et la sagesse du socialisme vaincront ces menues difficultés, et le père admettra au final la suprématie des théories communistes féériques sur la vacuité des principes capitalistes.
    Tout le monde finira par rejoindre le mouvement, et Clochette montrera encore une fois la voie vers un avenir meilleur.

    Un très grand film, bientôt disponible dans n’importe quel local du Parti.

    Bub
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    bub le #271594

    Toy Story 3

    Avant d'aller plus loin : ça va spoiler sévère !!!

    Ceci dit, passons directement aux choses qui fâchent. Je sais que je vais pas me faire des copains, mais tant pis.
    C'est le pire Pixar qui m'ait été donné de voir. Et je les ai tous vus.

    Par où commencer ?
    Les 5 premières minutes sont énormes, avec cette espèce de délire avec le train qui déraille, le vaisseau de Dr Cochon, du tout bon.
    Puis changement d'ambiance radical : Woody et les autres se retrouvent 10 ans plus tard, Andy est un ado, bref, ça sent la fin pour les jouets.
    Et là, déjà ça part en sucette. La scène avec le coup du portable est pa-thé-ti-que. Zéro émotion, zéro intérêt, rien.
    Finalement, tout le monde craint plus ou moins de finir à la benne à ordure. Au passage, Woody a l'air de se contre foutre de la disparition de la bergère, sa copine d'autrefois : triste, pourquoi l'ont-ils dégagée ?
    Bref, mini rebondissement qui sent le réchauffé du vide grenier de Toy Story 2 avec le sauvetage du pingouin par Woody. Là aussi ça finira par éloigner les jouets de la maison comme dans le deux. Déjà-vu…
    Voyons la suite : tout ce petit monde débarque à la crèche, Woody est – encore une fois comme dans le 2 – séparé des autres suite à des divergences d'opinion, sauf que pour le coup les rôles sont inversés : cette fois c'est Woody qui veut ramener tout le monde à la maison. Ce qui finalement est du pareil au même.
    Là je commence sérieusement à me faire chier, et c'est pas Ken & Barbie (la seule note humoristique depuis au moins vingt minutes !!!) qui vont m'arracher un franc sourire.
    Bref, Buzz et les autres se retrouvent finalement couillonnés par le vieil ours, et c'est le grand début du n'importe quoi.

    A partir de là, on va pendant une heure avoir une longue montée exponentielle de sadisme ininterrompu et injustifié.
    J'ai jamais vu ça.
    Pourquoi tant de haine ? Les héros sont torturés, humiliés, tabassés, ça n'en finit pas. Puis c'est l'évasion, une “parodie” des grands films du genre des années 60, avec des personnages horribles comme ce singe insupportable ou le bébé borgne ultra violent.
    Tu crois enfin que le calvaire va finir ? et bien non !!!
    Le pitoyable scénariste (oscarisé pour Little Miss Sunshine ???) rajoute encore 20 minutes de film d'une espèce de descente aux enfers, où tout n'est que désespoir en attendant une mort qui sera violente et cruelle.
    Les mecs à Pixar se sont fit : “ah merde ! on a bientôt fini le film et ça fait même pas une heure de pellicule, vite comblez-moi ça avec n'importe quoi !”
    Et on a eu du beau n'importe quoi dans les règles de l'art : le vieux coup pourri de l'ours qui attrape le pied de Woody pour l'embarquer avec lui dans la benne à ordures, le truc à peine téléphoné des trois extraterrestres qui partent de leur côté pour mieux revenir quand on aura besoin d'eux, une séquence interminable sur un putain de tapis roulant vu dans mille autres films (ah ben tiens, Toy Story 2 à l'aéroport, original !!!), le minable coup de l'ours qui appuie pas sur le bouton pour stopper la machine (comme on s'en doutait pas ! 🙄 )…
    Mais le pompon, le summum du mauvais goût, fut la pénible séquence des héros résolus à crever comme des rats au fond de cette fournaise : pas un instant on y croit, c'est Toy Story putain, à qui ils voulaient faire croire que ça finirait mal sans déconner ? Du coup, c'est tellement poussé que les réalisateurs passent complètement à côté de l'effet escompté : on s'ennuie. Et puis pouf, revoilà les extraterrestres.
    Et la fin arrive, 5 dernières minutes lacrymales qui enfoncent définitivement ce film.
    Putain le naufrage.
    C'est marrant, mais les petits soldats qui se cassent dès le début du film, j'y voit là comme un signe : sauve qui peut le navire fit naufrage !!!!

    Bref, j'ai vraiment aimé qu'un seul truc : Buzz en mode espagnol.

    C'est tout.

    Poubelle film de merde.

    Sotelo
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    Sotelo le #271595

    Et le pire c'est que Toy Story 3 va tout gagner aux Oscars… Pixar oblige, comme d'habitude malheureusement…

    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #271596

    Cars 2

    Lightning Mc Queen et ses amis reviennent dans une histoire de courses autour du monde et d'espionnage. Ca cause énergies alternatives, on aura l'indispensable couplet sur l'amitié et Pixar va vendre encore pleins de jouets.

    J'avais beaucoup aimé le 1er film. Certes, l'histoire était très convenue mais les scènes de courses étaient palpitantes, on sentait une vraie passion pour l'automobile avec des références pas toujours évidentes surtout pour les non-américains et puis ce monde "voiturisé" était l'occasion de placer une foule de bonnes idées.

    Dans cette suite, on a hélas l'impression que toute cette passion et cette créativité se sont envolées. Sur fond de parodie de films d'espionnages, on nous ressort la parabole du type un peu simplet qui est rejeté à cause de ses gaffes et qui va au final connaitre la gloire en sauvant tout le monde. Et tous les clichés du genre vont y passer : le clash avec le meilleur ami, la cascade de malentendus, le type qui va se remettre en questions avant de regagner confiance en lui, le traître… Côté réalisation, c'est la même chose : c'est bien fait, c'est joli mais on ne ressent plus la moindre émotion, on a des personnages qui risquent leur peau et même qui se font tuer mais on s'en fiche un peu, on a des courses poursuites de folie avec des gunfights et des gadgets farfelus mais toute l'adrénaline du 1er a disparue, on a des tas de clins d'oeuils mais ce sont des trucs tellement évidents que le plaisir de la découverte n'y est pas.

    Ce Cars 2 est donc une déception, tant par rapport à son prédécesseur que par rapport à ce qu'on attend en terme de qualité artistique venant de Pixar. Ici, on a juste un film pour faire passer le temps mais dont on ne retient plus grand chose après. On est loin, très loin de l'enchantement de Monstres & Cie.

    [Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
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    flickr

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #271597

    Sacré Tom, encore une fois tu m'ôtes les mots de la bouche, entièrement d'accord sur Cars 2 ! et moi aussi j'avais bien aimé le 1er film. Sur celui-là, la seule chose qui m'a fait rire est la démonstration de toilettes nippones par la voiturette japonaise "kawaii", et rien ne m'a ému, trop cliché en effet.
    Vu pour la 1ère fois La Belle et la Bête, sur M6 Lundi.
    Pas terrible. Fatigué par un rhume, je suis allé me coucher avant la fin.
    Belle, avec un visage très expressif, est un personnage bien travaillé, oui, notamment dans sa passion pour la lecture, et dans la pression qu'elle subit en contrecoup par le bellâtre musclé-macho et le reste du village. Malheureusement ce bellâtre (sans doute jugé pas assez clownesque) est escorté en continu par un petit gros bouffon absolument pas drôle voire insupportable avec ses gags cul-dans-le-potage.
    Le chandelier n'est pas mal, mais l'horloge et la théière m'ont paru moins bien exploitées.
    Quant à la Bête, il lui manque un je-ne-sais-quoi (désolé mais le rhume me tient encore, alors je ne creuserai pas).

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